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Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada S'établir dans un nouveau pays : un portrait des premières expériences |
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RésultatsLa période prémigratoire et l’arrivée au Canada La période prémigratoire et l’arrivée au CanadaLes raisons de quitter leur pays d’origine étant diverses, les immigrants qui arrivent au Canada ont des acquis différents. En effet, ils débarquent avec des compétences, des expériences et des antécédents qui leur sont propres — leurs ressources personnelles —, ce qu’on qualifierait en quelque sorte de capital humain (c.-à-d. leur niveau de scolarité, leurs compétences professionnelles et leurs capacités linguistiques), des réseaux sociaux (c.-à-d. des amis ou de la famille au Canada) et des capitaux qu’ils ont apportés avec eux ou laissés derrière. suite >> Les six premiers moisDurant leurs premières années au Canada, les immigrants s’affairent à s’intégrer : s’adapter à leur nouvel environnement et s’établir en plus de trouver un logement, un emploi, des soins de santé et des écoles pour eux et pour leurs enfants. Il se peut que les nouveaux arrivants soient appelés à surmonter de nombreux défis sur le chemin de l’installation et de l’intégration, notamment apprendre à mieux maîtriser l’une ou l’autre des deux langues officielles du Canada ou les deux, faire agréer et reconnaître leurs acquis scolaires et professionnels de même qu’accéder aux études et recevoir de la formation. suite >> Choisir où vivre et se trouver un logementIl est important que les immigrants qui cherchent à s’établir se trouvent un logement convenable. Cela leur permet de se concentrer sur d’autres activités primordiales telles que chercher un emploi, faire des études ou obtenir de la formation, ou réaliser d’autres ambitions. Si la famille et les amis peuvent avoir une influence sur l’endroit où les immigrants choisissent de s’établir, les taux d’inoccupation et les coûts de logement peuvent déterminer le type d’hébergement qu’ils décideront d’habiter. suite >> S’adapter à un nouvel environnement linguistiqueAu Canada, il existe un lien étroit entre la connaissance qu’ont les nouveaux immigrants de l’une des deux langues officielles, ou des deux, et leur réussite économique et sociale. Les immigrants qui sont capables de converser dans l’une des langues officielles du Canada ont des taux d’emploi plus élevés et de meilleurs revenus. À l’opposé, le manque de connaissance des langues officielles peut nuire grandement, par exemple, à l’accès aux études, à l’emploi et aux services de soins de santé. De nombreux facteurs influent sur la connaissance qu’ont les immigrants du français ou de l’anglais à leur arrivée, tels que le dernier pays de résidence permanente, la langue maternelle, la catégorie d’immigration, l’âge et la scolarité. suite >> Garder la santéIl est important d’être en bonne santé émotionnelle et physique; cela peut d’ailleurs influencer les nouveaux immigrants dans leur façon de s’attaquer aux nombreux défis que leur réserve le déménagement dans un nouveau pays, comme chercher un emploi, trouver un logement, etc. À l’inverse, le processus d’établissement est stressant et peut nuire à la santé des nouveaux immigrants et, par conséquent, à leur intégration à la société canadienne. suite >> Le tremplin des études et de la formationLes travaux de recherche semblent démontrer qu’il existe un lien étroit entre le niveau de scolarité des immigrants avant leur arrivée et leur intégration après celle-ci. On peut globalement en conclure que les immigrants plus scolarisés finissent par mieux s’en tirer que leurs homologues moins scolarisés aux chapitres de l’activité, de l’emploi et des gains. suite >> Se trouver un emploiL’activité sur le marché du travail est un indicateur important de l’établissement. Elle est associée à l’intégration économique et sociale ainsi qu’à l’autonomie financière. La plupart des immigrants en âge de travailler y voient un gage d’établissement réussi. Le public canadien manifeste souvent de grandes attentes quant aux résultats qu’obtiendront les nouveaux arrivants sur le marché du travail. suite >> Joindre les deux boutsLa situation financière d’un nouvel immigrant dépend de plusieurs facteurs, notamment des épargnes qu’il apporte au Canada, des sources de son revenu personnel et familial (p. ex. un revenu provenant d’un emploi ou de transferts gouvernementaux) et de ses avoirs. Le présent chapitre étudie brièvement les épargnes apportées au Canada, le revenu personnel et familial, les prêts et l’évaluation que fait l’immigrant de sa propre situation financière six mois après son arrivée au Canada. suite >> S’installer dans un nouveau paysToutes sortes de défis attendent les immigrants lorsqu’ils déménagent dans un nouveau pays. Leurs premières expériences peuvent avoir un effet sur leur décision de s’y installer en permanence. Une intégration réussie est donc à l’avantage mutuel de l’immigrant et du pays hôte. Ce processus permet aux immigrants de devenir plus autonomes, productifs et de contribuer plus facilement à la société canadienne. suite >> Les défis à l’intégrationLes sections précédentes ont décrit les caractéristiques des immigrants de l’Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada (ELIC) et certaines des expériences que ceux-ci ont vécues depuis leur arrivée. Cette section s’attarde aux problèmes et aux difficultés auxquels se sont butés les immigrants durant les six premiers mois, s’arrêtant tout particulièrement à la recherche d’un logement, à la recherche d’un emploi, à l’accès aux services de santé de même qu’à la poursuite d’études et à l’obtention de formation. suite>> |
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