Répercussions sur les immigrants et les personnes désignées comme minorités visibles
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Messages clés :
- Les immigrants sont représentés de façon disproportionnée dans les emplois où ils sont plus exposés à la COVID-19 : 34 % des travailleurs de première ligne ou des services essentiels estiment appartenir à des minorités visibles (comparativement à 21 % dans d'autres secteurs).
- Les minorités visibles sont également plus susceptibles de travailler dans les industries les plus touchées par la pandémie, comme les services d'hébergement et de restauration, ce qui augmente leurs risques en matière de santé et d'économie.
- Les répercussions de la COVID-19 sur l'emploi des immigrants pourraient effacer les progrès réalisés au cours des dernières années afin de combler l'écart.
- Les immigrants et les minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement, d'attaques et de stigmatisation.
- Les immigrants sont plus préoccupés par les conséquences sanitaires et sociales de la pandémie et sont plus susceptibles de prendre des précautions, mais moins susceptibles de se faire vacciner.
Données probantes sur les taux différentiels de COVID-19 chez les minorités visibles au Canada, lesquelles soulignent la nécessité de disposer de plus de données sur des populations diversifiées
Les préoccupations au sujet des répercussions différentielles de la COVID-19 ont entraîné des demandes de collecte de données sur la santé fondées sur la race au Canada.
À l'heure actuelle, il n'est pas nécessaire de recueillir des données fondées sur la race au Canada relativement à la COVID-19.
En Ontario, les données du recensement ont servi à analyser la répartition des cas de COVID-19 dans les quartiers où la concentration de minorités visibles est plus élevée que plus faible. Les résultats montrent que...
- le taux d'infection par la COVID-19 était trois fois plus élevé
- les taux d'hospitalisation étaient quatre fois plus élevés et
- les décès étaient deux fois plus élevés
...parmi les personnes vivant dans les quartiers les plus diversifiés comparativement aux quartiers les moins diversifiés. La plupart des quartiers diversifiés ont tendance à se trouver dans de grands centres urbains.
Risque plus élevé : Les immigrants sont représentés de façon disproportionnée dans les secteurs les plus exposés à la COVID-19 : les travailleurs de première ligne et les travailleurs des services essentiels, y compris les soins de longue durée, où la majorité des décès au Canada sont survenus.
- La proportion d'immigrants employés comme aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires est passée de 22 % à 36 % entre 1996 et 2016.
- Avant la COVID-19, les minorités visibles étaient surreprésentées dans ce secteur, 34 % des travailleurs s'identifiant comme membres d'une minorité visible (comparativement à 21 % dans d'autres secteurs).
- Cette tendance s'est poursuivie pendant la pandémie de COVID-19 : en juillet, 24 % des Canadiens d'origine philippine et 20 % des Canadiens noirs qui occupaient un emploi travaillaient dans cette industrie, comparativement à 14 % de tous les travailleurs.
Proportion d'immigrants parmii les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016
Description - Proportion d'immigrants parmii les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016
Aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires | Toutes les autres professions | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
1996 | 2006 | 2016 | 1996 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||||
Femmes | 18,5 | 22,7 | 30,6 | 8,5 | 11,4 | 12,6 |
Hommes | 3,2 | 3,5 | 5,2 | 10,6 | 9,7 | 11,1 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 1996, 2006 et 2016. |
Double péril : Les minorités visibles sont également plus susceptibles de travailler dans les industries les plus touchées par la pandémie, comme les services d'hébergement et de restauration, ce qui aggrave les risques pour la santé et l'économie
- Avant la COVID-19, les minorités visibles étaient surreprésentées dans le secteur de l'hébergement et de la restauration, les plus importantes étant les Canadiens d'origine coréenne (19,1 %), d'origine philippine (14,2 %) et de l'Asie du Sud-Est (14,0 %).
- En août, le taux de chômage était beaucoup plus élevé pour plusieurs groupes de minorités visibles que le taux national, en partie en raison de la surreprésentation dans les secteurs durement touchés.
Certains groupes de minorités visibles sont plus susceptibles de gagner un salaire inférieur.
Double péril : Les répercussions de la COVID-19 sur l'emploi des immigrants pourraient inverser les gains réalisés au cours des dernières années afin de combler l'écart
- Les données probantes au Canada font écho à des études aux États-Unis et en Europe qui indiquent que les immigrants sont souvent plus gravement touchés par les ralentissements économiques que les personnes nées au pays.
- Avant la COVID-19, le taux de transition de l'emploi au non-emploiNote de bas de page 1 était faible et semblable pour les immigrants et les personnes nées au Canada (de 2 % à 4 % de février 2019 à février 2020).
- Lorsque la pandémie a frappé, le taux a atteint un sommet en avril, à 17,3 % chez les immigrants récents et à 13,5 % chez les personnes nées au Canada et les immigrants de longue date.
- À mesure que la transition vers l'emploi augmentait pendant la reprise partielle, les taux de transition vers l'emploi des immigrants récents étaient de 5 points de pourcentage inférieurs à ceux des personnes nées au Canada en mai, de 3 points de pourcentage inférieurs en juin et de 1 point de pourcentage inférieur en juillet.
- Les nouvelles immigrantes ont affiché le plus grand écart avec leurs homologues nées au Canada, soit 5 points de pourcentage en mai et en juin, et 2 points en juillet.
Taux de transition le chômage et l'emploi chez les personnes âgées de 20 à 64 ans, 2019-2020
Description - Taux de transition le chômage et l'emploi chez les personnes âgées de 20 à 64 ans, 2019-2020
Mois/année | Personnes nées au Canada | Immigrants récents | Immigrants de longue date |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
02/2019 | 7,5 | 9,1 | 8,1 |
03/2019 | 7,6 | 8,1 | 6,6 |
04/2019 | 10,0 | 13,2 | 10,4 |
05/2019 | 13,4 | 11,3 | 11,3 |
06/2019 | 9,8 | 9,7 | 6,2 |
07/2019 | 8,9 | 11,6 | 7,0 |
08/2019 | 9,7 | 8,9 | 9,4 |
09/2019 | 15,8 | 15,1 | 12,9 |
10/2019 | 7,8 | 8,7 | 7,5 |
11/2019 | 7,3 | 8,1 | 8,4 |
12/2019 | 7,5 | 9,5 | 6,7 |
01/2020 | 7,2 | 8,6 | 7,2 |
02/2020 | 8,0 | 8,2 | 7,5 |
03/2020 | 8,0 | 9,3 | 6,9 |
04/2020 | 10,3 | 10,7 | 9,9 |
05/2020 | 20,3 | 15,3 | 16,9 |
06/2020 | 22,4 | 19,7 | 20,5 |
07/2020 | 14,5 | 13,7 | 14,7 |
Source: Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Taux d'emploi des immigrants et des personnes nées au Canada âgés de 25 à 54 ans, 2006-2019
Description - Taux d'emploi des immigrants et des personnes nées au Canada âgés de 25 à 54 ans, 2006-2019
Année | Immigrants ayant obtenu le droit d'établissement | Immigrants, établis depuis 5 ans et moins | Immigrants, établis depuis plus de 5 ans, mais pas plus de 10 ans | Immigrants, établis depuis plus de 10 ans | Personnes nées au Canada |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
2006 | 77,7 | 65,2 | 75,6 | 82 | 83,1 |
2007 | 77,9 | 65,1 | 76,2 | 82,2 | 83,8 |
2008 | 77,5 | 66,7 | 74,8 | 81,7 | 84,1 |
2009 | 75 | 63,6 | 72,5 | 79,3 | 82,1 |
2010 | 75,2 | 63,6 | 73,7 | 79,4 | 82,4 |
2011 | 75,7 | 63,6 | 74,5 | 79,8 | 82,9 |
2012 | 76,8 | 66,9 | 75 | 80,4 | 83,2 |
2013 | 77,2 | 67,4 | 75,7 | 80,6 | 83,3 |
2014 | 76,5 | 66,1 | 75,5 | 79,9 | 83,1 |
2015 | 77,1 | 66 | 75,6 | 80,9 | 83,3 |
2016 | 77,6 | 68,2 | 76,1 | 80,7 | 83,2 |
2017 | 78,9 | 69,8 | 77,2 | 82 | 84 |
2018 | 79,5 | 71,3 | 79,5 | 82,1 | 84,5 |
2019 | 80,1 | 70,4 | 80,6 | 83,1 | 85,2 |
Source : Tableau 14-10-0085-01 de Statistique Canada tiré de l'Enquête sur la population active. |
Double péril : Les minorités visibles, déjà vulnérables sur le plan économique, font face à des répercussions financières plus importantes
Avant la COVID-19, la plupart des groupes de minorités visibles étaient plus susceptibles de vivre dans la pauvreté que la population blanche.
- Chez les Canadiens d'origine coréenne, arabe et asiatique occidentale, le taux de pauvreté variait de 27 à 32 % et chez les Canadiens noirs et chinois, le taux de pauvreté atteignait 20 %.
- Parmi les participants à une enquête reposant sur l'approche participative qui travaillaient avant la crise économique, les groupes de minorités visibles étaient plus susceptibles de déclarer…
- Une perte d'emploi ou réduction des heures de travail – Philippins (42 %) et Asiatiques occidentaux (47 %) comparativement aux répondants blancs (34 %).
- Ne pas être en mesure de répondre aux obligations financières ou aux besoins essentiels – plus de 40 % des Arabes, des Asiatiques occidentaux et des Philippins, comparativement à 23 % chez les répondants blancs.
Taux de pauvreté observés et corrigés, personnes de 15 ans et plus, 2015
Description - Taux de pauvreté observés et corrigés, personnes de 15 ans et plus, 2015
Observés | Corrigés | |
---|---|---|
pourcentage vivant dans la pauvreté | ||
Sud-Asiatiques | 14,3 | 13,1 |
Chinois | 19,5 | 14,3 |
Noirs | 19,9 | 17,5 |
Philippins | 8,5 | 6,0 |
Latino-Américains | 17,1 | 13,1 |
Arabes | 28,1 | 24,8 |
Asiatiques du Sud-Est | 16,0 | 14,1 |
Asiatiques occidentaux | 31,7 | 25,0 |
Coréens | 26,9 | 20,2 |
Japonais | 10,6 | 8,1 |
Autres minorités visibles | 15,4 | 13,8 |
Blancs | 9,6 | 10,5 |
Note : Le taux de pauvreté repose sur la mesure fondée sur un panier de consommation. Les résidents temporaires sont exclus du calcul. Les taux corrigés tiennent compte des différences entre les groupes au chapitre du statut d'immigration, de la connaissance des langues officielles, du niveau de scolarité, de l'âge, du sexe, de la taille de la famille, de la situation d'emploi, de la province de résidence et de la taille de la ville. Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016. |
Répercussions sur l'emploi et répercussions financières autodéclarées de la COVID-19 et recours aux prestations fédérales de soutien du revenu chez les participants à l'initiative d'approche participative, par groupes de minorité visible, mai-juin 2020
Description - Répercussions sur l'emploi et répercussions financières autodéclarées de la COVID-19 et recours aux prestations fédérales de soutien du revenu chez les participants à l'initiative d'approche participative, par groupes de minorité visible, mai-juin 2020
Perte d'emploi ou réduction de nombre d'heures travaillées, personnes qui occupaient un emploi avant la COVID-19 | Répercussions importantes ou modérées de la COVID-19 sur la capacité à remplir ses obligations financières ou répondre à ses besoins essentiels | Demande et obtention de prestations fédérales de soutien du revenu, personnes ayant déclaré des répercussions importantes ou modérées de la COVID-19 | |
---|---|---|---|
Pourcentage | |||
Sud-Asiatiques | 36,7 | 38,5 | 50,8 |
Chinois | 31,2 | 26,8 | 49,5 |
Noirs | 37,9 | 38,5 | 54,5 |
Philippins | 42,2 | 42,9 | 64,5 |
Latino-Américains | 34,0 | 31,7 | 63,5 |
Arabes | 32,7 | 44,0 | 52,6 |
Asiatiques du Sud-Est | 40,2 | 40,3 | 54,7 |
Asiatiques occidentaux | 46,5 | 42,0 | 61,1 |
Coréens | 40,1 | 36,1 | 67,7 |
Japonais | 34,5 | 25,3 | 50,7 |
Autres minorités visibles | 36,6 | 33,1 | 55,3 |
Blancs | 34,1 | 23,2 | 45,7 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens - Confiance à l'égard des autres : série de collecte de données (5323). |
Double péril : Les répercussions de la COVID-19 contribuent probablement à réduire les niveaux de santé mentale chez les immigrants
Avant la COVID-19, les immigrants affichaient généralement des niveaux de santé mentale positifs semblables à ceux des personnes nées au Canada (69 % comparativement à 66 %).
Depuis la COVID-19, la santé mentale positive a diminué chez les immigrants et les personnes nées au Canada, mais la santé mentale positive semble être plus élevée chez les immigrants (60 % comparativement à 53 %).
Les immigrants récents qui ont répondu à une enquête reposant sur l'approche participative étaient plus susceptibles de déclarer des symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée (TAG) modéré à grave plus souvent (30 %) que les immigrants établis (21 %) ou les participants nés au Canada (26 %).
- Les immigrantes récentes étaient plus susceptibles de le faire comparativement aux répondants de sexe masculin (39 % contre 26 %) – les résultats étaient semblables chez les immigrantes établies et les participantes nées au Canada.
Proportion de Canadiens ayant déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale avant et après la COVID-19 selon le statut d'immigrant, Canada, 2019, mars et juillet 2020
Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale avant et après la COVID selon le statut d'immigrant, Canada, 2019, mars et juillet 2020
2019 | Mar-20 | Jul-20 | |
---|---|---|---|
Immigrant / résident non permanent | 69 | 59 | 60 |
Personne née au Canada | 66 | 52 | 53 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2019; Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 1; Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 4 |
Degré d'anxiété (GAD-7) des participants selon le statut d'immigrant et la période d'immigration
Description - Degré d'anxiété (GAD-7) des participants selon le statut d'immigrant et la période d'immigration
Aucun symptôme | Symptômes minimes | Symptômes légers | Symptômes modérés | Symptômes sévères | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Immigrants récents (0 à 5 ans depuis l'admission) | 9 | 28 | 33 | 17 | 14 |
Immigrants établis (6 ans ou plus depuis l'admission) | 16 | 33 | 29 | 12 | 9 |
Personnes nées au Canada | 12 | 31 | 30 | 15 | 11 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Votre santé mentale. |
Triple péril : les immigrants et les minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement, d'attaques et de stigmatisation – ce qui ajoute aux répercussions de la COVID-19 sur la santé et l'économie pour certains
Avant la pandémie, 44 % des crimes haineux étaient motivés par la haine d'une race ou d'une origine ethnique (2018).
Depuis la COVID-19, les membres des minorités visibles qui ont participé à une enquête reposant sur l'approche participative étaient trois fois plus susceptibles de déclarer une augmentation perçue de la fréquence du harcèlement ou des attaques en fonction de la race, de l'origine ethnique ou de la couleur de la peau comparativement au reste des répondants (18 % et 6 %).
- Cette différence était plus marquée chez les participants chinois, coréens et asiatiques du Sud-Est.
Pourcentage qui ne sentaient pas très ou du tout en sécurité
Au total, 27 % des participants appartenant à une minorité visible ont déclaré ne pas se sentir très ou du tout en sécurité lorsqu'ils marchent seuls dans leur voisinage une fois la nuit tombée, comparativement à 15 % des participants n'appartenant pas à une minorité visible.
Parmi les participants appartenant à une minorité visible, plus de 1 femme sur 3 ne se sentait pas en sécurité lorsqu'elle marchait seule une fois la nuit tombée, comparativement à 1 homme sur 5.
Les immigrants étaient presque deux fois plus susceptibles que les personnes nées au Canada de déclarer qu'ils craignaient d'être la cible de comportements indésirables (29 % contre 17 %) – parmi ces personnes, les immigrants étaient beaucoup plus susceptibles de déclarer qu'ils craignaient d'être stigmatisés en raison de leur identité raciale (42 % contre 9 %).
Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020
Description - Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020
Groupe de minorité visible | Pourcentage |
---|---|
Chinois | 30,4 |
Coréens | 27,0 |
Asiatiques du Sud-Est | 19,3 |
Philippins | 15,5 |
Japonais | 15,3 |
Asiatiques occidentaux | 12,8 |
Arabes | 12,5 |
Noirs | 12,0 |
Sud-Asiatiques | 11,5 |
Latino-Américains | 7,5 |
Faisant partie de plus d'un groupe de minorité visible | 21,9 |
Groupe de minorité visible n.i.a. | 6,5 |
Ne faisant pas partie d'un groupe de minorité visible | 5,9 |
n.i.a. non inclus ailleurs Note : Le calcul des pourcentages exclut les participants qui ont indiqué ne pas marcher seuls dans leur voisinage lorsqu'il fait noir. Source: Statistique Canada, collecte de données menée au moyen de l'approche participative sur les perceptions à l'égard de la sécurité, 12 au 25 mai 2020. |
Gérer la pandémie à l'avenir : Les immigrants sont plus préoccupés par les conséquences sanitaires et sociales de la pandémie et plus susceptibles de prendre des précautions, mais moins susceptibles de se faire vacciner
Les immigrants étaient généralement plus préoccupés que les personnes nées au Canada par les risques pour la santé associés à la reprise des activités.
Les immigrants sont plus susceptibles que les personnes nées au Canada de continuer à prendre des précautions, car les mesures de sécurité liées à la COVID-19 sont assouplies…
- porter un masque (80 % contre 61 %);
- éviter les foules et les grands rassemblements (93 % contre 81 %);
- garder une distance de 2 mètres par rapport aux autres (89 % contre 78 %).
Malgré ces tendances, les immigrants étaient moins susceptibles que les personnes nées au Canada de déclarer qu'ils se feraient vacciner (52 % contre 59 %).
Proportion d'immigrants et de personnes nées au Canada de 15 ans et plus qui ont dit ressentir « beaucoup » ou « énormément » d'inquiétude à l'égard de certains enjeux sociaux
Description - Proportion d'immigrants et de personnes nées au Canada de 15 ans et plus qui ont dit ressentir « beaucoup » ou « énormément » d'inquiétude à l'égard de certains enjeux sociaux
Immigrants | Personnes nées au Canada | |
---|---|---|
proportion | ||
La violence familiale | 11,6Note de bas de page 1 | 7,0 |
Les tensions familiales dues au confinement | 38,2Note de bas de page 1 | 30,1 |
La capacité de coopérer et de s'entraider après la crise | 50,7Note de bas de page 1 | 35,3 |
La capacité de coopérer et de s'entraider pendant la crise | 56,7Note de bas de page 1 | 36,6 |
Le maintien des liens sociaux | 43,7Note de bas de page 1 | 30,1 |
Le désordre civil | 52,9Note de bas de page 1 | 37,0 |
L'engorgement du système de santé | 86,2 | 83,1 |
La santé de la population mondiale | 71,9 | 68,2 |
La santé de la population canadienne | 73,9 | 68,1 |
La santé des personnes vulnérables | 77,2 | 80,1 |
La santé d'un membre du ménage | 68,5Note de bas de page 1 | 49,9 |
Ma propre santé | 48,6Note de bas de page 1 | 32,5 |
|
Regard vers l'avenir
- Compte tenu du déclin des vagues d'immigration découlant de la pandémie, il pourrait être difficile de trouver des travailleurs dans les secteurs des services de première ligne et des services essentiels.
- Seulement 34 260 immigrants sont entrés au Canada au deuxième trimestre de 2020 (comparativement à 94 280 au deuxième trimestre de 2019) (Source : Mises à jour mensuelles d'IRCC sur l'admission des résidents permanents)
- Les ralentissements économiques pourraient entraîner des écarts d'emploi plus importants entre les nouveaux immigrants et la population née au Canada – ce qui éroderait les gains réalisés au cours des dernières années, bien que les répercussions négatives des récessions puissent être partiellement compensées par la réduction du nombre de nouveaux immigrants.
- La production de nouvelles données à Statistique Canada fournit des données plus actuelles sur les résultats sur le marché du travail et l'état de santé des immigrants et des minorités visibles.
- La numérisation accélérée après la pandémie de COVID-19 pourrait créer des possibilités pour les immigrants et les minorités visibles qualifiés.
- environ 50 % des immigrants adultes récents avaient au moins un baccalauréat, comparativement à 28 % chez les adultes nés au Canada.
- chez les personnes détenant un grade universitaire, 37 % des immigrants adultes avaient fait des études dans un domaine des STIM, comparativement à 18 % chez les personnes nées au Canada.
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