La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an
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Préface
Anil Arora
Statisticien en chef du Canada
L’année qui vient de s’écouler a été marquée par d’immenses difficultés et des pertes tragiques pour de nombreuses personnes, au Canada et dans le monde entier. Les défis à relever ont été nombreux, et cela a été le moment pour nous de faire preuve de résilience, d’apporter notre contribution, et d’être innovateurs. Pour nous tous à Statistique Canada, la production de données solides et factuelles pouvant être utilisées pour éclairer les décisions ayant une incidence sur nos vies et nos moyens d’existence a été une grande source de motivation.
Je suis immensément reconnaissant envers tous les partenaires, intervenants et Canadiens qui ont participé à nos programmes d’enquête et nous ont confié leurs données. Ce faisant, ils nous ont aidés, en tant que société, à accéder aux renseignements requis pour réagir promptement dans le contexte de cette crise. Je suis tout particulièrement fier de mes collègues à Statistique Canada qui ont démontré, à maintes reprises, que notre institution centenaire peut être novatrice et agile, qu’elle peut vite s’adapter à toute situation, et qu’elle peut fournir des données et des renseignements impartiaux, fiables et à jour en temps utile. Je les remercie de leur détermination inébranlable et de leur expertise, ainsi que des sacrifices qu’ils ont consentis tout au long de l’année.
J’ai le grand plaisir de vous donner un aperçu de ce que notre société et notre économie ont surmonté au cours de l’année, sous la forme d’un recueil de fin d’année, intitulé La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an. Je vous invite à vous rendre sur notre site Web pour obtenir des renseignements plus détaillés, et pour consulter nos séries analytiques, nos tableaux de bord et l’Explorateur géospatial des statistiques canadiennes. Utilisons ces données pour produire de précieux renseignements qui nous aideront à rebâtir en mieux.
Merci.
La situation
- Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19
- Les Canadiens respectent les pratiques sanitaires, mais la réticence à la vaccination pourrait être un enjeu.
- Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé
- Les répercussions indirectes, y compris celles sur la mortalité, le cancer et la santé mentale, pourraient avoir des effets durables sur les Canadiens.
- Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales
- Les répercussions inégales pourraient aggraver les inégalités sociales et économiques.
- Répercussions économiques : évaluation de la reprise
- Dans quelle mesure est-ce temporaire et dans quelle mesure est-ce que cela constituera un changement structurel?
Description de la figure 1
Le titre de l’image est « Répercussions sociales et économiques de la COVID-19 – Ligne du temps ».
L’image présente une ligne du temps ayant trait aux répercussions sociales et économiques de la pandémie de COVID-19 allant de mars 2020 à mars 2021.
Le fond de l’image est gris pâle. Au haut ce celle-ci apparaît le titre « Répercussions sociales et économiques de la COVID-19 – Ligne du temps » en gros caractères noirs et gras. La ligne du temps débute à gauche de l’image et se termine à droite de celle-ci. Elle est représentée par une large bande horizontale gris foncé, située au milieu de l’image. Sur cette bande horizontale apparaissent cinq cercles noirs, à égale distance l’un de l’autre. Les cercles sont plus larges que la bande horizontale. Dans chaque cercle figure le nom d’un mois et d’une année en caractères blanc et gras. De gauche à droite, les mois et les années sont les suivants : « Mars 2020 », « Juin 2020 », « Sept. 2020 », « Déc. 2020 », « Mars 2021». Sur la même bande horizontale, dans l’espace situé entre chaque paire de cercles noirs, figurent deux grosses pointes de flèche gris pâle, leurs côtés dépassant la bande horizontale. Il y a huit pointes de flèche au total. Les pointes de flèche sont à égale distance et pointent toutes vers le côté droit de l’image : elles indiquent la direction de la ligne du temps (de mars 2020 à mars 2021).
À partir de la large bande horizontale gris foncé, 16 lignes de repère verticales montent jusqu’à la partie supérieure de l’image et 7 lignes de repère verticales descendent jusqu’à la partie inférieure de celle-ci. Les lignes de repère sont de largeur égale (elles sont étroites) et de couleur brun clair. Elles sont de différentes longueurs. À l’extrémité des lignes de repère débutent des lignes horizontales de la même couleur que celles-ci mais de différentes largeurs et longueurs. Ces bannières horizontales se prolongent à droite de leur ligne de repère respective. Dans les bannières, des dates sont écrites en petits caractères noirs et gras. La partie supérieure d’un rectangle blanc est jointe à chacune des bannières. Dans ce rectangle, un évènement de la ligne du temps est décrit. Les évènements sont joints par leur bannière et leur ligne de repère respectives à la large bande horizontale gris foncé selon l’ordre chronologique indiqué sur celle-ci.
Les 16 dates et évènements présentés dans la partie supérieure de la figure sont les suivants, à partir de mars 2020 : 11 mars, La COVID-19 est qualifiée de pandémie; 16 mars, Le Canada interdit l’entrée de tous les non-résidents; 17 mars, Les premières provinces déclarent l’état d’urgence; 25 mars, Le Canada lance la PCU; Mai, Le taux de chômage atteint 13,7 %, un niveau record; 4 mai, Les restrictions commencent à être levées dans certaines provinces; Juin, Les ventes au détail dépassent le niveau prépandémique; 3 juillet, La bulle de l’Atlantique se forme; Août, Le plus petit nombre de fermetures d’entreprises depuis le début de la COVID-19 est enregistré, 95 % des Canadiens adoptent des précautions en matière de santé publique; Septembre, L’emploi dans les services d’hébergement et de restauration atteint son plus haut niveau depuis le début de la COVID-19; 8 septembre, Les étudiants retournent à l’école; 30 septembre, Le projet de loi C-4 est adopté pour instaurer les nouvelles prestations liées à la COVID-19; Novembre, Le nombre d’appels aux services de police a augmenté de 8 % depuis le début de la pandémie, Perte d’emploi cumulative la plus faible depuis le début de la COVID-19 (3,1 %); Janvier, L’emploi diminue de 213 000, les jeunes femmes sont particulièrement touchées; 9 janvier, Le Québec impose un couvre-feu; Février, L’Alberta et l’Ontario se déconfinent.
Les sept dates et évènements présentés dans la partie inférieure de la figure sont les suivants, à partir de mars 2020 : Mars, 90 % des Canadiens adoptent des précautions en matière de santé publique; Avril, Le PIB recule de 18 % par rapport à son niveau prépandémique, Le nombre d’arrivées internationales a diminué de 92 % par rapport à l’année précédente; Juin, Baisse de la santé mentale — 55 % des Canadiens déclarent être en excellente ou en très bonne santé mentale, par rapport à 68 % en 2019; Juillet, 58 % des Canadiens déclarent être très susceptibles de se faire vacciner; Septembre, 16 % des Canadiens déclarent avoir passé un test de dépistage pour la COVID-19, La réticence à se faire vacciner augmente — seulement 48 % des Canadiens déclarent être très susceptibles de se faire vacciner; Novembre, 62 % des Canadiens déclarent être en excellente ou en très bonne santé mentale, en hausse par rapport à 55 % en juillet, 33 % des travailleurs de la santé déclarent une santé mentale passable ou médiocre; Décembre, L’Alberta et l’Ontario se confinent, 43,3 % des travailleurs canadiens craignent de contracter la COVID-19 au travail, La vaccination débute au Canada.
Les Canadiens continuent de s’adapter en réponse à la pandémie de COVID-19
Les Canadiens continuent d’appuyer les mesures de santé publique
- Durant la première moitié de la pandémie, la majorité des Canadiens (90 %) ont pris des précautions, comme la distanciation physique et le port du masque, pour limiter la propagation de la maladie et éviter de surcharger le système de santé.
- En septembre, plus de 95 % des Canadiens ont indiqué qu’ils prenaient des précautions, comme se laver les mains, porter un masque et maintenir une distance physique.
- Les résultats étaient relativement uniformes d’un groupe de population à l’autre, notamment selon le sexe, l’âge et l’appartenance à une minorité visible.
- Par ailleurs, 67 % des personnes ont déclaré avoir évité de quitter la maison pour des raisons non essentielles.
Tableau de données
Pourcentage | |
---|---|
Se lave les mains plus souvent | 96,1 |
Porte un masque dans les espaces publics | 96,5 |
Garde une distance de 2 m ou de 6 pi des autres | 94,8 |
Évite les foules et les grands rassemblements | 93,1 |
Évite de quitter la maison pour des raisons non essentielles | 67,0 |
Travaille à domicile (travailleur rémunéré) | 37,8 |
Utilise les services de livraison et de ramassage en bordure de rue | 40,3 |
S’isole en présence de symptômes | 66,3 |
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. |
Le taux de respect des mesures est plus élevé chez les personnes qui ont présenté des symptômes
- En septembre, 12 % des Canadiens ont déclaré avoir ressenti des symptômes liés à la COVID-19 (c.-à-d. de la fièvre, de la toux, des frissons, de la difficulté à respirer, une fatigue) depuis le début de la pandémie.
- Le taux était plus élevé chez les 15 à 24 ans (18,5 %) que chez les 65 ans et plus (7 %).
- En tout, 93 % de ces personnes ont déclaré avoir suivi les recommandations en matière de santé publique comme l’auto-isolement et le port du masque si elles sortaient et qu’elles ressentaient des symptômes.
- En septembre, 16 % des Canadiens ont déclaré avoir subi un test de dépistage de la COVID-19 par écouvillonnage nasal profond ou par écouvillonnage de la gorge.
- En fait, 2 % d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient obtenu un résultat positif et 3 %, qu’ils attendaient encore le résultat.
Tableau de données
Pourcentage | |
---|---|
Hommes | 13,2 |
Femmes | 10,9 |
15 à 24 ans | 18,5 |
25 à 44 ans | 14,5 |
45 à 64 ans | 10,9 |
65 ans et plus | 6,9 |
Diplôme d’études secondaires ou études postsecondaires partielles | 6,4 |
Certificat ou diplôme d’une école de métiers, d’un collège communautaire, d’un cégep ou d’une université, inférieur au niveau du baccalauréat | 12,6 |
Baccalauréat (groupe de référence) | 15,2 |
Certificat ou diplôme supérieur au baccalauréat | 11,6 |
Né au Canada | 13,7 |
Immigrant reçu | 7,7 |
Blanc | 12,9 |
Minorité visible | 10,3 |
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. |
L’optimisme augmente avec le début de la vaccination
- La vaccination contre la COVID-19 au Canada a commencé la semaine du 13 décembre 2020.
- Comme l’a recommandé le Comité consultatif national de l’immunisation, la vaccination est axée sur les groupes prioritaires, notamment les personnes de 80 ans et plus, les travailleurs de la santé et les personnes vivant dans des établissements de soins pour personnes âgées.
- Le 5 mars 2021, la proportion ayant reçu au moins une dose de vaccin au sein de ces groupes était respectivement de 18,96 %, 52,80 % et 85,29 %.
Source: Gouvernement du Canada; https://sante-infobase.canada.ca/covid-19/couverture-vaccinale/
Même si l’on est optimiste, moins de Canadiens sont très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19
- Au début de la pandémie, 58 % des personnes étaient très susceptibles de se faire vacciner (juillet 2020); ce pourcentage avait diminué pour passer à 48 % en septembre 2020.
- Par ailleurs, 49 % des Canadiens étaient très peu susceptiblesNote de se faire vacciner. Les personnes les moins susceptibles de se faire vacciner étaient :
- les personnes de 25 à 44 ans (56 %);
- celles qui ont terminé une 13e année ou moins ou qui ont fait des études postsecondaires partielles (64 %);
- les Canadiens noirs (77 %).
Tableau de données
Pourcentage | |
---|---|
Blanc seulement | 51,0 |
Asiatique du sud seulement | 51,7 |
Chinois seulement | 50,9 |
Noir seulement | 76,7 |
Philippin seulement | 58,2 |
Latino-Américain seulement | 66,4 |
Arabe seulement | 53,3 |
Asiatique du Sud-Est seulement | 55,9 |
Diplôme d’études secondaires ou études postsecondaires partielles | 63,6 |
Certificat ou diplôme d’une école de métiers, d’un collège communautaire, d’un cégep ou d’une université, inférieur au niveau du baccalauréat | 56,2 |
Baccalauréat | 37,4 |
Certificat ou diplôme supérieur au baccalauréat | 37,0 |
15 à 24 ans | 51,0 |
25 à 44 ans | 56,2 |
45 à 64 ans | 48,4 |
65 ans et plus | 46,0 |
Hommes | 49,6 |
Femmes | 53,6 |
Note : « très peu susceptible » comprend les catégories de réponse « plutôt susceptible », « peu susceptible », « très peu susceptible » et « ne sait pas ». Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, septembre 2020, données provisoires. |
La vaccination sera cruciale pour protéger les travailleurs de la santé essentiels, parmi lesquels les minorités visibles sont surreprésentées
- La proportion d’immigrants employés comme aides-infirmiers, préposés aux bénéficiaires et associés au service de soins aux patients est passée de 22 % à 36 % entre 1996 et 2016.
- Avant la pandémie, les minorités visibles étaient surreprésentées dans ces professions, 34 % des travailleurs s’étant identifiés comme appartenant à une minorité visible (comparativement à 21 % dans les autres professions).
- Cette tendance s’est poursuivie pendant la pandémie de COVID-19 : en janvier 2021, 20 % des Canadiens d’origine philippine et 19 % des Canadiens noirs occupant un emploi travaillaient dans les soins de santé et l’assistance sociale, comparativement à 14 % de tous les autres travailleurs.
Estimation (%) | |
---|---|
Tous les travailleurs | 14,0 |
Minorités visibles | |
Sud-Asiatiques | 12,7 |
Chinois | 9,9 |
Noirs | 19,3 |
Philippins | 20,4 |
Arabes | 8,7Note E: à utiliser avec prudence |
Latino-Américains | 12,9Note E: à utiliser avec prudence |
Asiatiques du Sud-Est | 13,3Note E: à utiliser avec prudence |
Non-Autochtone et n'appartenant pas à une minorité visible | 13,8 |
E à utiliser avec prudence Le symbole E correspond à un c.v. supérieur à 16,5 %. Notes : Les estimations visent la population âgée de 15 à 69 ans et ne sont pas désaisonnalisées. Étant donné la taille de l'échantillon du Supplément de l'Enquête sur la population active, des données désagrégées de haute qualité sont seulement disponibles pour les sept plus grands groupes de population désignés comme minorités visibles et pour les Canadiens non autochtones qui n'appartiennent pas à une minorité visible. Source : Statistique Canada, Supplément de l'Enquête sur la population active, janvier 2021. |
La crainte de contracter la COVID-19 est plus grande chez les personnes qui ne peuvent pas travailler à domicile
- En janvier 2021, plus des deux cinquièmes des Canadiens (43,3 %) qui occupaient un emploi ou qui voulaient travailler étaient préoccupés par la possibilité de contracter la COVID-19 en milieu de travail.
- Il s’agit d’une légère baisse (-1,8 %) par rapport à novembre, lorsque la question a été posée pour la première fois à l’ensemble de l’échantillon de l’Enquête sur la population active.
- Les préoccupations sont demeurées les plus importantes chez les personnes ayant des possibilités limitées de travailler à domicile, notamment chez les travailleurs actuels et récents des secteurs suivants :
- les soins de santé et de l’assistance sociale (57,8 %);
- les services d’enseignement (54,8 %);
- le commerce de détail (49,9 %), le transport et l’entreposage (47,0 %) et les services d’hébergement et de restauration (46,5 %) (données non désaisonnalisées).
Tableau de données
Pourcentage | |
---|---|
Agriculture | 16,5 |
Foresterie, pêche, mines, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz | 30,1 |
Services publics | 34,5 |
Construction | 37,9 |
Fabrication | 43,1 |
Commerce de gros | 39,6 |
Commerce de détail | 49,9 |
Transport et entreposage | 47,0 |
Finance, assurances, services immobiliers et de location | 37,6 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 32,3 |
Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien | 39,3 |
Services d’enseignement | 54,8 |
Soins de santé et assistance sociale | 57,8 |
Information, culture et loisirs | 38,9 |
Services d’hébergement et de restauration | 46,5 |
Autres services (sauf les administrations publiques) | 38,2 |
Administrations publiques | 41,3 |
Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. |
Les services correctionnels ont réduit la population carcérale pendant la pandémie
- Tout en tenant compte des préoccupations concernant la sécurité publique, les établissements correctionnels ont pris des mesures afin d’atténuer les risques pour la santé publique associés à la COVID-19 en réduisant le nombre de détenus.
- Comparativement à février 2020, le nombre quotidien moyen d’adultes en détention dans les établissements correctionnels fédéraux, provinciaux et territoriaux avait baissé de 16 % en avril et de 19 % en juin. Habituellement, les variations mensuelles sont rarement supérieures à 1 %.
- De février à juin 2020, le nombre moyen d’adultes en détention dans un établissement fédéral a diminué de 5 %, tandis qu’il a diminué de plus du quart (28 %) dans les établissements provinciaux et territoriaux.
- Au 17 février 2021, 1 304 cas positifs avaient été déclarés parmi les détenus des établissements correctionnels fédéraux. La plupart des personnes atteintes (95 %) s’étaient rétablies, mais on comptait encore quelques cas actifs (4 %) et cinq décès.
Tableau de données
2019 | 2020 | |
---|---|---|
compte quotidien moyen | ||
Février | 37 967 | 37 976 |
Mars | 38 314 | 36 960 |
Avril | 38 484 | 31 901 |
Mai | 38 194 | 30 795 |
Juin | 38 070 | 30 580 |
Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour adultes, communiqué du Quotidien. |
Vous voulez en savoir plus?
Pour en savoir plus sur la façon dont les Canadiens ont réagi à la COVID-19 au début de la pandémie, consultez « Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19 » dans Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois.
Articles connexes :
Contribution aux efforts de première ligne visant à lutter contre la COVID-19

Quelques semaines après le début de la pandémie, Statistique Canada a établi un répertoire pour aider à gérer les stocks d’équipement de protection individuelle (EPI) du pays.
Notre expertise en modélisation épidémiologique et en prévision de la demande a rapidement aidé les décideurs à faire des choix éclairés quant aux besoins en matière de gants, de blouses, de respirateurs et de masques et à leur distribution afin de veiller à ce que tous les Canadiens aient accès à une quantité suffisante d’EPI, dans toutes les situations.
- Nous recueillons des données sur les besoins en matière d’EPI des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux et sur l’utilisation qu’ils en font au moyen d’une enquête et de sources de données administratives afin d’éclairer la prise de décisions sur l’acquisition d’EPI. (La demande d’équipement de protection individuelle pour les entreprises pendant la COVID-19)
- Notre apport au projet a fourni des modélisations et des données en temps réel aux décideurs gouvernementaux pour éclairer l’achat et la gestion de l’approvisionnement continu de cet équipement important. (Préparatifs pour la reprise : les besoins des entreprises en matière d’équipement de protection individuelle)
Statistique Canada collabore avec le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 pour mener une nouvelle étude visant à déterminer le nombre de Canadiens qui ont déjà été infectés par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19.
Statistique Canada offre aux provinces et aux territoires son expertise en matière d’interviews afin de les aider davantage dans la recherche de contacts. Le 7 mars 2021, nous avons marqué un jalon avec nos incroyables intervieweurs ayant passé et l'équivalent de 899 395 appels de 15 minutes.
Répercussions indirectes de la COVID-19 sur la santé
Les décès non liés à la COVID‑19 sont à l’origine d’une partie de la surmortalitéNote
- De janvier à novembre 2020, environ 259 836 décès sont survenus au Canada, ce qui représente un excédent de 12 067 décès par rapport à ce à quoi on se serait attendu en l’absence d’une pandémie.
- Au début de la pandémie, les décès sont survenus surtout chez les personnes âgées, dont bon nombre vivaient dans des établissements de soins de longue durée.
- Au milieu de l’été, on est passé à une mortalité plus élevée que prévu chez les jeunes hommes, particulièrement en Colombie-Britannique et en Alberta.
- De mai à novembre, un excédent de 1 691 décès sont survenus chez les Canadiens de 0 à 44 ans. Les hommes représentaient 77 % de ces décès en surnombre et, dans l'ensemble, ont connu un nombre de décès supérieur de 25 % aux prévisions au cours de cette période.
- Au 30 décembre 2020, 144 Canadiens de 0 à 49 ans sont décédés en raison de la COVID‑19 (Source : Gouvernement du Canada; https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html).
Tableau de données
Semaine (se terminant à la date indiquée) | Nombre ajusté de décès | Nombre de décès attendu | Limite inférieure de l'intervalle de prévision de 95 % du nombre de décès attendu | Limite supérieure de l'intervalle de prévision de 95 % du nombre de décès attendu |
---|---|---|---|---|
nombre | ||||
21 mars | 265 | 266 | 233 | 300 |
28 mars | 284 | 262 | 230 | 296 |
4 avril | 271 | 262 | 230 | 296 |
11 avril | 296 | 262 | 229 | 296 |
18 avril | 273 | 262 | 229 | 297 |
25 avril | 288 | 263 | 230 | 297 |
2 mai | 267 | 262 | 229 | 296 |
9 mai | 306 | 266 | 233 | 301 |
16 mai | 323 | 267 | 233 | 303 |
23 mai | 305 | 267 | 233 | 302 |
30 mai | 319 | 264 | 231 | 299 |
6 juin | 327 | 266 | 232 | 301 |
13 juin | 325 | 269 | 235 | 304 |
20 juin | 309 | 272 | 238 | 307 |
27 juin | 328 | 270 | 236 | 305 |
4 juillet | 341 | 270 | 236 | 305 |
11 juillet | 349 | 270 | 237 | 305 |
18 juillet | 367 | 273 | 240 | 307 |
25 juillet | 337 | 272 | 239 | 307 |
1 août | 332 | 268 | 235 | 302 |
8 août | 325 | 263 | 230 | 296 |
15 août | 341 | 262 | 229 | 295 |
22 août | 340 | 261 | 228 | 294 |
29 août | 284 | 258 | 225 | 292 |
5 septembre | 340 | 256 | 223 | 289 |
12 septembre | 312 | 255 | 223 | 288 |
19 septembre | 344 | 254 | 222 | 288 |
26 septembre | 342 | 253 | 221 | 286 |
3 octobre | 323 | 250 | 218 | 284 |
10 octobre | 329 | 253 | 221 | 287 |
17 octobre | 283 | 256 | 224 | 289 |
24 octobre | 327 | 253 | 220 | 286 |
31 octobre | 289 | 251 | 219 | 284 |
7 novembre | 317 | 254 | 221 | 288 |
Source: Statistique Canada, Tableau 13-10-0792-01. |
La perturbation du dépistage du cancer peut entraîner une augmentation des taux de cancer et des décès
- Dans le cadre de la réponse à la pandémie, toutes les interventions chirurgicales et médicales non urgentes ont été annulées partout au Canada, y compris le dépistage du cancer.
- D’après un modèle de simulation du cancer, OncoSim, on prévoit une hausse des cas de cancer lorsque le dépistage reprendra.
- Dans le cas du cancer colorectal, une suspension de six mois du dépistage primaire pourrait accroître l’incidence du cancer de 2 200 cas et causer 960 décès de plus au cours de la vie.
- En ce qui concerne le dépistage du cancer du sein,
- une interruption de trois mois pourrait provoquer une augmentation du nombre de cas diagnostiqués à un stade avancé (310) et du nombre de décès des suites du cancer (110) entre 2020 et 2029;
- une interruption de six mois pourrait entraîner 670 cancers de plus diagnostiqués à un stade très avancé et 250 décès supplémentaires des suites du cancer.
Tableau de données
Interruption de 3 mois | Interruption de 6 mois | Interruption de 12 mois | |
---|---|---|---|
nombre de cas | |||
Cas de cancer du sein additionnels (2020 à 2029) | |||
Stade IIIA | 208,92 | 338,58 | 581,52 |
Stade IIIB ou C | 60,31 | 159,81 | 393,28 |
Stade IV | 77,54 | 180,92 | 319,19 |
Cas de cancer colorectal additionnels, au cours de la vie | |||
Stade I | 127,29 | 290,33 | 509,16 |
Stade II | 298,62 | 604,36 | 1194,49 |
Stade III | 382,84 | 788,29 | 1531,35 |
Stade IV | 302,94 | 582,82 | 1211,73 |
Source : Jean HE Yong, et coll., 2020, « The impact of episodic screening interruption: COVID-19 and population-based cancer screening in Canada », Journal of medical screening (26 novembre 2020), 969141320974711, https://doi.org/10.1177/0969141320974711 (en ligne avant l’impression). |
La santé mentale des Canadiens s’est améliorée quand les restrictions ont été assouplies et que les écoles ont rouvert
- En novembre, 62 % des Canadiens ont déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale, en hausse par rapport au pourcentage de 55 % enregistré en juillet 2020 et près du niveau d’avant la pandémie de 68 % (2019).
- Des augmentations ont été observées dans tous les groupes d’âge.
- La santé mentale autoclarée des jeunes âgés de 15 à 24 s’est améliorée à l’automne à la suite de l’assouplissement des restrictions, puis elle s’est détériorée de nouveau en novembre lorsque de plus strictes mesures de santé publique sont entrées en vigueur.
- Les personnes de 25 à 34 ans ont continué à connaître la plus forte baisse par rapport au niveau enregistré avant la pandémie : 58 % en novembre 2020 comparativement à 63 % en 2019.
Tableau de données
Groupe d’âge (ans) | ESCC (2019) | SEPC 1 (mars 2020) | SEPC 4 (juill. 2020) | ESCC (sept. 2020) | ESCC (oct. 2020) | ESCC (nov. 2020) |
---|---|---|---|---|---|---|
15 à 24 | 59,3 | 41,5 | 39,9 | 59,4 | 62,7 | 52,6 |
25 à 34 | 63,3 | 47,1 | 45,8 | 56,2 | 58,4 | 58,2 |
35 à 44 | 65,8 | 46,4 | 50,4 | 63,3 | 63,4 | 59,3 |
45 à 54 | 68,3 | 49,8 | 58,2 | 64 | 64,1 | 62,7 |
55 à 64 | 70,2 | 61,9 | 61,6 | 66,6 | 69,4 | 63,8 |
65 et plus | 70,8 | 71,2 | 70,1 | 71,4 | 71,7 | 70,2 |
Notes : ESCC = Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. SEPC = Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2019 et septembre, octobre et novembre 2020; Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes 1 et Série d’enquêtes sur les perspectives canadiennes 4. |
La détérioration de la santé mentale chez les travailleurs de la santé demeure une préoccupation
- Un tiers des répondants (33 %) ont déclaré une très bonne ou une excellente santé mentale et un tiers (33 %) ont déclaré une santé mentale passable ou mauvaise.
- En tout, 7 travailleurs de la santé sur 10 ayant participé à une initiative de collecte de données par approche participative ont mentionné une détérioration de leur santé mentale pendant la pandémie de COVID-19.
- Le taux était plus élevé chez les personnes ayant été en contact avec des cas confirmés ou présumés de COVID-19 (77 %) que chez celles qui n’avaient pas travaillé en contact direct avec des personnes (62 %).
- L’accès à l’équipement de protection individuelle (EPI) a une grande incidence : les personnes qui avaient un accès illimité à l’EPI étaient moins susceptibles de déclarer une détérioration de leur santé mentale que celles ayant subi au moins une restriction (63 % comparativement à 77 %).
Tableau de données
Sans restriction | Restrictions | |
---|---|---|
Excellente ou très bonne santé mentale | 39 | 27 |
Bonne santé mentale | 34 | 33 |
Santé mentale passable ou mauvaise | 27 | 40 |
Détérioration de la santé mentale | 63 | 77 |
La plupart des journées sont assez ou extrêmement stressantes | 49 | 63 |
Sources : Répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs de la santé : prévention et contrôle des infections, 24 novembre au 13 décembre 2020. |
Le nombre d’appels aux services de police est de plus en plus en associé à des problèmes de santé mentale
- Comparativement à l’an dernier, le nombre d’appels de service a augmenté de 8 % au cours des huit premiers mois de la pandémie, en particulier pour des contrôles du bien-être (+13 %) et pour des problèmes de santé mentale, par exemple pour une personne en crise émotionnelle (+12 %) et des querelles de ménage (+8 %).
- On a relevé une baisse du nombre d’affaires de vol à l’étalage (-47 %), d’introductions par effraction dans les résidences (-27 %), de vols de véhicules à moteur (-18 %), d’agressions (-9 %) et d’agressions sexuelles (-20 %), y compris par un membre de la famille.
Tableau de données
Total des affaires criminelles, 2019 | Total des affaires criminelles, 2020 | Total des demandes d’intervention, 2019 | Total des demandes d’intervention, 2020 | |
---|---|---|---|---|
Mars | 70 200 | 64 447 | 22 874 | 24 214 |
Avril | 70 632 | 53 587 | 22 592 | 23 857 |
Mai | 75 838 | 56 103 | 24 314 | 26 236 |
Juin | 76 265 | 62 862 | 24 801 | 26 754 |
Juillet | 79 949 | 69 952 | 25 653 | 28 008 |
Août | 80 617 | 66 977 | 25 200 | 27 742 |
Septembre | 77 356 | 63 973 | 23 514 | 25 342 |
Octobre | 76 771 | 62 894 | 22 752 | 25 622 |
Notes : Les renseignements présentés dans ce graphique représentent les données déclarées par un échantillon de 19 services de police partout au Canada. Des renseignements relatifs aux demandes d’intervention ont été déclarés par 14 de ces services de police, puisqu’au moment de la présente diffusion, le Service de police de la Ville de Montréal, la Sûreté du Québec, la Gendarmerie royale du Canada, le Service de police d’Edmonton et le Service de police de Winnipeg n’étaient pas en mesure de fournir des données sur les demandes d’intervention. Sources : Statistique Canada, statistiques spéciales sur les crimes déclarés par la police — rapport spécial à Statistique Canada dans le contexte de la COVID-19. |
Vous voulez en savoir plus?
Pour en savoir plus sur les répercussions de la COVID-19 sur la santé et la sécurité publiques au début de la pandémie, consultez les chapitres suivants de la présentation Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois :
- Réduction de la qualité de vie;
- Répercussions sur la santé mentale;
- Surmortalité;
- Sécurité et criminalité dans les collectivités.
Articles connexes :
Nombre provisoire de décès et surmortalité, janvier à novembre 2020
Les Canadiens perçoivent leur santé mentale comme étant moins bonne pendant la pandémie de COVID-19
La santé mentale chez les travailleurs de la santé au Canada pendant la pandémie de COVID-19
LE SAVIEZ-VOUS?

Statistique Canada a élargi ses produits de données et ses analyses et produit davantage de données désagrégées afin de surveiller les expériences des Canadiens pendant la pandémie et d’en faire rapport avec exactitude. L’organisme met à profit son mécanisme de consultations et de mobilisation éprouvé, de même que ses relations solides avec les intervenants, afin de veiller à ce que tous les Canadiens se retrouvent dans nos données.
En mai, Statistique Canada a introduit une série d’améliorations à l’Enquête sur la population active (EPA) en y ajoutant notamment des questions sur : le travail à domicile, la perte d’emploi, la capacité de respecter les obligations financières et les demandes aux programmes d’aide mis en place par le gouvernement fédéral pour répondre à la COVID-19.
La diffusion de l’EPA de mai comprenait également les premières données sur les conditions actuelles du marché du travail pour les jeunes de 15 à 24 ans qui fréquentaient l’école à temps plein en mars et qui avaient l’intention de retourner aux études à temps plein à l’automne.
Depuis juillet 2020, l’EPA comprend une question sur l’appartenance à une minorité visible afin de rendre compte des répercussions de la pandémie sur les diverses collectivités et les divers groupes sur le marché du travail.
Statistique Canada élabore également des méthodes qui lui permettront de produire des données désagrégées sur la race à l’aide des données de l’EPA diffusées précédemment.
Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 sont inégales
Les taux de mortalité liés à la COVID-19 révèlent l’inégalité des répercussions de la pandémie sur la santé
- Les secteurs comptant la plus forte proportion (25 % ou plus) de groupes de population désignés comme minorités visibles affichaient un taux de mortalité lié à la COVID-19 environ deux fois plus élevé que ceux comptant la plus faible proportion (moins de 1 %).
- Le taux de mortalité enregistré dans les secteurs comptant la plus forte proportion était plus de 3 fois plus élevé que celui observé dans les secteurs présentant la plus faible proportion au Québec et en Ontario, et plus de 10 fois plus élevé en Colombie-Britannique, malgré un taux global de mortalité beaucoup plus bas.
- Québec : 123 pour 100 000 habitants comparativement à 35,1 pour 100 000 habitants;
- Ontario : 25,9 pour 100 000 habitants comparativement à 7,6 pour 100 000 habitants;
- Colombie-Britannique : 5,6 pour 100 000 habitants comparativement à 0,5 pour 100 000 habitants.
Tableau de données
Total | Hommes | Femmes | |
---|---|---|---|
taux de mortalité normalisés selon l’âge (pour 100 000 habitants) | |||
Moins de 1 % | 16,9 | 18,3 | 15,6 |
1 % à moins de 10 % | 12,7 | 14,7 | 11,1 |
10 % à moins de 25 % | 27,3 | 34,1 | 22,7 |
25 % ou plus | 34,5 | 41,0 | 29,7 |
Sources : Données provisoires de 2020 provenant de la Base canadienne de données de l’état civil — Décès et données du Recensement de la population de 2016. |
À Montréal et à Toronto, les taux de mortalité liés à la COVID-19 sont plus élevés dans les secteurs où la concentration de Canadiens noirs est la plus élevée
- Les différences étaient en grande partie attribuables au taux plus élevé de décès et à la concentration des minorités visibles dans les plus grandes villes du Canada.
- Entre mars et juillet 2020, Montréal et Toronto ont enregistré le plus grand nombre de décès liés à la COVID-19.
- À Montréal, le taux de mortalité était de 149,3 décès pour 100 000 habitants dans les secteurs comptant la plus forte proportion de Canadiens noirs, comparativement à 88,1 décès pour 100 000 habitants dans les secteurs comptant la plus faible proportion de Canadiens noirs.
- À Toronto, la différence était plus faible entre les secteurs où la proportion de Canadiens d’origine sud-asiatique était élevée et ceux où elle était faible (26,2 pour 100 000 habitants par rapport à 35 pour 100 000 habitants).
Tableau de données
Taux de mortalité normalisés selon l’âge (pour 100 000 habitants) | |
---|---|
Montréal | |
Moins de 1 % — Noir | 88,1 |
1 % à moins de 10 % — Noir | 105 |
10 % à moins de 25 % — Noir | 124,7 |
25 % ou plus — Noir | 149,3 |
Toronto | |
Moins de 1 % — Sud-Asiatique | 26,2 |
1 % à moins de 10 % — Sud-Asiatique | 24,6 |
10 % à moins de 25 % — Sud-Asiatique | 29,5 |
25 % ou plus — Sud-Asiatique | 35 |
Sources : Données provisoires de 2020 provenant de la Base canadienne de données de l’état civil — Décès et données du Recensement de la population de 2016. |
Les répercussions sur la santé sont plus importantes au sein des groupes autochtones
- Depuis le début, les Autochtones courent un plus grand risque de contracter la COVID-19 en raison du taux plus élevé de problèmes de santé sous-jacents.
- À l’été, 57 % des Autochtones ayant des maladies chroniques ou une incapacité qui ont répondu à un projet de collecte de données par approche participative ont déclaré que leur état de santé global était « bien pire » ou « légèrement pire » qu’avant la pandémie.
- De même, 64 % d’entre eux ont déclaré que leur santé mentale était « bien pire » ou « légèrement pire ».
- Plus de la moitié des participants ont indiqué des répercussions « modérées » ou « majeures » sur leur capacité à satisfaire leurs besoins essentiels depuis le début de la pandémie, notamment les besoins en nourriture et en épicerie (54 %) et les besoins en EPI (52 %), un élément essentiel pour atténuer l’infection à la COVID-19.
Tableau de données
Pourcentage ayant déclaré que leur santé globale était un peu ou beaucoup moins bonne | Pourcentage ayant déclaré que leur santé mentale était un peu ou beaucoup moins bonne | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Tous | Femmes | Hommes | Tous | Femmes | Hommes | |
pourcentage | ||||||
Autochtones | 57 | 58 | 55 | 63 | 66 | 60 |
Non-Autochtones | 47 | 50 | 44 | 56 | 59 | 54 |
Source : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Vivre avec un problème de santé de longue durée ou une incapacité. |
Les répercussions plus importantes sur les Autochtones pourraient accroître les inégalités observées avant la pandémie
- Avant la pandémie, le taux de chômage chez les Autochtones était 1,8 fois plus élevé que chez les non-Autochtones, ce qui témoigne de disparités de longue durée en ce qui a trait aux conditions du marché du travail.
- Les répercussions initiales de la pandémie étaient semblables pour les Autochtones et les non-Autochtones : le chômage a augmenté de 6,6 points de pourcentage et de 6,2 points de pourcentage, respectivement, pour ces deux groupes au cours des trois premiers mois.
- À la fin de 2020, le chômage est demeuré plus élevé chez les peuples autochtones : 12 % et 11 % chez les hommes et les femmes autochtones, respectivement, comparativement à 8 % chez les hommes et les femmes non autochtones.
Tableau de données
Févr. 2019 | Mai 2019 | Août 2019 | Nov. 2019 | Févr. 2020 | Mai 2020 | Août 2020 | Nov. 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||
Hommes autochtones vivant hors réserve | 13 | 14 | 11 | 11 | 13 | 20 | 17 | 12 |
Hommes non autochtones | 6 | 6 | 6 | 5 | 6 | 12 | 11 | 8 |
Femmes autochtones vivant hors réserve | 3 | 8 | 10 | 8 | 7 | 14 | 17 | 11 |
Femmes non autochtones | 2 | 5 | 6 | 5 | 5 | 12 | 12 | 8 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Les répercussions financières plus importantes sur les groupes de minorités visibles pourraient nuire à une reprise plus inclusive
Les groupes de minorités visibles continuent d’afficher :
- des taux de chômage plus élevés;
- de plus grandes difficultés financières;
- une plus grande représentation dans les emplois faiblement rémunérés.
Estimation (%) | |
---|---|
Total - minorités visibles | 12,0 |
Sud-Asiatiques | 9,6 |
Chinois | 10,8 |
Noirs | 16,4 |
Philippins | 8,1Note E: à utiliser avec prudence |
Arabes | 13,1Note E: à utiliser avec prudence |
Latino-Américains | 16,6 |
Asiatiques du Sud-Est | 20,1Note E: à utiliser avec prudence |
Non-Autochtone et n'appartenant pas à une minorité visible | 8,9 |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Supplément de l'Enquête sur la population active, janvier 2021. |
Tableau de données
Difficile ou « très difficile » de respecter les engagements financiers de base du ménage | Employés à faible revenuTableau de données 15 Note 1 | |
---|---|---|
Minorité visible | ||
Sud-Asiatique | 34,6 | 25,2 |
Chinois | 21,4 | 15,0 |
Noir | 34,0 | 19,9 |
Philippin | 36,3 | 23,5 |
Arabe | 37,5 | 19Note E: à utiliser avec prudence |
Latino-Américain | 43,2 | 19,6 |
Asiatique du Sud-Est | 34,6 | 26,0 |
Non-Autochtone ou n’appartenant pas à une minorité visible | 16,3 | 12,9 |
E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Supplément de l’Enquête sur la population active, janvier 2021. |
Les travailleurs faiblement rémunérés continuent d’être parmi les plus durement touchés par les mesures de confinement
- Les travailleurs faiblement rémunérés ont été beaucoup plus durement touchés par les mesures de confinement associées à la COVID-19 que par la récession de 2008-2009.
Tableau de données
Décile inférieur | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | Décile supérieur | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2009 | 2,0 | 1,7 | 1,8 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | 1,2 | 1,2 | 1,2 | 0,7 |
2020 | 6,8 | 6,3 | 4,1 | 3,7 | 2,9 | 2,2 | 2,0 | 1,8 | 1,5 | 1,0 |
|
- À la fin de 2020, le niveau d’emploi rémunéré comportant un nombre important d’heures était, pour les travailleurs se situant dans le décile de salaire inférieur, 39 % plus faible que celui enregistré en décembre 2019.
- Par ailleurs, l’emploi rémunéré durant un nombre important d’heures était 16 % plus élevé dans le décile de salaire supérieur.
Tableau de données
Décile de rémunération de 2019 | Avril | Décembre |
---|---|---|
pourcentage | ||
Inférieur | -64,9 | -36,8 |
2 | -53,0 | -9,0 |
3 | -43,2 | -6,9 |
4 | -24,3 | 3,5 |
5 | -33,9 | -9,5 |
6 | -25,5 | -2,6 |
7 | -16,1 | -2,2 |
8 | -9,4 | 1,8 |
9 | -0,3 | 10,2 |
Supérieur | 13,4 | 16,9 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Les différences quant à la capacité de travailler à domicile pourraient contribuer à une plus grande inégalité des revenus
- Environ 4 travailleurs canadiens sur 10 occupent un emploi qui pourrait vraisemblablement être exercé à la maison.
- Dans l’ensemble, les ménages dont le niveau de scolarité et les revenus sont plus faibles sont les moins susceptibles d’occuper des emplois pouvant être exercés à domicile.
- Les interruptions de travail prolongées en raison des confinements ont des répercussions démesurées sur les familles financièrement vulnérables et sur les travailleurs faiblement rémunérés, ce qui pourrait entraîner une augmentation marquée de l’inégalité des revenus. Ce phénomène est particulièrement susceptible de se produire si les mises à pied temporaires chez les travailleurs faiblement rémunérés se transforment en pertes d’emploi permanentes.
Tableau de données
Décile de rémunération | Maris | Femmes | Les deux |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Tous | 38,0 | 54,4 | 25,4 |
1er (inférieur) | 18,7 | 28,6 | 8,1 |
2e | 23,5 | 36,5 | 10,9 |
3e | 27,3 | 45,1 | 14,7 |
4e | 28,3 | 49,9 | 16,3 |
5e | 33,8 | 55,8 | 21,7 |
6e | 38,0 | 57,1 | 24,6 |
7e | 40,5 | 63,2 | 27,6 |
8e | 50,7 | 65,9 | 36,9 |
9e | 53,1 | 66,9 | 39,1 |
10e (supérieur) | 66,1 | 74,8 | 53,9 |
Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2019 et Occupational Information Network (O*NET). |
Le retour au travail est plus important dans les professions comportant une plus grande capacité de télétravail
- En janvier 2021, le nombre de Canadiens travaillant à domicile a augmenté de près de 700 000 pour atteindre 5,4 millions, ce qui a dépassé les 5,1 millions de Canadiens qui travaillaient à domicile lors du premier confinement, en avril 2020.
- La hausse du télétravail s’explique en partie par l’augmentation observée dans les services d’enseignement, de nombreuses écoles ayant fait la transition vers l’apprentissage à distance.
- La capacité de télétravail est supérieure à 80 % dans les services professionnels, scientifiques et techniques. L’emploi dans ce secteur est revenu en septembre au niveau d’avant la pandémie de COVID-19 et, en janvier 2021, il était de 4,9 % supérieur au niveau observé en février 2020.
- La capacité de télétravail dans les services d’hébergement et de restauration est d’environ 5 %. En janvier 2021, l’emploi était toujours en baisse d’un tiers par rapport au niveau observé avant la pandémie, et le secteur était à l’origine de 45 % de la baisse nette de l’emploi depuis le début de la pandémie de COVID-19.
Tableau de données
Secteur | Capacité de télétravail |
---|---|
pourcentage | |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 3,9 |
Services d’hébergement et de restauration | 5,6 |
Construction | 11,1 |
Fabrication | 19,1 |
Commerce de détail | 22,0 |
Extraction minière, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz | 23,9 |
Transport et entreposage | 24,5 |
Soins de santé et assistance sociale | 28,8 |
Autres services (sauf les administrations publiques) | 31,4 |
Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d’assainissement | 35,1 |
Services publics | 38,6 |
Arts, spectacles et loisirs | 40,1 |
Services immobiliers, de location et de location à bail | 47,8 |
Commerce de gros | 57,3 |
Administrations publiques | 58,2 |
Information et culture | 68,5 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 83,9 |
Services d’enseignement | 84,6 |
Finance et assurances | 85,3 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2019 et Occupational Information Network (O*NET). |
Les jeunes Canadiens demeurent les plus touchés par les confinements
- Après sept mois de croissance, l’emploi a diminué en décembre et en janvier à mesure que les restrictions liées à la santé publique se sont resserrées dans de nombreuses régions du pays. L’emploi total a reculé de 266 000 au cours de ces deux mois, et plus de la moitié de la baisse de l’emploi (148 000) a touché les jeunes Canadiens.
Tableau de données
Pourcentage | |
---|---|
2020 | |
Janvier | 10,4 |
Février | 10,4 |
Mars | 17,0 |
Avril | 27,3 |
Mai | 29,1 |
Juin | 27,4 |
Juillet | 23,9 |
Août | 22,7 |
Septembre | 18,7 |
Octobre | 18,5 |
Novembre | 17,2 |
Décembre | 17,8 |
2021 | |
Janvier | 19,7 |
Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01. |
- En janvier, les personnes de 15 à 24 ans ont été à l’origine de 45 % de la baisse nette de l’emploi depuis le début de la pandémie (377 000 sur 858 000).
Tableau de données
Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Janvier | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Tous les jeunes | 100,0 | 93,1 | 76,2 | 77,6 | 82,9 | 78,3 | 80,7 | 88,8 | 86,7 | 89,9 | 91,8 | 92,2 |
Hommes | 100,0 | 94,1 | 77,3 | 78,6 | 83,5 | 80,4 | 82,3 | 88,8 | 87,6 | 91,8 | 91,4 | 95,7 |
Femmes | 100,0 | 91,8 | 74,7 | 76,3 | 82,0 | 75,2 | 78,4 | 88,7 | 85,3 | 87,1 | 92,3 | 87,4 |
Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01. |
Le nombre de jeunes qui n’étaient ni étudiants, ni employés, ni stagiaires (NEET) a diminué après avoir atteint un sommet historique en avril
- En tout, 26 % des étudiants de niveau postsecondaire qui ont répondu au projet de collecte de données par approche participative de Statistique Canada ont indiqué que leurs études avaient été perturbées par les confinements.
- Les jeunes qui ne fréquentaient pas l’école et la baisse de l’emploi ont contribué au sommet historique du taux NEET, qui a atteint 24 % en avril, son plus haut niveau en 20 ans.
- Les taux NEET chez les 20 à 24 ans mesurés en septembre, octobre et novembre étaient jusqu’à 3,5 points de pourcentage plus élevés qu’en janvier 2020. Toutefois, en décembre, ils étaient comparables à ceux enregistrés avant la pandémie.
Tableau de données
Groupe d’âge | Janvier | Février | Mars | Avril | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||
Tous (15 à 29 ans) | 12 | 12 | 18 | 24 | 13 | 13 | 13 | 13 |
15 à 19 ans | 6 | 6 | 15 | 16 | 7 | 6 | 6 | 6 |
20 à 24 ans | 12 | 12 | 18 | 27 | 15 | 15 | 15 | 14 |
25 à 29 ans | 16 | 15 | 19 | 28 | 17 | 17 | 16 | 16 |
Notes : Les estimations de l’Enquête sur la population active (EPA) pour l’ensemble du pays sont établies à partir des données de l’EPA recueillies dans les provinces; les résultats territoriaux de l’EPA ne sont pas pris en compte dans les estimations nationales. Les taux de jeunes qui ne sont ni étudiant, ni employé, ni stagiaire (NEET) ne sont pas calculés de mai à août, car les activités scolaires et professionnelles des jeunes sont différentes pendant les mois d’été par rapport à celles qui sont généralement observées pendant l’année scolaire. Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Les nouvelles inscriptions et certifications dans les métiers ont diminué en 2020
- En 2019, les nouvelles inscriptions dans les programmes d’apprentissage (-2,9 %) et les certifications dans les métiers (-3,9 %) ont diminué par rapport à 2018, poursuivant la tendance à la baisse amorcée il y a plusieurs années, depuis l’effondrement des prix du pétrole en 2014.
- Selon des résultats préliminaires, les nouvelles inscriptions (-43,0 %) et les certifications (‑48,7 %) dans les métiers ont diminué de près de la moitié au cours des neuf premiers mois de 2020 comparativement à la même période en 2019.
- Une baisse soutenue du nombre de nouvelles inscriptions aux programmes d’apprentissage et du nombre de certificats délivrés dans les métiers pourrait accroître la pression sur une main‑d’œuvre qualifiée déjà vieillissante.
Tableau de données
Nouvelles inscriptions (2019) | Nouvelles inscriptions (données provisoires) (2020) | Certificats décernés (2019) | Certificats décernés, données provisoires (2020) | |
---|---|---|---|---|
Février | 4 383 | 3 905 | 2 271 | 2 472 |
Mars | 4 722 | 3 540 | 3 327 | 2 693 |
Avril | 4 593 | 1 323 | 3 408 | 1 340 |
Mai | 4 677 | 1 467 | 3 444 | 863 |
Juin | 4 710 | 2 099 | 3 642 | 860 |
Juillet | 4 461 | 2 517 | 2 898 | 946 |
Août | 4 305 | 2 541 | 2 202 | 1 227 |
Septembre | 4 719 | 3 438 | 2 103 | 1 542 |
Note : Des estimations provisoires agrégées pour 2020 ont été fournies par 11 provinces et territoires participants. Le Québec et le Nunavut sont exclus de la présente analyse. Les résultats définitifs varieront à mesure que des données désagrégées pour 2020 seront recueillies auprès de l’ensemble des provinces et des territoires, révisées pour en assurer l’uniformité et validées en collaboration avec les représentants provinciaux et territoriaux. Source : Statistique Canada, Système d’information sur les apprentis inscrits, 2019 et estimations provisoires pour 2020. |
Les étudiants du niveau postsecondaire doivent assumer des frais plus élevés même s’ils étudient en ligne
- À l’échelle nationale, les étudiants inscrits à temps plein à des programmes de premier cycle paieront en moyenne des frais de 6 580 $ en 2020-2021, en hausse de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Les coûts moyens des programmes de cycles supérieurs ont augmenté de 1,6 % pour atteindre 7 304 $.
- Face à une baisse des perspectives d’emploi, plus des trois quarts des étudiants poursuivant leurs études (77 %) qui ont répondu au projet de collecte de données par approche participative de Statistique Canada étaient très ou extrêmement préoccupés par leurs finances.
- Bien que la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants ait atténué ces préoccupations, près de la moitié des étudiants poursuivant leurs études au pays qui ont répondu au projet de collecte par approche participative s’inquiétaient toujours de leur capacité de payer les frais de scolarité.
- En 2020-2021 au Canada, les frais de scolarité moyens des étudiants étrangers de premier cycle ont augmenté de 7,1 % pour atteindre 32 019 $ et les frais de scolarité moyens des étudiants étrangers des cycles supérieurs ont augmenté de 7,3 % pour atteindre 19 252 $.
Tableau de données
Dollars courants | |
---|---|
Éducation | 4 761 |
Sciences humaines | 5 602 |
Sciences sociales et de comportements et études du droit | 5 632 |
Sciences infirmières | 5 688 |
Agriculture, ressources naturelles et conservation | 5 718 |
Services personnels, de protection et de transport | 5 726 |
Arts visuels et d’interprétation, et technologie des communications | 5 865 |
Santé autre, parcs, récréation et conditionnement physique | 5 943 |
Sciences physiques et de la vie et technologies | 6 156 |
Architecture | 6 517 |
Commerce, gestion et administration publique | 6 887 |
Mathématiques, informatique et sciences de l’information | 6 895 |
Génie | 8 047 |
Pharmacie | 11 133 |
Optométrie | 11 235 |
Droit | 12 813 |
Médecine vétérinaire | 14 270 |
Médecine | 14 483 |
Dentisterie | 22 562 |
Source : Tableau 37-10-0003-01. |
Vous voulez en savoir plus?
Pour en savoir plus sur les premières répercussions de la COVID-19 sur certains groupes de population, consultez les chapitres suivants de Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois :
- Répercussions sur les immigrants et les personnes désignées comme minorités visibles;
- Répercussions sur les peuples autochtones;
- Répercussions sur les parents et les enfants;
- Répercussions sur les jeunes.
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Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail des Autochtones : mars à août 2020
Inégalités en matière de faisabilité du travail à domicile pendant et après la COVID-19
TIRER PARTI DES PARTENARIATS CLÉS

En travaillant de concert avec ses partenaires, Statistique Canada a ajusté ses opérations de manière à fournir des renseignements récents aux Canadiens :
- En collaboration avec la Chambre de commerce du Canada, nous avons réalisé, en moins de deux semaines, une nouvelle enquête visant à prendre le pouls des entreprises pendant la COVID-19. Cela les aide, les gouvernements et elles, à prendre des décisions rapides et éclairées en vue de soutenir leurs activités et leurs employés.
- Des améliorations ont été apportées à l’Enquête sur la population active (EPA) en mai 2020 pour y ajouter des questions sur le travail à domicile, la perte d’emploi, la capacité de respecter les obligations financières et les demandes aux programmes d’aide mis en place par le gouvernement fédéral pour répondre à la COVID-19.
- Nous avons appuyé les provinces, les territoires et certaines municipalités en mettant à profit notre expertise en matière d’interviews pour participer aux activités de recherche de contacts – au début de mars 2021, nos intervieweurs avaient déjà effectué plus de 300 000 appels.
- Nous travaillons avec les dirigeants et les organisations autochtones pour renforcer la capacité et l’expertise en matière de gestion des données.
- Nous avons établi un partenariat avec la Ville de Vancouver et la Fédération canadienne des municipalités afin de mieux comprendre les répercussions sociales et économiques de la pandémie, dans le but de mieux soutenir d’autres municipalités.
- Nous avons coanimé des marathons de programmation avec Les enfants d’abord Canada et d’autres partenaires afin de relever des défis et de trouver des façons nouvelles et efficaces d’utiliser les données en temps réel pour habiliter les décideurs.
Répercussions économiques : évaluation de la reprise
La reprise économique : l’activité demeure inférieure aux niveaux observés avant la pandémie.
La baisse historique de la production, de l’emploi et des heures travaillées découlant de l’arrêt de l’activité économique au printemps 2020 a touché pratiquement tous les secteurs de l’économie.
Même avec l’assouplissement des mesures de santé publique au cours de l’été et au début de l’automne, l’activité économique globale est demeurée inférieure au niveau observé avant la pandémie.
Tableau de données
Activité économique | T4 de 2019 au T4 de 2020 |
---|---|
pourcentage | |
Dépenses de consommation finale des ménages | -4,8 |
Investissement dans le logement | 14,4 |
Investissement non résidentiel des entreprises | -13,1 |
Exportations | -7,1 |
Importations | -6,0 |
Produit intérieur brut réel aux prix du marché | -3,2 |
Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0104-01. |
Le rythme de la reprise a ralenti, alors que des restrictions plus sévères ont été instaurées à la fin de 2020.
- En décembre, la production dans l’ensemble de l’économie est demeurée inférieure de 3,3 % aux niveaux observés avant la COVID-19.
En fin d’année, 1,1 million de travailleurs ont été touchés par la COVID-19 en raison de pertes d’emploi ou de réductions importantes des heures travaillées.
Tableau de données
Produit intérieur brut réel | Emploi | |
---|---|---|
pourcentage | ||
2020 | ||
Mars | -7 | -5 |
Avril | -18 | -16 |
Mai | -14 | -14 |
Juin | -9 | -9 |
Juillet | -6 | -7 |
Août | -6 | -6 |
Septembre | -5 | -4 |
Octobre | -4 | -3 |
Novembre | -3 | -3 |
Décembre | -3 | -3 |
2021 | ||
Janvier | Note ..: indisponible pour une période de référence précise | -4 |
.. indisponible pour une période de référence précise Note : La baisse cumulative en pourcentage de la production n’est pas disponible pour janvier 2021. Source : Statistique Canada, tableaux 3610043401 et 1410028701. |
Le nombre d’entreprises actives a diminué dans la plupart des secteurs d’activité
Si les entreprises qui fournissent de l’hébergement et des services de restauration ont continué à être durement touchées, le nombre d’entreprises actives a diminué considérablement dans la plupart des secteurs, principalement en raison des fermetures de petites entreprises.
Tableau de données
Avril 2020 | Décembre 2020 | |
---|---|---|
indice (février 2020=100) | ||
Toutes les industries | 82,2 | 96,7 |
Construction | 76,3 | 96,9 |
Fabrication | 72,5 | 95,9 |
Commerce de détail | 71,1 | 99,8 |
Services d’hébergement | 30,4 | 54,6 |
Services de restauration et débits de boissons | 38,4 | 63,3 |
Transport aérien | 2,3 | 12,6 |
Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0434-01. |
En novembre, le nombre d’entreprises actives est demeuré inférieur de 4,5 % aux niveaux enregistrés avant la pandémie.
Tableau de données
Entreprises actives | |
---|---|
nombre | |
Février | 893 473 |
Mars | 874 669 |
Avril | 833 585 |
Mai | 801 962 |
Juin | 812 715 |
Juillet | 832 956 |
Août | 839 876 |
Septembre | 847 388 |
Octobre | 852 387 |
Novembre | 852 996 |
Note : L’encadré du graphique se lit comme suit : En octobre, le Manitoba affichait le plus grand nombre d’entreprises actives comparativement aux niveaux observés avant la COVID-19 (98,1 %), suivi du Québec (97,1 %). L’Ontario affichait le nombre le plus faible (93,3 %) par rapport aux niveaux observés avant la COVID-19. Source : Statistique Canada, tableau 33-10-0270-01. |
Les répercussions de la pandémie n’ont pas été ressenties de la même façon partout au pays
- En septembre 2020, l’Alberta, la Saskatchewan et l’Ontario affichaient les plus fortes baisses de l’activité économique.
- La baisse de l’activité en Alberta s’explique par la diminution des prix de l’énergie;
- La baisse de l’activité en Ontario s’explique par le resserrement des restrictions visant l’activité économique.
- Le Manitoba, le Yukon et le Nunavut étaient parmi les économies les moins touchées.
- Le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, la Colombie-Britannique et le Québec ont ressenti moins durement les effets de la COVID-19 ou ont commencé à assouplir les restrictions plus tôt.
- Les estimations de l’activité économique en octobre ont montré que le rythme de la reprise avait ralenti dans la plupart des provinces et des territoires. La baisse de l’activité économique au Québec en octobre témoigne de la réinstauration plus tôt de restrictions plus sévères en matière de santé publique.
Tableau de données
Méthode 1 : Indice fondé sur l’ACP | Méthode 2 : Indice fondé sur la méthode LASSO | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Alberta | -31,6 | -13,8 |
Saskatchewan | -19,6 | -0,5 |
Territoires du Nord-Ouest | -11,7 | Note .: indisponible pour toute période de référence |
Ontario | -10,6 | -1,6 |
Nouveau-Brunswick | -9,4 | 0,5 |
Nouvelle-Écosse | -7,7 | 0,7 |
Île-du-Prince-Édouard | -5,6 | 1,8 |
Colombie-Britannique | -4,8 | -0,3 |
Québec | -3,5 | 1,5 |
Manitoba | 2,2 | 2,9 |
Yukon | 3,6 | 2,4 |
Terre-Neuve-et-Labrador | Note .: indisponible pour toute période de référence | -1,0 |
Nunavut | Note .: indisponible pour toute période de référence | 5,4 |
. indisponible pour toute période de référence Note : ACP = analyse en composantes principales; LASSO = moindre contraction absolue et opérateur de sélection. Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0633-01. |
Les programmes d’intervention d’urgence atténuent les répercussions de la pandémie sur les entreprises
Les entreprises de toutes les industries sont soutenues par au moins un programme d’intervention d’urgence.
En moyenne, les entreprises recevaient 83 000 $ en soutien.
C’était dans les services d’hébergement et de restauration que les entreprises ont le plus utilisé le programme (taux supérieur à 50 %).
Les entreprises du secteur des services d’hébergement et de restauration étaient également les plus susceptibles de réembaucher des travailleurs après avoir reçu la Subvention salariale d’urgence du Canada.
Tableau de données
Secteur | Subvention salariale d’urgence du Canada |
---|---|
pourcentage | |
Autres services | 28 |
Services d’hébergement et de restauration | 56 |
Arts, spectacles et loisirs | 21 |
Soins de santé et assistance sociale | 38 |
Services d’enseignement | 29 |
Services administratifs et de soutien | 23 |
Gestion de sociétés | 5 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 20 |
Services immobiliers et de location | 7 |
Finance et assurances | 7 |
Information et culture | 18 |
Transport et entreposage | 24 |
Commerce de détail | 39 |
Commerce de gros | 37 |
Fabrication | 40 |
Construction | 27 |
Services publics | 4 |
Extraction minière, de pétrole et de gaz | 22 |
Agriculture, foresterie et pêche | 16 |
Note : SSUC = Subvention salariale d'urgence du Canada, CUEC = Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, AUCLC= Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial. Les statistiques couvrent la période allant de mars à septembre 2020. Source : Statistique Canada, Division de l’analyse économique, totalisations spéciales. |
Les restrictions plus sévères imposées aux entreprises à l’automne 2020 ont créé beaucoup d’incertitude
- Au cours de l’automne, près de 20 % des entreprises ont déclaré qu’elles seraient en mesure de fonctionner pendant moins de six mois au niveau actuel des revenus et des dépenses, et 30 % ne savaient pas avec certitude pendant combien de temps elles pourraient poursuivre leur exploitation.
Tableau de données
Période | Fonctionnement aux niveaux actuels de revenus et de dépenses |
---|---|
pourcentage | |
Moins de 3 mois | 6,2 |
Moins de 6 mois | 17,5 |
Inconnue | 30,4 |
Source : Statistique Canada, tableau 33-10-0293-01. |
- Dans l’ensemble, plus de 40 % des entreprises ont déclaré qu’elles ne pouvaient pas s’endetter davantage.
Tableau de données
Entreprises selon la taille de l’effectif | Ne peut pas s’endetter davantage |
---|---|
pourcentage | |
Toutes les tailles d’effectif | 43,9 |
1 à 4 employés | 47,2 |
5 à 19 employés | 43,4 |
20 à 99 employés | 34,3 |
100 employés ou plus | 16,8 |
Source : Statistique Canada, tableau 33-10-0287-01. |
Les programmes de soutien d’urgence ont continué de stimuler les revenus et l’épargne des ménages
- De nouvelles estimations sur le bien-être économique des ménages ont permis de mieux comprendre le degré auquel les mesures de soutien d’urgence ont profité à différents groupes de ménages.
- Les mesures de soutien d’urgence ont plus que compensé les pertes de salaires et de traitements subies pendant les premières périodes de confinement, et ce, indépendamment de la fourchette de revenu des ménages.
- Les ménages du quintile de revenu inférieur ont vu leur revenu disponible augmenter de 33 % au deuxième trimestre, tandis que les revenus des ménages du quintile supérieur se sont accrus de 7 %.
- Au cours des trois premiers trimestres de 2020, la valeur des mesures gouvernementales de soutien liées à la COVID-19 représentait 16,4 % du revenu disponible des ménages du quintile de revenu inférieur, comparativement à 4,3 % pour les ménages du quintile supérieur.
Tableau de données
Premier trimestre de 2020 | Deuxième trimestre de 2020 | Troisième trimestre de 2020 | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Quintile de revenu inférieur | -3,6 | 33,6 | 2,4 |
Deuxième quintile de revenu | -1,2 | 23,9 | -0,8 |
Troisième quintile de revenu | -0,8 | 17,0 | 2,2 |
Quatrième quintile de revenu | -2,6 | 12,9 | 4,6 |
Quintile de revenu supérieur | -1,9 | 7,1 | 5,5 |
Source : Statistique Canada, Division des comptes économiques nationaux, Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, estimations infra-annuelles expérimentales. |
Alors que l’emploi se rétablit, les baisses continuent d’être inégales et inéquitables
- Après sept mois de croissance, l’emploi a diminué de plus de 250 000 de novembre à janvier sous l’effet de la baisse enregistrée dans les industries de services les plus touchées par le resserrement des restrictions.
- En janvier 2021, les jeunes Canadiens ont été à l’origine de 44 % de la baisse nette d’emploi depuis le début de la pandémie.
Tableau de données
Travail à temps plein | Travail à temps partiel | |
---|---|---|
milliers de personnes | ||
2020 | ||
Mars | -469 | -527 |
Avril | -1 949 | -1 040 |
Mai | -1 694 | -992 |
Juin | -1 196 | -549 |
Juillet | -1 101 | -226 |
Août | -929 | -185 |
Septembre | -646 | -96 |
Octobre | -588 | -59 |
Novembre | -479 | -114 |
Décembre | -436 | -210 |
2021 | ||
Janvier | -423 | -435 |
Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01. |
Les travailleurs des industries de services où la rémunération est faible demeurent durement touchés
- En décembre 2020, l’emploi comptant un nombre d’heures important était globalement inférieur de 4,7 % à ce qu’il était en décembre 2019.
Tableau de données
Groupe d’âge et sexe | Niveau d’emploi indexé pendant la crise économique liée à la COVID-19 (avril 2020) | Niveau d’emploi indexé pendant le mois de référence actuel (janvier 2021) |
---|---|---|
indice (février 2020=100) | ||
Jeunes, hommes | 69 | 88 |
Jeunes, femmes | 62 | 83 |
Principal groupe d’âge actif, hommes | 88 | 97 |
Principal groupe d’âge actif, femmes | 87 | 97 |
Personnes plus âgées, hommes | 88 | 98 |
Personnes plus âgées, femmes | 86 | 96 |
Notes : Jeunes = 15 à 24 ans; principal groupe d’âge actif = 25 à 54 ans; personnes plus âgées = 55 ans et plus. Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01. |
- Dans les services d’hébergement et de restauration, la variation de l’emploi au cours de cette période d’un an a été de 30 %.
- La variation correspondante était de 39 % dans les arts, les spectacles et les loisirs.
Tableau de données
Tous | Services d’hébergement et de restauration | Arts, spectacles et loisirs | Fabrication | Services professionnels, scientifiques et techniques | Finance et assurances | |
---|---|---|---|---|---|---|
indice (même mois en 2019=100) | ||||||
Février | 102,5 | 100,0 | 103,9 | 102,4 | 101,1 | 106,6 |
Mars | 81,7 | 52,6 | 42,6 | 93,0 | 93,2 | 101,8 |
Avril | 71,5 | 31,5 | 30,9 | 73,1 | 89,3 | 106,6 |
Mai | 75,9 | 37,5 | 37,2 | 80,9 | 87,6 | 105,3 |
Juin | 84,8 | 58,2 | 52,4 | 91,0 | 89,4 | 106,9 |
Juillet | 90,7 | 71,1 | 63,3 | 94,0 | 95,5 | 108,7 |
Août | 92,3 | 79,8 | 70,0 | 95,8 | 97,2 | 105,5 |
Septembre | 94,2 | 81,3 | 77,4 | 98,6 | 98,1 | 110,4 |
Octobre | 95,9 | 79,2 | 74,2 | 99,5 | 100,2 | 105,8 |
Novembre | 96,0 | 75,3 | 68,1 | 100,6 | 101,3 | 106,5 |
Décembre | 95,3 | 70,5 | 60,9 | 99,8 | 103,3 | 105,8 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, totalisations spéciales. |
Les premiers confinements ont entraîné une forte hausse du chômage de longue durée
- Le nombre de chômeurs de longue date a fortement augmenté en septembre et en octobre à la suite des premiers confinements.
- En janvier 2021, 512 000 travailleurs étaient des chômeurs de longue date, ce qui représente environ 27 % de tous les chômeurs. Cette proportion était inférieure à 16 % avant la pandémie de COVID-19.
- Il est crucial de connaître la mesure dans laquelle la COVID-19 entraîne des mises à pied permanentes pour comprendre dans quelle mesure la pandémie touchera les travailleurs canadiens à long terme. Ces dernières décennies, au moins 1 travailleur mis à pied de façon permanente sur 5 a vu son revenu réel diminuer d’au moins 25 %, même cinq ans après la perte d’emploi.
- Au cours des trois dernières récessions, 45 % des travailleurs ont été mis à pied de façon permanente.
Tableau de données
Nombre de mois depuis le début du ralentissement économique | Récession de 1981-1982 | Récession de 1990 à 1992 | Récession de 2008‑2009 | Ralentissement économique lié à la COVID-19 |
---|---|---|---|---|
indice des chômeursTableau de donnée 37 Note 1 | ||||
1 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
2 | 103,3 | 105,5 | 109,6 | 84,0 |
3 | 109,9 | 107,7 | 107,8 | 73,4 |
4 | 123,2 | 115,7 | 119,9 | 84,2 |
5 | 121,4 | 118,5 | 123,6 | 99,6 |
6 | 117,2 | 124,5 | 135,5 | 123,6 |
7 | 128,8 | 143,2 | 138,8 | 129,0 |
8 | 129,8 | 143,6 | 154,0 | 173,9 |
9 | 128,5 | 144,7 | 170,8 | 252,8 |
10 | 137,7 | 152,5 | 186,3 | 253,3 |
11 | 152,2 | 168,9 | 185,8 | 280,4 |
12 | 159,8 | 170,2 | 194,1 | 285,4 |
13 | 182,4 | 184,9 | 206,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
14 | 219,4 | 191,6 | 219,0 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
15 | 236,8 | 198,8 | 205,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
16 | 260,9 | 196,0 | 213,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
17 | 277,9 | 193,5 | 220,7 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
18 | 292,5 | 195,3 | 230,7 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
19 | 311,8 | 200,3 | 222,4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
20 | 322,3 | 200,1 | 220,4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
21 | 330,1 | 210,7 | 205,5 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
22 | 346,7 | 220,7 | 212,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
23 | 341,6 | 224,5 | 218,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
24 | 343,6 | 223,1 | 225,8 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
25 | 346,8 | 232,2 | 208,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
26 | 321,2 | 231,6 | 209,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
27 | 316,4 | 244,9 | 221,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
28 | 296,0 | 245,1 | 215,0 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
29 | 293,5 | 250,7 | 216,0 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
30 | 294,9 | 262,5 | 204,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
31 | 281,7 | 254,0 | 208,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
32 | 285,0 | 255,6 | 194,0 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
33 | 293,5 | 258,9 | 221,4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
34 | 281,4 | 265,2 | 208,4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
35 | 286,9 | 255,7 | 202,7 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
36 | 301,4 | 265,8 | 200,5 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
37 | 294,2 | 264,7 | 202,1 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
38 | 292,7 | 270,9 | 200,5 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
39 | 280,2 | 261,1 | 212,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
40 | 284,5 | 259,5 | 201,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
41 | 287,7 | 264,0 | 197,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
42 | 288,8 | 264,7 | 177,7 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
43 | 285,2 | 258,0 | 176,4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
44 | 273,0 | 255,3 | 185,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
45 | 283,0 | 257,5 | 162,1 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
46 | 294,2 | 236,0 | 179,7 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
47 | 283,8 | 252,5 | 187,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
48 | 275,5 | 248,9 | 179,2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
49 | 274,7 | 234,4 | 187,0 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
50 | 258,1 | 219,8 | 186,9 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada, tableau 14-10-0342-01. |
À mesure que les restrictions s’atténueront, une reprise de l’immigration sera essentielle pour soutenir la relance du marché du travail
- L’immigration représente la majeure partie de la croissance globale de la population active au Canada. Depuis le début de la pandémie, le nombre d’immigrants admis au Canada a diminué d’environ 60 %.
Tableau de données
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|---|---|
milliers | |||||
Immigrants reçus | 157,3 | 258,1 | 87,0 | 182,0 | 260,0 |
Nés au Canada | 21,9 | -118,5 | 90,3 | -77,3 | 73,4 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
- Lorsque l’immigration retournera au niveau prévu, il sera essentiel pour la relance économique que les compétences des immigrants correspondent à la demande de main-d’œuvre régionale.
Tableau de données
Mois | 2018 | 2019 | 2020 |
---|---|---|---|
nombre | |||
Janvier | 23 549 | 18 647 | 24 696 |
Février | 25 645 | 20 250 | 25 899 |
Mars | 30 813 | 27 060 | 18 567 |
Avril | 28 825 | 26 899 | 4 135 |
Mai | 28 784 | 33 017 | 10 954 |
Juin | 30 070 | 34 365 | 19 182 |
Juillet | 29 044 | 36 617 | 13 731 |
Août | 25 316 | 31 587 | 11 332 |
Septembre | 27 923 | 35 515 | 15 006 |
Octobre | 26 396 | 31 238 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Novembre | 22 877 | 25 080 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
Décembre | 21 807 | 20 917 | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
.. indisponible pour une période de référence précise Source : Programme des estimations démographiques, Centre de démographie. |
La pandémie de COVID-19 a entraîné de fortes fluctuations de la productivité des entreprises
La productivité du travail a fortement augmenté pendant les premiers confinements, car la baisse des heures travaillées a dépassé la baisse de la production des entreprises. La productivité a ensuite diminué de façon marquée au troisième trimestre, la production et le nombre d’heures travaillées ayant remonté.
- Lorsque les restrictions ont été assouplies, une importante augmentation des heures de travail dans les petites entreprises et chez les travailleurs autonomes a contribué à réduire la productivité, ces entreprises étant moins productives que les grandes entreprises.
- La pandémie pourrait entraîner un important transfert de main-d’œuvre et de capital entre les secteurs, ce qui aurait une incidence sur la croissance et la productivité de l’économie dans son ensemble.
Tableau de données
T4 de 2019 | T1 de 2020 | T2 de 2020 | T3 de 2020 | T4 de 2020 | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Productivité du travail | -0,1 | 5,5 | 12,3 | -10,6 | -2,0 |
Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0206-01. |
La productivité des entreprises a augmenté à mesure que les ressources économiques ont été transférées d’un secteur à l’autre
- Dans l’ensemble, la productivité du travail a beaucoup plus augmenté au cours des trois premiers trimestres de 2020 par rapport à la croissance de la productivité moyenne observée durant la dernière décennie.
- Cela témoigne à la fois des hausses de productivité au sein des industries et de la grande contribution structurelle à la croissance de la productivité à mesure que la main-d’œuvre et le capital sont transférés entre les industries.
- Les hausses de productivité au sein des industries en 2020 pourraient découler des changements dans les pratiques commerciales en raison de la pandémie de COVID-19 ainsi que de l’adoption accrue des technologies numériques, qui s’est accélérée rapidement pendant la pandémie.
- La contribution structurelle à la croissance globale de la productivité témoigne du transfert des ressources à partir des industries de services dont la productivité est inférieure à la moyenne.
Tableau de données
2020 (trois premiers trimestres) | 2010 à 2019 | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Changements structurels | 1,90 | 0,19 |
Croissance de la productivité industrielle | 3,40 | 0,95 |
Productivité du travail agrégée | 5,30 | 1,14 |
Source : Statistique Canada, Division de l’analyse économique, totalisations spéciales. |
Certains secteurs ont enregistré des gains de productivité considérables en 2020
- La productivité a augmenté dans les industries à forte intensité numérique et à forte utilisation des technologies de l’information et des communications, comme le commerce de gros, le commerce de détail, les finances, l’assurance et les services immobiliers et les autres services (y compris la santé et l’éducation).
- Pour des secteurs comme les services d’hébergement et de restauration ainsi que les arts, les spectacles et les loisirs, l’augmentation de la productivité peut découler en grande partie de la baisse du nombre d’heures travaillées chez les travailleurs faiblement rémunérés qui ont été plus durement touchés par l’arrêt de l’activité économique.
- Comme ces services moins rémunérateurs ont une productivité inférieure à la moyenne, une diminution de leur part des heures travaillées entraîne une augmentation de la productivité dans l’ensemble de l’économie.
- Question clé : Parmi ces changements, lesquels seront permanents et lesquels seront transitoires?
Tableau de données
Secteur | 2020 |
---|---|
points de pourcentage | |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 0,13 |
Extraction minière, de pétrole et de gaz | -0,17 |
Services publics | 0,08 |
Construction | 0,35 |
Fabrication | -0,07 |
Commerce de gros | 0,26 |
Commerce de détail | 0,79 |
Transport et entreposage | -0,12 |
Information et culture | 0,05 |
Finance, assurances et services immobiliers | 0,59 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | -0,10 |
Services administratifs et de soutien | 0,14 |
Arts, spectacles et loisirs | 0,25 |
Services d’hébergement et de restauration | 0,98 |
Autres services aux entreprises | 2,42 |
Source : Statistique Canada, Division de l’analyse économique, totalisations spéciales. |
La transition accélérée vers les actifs numériques pourrait favoriser une hausse de la productivité permanente
De 2002 à 2019, avant la pandémie, la productivité du travail a augmenté de 22,1 % dans les industries à forte intensité numérique, comparativement à 6,3 % dans les industries à faible intensité numérique.
Les industries à forte intensité numérique ont été bien plus résilientes pendant la pandémie de COVID-19.
Une reprise numérique. Le secteur du commerce de détail a enregistré une reprise en forme de V; la production réelle, soutenue par une forte hausse des ventes en ligne, a repris pour atteindre en juin des niveaux observés avant la pandémie.
Au troisième trimestre de 2020, le produit intérieur brut (PIB) réel dans ce secteur a dépassé de plus de 2 % le niveau observé à la fin de 2019, tandis que le nombre d’heures travaillées était en baisse de près de 10 %.
Par conséquent, la productivité du travail dans le secteur du commerce de détail a augmenté de près de 13 % depuis la fin de l’année dernière, alors que les entreprises se sont rapidement tournées vers les plateformes en ligne pour compenser la baisse des ventes des magasins traditionnels.
Tableau de données
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||||||
Emploi numérique | 3,5 | 3,0 | -1,1 | -11,3 | -9,7 | -5,2 | -2,2 | -0,8 | 1,1 |
Emploi non numérique | 0,7 | -5,9 | -12,9 | -30,2 | -25,6 | -16,9 | -11,9 | -9,6 | -7,8 |
Production numérique | 2,2 | 2,6 | -3,6 | -11,8 | -10,3 | -4,3 | -1,6 | -0,8 | -0,9 |
Production non numérique | 1,8 | 2,5 | -5,9 | -18,1 | -13,8 | -9,3 | -7,2 | -6,5 | -5,4 |
Source : Statistique Canada, Division de l’analyse économique, totalisations spéciales. |
Incidence de la COVID-19 sur l’automatisation
- Les compétences et les activités complémentaires à l’automatisation, y compris les tâches analytiques et interpersonnelles cognitives non routinières sont de plus en plus importantes dans la vie professionnelle des Canadiens.
- Plus ces compétences seront présentes dans la main-d’œuvre, moins il est probable que l’automatisation entraînera une transformation à grande échelle de l’emploi ou la perte d’emploi à court terme.
- Le risque de transformation des emplois liée à l’automatisation varie grandement selon les professions et le niveau de scolarité. Plus du tiers du personnel de soutien de bureau courait un risque élevé de transformation de l’emploi, tandis que ceux qui occupaient des postes professionnels et techniques couraient peu ou pas de risque.
Tableau de données
Année | Professions techniques, libérales et de gestion (tâches cognitives non routinières) | Professions dans le secteur des services (tâches manuelles non routinières) | Professions dans le domaine de la vente, du travail de bureau et du soutien administratif (tâches cognitives routinières) | Professions liées à la production, aux corps de métier, à la réparation et à l’exécution (tâches manuelles routinières) |
---|---|---|---|---|
variation en pourcentage par rapport à 1987 (1987=0) | ||||
1987 | 0 | 0 | 0 | 0 |
1988 | 2,36 | -1,35 | 0,73 | -1,68 |
1989 | 1,94 | -0,47 | 0,04 | -1,25 |
1990 | 6,02 | -0,78 | -0,26 | -4,08 |
1991 | 7,91 | 1,15 | -0,59 | -6,50 |
1992 | 9,51 | 2,60 | 0,07 | -9,33 |
1993 | 12,21 | 2,76 | -1,57 | -10,04 |
1994 | 15,24 | 1,77 | -2,78 | -10,74 |
1995 | 16,50 | 0,99 | -4,54 | -9,67 |
1996 | 14,44 | 4,01 | -5,38 | -9,16 |
1997 | 18,98 | 1,04 | -6,40 | -9,94 |
1998 | 16,88 | 1,35 | -4,83 | -9,90 |
1999 | 18,77 | 2,24 | -5,34 | -11,52 |
2000 | 18,01 | 2,45 | -3,88 | -12,39 |
2001 | 15,45 | 4,37 | -1,65 | -13,64 |
2002 | 16,88 | 4,69 | -4,02 | -12,80 |
2003 | 15,03 | 6,87 | -2,93 | -13,71 |
2004 | 15,78 | 7,65 | -3,84 | -14,01 |
2005 | 19,61 | 6,25 | -4,83 | -15,22 |
2006 | 19,91 | 8,59 | -6,29 | -15,66 |
2007 | 21,63 | 10,62 | -5,05 | -19,54 |
2008 | 22,81 | 9,73 | -5,23 | -19,70 |
2009 | 23,91 | 13,22 | -5,60 | -22,50 |
2010 | 25,46 | 14,06 | -5,96 | -23,95 |
2011 | 23,82 | 14,16 | -6,62 | -22,09 |
2012 | 25,76 | 14,68 | -7,50 | -23,17 |
2013 | 25,08 | 15,36 | -7,90 | -22,70 |
2014 | 25,46 | 15,30 | -7,14 | -23,71 |
2015 | 30,13 | 14,21 | -9,62 | -24,42 |
2016 | 31,02 | 13,74 | -8,93 | -25,50 |
2017 | 31,69 | 13,27 | -8,49 | -26,10 |
2018 | 31,40 | 13,22 | -9,07 | -25,29 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 1987 à 2018. |
- Question clé : Dans quelle mesure l’adoption de nouvelles technologies commerciales aura-t-elle une incidence sur les travailleurs?
L’investissement dans les robots et l’emploi dans les entreprises
- Des études effectuées à Statistique Canada ont révélé que les investissements dans la robotique n’étaient pas accompagnés de mises à pied massives. Au contraire, les entreprises qui investissent dans les robots ont tendance à être plus productives et à embaucher plus de travailleurs.
- Mais l’automatisation robotisée influe sur le type de travailleurs dont les entreprises ont besoin, ce qui entraîne une augmentation du nombre d’employés non cadres et une diminution du nombre de cadres intermédiaires.
Tableau de données
Années avant ou après l’adoption des robots | Variation des employés (indice) |
---|---|
-5 | 1,08 |
-4 | 1,06 |
-3 | 1,07 |
-2 | 1,07 |
-1 | 1,06 |
0 | 1,17 |
1 | 1,22 |
2 | 1,21 |
3 | 1,23 |
4 | 1,21 |
5 | 1,21 |
Note : Les stocks de robots sont calculés en fonction de la durée de vie utile de 12 ans suggérée par la Fédération internationale de robotique. Sources : Statistique Canada, base de données Robots! (données sur les importations) et Enquête sur le milieu de travail et les employés. |
Les plans d’immobilisations dans de nombreux secteurs ont été gravement touchés par la pandémie de COVID-19, ce qui a créé de l’incertitude quant aux principaux facteurs d’investissement des entreprises
- En 2021, les intentions d’investissement du secteur privé laissent entrevoir une hausse de 5,6 % des dépenses en immobilisations. Cependant, les dépenses du secteur privé prévues indiquent toujours une baisse d’environ 12 % par rapport aux niveaux de dépenses enregistrés avant la pandémie.
- Les grandes sociétés d’énergie ont révisé en profondeur leurs plans d’immobilisations pendant la pandémie. Se situant à 32,9 milliards de dollars, les intentions d’investissement en 2021 dans le secteur de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz demeurent inférieures de plus de 28 % aux niveaux observés avant la pandémie, alors que les dépenses prévues dans le secteur de la fabrication, qui se situent à 20,2 milliards de dollars, sont inférieures d’environ 14 %.
- Les dépenses en immobilisations prévues dans le secteur des services d’hébergement et de restauration, en baisse de 30 % en 2020, devraient chuter de 27 % de plus en 2021, de sorte qu’elles atteindront un peu plus de la moitié des niveaux enregistrés avant la pandémie.
- Question clé : Dans quelle mesure les nouvelles possibilités d’investissement peuvent-elles appuyer la reprise des dépenses en immobilisations?
Tableau de données
Total | Privé | Public | |
---|---|---|---|
indice (2007 = 100) | |||
2007 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
2008 | 106,4 | 102,0 | 119,2 |
2009 | 91,6 | 80,5 | 124,1 |
2010 | 103,9 | 91,7 | 139,4 |
2011 | 112,0 | 103,8 | 135,8 |
2012 | 118,7 | 111,8 | 138,9 |
2013 | 121,9 | 117,3 | 135,4 |
2014 | 129,6 | 127,2 | 136,6 |
2015 | 119,7 | 110,9 | 145,5 |
2016 | 109,5 | 98,4 | 141,8 |
2017 | 114,3 | 99,8 | 156,3 |
2018 | 125,4 | 110,1 | 170,1 |
2019 | 130,4 | 116,1 | 172,1 |
2020 | 118,4 | 96,7 | 182,0 |
2021 | 126,8 | 102,0 | 198,9 |
Note : Les données pour 2021 représentent des intentions; les données pour 2020 sont des estimations réelles provisoires. Source : Statistique Canada, tableaux 34-10-0035-01 et 34-10-0037-01. |
L’investissement dans les immeubles non résidentiels diminue, tandis que l’investissement dans le logement est renforcé
Alors que l’investissement dans la construction résidentielle a dépassé le niveau enregistré avant la pandémie, l’investissement dans la construction non résidentielle a diminué.
En décembre 2020, les dépenses résidentielles totales s’élevaient à 11,1 milliards de dollars, soit 8,1 % au-dessus du niveau observé avant la pandémie. Les dépenses dans les logements unifamiliaux ont augmenté de près de 14 %.
Le prix des maisons neuves a augmenté de 4,6 % en 2020, car les acheteurs privilégiaient les grands logements unifamiliaux.
La hausse marquée de la demande de logements a été soutenue par une baisse constante des coûts d’intérêt hypothécaire, les emprunts ayant rebondi à la suite des restrictions.
En décembre 2020, l’investissement total dans les immeubles non résidentiels était inférieur de 13 % au niveau enregistré avant la pandémie.
Les dépenses en bâtiments commerciaux ont diminué de 17 % par rapport au niveau observé en février 2020, tandis que les dépenses en bâtiments industriels ont diminué de 11 %.
Tableau de données
Mois | Résidentiel | Non résidentiel |
---|---|---|
indice (février 2020=100) | ||
Janvier | 98,3 | 98,8 |
Février | 100,0 | 100,0 |
Mars | 98,1 | 95,7 |
Avril | 50,8 | 58,5 |
Mai | 82,3 | 96,4 |
Juin | 93,1 | 106,9 |
Juillet | 97,0 | 102,4 |
Août | 103,1 | 97,8 |
Septembre | 105,0 | 89,8 |
Octobre | 106,2 | 87,2 |
Novembre | 106,1 | 87,1 |
Décembre | 108,1 | 87,4 |
Source : Statistique Canada, tableau 34-10-0175-01. |
La croissance des produits environnementaux et de technologies propres s’était accélérée avant la pandémie
- En 2019, le secteur des produits environnementaux et de technologies propres a enregistré une croissance presque deux fois plus rapide que celle de l’ensemble de l’économie et représentait 3 % du PIB du Canada.
Tableau de données
Croissance du PIB du Canada | Croissance des PETP | |
---|---|---|
pourcentage | ||
2013 | 2,3 | 5,9 |
2014 | 2,9 | 4,5 |
2015 | 0,7 | 5,5 |
2016 | 1,0 | 2,0 |
2017 | 3,0 | -0,4 |
2018 | 2,4 | 1,5 |
2019 | 1,9 | 3,5 |
Notes : PIB = produit intérieur brut; PETP = produits environnementaux et de technologies propres. Sources : Statistique Canada, tableaux 36-10-0222-01 et 36-10-0630-01. |
- Les activités touchant l’environnement et les technologies propres représentaient 341 000 emplois en 2019, soit environ 1,8 % de tous les emplois au Canada.
Tableau de données
Services publics | Travaux de génie | Fabrication | Services professionnels, scientifiques et techniques | Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d’assainissement | Autres secteurs | |
---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||
2019 | 22,0 | 18,9 | 11,8 | 15,3 | 14,5 | 17,6 |
Source : Statistique Canada, tableau 36-10-0632-01. |
- Question clé : À l’avenir, l’investissement dans les nouveaux produits environnementaux et de technologies propres stimulera-t-il raisonnablement la croissance de l’emploi et des revenus?
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Pour en savoir plus sur les répercussions économiques de COVID-19, consultez « Répercussions et relance économiques liées à la pandémie » dans Les répercussions sociales et économiques de la COVID-19 : Le point après six mois.
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Plusieurs thèmes sont susceptibles d’influencer la reprise du Canada après la pandémie.
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Déterminer le type de soutien nécessaire et où il est nécessaire en fonction des données riches et désagrégées fournies par le Recensement de la population de 2021, et apporter des améliorations continues à d’autres enquêtes comme l’Enquête sur la population active (EPA).
Comprendre les répercussions de la COVID-19 sur le Canada et les Canadiens – StatCan a publié près de 100 documents et articles à ce sujet depuis le début de la pandémie.
Accorder la priorité à l’élaboration d’outils d’analyse axés sur l’utilisateur pour appuyer ceux qui surveillent activement les répercussions de la pandémie.
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