Rapports économiques et sociaux

Pleins feux sur les données et la recherche

La solitude autodéclarée chez les immigrants récents, les immigrants de longue date et les personnes nées au Canada

Un grand nombre de nouveaux arrivants au Canada doivent composer avec la rupture de leurs réseaux sociaux pendant le processus de migration, et surmonter des obstacles lorsqu’ils tentent de bâtir de nouvelles relations et de nouveaux liens, ce qui les rend vulnérables à la solitude. Cette dernière peut avoir des effets sur la santé mentale (p. ex. anxiété, dépression) ainsi que sur la santé physique (p. ex. maladies cardiovasculaires, mortalité accrue). Cette étude se fonde sur les données de  l’Enquête sociale générale de 2018 pour comparer la solitude autodéclarée entre les immigrants et la population née au Canada. Les résultats montrent que les immigrants récents et les immigrants de longue date ont déclaré des niveaux de solitude plus élevés que la population née au Canada. De plus, la solitude ne semblait pas être atténuée par le nombre d’années passées au Canada.

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Aperçus

Démarrer une entreprise en période de pandémie : les expériences des entreprises créées pendant la COVID-19

Malgré les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19, 112 764 nouvelles entreprises (entreprises créées) ont été fondées en 2020. Toutefois, il s’agit d’une diminution de 5,4 % par rapport à 2019. À l’aide des estimations mensuelles des ouvertures et des fermetures d’entreprises, cette étude montre que la majeure partie de la création d’entreprises en 2020 s’est produite pendant la deuxième moitié de l’année.

De juin à décembre 2020, le nombre d’entreprises créées a augmenté de 2,8 % par rapport à la même période en 2019. Cette hausse variait d’un endroit à l’autre, allant de 0,7 % en Alberta à 7,1 % en Colombie-Britannique. En revanche, le nombre de nouvelles entreprises a diminué de 10,7 % en Saskatchewan, de 3,1 % dans les territoires et de 0,2 % au Nouveau-Brunswick.

L’emploi associé aux entreprises créées en 2020 était de 20,7 % inférieur à ce qu’il était en 2019, et cette diminution de l’emploi a été observée dans l’ensemble des industries, des provinces et des territoires. Cela démontre que les entreprises créées en 2020 étaient plus petites, en moyenne, que celles créées avant 2020.

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L’industrie du pétrole et du gaz au Canada : bilan un an après le début de la pandémie

L’industrie du pétrole et du gaz au Canada a souffert en 2020, en raison d’abord de l’effondrement des prix du pétrole en mars et en avril, puis de la chute de la demande causée par les restrictions de voyage engendrées par la pandémie. Toutefois, en avril 2021, la situation s’était presque entièrement rétablie. Le produit intérieur brut, l’emploi et les exportations de cette industrie ont atteint respectivement 95,4 %, 95,7 % et 102,5 % de leurs niveaux correspondants observés en janvier 2020.

Cet article fait le point sur la performance de l’industrie canadienne d’extraction de pétrole et de gaz. Malgré la reprise récente, les dépenses en immobilisations de l’industrie sont en baisse depuis 2014, et la situation d’investissement s’est détériorée en 2020, l’investissement ayant diminué de 36 % dans cette industrie comparativement à 9 % dans l’ensemble des industries.

En plus de la baisse des dépenses en immobilisations, l’industrie a été aux prises avec des difficultés qui ont entravé son expansion et son développement, comme l’annulation du projet Keystone XL, la tarification du carbone et les réglementations conçues pour accélérer la transition vers l’énergie verte. Toutefois, la récente hausse du prix du pétrole pourrait attirer plus d’investissements dans le secteur, et les dépenses en immobilisations à l’appui des activités d’extraction minière et d’extraction de pétrole et de gaz, qui sont considérées comme un bon indicateur des investissements futurs dans l’extraction des sables bitumineux, devraient afficher une croissance de plus de 33 % en 2021, après avoir fléchi de 20 % en 2020.

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Les étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre : l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers et l’évolution de leurs caractéristiques sociodémographiques

Les étudiants étrangers constituent une importante source future de main-d’œuvre qualifiée au Canada, car ils pourraient être admissibles à la résidence permanente grâce à des programmes d’immigration après l’obtention du diplôme. Cette étude examine les caractéristiques sociodémographiques changeantes des étudiants étrangers.

De 2000 à 2019, le nombre annuel de titulaires d’un premier permis d’études est passé de 70 000 à 250 000. Sept pays sont restés parmi les 10 principaux pays d’origine des étudiants étrangers pendant toute la période à l’étude, soit la Corée du Sud, la Chine, le Japon, les États-Unis, la France, le Mexique et l’Inde. De 2000 à 2004, le Royaume-Uni, Taïwan et l’Allemagne figuraient parmi les 10 principaux pays d’origine, mais ils ont été remplacés par le Brésil, le Nigeria et le Vietnam pour la période de 2015 à 2019.

La concentration accrue des pays d’origine des étudiants étrangers a été observée au niveau collégial ainsi qu’au niveau universitaire. Au niveau collégial, la proportion d’étudiants étrangers provenant de l’Inde est passée de 4 % au cours de la période de 2000 à 2004 à 67 % au cours de la période de 2015 à 2019. Au niveau universitaire, l’Inde a remplacé la Chine comme principal pays d’origine pour la période de 2015 à 2019.

En ce qui concerne la province d’études, l’Ontario a attiré la plus grande part (37 %) d’étudiants étrangers au début des années 2000. Cette proportion est passée à 49 % pendant la période de 2015 à 2019, et a été principalement enregistrée au niveau collégial. Au deuxième rang des principales provinces de destination, la Colombie-Britannique a vu sa part d’étudiants étrangers diminuer, celle-ci étant passée de 31 % pendant la période de 2001 à 2004 à 23 % pendant celle de 2015 à 2019.

Article complet Communiqué dans Le Quotidien Version PDF