Novembre 2021

Aperçus

Résultats sur le marché du travail des immigrants économiques dans les métiers spécialisés

L’admission d’immigrants dans les métiers spécialisés a augmenté rapidement à la fin des années 2000 et au début des années 2010, alors que le système de sélection des immigrants réagissait à la demande accrue pour des travailleurs dans ces métiers. Cet article se penche sur la situation sur le marché du travail de cette catégorie d’immigrants économiques.

Au cours de la première suivant leur admission, les immigrants dans les métiers spécialisés affichaient un taux d’emploi plus élevé que les autres immigrants économiques : 10 points de pourcentage de plus pour les hommes, et 7 points de pourcentage de plus pour les femmes. Parmi les hommes, cet avantage à l’emploi s’est rétréci pour s’établir à 6 points de pourcentage à la 10e année, tandis que cette différence a disparu à la 5e année chez les femmes. Les immigrants dans les métiers spécialisés ont vu leurs revenus croître beaucoup plus lentement après leur admission que les autres immigrants économiques.

Article complet Version PDF

Les étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre : la participation au marché du travail pendant les études

Au cours des 20 dernières années, alors que le nombre d’étudiants étrangers au Canada augmentait, divers règlements ont été adoptés pour faciliter leur capacité à travailler pendant leurs études. Cet article se penche sur la mesure dans laquelle ces étudiants ont participé au marché du travail.

Le nombre d’étudiants étrangers ayant un emploi rémunéré est passé de 21 800 en 2000 à 277 400 en 2018, et leur proportion parmi l’ensemble des travailleurs rémunérés a augmenté pour passer de 0,1 % à 1,4 %.

La proportion d’étudiants étrangers au sein de la population active a augmenté dans chaque province au cours de cette période, mais en 2018, c’est en Colombie-Britannique (2,3 %), en Ontario (1,8 %) et à l’Île-du-Prince-Édouard (1,5 %) qu’elle était la plus élevée.

En 2018, la proportion d’étudiants étrangers dans le secteur des services d’hébergement et de restauration (4,6 %) était plus élevée que dans tout autre secteur. Cependant, l’ensemble des secteurs ont registré une augmentation de la proportion d’étudiants étrangers au sein de leur main d’œuvre.

Article complet Version PDF

Demande de crédit d’impôt pour études postsecondaires : les différences selon le niveau de revenu parental et les incidences sur les tendances des taux d’inscription

Le revenu des parents d’étudiants du niveau postsecondaire est lié à la probabilité qu’un étudiant demande des crédits d’impôt pour études postsecondaires et s’inscrive à un programme de grade universitaire. Cet article fournit les résultats de la première étude à utiliser des renseignements à l’échelle nationale sur les inscriptions pour calculer les taux de demande de crédits d’impôt pour études postsecondaires et les taux d’inscription à des programmes de grade universitaire par niveau de revenu parental.

Dans l’ensemble, parmi les étudiants du niveau postsecondaire de 19 ans qui ont produit une déclaration de revenus en 2017, environ 9 sur 10 ont demandé des crédits d’impôt pour études postsecondaires, lesquels peuvent abaisser leurs obligations fiscales d’un étudiant (ou celles d’un parent, grand-parent, conjoint, partenaire vivant en union libre, ou d’un parent ou grand-parent de ces derniers). Cependant, la proportion varie en fonction du revenu parental : 82,8 % des étudiants du quintile inférieur de la répartition du revenu parental ont demandé des crédits, comparativement à entre 88,1 % et 92,8 % de ceux de la tranche supérieure de 80 % de la répartition du revenu (les taux augmentant légèrement à chaque niveau de revenu).

En 2017, parmi les jeunes de 19 ans du quintile de revenu supérieur, 52,3 % étaient inscrits à un programme de grade universitaire, comparativement à 25 % de ceux du quintile de revenu inférieur.

Article complet Version PDF

Article de recherche

Les différences selon le genre dans les effectifs des programmes en STGM et l’obtention du diplôme : quels sont les rôles du rendement et de la préparation scolaires?

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de faire des études postsecondaires, mais moins portées à choisir des programmes de STGM, qui ouvrent généralement la voie à des revenus plus élevés que les autres types de programmes. L’article explore les raisons possibles de cette différence dans la participation aux programmes de STGM.

Parmi les personnes qui ont obtenu leur diplôme d’études secondaires entre 2009 et 2011 et qui se sont inscrites à un programme de baccalauréat peu après, la proportion de femmes à opter pour un programme de STGM était inférieure 36,4 % à la proportion d’hommes. Des résultats similaires ressortent lorsqu’on examine le taux d’obtention de diplôme des programmes de STGM. Toutefois, seulement le tiers de l’écart entre les genres peut être expliqué par des différences entre les genres dans la performance scolaire dans les matières relatives aux STGM et les autres matières au secondaire, la préparation aux programmes de STGM (au moins trois cours à option en STGM en 12e année) ainsi que les caractéristiques du voisinage et de l’école secondaire. Les différences entre les genres en ce qui concerne les modèles en STGM (enseignants ou parents) ainsi que les intérêts, la confiance en soi et les normes sociales peuvent aussi jouer un rôle important. Il pourrait être nécessaire de recueillir plus de données sur des sujets pour mieux comprendre l’écart entre les genres en STGM.

Article complet Version PDF

Date de modification :