Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19
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Messages clés :
- La plupart des Canadiens continuent de prendre les précautions nécessaires pour ralentir la propagation de la COVID-19, même s'ils sont moins préoccupés par les répercussions sociales et sanitaires de la maladie depuis le début de la pandémie.
- À mesure que les restrictions sont levées et que les activités reprennent, les interactions sociales augmentent, en particulier chez les jeunes, les personnes nées au Canada et celles qui vivent à l'extérieur du centre du pays.
- Toutefois, la reprise de certaines activités, comme la participation à des événements, les voyages en avion et les rassemblements en grands groupes, particulièrement chez les personnes âgées, les immigrants et les Ontariens, demeure une source de préoccupation.
- De nombreux Canadiens exposés à un risque élevé de subir de graves répercussions en raison de la COVID-19 travaillent à l'extérieur de la maison.
- Environ 6 Canadiens sur 10 se soumettraient à un test de dépistage s'ils présentaient des symptômes (63,5 %) ou s'ils étaient en contact avec une personne qui présentait des symptômes ou qui avait obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 (58,9 %).
- Le soutien pour les tests et l'utilisation d'applications de recherche des contacts est plus élevé chez les personnes âgées.
- Bien que la plupart des Canadiens soient disposés à se faire vacciner, les préoccupations concernant l'innocuité du vaccin ainsi que les risques et les effets secondaires ont le plus souvent été soulevées par les personnes qui sont peu susceptibles d'obtenir un vaccin.
Les Canadiens continuent de prendre les précautions nécessaires pour ralentir la propagation de la COVID-19 même s'ils sont moins préoccupés par les répercussions sociales et sanitaires de la COVID-19 depuis le début de la pandémie
Les Canadiens continuent de respecter les règles d'éloignement physique, de porter des masques et de prendre d'autres précautions pour réduire le nombre de cas et éviter de surcharger le système de santé.
En juillet, plus de 90 % ont déclaré qu'ils continueraient de se laver les mains plus souvent et presque tous les Canadiens ont déclaré qu'ils évitaient les foules et les grands rassemblements et qu'ils gardaient une distance sécuritaire des autres.
- Les résultats étaient semblables en mars, au début de la pandémie.
- Certaines variations d'une province à l'autre.

Description - Sortez en toute sécurité durant COVID-19
Sortez en toute sécurité durant COVID-19
Vos actions comptent.
Faites des choix éclairés pour assurer votre sécurité et celle des autres.
Évitez
- les endroits bondés
- les contacts étroits
- les espaces clos
Et toujours
- restez à la maison et loin des autres si vous vous sentez malade
- suivez les conseils de santé publique locaux
- tenez-vous-en à un cercle social restreint et uniforme
Source : Agence de la santé publique du Canada, août 2020.
Cependant, compte tenu de l'assouplissement des restrictions, certaines précautions étaient moins susceptibles d'être suivies (juillet par rapport à mars et avril).
- Les Canadiens étaient moins susceptibles de s'approvisionner en produits essentiels (47 % par rapport à 63 %).
- Ils étaient moins susceptibles d'éviter de sortir de la maison (74 % par rapport à 90 %).
Principales précautions prises par les Canadiens en raison de la COVID-19, selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

À mesure que la pandémie se poursuivait, les Canadiens étaient moins susceptibles de se dire très ou extrêmement soucieux de leur santé et de celle des autres…
- Santé personnelle — 27% (juillet) par rapport à 36% (mars)
- Santé d'un membre du ménage — 41% (juillet) par rapport à 54% (mars)
- Santé des Canadiens — 42% (juillet) par rapport à 69% (mars)
Les baisses au chapitre des préoccupations liées à la santé étaient semblables d'une région à l'autre, chez les immigrants et les personnes nées au Canada, et chez les hommes et les femmes, mais plus importantes chez les Canadiens âgés.
La diminution du nombre de cas de COVID-19 en juin a été suivie en juillet d'une baisse des préoccupations des Canadiens concernant les conséquences de la pandémie sur la santé. Les plus forts reculs ont été observés pour…
- l'engorgement du système de santé — baisse de 32 points de pourcentage
- la santé de la population canadienne — baisse de 28 points de pourcentage
Proportion de Canadiens qui sont beaucoup ou énormément inquiets au sujet de certains enjeux selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Il existe un lien clair entre le niveau de préoccupation concernant le risque pour la santé associé à la reprise des activités et la volonté de prendre des précautions
Les personnes très préoccupées par la reprise des activités au Canada sont plus susceptibles de prendre des précautions pour limiter la propagation de la COVID-19 que celles qui se disent peu préoccupées.
- Vaccins — 73 % par rapport à 49 %
- Éviter les foules et les grands rassemblements — 96 % par rapport à 64 %
De plus faibles écarts entre les différents niveaux de préoccupation ont été observés en ce qui concerne les mesures de prévention de base comme « se laver les mains plus souvent » et « s'isoler en cas de symptômes de la COVID-19 ».
Proportion de Canadiens disposés à prendre diverses précautions afin de limiter la propagation de la COVID-19, selon le quartile de niveau de préoccupation général, semaine du 15 au 21 juin 2020

Description - Proportion de Canadiens disposés à prendre diverses précautions afin de limiter la propagation de la COVID-19, selon le quartile de niveau de préoccupation général, semaine du 15 au 21 juin 2020
Mesure de prévention | Premier quartile (plus bas niveaux de préoccupation) | Deuxième quartile | Troisième quartile | Quatrième quartile (plus hauts niveaux de préoccupation) |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
Très probable de choisir de recevoir un vaccin pour la COVID-19 lorsqu'il sera disponible | 49 | 58 | 76s1-chart3 Note de bas de page 1 | 73s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Se laver les mains plus souvent | 88 | 94s1-chart3 Note de bas de page 1 | 98s1-chart3 Note de bas de page 1 | 97s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Porter un masque dans les espaces publics où l'éloignement physique est difficile à respecter | 35 | 64s1-chart3 Note de bas de page 1 | 79s1-chart3 Note de bas de page 1 | 86s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Garder une distance de 2 mètres ou de 6 pieds avec les autres | 60 | 79s1-chart3 Note de bas de page 1 | 89s1-chart3 Note de bas de page 1 | 94s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Éviter les foules et les rassemblements | 64 | 82s1-chart3 Note de bas de page 1 | 94s1-chart3 Note de bas de page 1 | 96s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Travailler à partir de la maison lorsque cela est possible | 24 | 35s1-chart3 Note de bas de page 1 | 41s1-chart3 Note de bas de page 1 | 46s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Utiliser les services de livraison | 13 | 17 | 26s1-chart3 Note de bas de page 1 | 34s1-chart3 Note de bas de page 1 |
S'isoler en cas de symptômes s'apparentant à ceux de la COVID-19 | 72 | 83s1-chart3 Note de bas de page 1 | 87s1-chart3 Note de bas de page 1 | 89s1-chart3 Note de bas de page 1 |
Source : Troisième itération de la Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (juin 2020). |
À mesure que les restrictions sont levées et que les activités reprennent, les interactions sociales augmentent, en particulier chez les jeunes, les personnes nées au Canada et celles qui vivent à l'extérieur du centre du pays
À mesure que les restrictions sont levées, moins de Canadiens ont déclaré ne pas avoir été en contact étroit avec d'autres personnes à l'extérieur de leur ménage au cours des sept derniers jours — de 29 % en mai à 8 % en juillet.
Bien que les interactions sociales aient augmenté dans tous les sous-groupes de la population, certains sont demeurés plus susceptibles que d'autres d'avoir un plus grand nombre d'interactions sociales (9 ou plus)…
- Les jeunes de 15 à 34 ans étaient deux fois plus susceptibles (45 %) que les personnes de 65 ans et plus (22 %).
- Les personnes nées au Canada (41 %) étaient plus susceptibles que les immigrants (27 %).
- Les personnes vivant dans les provinces de l'Atlantique (41 %), les Prairies (47 %) et la Colombie-Britannique (42 %) étaient plus susceptibles que celles vivant dans le centre du Canada (Ontario, 35 % et Québec, 33 %).
Nombre de personnes ayant eu des contacts étroits avec le répondant au cours des sept jours précédents, excluant les membres de son ménage, selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Toutefois, la reprise de certaines activités, comme la participation à des événements, les voyages en avion et les rassemblements en grands groupes, particulièrement chez les personnes âgées, les immigrants et les Ontariens, demeure une source de préoccupation
Les jeunes de moins de 35 ans étaient moins susceptibles d'être très préoccupés par les risques pour la santé associés à la reprise des activités.
Les immigrants étaient plus préoccupés que les personnes nées au Canada par…
- la participation à des événements (81 % par rapport à 61 %);
- les rassemblements en plus grands groupes (70 % par rapport à 53 %).
Les résidents de l'Ontario étaient plus préoccupés que ceux du Québec et des provinces des Prairies par...
- la participation à des événements (73 % par rapport à 57 % au Québec et à 56 % dans les Prairies);
- les rassemblements en plus grands groupes (63 % par rapport à 49 % au Québec et à 48 % dans les Prairies);
- la participation à des sports organisés ou la fréquentation d'un centre de conditionnement physique (44 % par rapport à 33 % dans les Prairies et à 29 % au Québec).
Niveau autodéclaré de préoccupation par les risques pour la santé associés à la reprise de certaines activités ou à ces activités ou à l'assouplissement des mesures de sécurité liées à ces activités, semaine du 15 au 21 juin 2020

Description - Niveau autodéclaré de préoccupation par les risques pour la santé associés à la reprise de certaines activités ou à ces activités ou à l'assouplissement des mesures de sécurité liées à ces activités, semaine du 15 au 21 juin 2020
Type d'activités | Niveau de préoccupation | ||
---|---|---|---|
Très préoccupé | Quelque peu préoccupé | Pas du tout préoccupé | |
pourcentage | |||
Assister à des spectacles, festivals, films ou événements sportifs | 66 | 27 | 7 |
Voyager en avion | 64 | 30 | 6 |
Rassemblement de plus grands groupes (p. ex. mariage, service religieux) | 57 | 34 | 9 |
Visite d'une personne résidant dans une maison de retraite ou dans un établissement de soins de longue durée pour personnes âgées | 55 | 35 | 9 |
Aller dans les restaurants, les bars | 38 | 50 | 12 |
Participer à des sports organisés ou aller au gym | 38 | 47 | 15 |
Aller chez le médecin ou à l'hôpital | 25 | 54 | 22 |
Magasinage dans les magasins ou au centre commercial | 24 | 62 | 13 |
Rendez-vous dans un salon de coiffure, d'esthétique, de manucure | 18 | 55 | 27 |
Rendez-vous pour des services de soins personnels (p. ex. physiothérapeute, dentiste, massothérapeute) | 17 | 57 | 26 |
Prendre soin de personnes ne vivant pas avec soi | 17 | 55 | 27 |
Rassemblement de petits groupes, visite chez d'autres personnes | 10 | 52 | 38 |
Voyager en utilisant sa propre voiture | 2 | 13 | 85 |
Note : La somme des proportions pourrait ne pas sommer à 100 % pour toutes les activités en raison de l'arrondissment. Source : Troisième itération de la Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (juin 2020). |
Les personnes qui ont exprimé un niveau élevé de préoccupation étaient plus susceptibles que celles qui ont exprimé un niveau plus faible de…
- porter un masque (86 % par rapport à 35 %) et respecter les règles d'éloignement physique (94 % par rapport à 60 %).
Les préoccupations concernant l'engorgement du système de santé persistent — de nombreux Canadiens courent un risque élevé de subir des effets graves en raison de la COVID-19
À mesure que la pandémie se répand, les données indiquent que la plupart (74 %) des personnes hospitalisées en raison de la COVID-19 ont déclaré avoir un ou plusieurs problèmes de santé chroniques préexistants.
Au Canada, 38 % (11 millions) des personnes de 18 ans et plus ont au moins un problème de santé qui les expose à un risque plus élevé de subir des effets graves liés à la COVID-19. Les personnes courant un risque plus élevé comprennent…
- les personnes de 80 ans et plus (72 %);
- les personnes vivant dans des ménages à faible revenu (40 %);
- les Premières Nations (47,7 %) et les Métis (41,3 %).
Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chroniqueNote de bas de page 1 lié aux symptômes graves de la COVID-19, selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2017-2018 (population à domicile)

Description - Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19, Canada, 2017-2018 (population à domicile)
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
18 à 39 ans | 19 | 17 |
40 à 59 ans | 42 | 35 |
60 à 79 ans | 64 | 57 |
80 ans et plus | 72 | 72 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2011 à 2014. |
Proportion d'adultes (18 ans et plus) ayant au moins un problème de santé sous-jacent, selon le niveau de revenu du ménage (faible, moyen et élevé) et la province de résidence

Les taux étaient plus faibles chez les groupes de minorités visibles par rapport au taux observé chez les personnes qui ont déclaré être de race blanche (40,3 %).
- 25 % chez les Arabes et les Asiatiques occidentaux
- 26 % chez les Asiatiques de l'Est et du Sud-Est
- 35 % chez les Canadiens de race noire
(Note : taux non désaisonnalisés pour les différences dans la structure par âge)
Les préoccupations concernant l'engorgement du système de santé persistent — de nombreux Canadiens courant un risque élevé de subir des effets graves en raison de la COVID-19 travaillent à l'extérieur de la maison
Au fur et à mesure que de plus en plus de Canadiens retournent au travail, les employeurs se concentrent sur la sécurité des lieux de travail — certains employés peuvent courir un risque plus élevé de subir des effets graves de la COVID-19 en raison de problèmes de santé sous-jacents.
Environ la moitié des personnes présentant un risque élevé (5,16 millions) occupent un emploi — le taux de risque parmi les personnes occupées est plus élevé chez:
- les hommes (32 %) par rapport aux femmes (26 %);
- les travailleurs de 40 à 65 ans (39 %) par rapport aux jeunes travailleurs de 18 à 39 ans (18 %).
Le taux de risque varie également selon le secteur, allant de 22 % chez les travailleurs des services d'hébergement et de restauration à 39 % chez ceux du transport et de l'entreposage.
En ce qui concerne les chiffres absolus, les secteurs affichant le plus grand nombre estimé de travailleurs à risque de subir des effets néfastes de la COVID-19 comprennent les suivants :
- Soins de santé et assistance sociale — 684 600
- Commerce de détail — 547 300
- Fabrication — 509 600
- Construction — 405 900
- Services professionnels, scientifiques et techniques — 356 300
- Transport et entreposage — 336 100
Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19 parmi les personnes occupées de 18 à 65 ans, selon le secteur, Canada, 2017-2018

Description - Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19 parmi les personnes occupées de 18 à 65 ans, selon le secteur, Canada, 2017-2018
Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19 parmi les personnes occupées de 18 à 65 ans, selon le secteur, Canada, 2017-2018
- Services d'hébergement et de restauration
- 22,1
- Arts, spectacles et loisirs
- 23,3
- Services professionnels, scientifiques et techniques
- 23,6
- Services d'enseignement
- 24,7
- Finance et assurances
- 25,5
- Industrie de l'information et industrie culturelle
- 27,8
- Autres services (sauf les administrations publiques)
- 28,1
- Soins de santé et assistance sociale
- 28,7
- Services immobiliers et services de location et de location à bail
- 28,9
- Commerce de détail
- 29,0
- Administrations publiques
- 30,1
- Construction
- 31,9
- Services publics
- 32,3
- Agriculture, foresterie, pêche et chasse
- 32,7
- Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d'assainissement
- 33,0
- Fabrication
- 33,3
- Commerce de gros
- 37,3
- Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz
- 37,3
- Transport et entreposage
- 39,4
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2017-2018
Gérer la pandémie à l'avenir — la plupart des Canadiens se soumettraient à un test de dépistage de la COVID-19 s'ils présentaient des symptômes ou étaient en contact avec d'autres personnes qui présentaient des symptômes
- Environ 6 Canadiens sur 10 se soumettraient à un test de dépistage s'ils présentaient des symptômes (63,5 %) ou s'ils étaient en contact avec une personne qui présentait des symptômes ou qui avait obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 (58,9 %), certains plus susceptibles que d'autres :
- Les femmes sont plus susceptibles que les hommes (67 % par rapport à 60 %).
- Les titulaires d'un baccalauréat sont plus susceptibles que les titulaires d'un diplôme d'études secondaires (69 % par rapport à 61 %).
- Les personnes vivant dans les provinces de l'Atlantique sont plus susceptibles que celles de l'Ontario et de la Colombie-Britannique (72 %, 65 %, 55 %).
- 36 % des Canadiens ont déclaré qu'ils se soumettraient à un test s'ils ne présentaient pas de symptômes, mais qu'ils craignaient d'infecter d'autres personnes.
Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population

Description - Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population
Raison | Pourcentage |
---|---|
Si je ressentais des symptômes | 63,5 |
Si j'avais été en contact ou je pensais avoir été en contact avec des personnes présentant des symptômes ou qui avaient reçu un diagnostic positif à la COVID-19 | 58,9 |
Si je n'avais aucun symptôme, mais que je craignais d'infecter d'autres personnes | 35,7 |
Autre raison | 5,0 |
Je ne prévois pas passer un test | 7,3 |
Note : Les catégories ne totalisent pas 100 % car les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse. Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 (juin 2020). |
Gérer la pandémie à l'avenir — favoriser davantage les tests de dépistage de la COVID-19 chez les répondants âgés
- Parmi les répondants à l'enquête par approche participative, 4 personnes sur 10 étaient en faveur du test de dépistage aléatoire et obligatoire de la COVID-19.
- Les différents groupes sociodémographiques, y compris ceux répartis selon le genre, le niveau de scolarité et le statut d'immigrant, affichaient un niveau de soutien semblable à cet égard.
- Toutefois, les répondants de 65 ans et plus étaient plus susceptibles que ceux de 15 à 24 ans d'être favorables à un test de dépistage obligatoire (49 % et 39 %).
Appui à l'égard du test de dépistage aléatoire et obligatoire de la COVID-19 donné par les participants à la collecte de données par approche participative

Description - Appui à l'égard du test de dépistage aléatoire et obligatoire de la COVID-19 donné par les participants à la collecte de données par approche participative
Degrés d'accord des participants à l'initiative d'approche participative | Pourcentage |
---|---|
Tout à fait d'accord | 16,3 |
D'accord | 25,5 |
Ni d'accord ni en désaccord | 21,1 |
En désaccord | 20,8 |
Entièrement en désaccord | 16,3 |
Note : Les calculs de pourcentage excluent les réponses manquantes. Source : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Confiance à l'égard des autres : série de collecte de données (5323). |
Gérer la pandémie à l'avenir — plus de la moitié des Canadiens sont disposés à utiliser une application de recherche des contacts — les taux sont plus élevés chez les personnes âgées que chez les jeunes Canadiens
- Plus de la moitié des Canadiens (56 %) considèrent qu'il est « plutôt probable » ou « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts.
- Bien que les jeunes Canadiens soient plus susceptibles d'interagir socialement dans de plus grands cercles, seulement 16 % ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport à 33 % des personnes âgées.
- Les résultats variaient d'un bout à l'autre du pays...
- Les résidents des Prairies (17 %) et du Québec (21 %) étaient moins susceptibles de déclarer qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport aux résidents des provinces de l'Atlantique (28 %), de l'Ontario (28 %) et de la Colombie-Britannique (30 %).
Le gouvernement du Canada a lancé l'application de recherche des contacts Alerte COVID le 3 août — il y a plus de 1,3 million de téléchargements en date du 5 août.

- Les préoccupations concernant la protection des renseignements personnels et l'accès du gouvernement aux données de localisation sont les principales raisons pour lesquelles les personnes n'utiliseraient pas d'application de recherche des contacts.
Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts nel'installeraient pas, juin 2020

Description - Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts nel'installeraient pas, juin 2020
Raison de ne pas installer d'application de recherche des contacts | Pourcentage |
---|---|
Je pense que c'est une atteinte à la vie privée | 64 |
Je ne veux pas que le gouvernement ait accès à mes données de localisation | 44 |
Je ne crois pas que suffisamment de personnes vont l'installer | 24 |
Je ne possède pas de téléphone intelligent ou je n'ai pas de plan de données | 17 |
Cela aurait des répercussions négatives sur ma santé mentale | 15 |
Autre raison | 10 |
Il serait trop compliqué d'installer l'application | 8 |
Je ne crois pas que je vais contracter le virus | 4 |
Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020. |
La plupart des Canadiens sont disposés à se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible — les préoccupations concernant l'innocuité du vaccin ainsi que les risques et les effets secondaires ont le plus souvent été soulevées par les personnes peu susceptibles de l'obtenir
Le développement d'un vaccin contre la COVID-19 a été défini comme un facteur déterminant pour mettre fin à la pandémie et reprendre les activités normales.
- 58 % des Canadiens ont déclaré qu'ils seraient très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible.
- 44 % des Canadiens sont très peu susceptiblesFootnote 2 de se faire vacciner — le taux est plus élevé chez
- les personnes de moins de 65 ans;
- les personnes ayant atteint un niveau de scolarité inférieur au baccalauréat;
- les immigrants reçus et non reçus.
Proportion de Canadiens très peu susceptiblesFootnote 2 de se faire vacciner, selon certaines caractéristiques, juin 2020

Description - Proportion de Canadiens très peu susceptibles de se faire vacciner, selon certaines caractéristiques, juin 2020
- Diplôme de 13e année ou niveau inférieur
- 44
- Certificat d'une école de métiers, d'un collège communautaire, d'un cégep ou d'une université de niveau inférieur au baccalauréat
- 47
- Baccalauréat
- 40
- Niveau supérieur au baccalauréat
- 27
- Sans enfants de moins de 18 ans
- 40
- Avec enfants de moins de 18 ans
- 49
- Personne née au Canada
- 41
- Immigrant reçu
- 48
- Pas un immigrant reçu
- 52
- Colombie-Britannique
- 46
- Régions des Prairies
- 44
- Ontario
- 41
- Québec
- 46
- Atlantique
- 32
- 65 ans et plus
- 30
- 45 à 64 ans
- 45
- 25 à 44 ans
- 48
- 15 à 24 ans
- 42
Source : Statistique Canada, Sèrie d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3, juin 2020.
Raisons invoquées par les Canadiens qui sont quelque peu ou très peu susceptibles de se faire vacciner

Description - Raisons invoquées par les Canadiens qui sont quelque peu ou très peu susceptibles de se faire vacciner
Raisons de ne pas se faire vacciner | pourcentage |
---|---|
Je n'ai pas confiance en la sécurité du vaccin | 54,2 |
J'ai des inquiétudes quant aux risques et effets secondaires | 51,7 |
J'attendrai jusqu'à ce que le vaccin semble sécuritaire | 34,8 |
Je ne crois pas que le vaccin est nécessaire | 25,9 |
Je ne crois pas en la vaccination | 9,7 |
Je n'ai pas encore pris ma décision | 8,9 |
Autre raison | 8,3 |
J'ai un problème de santé préexistant | 8,0 |
J'ai déjà eu ou je pense avoir eu la COVID-19 | 6,7 |
Notee : Les catégories ne totalisent pas 100 % car les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse. Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (3) (juin 2020). |
Regard vers l'avenir
- Compte tenu de la possibilité d'une deuxième vague à l'automne, les attitudes et les précautions des Canadiens pourraient devenir d'une importance cruciale.
- L'arrivée de la saison de la grippe et les éclosions possibles dans les écoles pourraient mener à la prise de mesures nouvelles et répétées (p. ex. isolement, tests répétés) et entraîner d'importantes conséquences sociales et économiques.
- Statistique Canada continuera de travailler avec ses partenaires, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, pour trouver les façons les plus efficaces de rendre compte de la situation des Canadiens dans le contexte de la pandémie.
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