Répercussions sur les jeunes
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Messages clés :
- Les étudiants de niveau postsecondaire ont été touchés sur les plans scolaire et financier par la COVID-19.
- Les répercussions de la pandémie sur l'emploi chez les jeunes pourraient se faire sentir pendant des années.
- Tous ces facteurs contribuent probablement à porter atteinte à la santé mentale des jeunes et à accroître la consommation de substances.
- Les jeunes sont moins inquiets des risques liés à la COVID-19, mais ils sont tout de même prêts à prendre les précautions nécessaires pour éviter de propager le virus.
La COVID-19 a perturbé les études postsecondaires – surtout dans les domaines des services, des métiers et des soins de santé
Au début de la pandémie, 26 % des étudiants de niveau postsecondaire ayant répondu à un projet de collecte par approche participative (100 000 participants) ont indiqué que leurs études avaient été perturbées – les répercussions variaient selon la discipline.
- Les étudiants des programmes liés aux services (56 %), aux métiers (53 %) ou aux soins de santé (41 %) ont été les plus durement touchés.
Proportion de participants ayant déclaré que certains de leurs cours avaient été annulés ou repoussés cette session-ci, par domaine d'études
Description - Proportion de participants ayant déclaré que certains de leurs cours avaient été annulés ou repoussés cette session-ci, par domaine d'études
| Domaine d'études | Cours repoussés/annulés (pourcentage) |
|---|---|
| Arts, sciences humaines et sciences sociales | 25 |
| Commerce et administration | 18 |
| Soins de santé | 41 |
| Éducation | 25 |
| Droit | 25 |
| Sciences | 24 |
| Génie et technologie du génie | 18 |
| Mathématiques et informatique | 18 |
| Services | 56 |
| Métiers | 53 |
| Source : Statistique Canada, Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants du niveau postsecondaire. | |
Presque tous les participants (92 %) ont déclaré que certains ou la totalité de leurs cours ont été convertis en apprentissage en ligne.
- Une proportion de 7 % des répondants ayant suivi des cours en ligne a déclaré avoir été incapable de terminer une partie ou la totalité de ces cours.
- Ici encore, les taux étaient plus élevés dans les domaines des services (10 %), des métiers (13 %) et des soins de santé (9 %) que dans ceux des sciences et de l'éducation (6 %).
Proportion des participants ayant déclaré les répercussions scolaires suivantes :
Description - Proportion des participants ayant déclaré les répercussions scolaires suivantes
Pour de nombreux étudiants, les travaux académiques ont été retardés, reportés ou annulés.
| Pourcentage | |
|---|---|
| Certains cours ont été annulés ou reportés | 26 % |
| N'a pas été en mesure de terminer certains cours ou l'ensemble de ses cours | 10 % |
| Le placement prévu en milieu de travail a été retardé ou annulé | 35 % |
| N'a pas été en mesure de terminer son grade, certificat ou diplôme comme prévu | 11 % |
| Certains cours ou tous les cours ont été convertis en ligne | 92 % |
| Source : Statistique Canada, Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants de niveau postsecondaire | |
Les étudiants de niveau postsecondaire sont également très inquiets de leur situation financière
Au début de la pandémie, les répondants de niveau postsecondaire au projet de collecte par approche participative ont déclaré qu'ils étaient très ou extrêmement inquiets de leur situation financière – même après l'annonce de la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE)…
- Épuisement des économies – 73 % (avant la PCUE); 61 % (après la PCUE)
- Paiement des frais de scolarité de la prochaine session – 56 % (avant la PCUE); 48 % (après la PCUE)
- Obligation de contracter plus de dettes d'études – 73 % (avant la PCUE); 61 % (après la PCUE).
Description - De nombreux étudiants ont déclaré être touchés par les perturbations du marché du travail
De nombreux étudiants ont déclaré être touchés par les perturbations du marché du travail
- Participants ayant déjà un emploi
- Perte d’emploi ou mise à pied temporaire 48 %
- Heures de travail réduites 26 %
- Participants ayant des perspectives d’emploi
- Perte de perspectives d’emploi 49 %
Source : Statistique Canada, Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants de niveau postsecondaire.
Les répercussions financières de la COVID-19 pourraient avoir une incidence sur la capacité des étudiants de rembourser leurs dettes.
- Selon les résultats de la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, pour chaque tranche de 1 000 $ de revenu, 0,2 % de la dette étudiante avait été remboursée.
- Parmi les facteurs liés au ralentissement du remboursement de la dette, il convient de mentionner l'accroissement de la dette jusqu'à l'obtention du diplôme et le fait d'être une personne monoparentale, de souffrir d'une incapacité et d'être un immigrant reçu ou un membre d'une minorité visible (diplômés de niveau collégial seulement).
Selon la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, environ la moitié des diplômés postsecondaires ayant terminé leurs études en 2015 avaient une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme.
Description - Selon la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, environ la moitié des diplômés postsecondaires ayant terminé leurs études en 2015 avaient une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme
Selon la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, environ la moitié des diplômés postsecondaires ayant terminé leurs études en 2015 avaient une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme.
| Niveau de scolarité | PourcentageNote de bas de page 1 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Total | 50 | ||||
| Diplôme collégial | 48 | ||||
| Baccalauréat | 53 | ||||
| Maîtrise | 46 | ||||
| Doctorat | 36 | ||||
| Diplôme professionnelNote de bas de page 2 | 85 | ||||
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| Niveau de scolarité | Dollars constants | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Total | 17 496 | ||||
| Diplôme collégial | 11 467 | ||||
| Baccalauréat | 20 004 | ||||
| Maîtrise | 19 735 | ||||
| Doctorat | 25 401 | ||||
| Diplôme professionnelImage 2 -Note de bas de page 1 | 60 287 | ||||
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Les répercussions de la pandémie sur l'emploi chez les jeunes pourraient se faire sentir pendant des années
- L'emploi chez les jeunes a été durement touché par les fermetures – le pourcentage de jeunes de 15 à 24 ans qui travaillaient a diminué pour passer de 58 % en février à un peu plus de 38 % en avril – en août, il s'était en partie rétabli pour atteindre un peu plus de 49 %.
- Cependant, la récente croissance de l'emploi chez les jeunes a entièrement été enregistrée dans le travail à temps partiel. Le travail à temps plein chez les jeunes Canadiens a diminué depuis avril et a fléchi de près du quart par rapport aux niveaux d'avant la pandémie en raison des pertes d'emplois chez les jeunes femmes.
Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
Description - Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
| Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hommes | 11,7 | 15,6 | 25,9 | 29,5 | 28,1 | 26,7 | 25,6 |
| Femmes | 8,8 | 18,2 | 28,6 | 29,3 | 26,8 | 21,3 | 20,2 |
| Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active | |||||||
Les étudiants de la promotion de 2020 pourraient perdre entre 23 000 $ et 44 000 $ en revenus cumulatifs au cours des cinq prochaines années si le taux de chômage annuel chez les jeunes atteint 28,0 % cette année.
- Les pertes sont estimées entre 8 000 $ et 15 000 $ si le taux de chômage chez les jeunes s'établit à 19,0 %.
- Cette situation pourrait avoir des répercussions sur la capacité des diplômés de rembourser leurs dettes.
Perte de revenu cumulative sur cinq ans suivant l'obtention du diplôme en raison du ralentissement économique (diplômés ayant obtenu un baccalauréat en 2020, selon le sexe)
Description - Perte de revenu cumulative sur cinq ans suivant l'obtention du diplôme en raison du ralentissement économique (diplômés ayant obtenu un baccalauréat en 2020, selon le sexe)
| Taux de chômage chez les jeunes en 2020 (pourcentage) | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes |
|---|---|---|---|---|
| perte de revenu (en dollars constants de 2016) | perte de revenu (pourcentage) | |||
| 16 | -3 491 | -5 467 | -1,45 | -2,67 |
| 19 | -9 590 | -15 019 | -3,98 | -7,32 |
| 22 | -15 689 | -24 570 | -6,52 | -11,98 |
| 25 | -21 788 | -34 122 | -9,05 | -16,64 |
| 28 | -27 887 | -43 674 | -11,58 | -21,30 |
| Notes : La perte de revenu cumulative exprimée en dollars et en pourcentage au cours des cinq premières années suivant l'obtention du diplôme est présentée selon différents scénarios liés au taux de chômage chez les jeunes en 2020, comparativement aux revenus moyens historiques au cours des cinq premières années suivant l'obtention du diplôme. Source : Statistique Canada, Recensement de la population et Enquête sur la population active. |
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Tous ces facteurs contribuent probablement à porter atteinte à la santé mentale des jeunes – ils ont connu les plus forts déclins depuis le début de la pandémie
- Avant la COVID-19, les jeunes présentaient des risques de problèmes de santé mentale.
- Depuis la COVID-19, les personnes de 15 à 24 ans ont affiché les plus forts déclins de la santé mentale – réduction de 20 points de pourcentage, pour passer de 60 % (2019, avant la COVID-19) à 40 % (juillet 2020), de la proportion de personnes ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale.
Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale avant et après la COVID-19, selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020
Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale avant et après la COVID-19, selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020
| ESCC - 2019 | SEPC1 | SEPC4 | |
|---|---|---|---|
| 15 à 24 ans | 59.3 | 41.0 | 39.9 |
| 25 à 34 ans | 63.3 | 46.2 | 45.8 |
| 35 à 44 ans | 65.8 | 45.9 | 50.4 |
| 45 à 54 ans | 68.3 | 49.5 | 58.0 |
| 55 à 64 ans | 70.2 | 60.6 | 61.5 |
| 65 ans et plus | 70.8 | 67.5 | 70.0 |
| Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2019; Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 1; Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 4. | |||
Activités auxquelles s'adonnent les jeunes de 15 à 30 ans, pour leur santé mentale et physique
Description - Activités auxquelles s'adonnent les jeunes de 15 à 30 ans, pour leur santé mentale et physique
Activités auxquelles s'adonnent les jeunes de 15 à 30 ans, pour leur santé mentale et physique
- Communication avec les amis et la famille 93,6 %
- Exercice à l'intérieur 66,8 %
- Exercice à l'extérieur 62,3 %
- Changement des choix alimentaires 39,7 %
- Méditation 22,7 %
Source : Répercussions de la COVID-19 – répercussions sur la santé mentale.
Les jeunes sont également plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de substances – en particulier de cannabis
- Il a été démontré que les problèmes de santé mentale sont liés à une consommation accrue de substances pendant la pandémie.
- Les jeunes de 15 à 34 ans demeurent les plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de cannabis pendant la pandémie (12 %).
- Avant la COVID-19, 14 % des Canadiens déclaraient consommer du cannabis – le taux était de 24 % chez les jeunes (de 15 à 24 ans).
Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la pandémie de COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
| Cannabis | Alcool | Tabac | |
|---|---|---|---|
| 15 à 34 ans - augmentation | 12,0 | 16,3 | 5,6 |
| 35 à 54 ans - augmentation | 5,5 | 21,7 | 5,1 |
| 55 ans et plus - augmentation | 1,5 | 11,5 | 3,9 |
| Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC) 4, juillet 2020. |
À mesure que la pandémie évolue, les jeunes sont de moins en moins inquiets des risques pour la santé et plus susceptibles de socialiser, ce qui entraîne probablement des taux plus élevés de cas de COVID-19, mais peu d'hospitalisations
- Comme les restrictions ont été levées, il est constamment moins probable que les jeunes se disent inquiets des risques pour la santé liés à la reprise de leurs activités.
- En juillet, il était deux fois plus probable que les jeunes de 15 à 34 ans aient été en contact étroit avec au moins neuf personnes autres que les membres de leur ménage (45 % comparativement à 22 %).
Proportion de personnes très inquiètes des risques pour la santé associés à la reprise des activités, selon le type d'activité et le groupe d'âge, Canada, juin 2020
Description - Proportion de personnes très inquiètes des risques pour la santé associés à la reprise des activités, selon le type d'activité et le groupe d'âge, Canada, juin 2020
| Characteristics | Assister à des spectacles, festivals, films ou événements sportifs | Voyager en avion | Rassemblement de plus grands groupes (p. ex. mariage, service religieux) | Aller dans les restaurants, les bars | Participer à des sports organisés ou aller au gym |
|---|---|---|---|---|---|
| Pourcentage | |||||
| Groupe d'âge | |||||
| 15 à 34 ans (réf.) | 59 | 51 | 48 | 31 | 28 |
| 35 à 54 ans | 64 | 65 | 54 | 40 | 40 |
| 55 à 64 ans | 68 | 71 | 64 | 38 | 43 |
| 65 ans et plus | 76 | 78 | 67 | 48 | 51 |
| Source : Troisième itération de la Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (juin 2020). | |||||
En date du 27 septembre, la répartition des cas chez les jeunes âgées de 20 à 29 ans est 17,6 % comparé à 13,2 % chez les personnes âgées 80 ans et plus – toutefois, le risque d'hospitalisation et de décès chez les jeunes demeure faible.
Répartition des cas d'hospitalisation en raison de la COVID-19 selon l'âge et le sexe, Canada, 27 septembre 2020
Description - Répartition des cas d'hospitalisation en raison de la COVID-19 selon l'âge et le sexe, Canada, 27 septembre 2020
Gérer la pandémie à l'avenir – même s'ils sont moins inquiets de la santé des autres, les jeunes sont prêts à prendre les précautions nécessaires pour éviter de propager le virus
Depuis le début de la pandémie, les jeunes demeurent inquiets de leur santé, mais moins de celle des autres…
- Inquiets pour leur propre santé : 26 % en mars contre 25 % en juillet
- Inquiets pour la santé des membres de leur ménage : 55 % en mars/avril contre 49 % en juillet
- Inquiets pour la santé de la population canadienne : 65 % en mars/avril contre 44 % en juillet.
La volonté de prendre des précautions est aussi élevée chez les jeunes que chez les autres groupes d'âge et, dans certains cas, elle est légèrement plus élevée chez les jeunes.
Message ciblé aux jeunes pour leur rappeler que les personnes âgées risquent de contracter la COVID-19. Au Royaume-Uni, on dit aux jeunes de ne pas «tuer grand-mère ».
Proportion de personnes susceptibles de prendre des précautions selon le type de précaution et le groupe d'âge, Canada, juillet 2020
Description - Proportion de personnes susceptibles de prendre des précautions selon le type de précaution et le groupe d'âge, Canada, juillet 2020
| 15 à 34 ans | 35 à 49 ans | 50 à 64 ans | 65 ans et plus | |
|---|---|---|---|---|
| Éviter de quitter la maison | 74,0 | 72,4 | 73,4 | 76,6 |
| Respecter la distanciation physique en public | 91,1 | 87,8 | 88,9 | 90,7 |
| Éviter les foules et les grands rassemblements | 90,2 | 87,8 | 89,3 | 89,5 |
| Se laver les mains plus régulièrement | 91,2 | 93,9 | 92,4 | 93,3 |
| Éviter de se toucher le visage | 65,5 | 68,5 | 68,0 | 61,7 |
| Annuler un voyage | 46,1 | 50,5 | 46,4 | 40,9 |
| Travailler à domicile | 30,5 | 39,2 | 28,1 | 9,4 |
| Porter un masque | 85,8 | 81,2 | 84,4 | 85,2 |
| Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 4 : Les sources de renseignements consultées pendant la pandémie, juillet 2020. | ||||
Gérer la pandémie à l'avenir – la volonté des jeunes de prendre d'autres mesures pour lutter contre la pandémie varie selon le type de précaution
- Il était moins probable que les répondants de 15 à 24 ans appuient le dépistage obligatoire par rapport aux répondants plus âgés (65 ans et plus) (49 % et 39 %).
- Même s'ils sont plus actifs sur le plan social, seulement 16 % des jeunes Canadiens ont déclaré qu'il était « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche de contacts, comparativement à 33 % chez les personnes âgées.
Proportion de Canadiens susceptibles d'utiliser une application de recherche de contacts selon le groupe d'âge, Canada, 2020
Description - Proportion de Canadiens susceptibles d'utiliser une application de recherche de contacts selon le groupe d'âge, Canada, 2020
| Groupe d'âge | Très probable | |||
|---|---|---|---|---|
| 15 à 24 ans | 16 | |||
| 25 à 64 ans | 24 | |||
| 65 ans et plus | 33 | |||
| Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 (juin 2020). | ||||
Un peu plus de la moitié des jeunes (58 %) ont indiqué qu'ils se feraient vacciner – un taux plus élevé que chez les adultes plus âgés, mais moins élevé que chez les personnes âgées (70 %).
Proportion de Canadiens très susceptibles de se faire vacciner lorsqu'il sera disponible, selon le groupe d'âge, Canada, 2020
Description -
| Volonté de recevoir un vaccin contre la COVID-19 Très probable |
|||
|---|---|---|---|
| Groupe d'âge | pourcentage | intervalles de confiance à 95 % | |
| 15 à 24 ans | 58,1 | 47,1 | 68,3 |
| 25 à 44 ans | 51,6 | 47,4 | 55,9 |
| 45 à 64 ans | 54,8 | 51,1 | 58,4 |
| 65 ans et plus (groupe de référence) | 70,3 | 65,3 | 74,9 |
| Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 - Reprise des activités économiques et sociales pendant la COVID-19, juin 2020. | |||
Regard vers l'avenir
- Même si les répercussions de la pandémie sur l'emploi chez les jeunes risquent de se faire sentir pendant des années, d'importants changements structurels dans la demande de travailleurs hautement qualifiés attribuables au télétravail et à l'automatisation pourraient favoriser les travailleurs ayant fait des études postsecondaires puisque la plupart sont en mesure d'effectuer leur travail à domicile et qu'ils accomplissent généralement des tâches qui ne peuvent être automatisées.
- Comme les étudiants dans les domaines de la santé, des services et des métiers sont les plus touchés jusqu'à maintenant, les taux d'obtention de diplôme pourraient s'en trouver modifiés, ainsi que les choix des domaines d'études.
- Si l'équilibre entre le travail, la garde d'enfants et l'éducation à domicile devient la nouvelle norme pour les parents, les femmes pourraient être plus touchées que les hommes. Leur participation au marché du travail et leur taux de fécondité pourraient également être affectés.
- Date modified: