Mars 2021

Pleins feux sur les données et la recherche

Un indicateur du marché du travail utile

Cet article des « Pleins feux sur les données et la recherche » décrit et démontre l’utilité de recourir à un indicateur unique, soit le pourcentage de la population ayant un emploi rémunéré permanent à temps plein, lequel combine plusieurs aspects du marché du travail : le taux de chômage, le taux d’activité sur le marché du travail, le taux de travail autonome et certains aspects liés à la qualité des emplois, comme le fait pour un emploi rémunéré d’être à temps plein ou permanent. 

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Aperçus

Caractéristiques des entreprises qui ont fermé pendant la pandémie de COVID-19 en 2020

Dans la foulée de la pandémie, 12 % des entreprises qui étaient actives en février 2020 étaient fermées en septembre 2020 et l’étaient toujours en novembre 2020. Selon les caractéristiques de ces entreprises, elles étaient moins prêtes que les autres à résister aux répercussions de la pandémie. Elles avaient tendance à être plus jeunes et plus petites, à être plus endettées, à avoir moins de liquidités et à être moins rentables.

Comparativement aux entreprises qui ont fermé au début de la pandémie, celles qui ont fermé plus récemment étaient plus susceptibles d’être en meilleure posture au début de la pandémie. Cela donne à penser que même les grandes entreprises dont les caractéristiques financières sont plus favorables sont à risque de fermer à mesure que la pandémie se poursuit.

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Changements à l’égard de l’emploi pendant la pandémie de COVID-19 : nouveaux aperçus des séries expérimentales sur les ouvertures et les fermetures mensuelles d’entreprises

La majeure partie de la baisse de l’emploi observée au début de la pandémie est attribuable aux entreprises en exploitation continue, lesquelles ont affiché des baisses de 70 % en mars et de 82 % en avril 2020. Au cours des mois de mars et avril combinés, l’emploi total a diminué de près de 2 millions, un niveau plus de trois fois supérieur aux baisses de l’emploi attribuables aux fermetures d’entreprises, lesquelles se sont chiffrées à plus de 500 000.

Cependant, ce sont les entreprises en exploitation continue qui ont le plus contribué à la croissance de l’emploi de juin à août 2020. Quant aux entreprises qui ont rouvert leurs portes, elles étaient à l’origine de 18 % de la croissance de l’emploi observée en juin et juillet, et de 32 % de la croissance enregistrée en août.

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Développements récents dans l’économie canadienne : comment l'économie se remet de la COVID-19

Cet article traite des changements observés dans le rythme de la reprise économique après l’entrée en vigueur, à la fin de 2020 et au début de 2021, de mesures plus strictes pour lutter contre la COVID-19. Il propose une analyse intégrée des changements récents dans la production, les dépenses des ménages, l’investissement des entreprises et le commerce international. Pour ce faire, il s’appuie sur de nouveaux produits de données offrant un aperçu de la situation financière avec laquelle les entreprises et les ménages doivent composer. Parmi ces produits figurent les perspectives de dépenses en immobilisations non résidentielles pour 2021, les données sur le sentiment de confiance des entreprises tirées de la plus récente Enquête canadienne sur la situation des entreprises (premier trimestre de 2021), les nouvelles estimations expérimentales du bien-être économique des ménages, de même que des estimations avancées et des diffusions provisoires de données pour janvier 2021.

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Articles de recherche

Évaluations que font les Canadiens des médias sociaux dans leur vie

Dans cet article, il est question des effets négatifs de l’utilisation de sites ou d’applications de réseaux sociaux sur les personnes de 15 à 64 ans, selon leurs données autodéclarées. Environ le cinquième des utilisateurs de médias sociaux ont déclaré qu’au cours des 12 mois précédents, ils avaient perdu du sommeil (19 %), avaient fait moins d’activité physique (22 %) ou avaient eu de la difficulté à se concentrer sur des tâches ou des activités (18 %) en raison de leur utilisation des médias sociaux. Environ 1 répondant sur 8 (de 12 % à 14 %) a déclaré avoir vécu des expériences émotionnelles négatives et a dit s’être senti anxieux ou déprimé, frustré ou en colère, ou envieux de la vie des autres. 

Les expériences négatives étaient plus fréquentes chez les répondants de moins de 30 ans qui ont également déclaré utiliser plus intensément les sites Web et les applications de réseaux sociaux.

Article complet Version PDF Communiqué dans Le Quotidien Infographies

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