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![]() ![]() Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada S'établir dans un nouveau pays : un portrait des premières expériences |
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Méthodologie et qualité des donnéesL’Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada (LSIC) est née du besoin grandissant d’information sur les immigrants au Canada. On s’y intéresse tout particulièrement au processus d’établissement, aux facteurs qui influent sur la capacité des immigrants de s’intégrer et de s’adapter à la société canadienne de même qu’aux services qu’utilisent ceux-ci pour opérer une transition graduelle. L’enquête consiste en trois interviews (cycles) : la première a eu lieu six mois après l’entrée des immigrants au Canada et les autres se tiendront deux et quatre ans après leur arrivée. Seuls les immigrants qui ont répondu à l’interview du cycle 1 seront retracés pour le cycle 2 et seuls les répondants qui répondront à l’interview du cycle 2 seront retracés et interviewés pour le cycle 3. Les sections suivantes décrivent la méthodologie de l’enquête et certaines des limites des données. Le Guide de l’utilisateur – Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada – Première vague1 décrit plus en détail la méthodologie et la qualité des données. Populations de l’enquêteLa population cible de l’enquête consiste en l’ensemble des immigrants qui sont arrivés au Canada entre le 1er octobre 2000 et le 30 septembre 2001 et qui étaient âgés de 15 ans ou plus au moment de leur arrivée. Sont exclues de l’enquête les personnes qui ont présenté une demande d’établissement en sol canadien. Il se peut que ces personnes aient été au Canada depuis longtemps au moment où elles ont officiellement obtenu le droit d’établissement et pourraient de ce fait présenter, du point de vue de l’intégration, des caractéristiques très différentes des personnes qui sont fraîchement arrivées au pays. Sont également exclus du champ de l’enquête les réfugiés faisant leur demande d’asile ici au Canada. La population cible comprend environ 169 400 des 250 000 personnes admises au Canada durant cette période. Le champ de l’enquête s’étend à toutes les régions métropolitaines de recensement et à toutes les agglomérations de recensement non éloignées. La population d’intérêt comprend les immigrants de la population cible qui habitent toujours au Canada au moment d’un cycle donné. Par exemple, certains immigrants ont quitté le Canada pour rentrer dans leur pays d’origine ou gagner un autre pays durant la période de six mois allant de l’arrivée à l’interview du cycle 1, certains immigrants sont ainsi exclus de la population d’intérêt. Conception de l’enquêteLa base de sondage de l’ELIC est la base de données administratives de Citoyenneté et Immigration Canada concernant tous les immigrants ayant obtenu le droit d’établissement. Désignée sous le nom de SSOBL (Système de soutien des opérations des bureaux locaux), cette base de données fournit des renseignements sur les diverses caractéristiques de chaque immigrant qui peuvent être utilisés dans la conception de l’enquête : nom, âge, sexe, langue maternelle, pays d’origine, connaissance de l’anglais ou du français, catégorie d’immigrants, date d’arrivée et province de destination au Canada. L’enquête a été conçue par échantillonnage probabiliste au moyen d’une technique dite d’échantillonnage stratifié à deux degrés. En premier lieu, on effectue la sélection des unités immigrantes (UI) à l’aide de la méthode d’échantillonnage avec probabilité proportionnelle à la taille (PPT). La taille est définie comme le nombre d’immigrants dans l’UI. En deuxième lieu, on sélectionne au hasard un membre au sein de chaque UI choisie. On désigne sous le nom de répondant longitudinal (RL) le membre ainsi choisi. Seul le RL fait l’objet d’un suivi tout au cours de l’enquête et aucune interview n’est menée auprès d’autres membres de l’UI ou du ménage du RL. En vue d’obtenir des estimations fiables et de satisfaire à diverses exigences des ministères fédéraux et provinciaux, l’échantillon a été stratifié par mois d’arrivée, province de destination et catégorie d’immigrants, et les sous-groupes suivants ont été suréchantillonnés :
Par suite de l’échantillonnage, l’échantillon des immigrants ne devient représentatif de la population cible qu’après l’application du facteur de pondération de l’enquête. Le facteur de pondération peut être considéré comme le nombre d’immigrants de la population représenté par un immigrant échantillonné. Les estimations présentées plus tôt dans ce document sont des estimations pondérées. L’échantillon doit être d’au moins 5 755 répondants pour obtenir des estimations fiables au troisième cycle. L’application de plusieurs hypothèses d’érosion de l’échantillon à la taille minimale requise au cycle 3 ont servi à déterminer la taille de l’échantillon initial. En tout, 20 322 immigrants ont été sélectionnés pour l’interview du cycle 1. Collecte des donnéesLe questionnaire est administré par la tenue en français et en anglais d’interviews assistés par ordinateur. Les interviews assistées par ordinateur facilitent la collecte de données qu’il serait difficile de recueillir par papier et crayon. Le questionnaire papier est disponible en 13 autres langues. Les 15 langues permettent de joindre 93 % de la population immigrante. La collecte des données du cycle 1 de l’enquête s’est déroulée entre avril 2001 et mai 2002. La plupart (68 %) des interviews ont été faites sur place, tandis que les autres (32 %) ont été effectuées au téléphone pour diverses raisons (lieu de l’interview, exigences linguistiques particulières, etc.). Il s’agissait d’interviews d’environ 90 minutes. Des 20 322 immigrants sélectionnés, 12 040 ont participé à l’interview du cycle 1 (les répondants), 2 120 ont décliné l’invitation à participer (non-répondants) et 411 ne faisaient plus partie de la population d’intérêt (hors du champ de l’enquête). Ajoutons qu’il a été impossible de retracer 5 571 des immigrants sélectionnés, qui ont donc été classés dans les cas non résolus. Qualité et limites des donnéesLes erreurs sont divisées en deux grandes catégories : les erreurs d’échantillonnage et les erreurs non dues à l’échantillonnage. L’erreur d’échantillonnage est l’écart entre une estimation obtenue à partir d’un échantillon et celle que donnerait un recensement pour lequel on a utilisé les mêmes méthodes pour recueillir des données auprès de chacune des personnes faisant partie de la population. Tous les autres types d’erreurs, comme l’erreur de couverture de la base de sondage, de réponse, de traitement et de non-réponse, sont des erreurs non dues à l’échantillonnage. Bon nombre de ces erreurs sont difficiles à repérer et à quantifier. Les Normes et lignes directrices concernant la documentation sur la qualité des données2 de Statistique Canada indiquent qu’il faut fournir aux utilisateurs externes une mesure de l’ampleur de l’erreur d’échantillonnage. La mesure est fondée sur l’erreur-type des estimations tirées des résultats de l’enquête. Cependant, en raison de la diversité des estimations que l’on peut tirer d’une enquête, l’erreur-type d’une estimation est habituellement exprimée en fonction de l’estimation à laquelle elle se rapporte. La mesure résultante, appelée coefficient de variation (CV) d’une estimation, s’obtient en exprimant l’erreur-type de l’estimation en pourcentage de l’estimation elle-même. Une indication de l’ampleur de l’erreur d’échantillonnage est fournie pour les estimations du présent rapport. Un CV de plus de 33,3 % indique qu’une estimation est trop peu fiable pour être publiée. De telles valeurs ont été supprimées du présent rapport et ont été remplacées par la lettre code F. Bien que publiables, les estimations ayant un CV de 16,6 % à 33,3 % sont jugées acceptables mais devraient être interprétées avec prudence. De telles estimations s’accompagnent de la lettre code E dans le présent document. Les facteurs de pondération des cas résolus (les répondants et les cas hors du champ de l’enquête) sont grossis pour tenir compte des cas de non-réponse et des cas non résolus. Tout est mis en œuvre pour réduire au minimum le biais de non-réponse, mais compte tenu de l’importance des deux derniers groupes, le risque de biais est considérable. En l’absence d’une source indépendante fiable d’information sur ces immigrants, il est impossible de quantifier ces biais. Avis est donc donné au lecteur de la possibilité d’un tel biais. Certaines unités répondantes fournissent des données incomplètes : un répondant peut avoir omis de fournir des données pour un certain ensemble (module) de questions (non-réponse partielle) ou ne pas avoir répondu à une question individuelle (non-réponse d’item). La non-réponse partielle et la non-réponse d’item sont corrigées par imputation. L’imputation consiste à remplacer une valeur manquante ou incohérente par une valeur plausible. Effectuée correctement, l’imputation améliore la qualité des données en réduisant le biais dû à la non-réponse. Comme c’est le cas pour de nombreuses enquêtes, les questions sur le revenu sont celles auxquelles on a le moins répondu, aucune réponse n’ayant été obtenue dans environ 3,7 % des cas (ce qui signifie que 96,3 % des répondants ont fourni des réponses complètes aux questions sur le revenu). Pour la non-réponse partielle, on a eu recours à la méthode de l’imputation massive, qui consiste à remplacer entièrement le module incomplet pour un répondant partiel par les données d’un donneur (un répondant dont tous les modules sont complets). La non-réponse d’item culminait dans le cas des questions sur le montant du revenu familial. Les taux d’imputation pour ces questions apparaissent au tableau 12.1. Les valeurs du revenu sont imputées question par question (imputation par champ), en recourant encore une fois aux données d’un répondant. La possibilité de biais est plus grande, car les taux d’imputation sont très élevés pour bon nombre de ces questions. Notes1. Statistique Canada. Guide de l’utilisateur – Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada – Première vague, 2003, /imdb-bmdi/document/4422_D1_T1_V1_F-fra.pdf. 2. Statistique Canada. Normes et lignes directrices concernant la documentation sur la qualité des données, 2002, /about-apercu/policy-politique/info_user-usager-fra.htm. Pour visualiser les documents PDF, vous devez utiliser le lecteur Adobe gratuit. Pour visualiser (ouvrir) ces documents, cliquez simplement sur le lien. Pour les télécharger (sauvegarder), mettez le curseur sur le lien et cliquez le bouton droit de votre souris. Notez que si vous employez Internet Explorer ou AOL, les documents PDF ne s'ouvrent pas toujours correctement. Veuillez consulter Dépannage pour documents PDF. Il se peut que les documents PDF ne soient pas accessibles au moyen de certains appareils. 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