Outil de suivi de l'économie canadienne

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Indicateurs économiques nationaux

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Séries sélectionnées

Renseignements expérimentaux

Certaines données sont expérimentales et peuvent être révisées à mesure que de nouvelles sources de données sont intégrées et que la méthodologie est optimisée. Il est conseillé aux utilisateurs de données de faire preuve de prudence lorsqu'ils interprètent les résultats de ce produit expérimental.

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Données

Les données utilisées pour créer cette application Web interactive proviennent des tableaux de données suivants :

Indicateurs économiques nationaux

Séries sélectionnées

Analyse mensuelle – 14 novembre 2024

La production à l’échelle de l’économie est inchangée en août

Le produit intérieur brut réel était essentiellement inchangé en août, après avoir affiché une légère hausse de 0,1 % en juillet. Les augmentations observées dans les secteurs de la finance et des assurances, du commerce de détail et des administrations publiques ont soutenu la croissance, tandis que les baisses enregistrées dans les secteurs de la fabrication et des services publics ont atténué la progression. En tout, 12 des 20 secteurs d’activité ont affiché des hausses. La production à l’échelle de l’économie au cours du mois a été supérieure de 1,3 % à celle d’août de l’an dernier, car l’augmentation de l’activité dans les industries productrices de services (+1,9 %) a contrebalancé la baisse de la production dans les industries productrices de biens (-0,5 %).

L’activité dans le secteur de la finance et des assurances a progressé en août pour un troisième mois consécutif, soutenue par des hausses dans les services d’investissement financier et les fonds et autres instruments financiers. Le volume d’échanges plus élevé que d’habitude observé sur les marchés des actions et des titres à revenu fixe a contribué le plus à l’augmentation enregistrée.

Le volume des ventes au détail a augmenté de 0,6 % en août après avoir progressé de 0,9 % en juillet. L’augmentation est principalement attribuable à la hausse enregistrée par les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, et celle-ci a été modérée par la baisse des volumes dans les stations-service. L’activité dans les magasins de marchandises diverses et dans les magasins de vêtements et d’accessoires vestimentaires a augmenté pour un troisième mois consécutif.

L’activité dans le secteur public (qui comprend les services d’enseignement, les soins de santé et l’assistance sociale ainsi que les administrations publiques) a progressé pour un huitième mois consécutif, principalement sous l’effet des hausses enregistrées dans les administrations publiques.

L’activité des agents et courtiers immobiliers a progressé de 0,7 % en août, ce qui représente une troisième hausse au cours des quatre derniers mois. Néanmoins, l’activité dans ce secteur est demeurée inférieure d’environ le tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d’intérêt commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l’activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont également enregistré une hausse pour un quatrième mois consécutif.

La construction a progressé de 0,3 % en août, en hausse pour une première fois en cinq mois. La construction non résidentielle a augmenté de 1,6 %, ce qui a contrebalancé en partie les baisses enregistrées en juin et en juillet. La construction résidentielle a progressé pour une deuxième fois en trois mois, mais l’activité dans ce secteur est demeurée inférieure de presque 25 % au sommet observé au printemps 2021. Les travaux de génie civil ont diminué pour un troisième mois consécutif.

La fabrication a reculé de 1,2 % en août, ce qui représente une deuxième baisse importante au cours des trois derniers mois, les diminutions observées par les fabricants de produits chimiques et les usines de montage de véhicules ayant eu une incidence sur les volumes de production industrielle. La production dans les raffineries de pétrole a également fléchi pour un deuxième mois consécutif, tandis que les fabricants d’aliments ont affiché une deuxième hausse consécutive. Le volume total du secteur de la fabrication observé en août était inférieur de 5,0 % à son récent sommet enregistré en mai 2023.

Le secteur des services publics a reculé en août après avoir affiché trois augmentations mensuelles consécutives. À la suite de températures plus élevées que la normale dans certaines régions de l’Ouest canadien en juillet, la demande d’électricité à des fins de climatisation a diminué en août.

Le secteur du transport et de l’entreposage a reculé pour un deuxième mois consécutif, car les lock-out ferroviaires ont entraîné une diminution considérable des chargements ferroviaires. Le transport ferroviaire a fléchi de 7,7 % en août après avoir affiché une baisse de 4,0 % en juillet, lorsque les feux de forêt ont causé des interruptions de transport par chemin de fer dans l’ouest de l’Alberta.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,3 % en septembre.

Les ouvertures et les fermetures d’entreprises diminuent en juillet

Le nombre d’entreprises actives était relativement inchangé en juillet, les ouvertures et les fermetures étant semblables. Le taux d’ouvertures d’entreprises a légèrement baissé (-0,1 point de pourcentage pour s’établir à 4,5 %), en raison surtout de la diminution du nombre d’ouvertures dans le secteur de la construction. Le taux de fermetures a reculé de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 4,5 %, ce qui s’explique par la baisse des fermetures dans divers secteurs. En fait, le nombre d’entreprises actives n’a pas progressé depuis le début de l’année. Au troisième trimestre de 2024, de nombreuses entreprises ont continué de s’attendre à être confrontées à des obstacles liés à la croissance de l’inflation, à l’augmentation du coût des intrants et à la hausse des taux d’intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l’inflation globale des prix à la consommation continue de ralentir en septembre

L’inflation globale des prix à la consommation a ralenti en septembre pour s’établir à 1,6 %, alors qu’elle était de 2,0 % en août. Le ralentissement de la croissance des prix s’explique en grande partie par la baisse des prix de l’essence, qui ont diminué de 10,7 % sur 12 mois en septembre. Les coûts de l’intérêt hypothécaire et les prix des logements loués ont continué d’exercer une pression à la hausse sur le taux global.

En septembre, l’inflation globale a connu son rythme de croissance le plus faible depuis février 2021. Si l’on exclut le prix de l’essence, la croissance annuelle des prix a été de 2,2 %, ce qui était inchangé par rapport à août.

L’inflation des prix des aliments a légèrement augmenté en septembre. Les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 2,4 % par rapport à 12 mois plus tôt, enregistrant une hausse d’au moins 2 % pour un quatrième mois consécutif. Les prix de la viande ont été supérieurs de 3,1 % à ceux enregistrés au mois de septembre de l’an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 4,4 %. Les prix des fruits frais ont augmenté de 1,6 % sur 12 mois, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont progressé de 1,1 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont légèrement augmenté pour s’établir à 3,5 %.

L’inflation des prix du logement a continué de diminuer en septembre. Les coûts du logement ont augmenté de 5,0 % sur 12 mois, en baisse par rapport à 5,3 % en août. Les coûts de l’intérêt hypothécaire ont augmenté de 16,7 % par rapport à 12 mois plus tôt, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a progressé de 8,0 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire sont restées négatives pour un 17e mois d’affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l’usine, ont baissé de 0,9 % en septembre, ce qui représente une première diminution annuelle en six mois. Si l’on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l’usine ont été supérieurs de 2,2 % à ceux observés en septembre 2023.

L’emploi varie peu en octobre, alors que le taux de chômage reste stable

L’emploi global a peu varié en octobre (+15 000) après avoir progressé en septembre (+47 000). Le nombre d’emplois n’a pas beaucoup varié au cours de 5 des 6 derniers mois. En octobre, l’emploi a augmenté dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien, mais il a diminué dans le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail, ainsi que dans le secteur des administrations publiques.

Le nombre d’employés du secteur privé est demeuré stable en octobre (+21 000) après avoir progressé de 99 000 de juillet à septembre. Au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en octobre, les hausses cumulatives de l’emploi chez les employés du secteur privé ont totalisé 208 000 (+1,6 %), tandis que le nombre d’employés du secteur public a augmenté de 90 000 (+2,1 %).

Le taux de chômage s’est maintenu à 6,5 % en octobre. Il y avait alors 1 429 000 chômeurs, en hausse de 193 000 (+15,6 %) par rapport à octobre 2023. Plus des deux tiers de l’augmentation totale du chômage au cours des 12 derniers mois sont attribuables à la hausse du taux de chômage observée chez les travailleurs du principal groupe d’âge actif (de 25 à 54 ans).

Le taux d’emploi global, c’est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui occupent un emploi, a diminué pour s’établir à 60,6 % en octobre, la population en âge de travailler ayant continué d’augmenter à un rythme rapide (+85 000). Au cours de la période de 12 mois se terminant en octobre, l’emploi total a augmenté de 303 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1 000.

177 000.

Le salaire horaire moyen a progressé de 4,9 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en octobre, en hausse par rapport à l’augmentation de 4,6 % enregistrée en septembre. Le nombre total d’heures travaillées a progressé de 0,3 % de septembre à octobre.

L’emploi salarié et les postes vacants varient peu en août

Les données sur l’emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence d’août, fournissent des renseignements supplémentaires sur l’évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L’emploi salarié, c’est-à-dire le nombre d’employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a peu varié (+13 500) en août, après avoir augmenté de près de 40 000 en juillet. L’emploi salarié a augmenté dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, dans celui des administrations publiques et dans celui du commerce de gros. En revanche, l’emploi a reculé dans 6 secteurs, notamment dans les arts, les spectacles et les loisirs, dans les services administratifs, les services de soutien, les services de gestion des déchets et d’assainissement et dans la construction.

Le nombre de postes vacants a peu varié pour s’établir à 518 300 en août. La demande totale de main-d’œuvre — qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants — est demeurée stable, mais a diminué de 27 600 au cours des 12 derniers mois. Le ratio du chômage aux postes vacants a légèrement augmenté pour se chiffrer à 2,8, ce qui représente une sixième augmentation mensuelle consécutive, tandis que le taux de postes vacants a fléchi pour s’établir à 2,9 %.

Information additionnelle

Analyses précédentes

Analyse mensuelle – 17 octobre 2024

La production à l'échelle de l'économie augmente en juillet

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,2 % en juillet, après être resté essentiellement inchangé en juin. L'augmentation enregistrée par les secteurs du commerce de détail et de la finance et des assurances a contribué à la hausse globale, tandis que la baisse de la production dans le secteur de la construction et celui des transports a ralenti la croissance. La production s'est accrue dans 13 des 20 secteurs d'activité. La production à l'échelle de l'économie au cours du mois a été supérieure de 1,5 % à celle de juillet de l'an dernier, et l'augmentation de l'activité dans les industries de services (+2,1 %) a contrebalancé la baisse de la production dans le secteur des biens (-0,3 %).

Le volume de ventes au détail s'est accru de 1,0 % en juillet, ce qui représente la croissance mensuelle la plus élevée depuis janvier 2023. L'augmentation de l'activité dans la plupart des types de magasins est principalement attribuable à la hausse enregistrée par les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, mais la baisse des volumes dans les stations-service a freiné cette augmentation.

Le secteur de la finance et des assurances a affiché une deuxième hausse consécutive en juillet, soutenue par la hausse de l'activité dans les services d'investissement financier, les fonds et autres instruments financiers. Les annonces concernant les taux d'intérêt, les attentes du marché à l'égard des futures baisses des taux d'intérêt et l'instabilité géopolitique mondiale persistante ont contribué à la volatilité observée sur les marchés nord-américains en juillet.

L'activité dans le secteur public (comprenant les services d'enseignement, les soins de santé et l'assistance sociale, et l'administration publique) a progressé pour un septième mois consécutif en juillet (+0,3 %), principalement sous l'effet des hausses enregistrées dans l'administration publique.

La production dans le secteur de la fabrication a progressé de 0,3 % en juillet après s'être repliée de 1,3 % en juin. La production des usines de fabrication de produits chimiques s'est accrue pour un quatrième mois consécutif, ce qui a coïncidé avec une hausse des exportations de produits pharmaceutiques et de médicaments. L'accroissement de la production observé chez les producteurs de produits métalliques et les fabricants d'aliments a également contribué à cette hausse. Le volume total de production du secteur de la fabrication observé en juillet a été inférieur de 3,6 % à son récent sommet enregistré en mai.

Le secteur des services publics a affiché une troisième hausse consécutive en juillet. Le groupe d'industrie de la production, du transport et de la distribution d'électricité a contribué le plus à la croissance, les températures plus élevées que la normale dans certaines régions de l'Ouest canadien ayant fait augmenter la demande d'électricité.

L'activité des agents et courtiers immobiliers a légèrement reculé de 0,2 % en juillet après avoir progressé au cours des deux mois précédents. Leur activité est demeurée inférieure d'environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d'intérêt ne commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont progressé de 0,5 %.

L'activité du secteur de la construction a reculé de 0,4 % en juillet, ce qui représente une deuxième baisse mensuelle consécutive. La construction de bâtiments résidentiels a légèrement reculé de 0,2 %, ce qui représente une troisième baisse en quatre mois. En juillet, l'activité résidentielle est demeurée à environ un quart des sommets atteints au printemps 2021. La construction de bâtiments non résidentiels a également diminué pour une troisième fois en quatre mois, tandis que les travaux de génie ont fléchi pour un deuxième mois consécutif.

Le secteur du transport et de l'entreposage a reculé pour un deuxième mois consécutif, les feux de forêt dans le parc national de Jasper et les Rocheuses ayant causé des suspensions de service ferroviaire dans l'ouest de l'Alberta. L'activité du transport ferroviaire a reculé de 4,6 % en juillet, et le transport aérien et maritime a également affiché des baisses.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel est demeuré essentiellement inchangé en août.

Le nombre d'entreprises actives diminue en juin

Le nombre d'entreprises actives a fléchi de 1,0 % en juin, les fermetures ayant dépassé les ouvertures. Le taux d'ouvertures d'entreprises a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 4,2 %, tandis que le taux de fermetures a enregistré une hausse de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,0 %. La baisse du taux d'ouvertures en juin a été la plus importante depuis août 2021, tandis que le taux de fermetures a atteint son niveau le plus élevé depuis juin 2020. Au troisième trimestre de 2024, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l'inflation, au coût des intrants plus élevé et à l'augmentation des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l'inflation globale des prix à la consommation continue de ralentir en août

L'inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s'établir à 2,0 % en août, en baisse par rapport au taux de 2,5 % enregistré en juillet. Le ralentissement de la croissance des prix s'explique en partie par la baisse des prix de l'essence, qui ont diminué de 5,1 % sur 12 mois. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et les prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur le taux global. Il s'agissait d'un huitième mois consécutif où le taux d'inflation globale était inférieur à 3 %.

L'inflation des prix des aliments est demeurée stable en août. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 2,4 % par rapport à 12 mois plus tôt, ce qui représente un troisième mois consécutif au-dessus de la barre des 2 %. Les prix de la viande ont été supérieurs de 2,9 % à ceux enregistrés au mois d'août de l'an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 4,4 %. Les prix des fruits frais ont progressé de 1,5 % par rapport à l'année précédente, après six mois de recul consécutifs, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont diminué de 0,7 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont ralenti pour s'établir à 3,4 %, ce qui constitue le rythme de croissance le plus faible depuis septembre 2021.

L'inflation liée au logement a diminué en août. Les coûts du logement ont augmenté de 5,3 % sur 12 mois, en baisse par rapport à 5,7 % en juillet. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 18,8 % par rapport à 12 mois plus tôt, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a progressé de 8,6 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un 16e mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont augmenté de 0,2 % sur 12 mois en août, en recul par rapport à 2,8 % en juillet. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été supérieurs de 2,1 % à ceux observés en août de l'an dernier.

L'emploi augmente en septembre, alors que le taux de chômage diminue

L'emploi global a augmenté de 47 000 en septembre après avoir peu varié au cours des quatre mois précédents. Toutes les augmentations nettes enregistrées en septembre portaient sur l'emploi à temps plein (+112 000). L'emploi a augmenté dans les industries de l'information, de la culture et des loisirs, dans le commerce de gros et de détail et dans les services professionnels, scientistes et techniques.

Le nombre d'employés du secteur privé a progressé de 61 000 en septembre à la suite d'une augmentation de 38 000 en août. Au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en septembre, les hausses cumulatives de l'emploi chez les employés du secteur privé ont totalisé 193 000 (+1,5 %), tandis que le nombre d'employés du secteur public a augmenté de 128 000 (+3,0 %).

Le taux de chômage a reculé de 0,1 point pour s'établir à 6,5 % en septembre. Il y avait alors 1 428 000 chômeurs, en hausse de 231 000, ou de 19 %, par rapport à septembre 2023. Environ les deux cinquièmes de l'augmentation totale du chômage au cours des 12 derniers mois sont attribuables à un taux de chômage plus élevé chez les 15 à 24 ans.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 60,7 % en septembre, la population en âge de travailler ayant continué d'augmenter à un rythme rapide (+110 000). Au cours de la période de 12 mois se terminant en septembre, l'emploi total a augmenté de 313 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1 176 000 millions.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 4,6 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en septembre, en baisse par rapport à 5,0 % en août. Le nombre total d'heures travaillées a diminué de 0,4 % d'août à septembre.

Le nombre de postes vacants recule en juillet, alors que l'emploi salarié est en hausse

Les données sur l'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de juillet, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a augmenté de 32 800 en juillet et a enregistré des hausses dans 5 secteurs d'activité sur 20. L'augmentation de juillet est attribuable à une hausse de l'emploi dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, celui des administrations publiques et celui du commerce de détail.

Le nombre de postes vacants a reculé de 4,1 % pour s'établir à 526 900 en juillet. Le nombre de postes non pourvus au cours du mois a diminué de près de la moitié par rapport au sommet atteint en mai 2022. Le ratio chômage aux postes vacants a enregistré une légère hausse pour s'établir à 2,7, surtout en raison de la baisse du nombre de postes vacants. Le taux de postes vacants a légèrement diminué pour s'établir à 3,0 %.

Analyse mensuelle – 12 septembre 2024

Le produit intérieur brut réel progresse au cours du deuxième trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,5 % au deuxième trimestre, après avoir augmenté de 0,4 % au premier trimestre. La hausse des dépenses publiques a contribué à la hausse globale, tandis que la baisse des volumes d'exportation et des investissements dans le logement a nui à la croissance. Les investissements non résidentiels des entreprises ont augmenté pour un deuxième trimestre consécutif, soutenus par la hausse des dépenses pour les aéronefs et autres matériel et pièces de transport. Les dépenses des ménages ont augmenté à un rythme plus lent en raison d'une baisse des dépenses en biens de consommation durables. La productivité du travail des entreprises a fléchi de 0,2 % au deuxième trimestre, l'augmentation des heures travaillées ayant dépassé la croissance du PIB du secteur des entreprises.

La hausse du revenu disponible des ménages, soutenue par la hausse des salaires, a dépassé la consommation nominale au deuxième trimestre, le taux d'épargne ayant progressé pour atteindre 7,2 %. Le PIB nominal a augmenté de 1,7 % en raison de l'augmentation de la rémunération des employés et des revenus des sociétés.

La production à l'échelle de l'économie est essentiellement inchangée en juin

Le produit intérieur brut réel est resté essentiellement inchangé en juin, après avoir affiché une légère hausse de 0,1 % en mai. L'augmentation de l'activité des services publics et de l'immobilier a soutenu la croissance, tandis que la baisse de la production dans les secteurs de la fabrication et de la construction a atténué la progression. En juin, la production s'est accrue dans 12 des 20 secteurs d'activité. La production à l'échelle de l'économie s'est accrue au cours de quatre des six premiers mois de 2024.

Le secteur des services publics a affiché une deuxième hausse consécutive en juin, la production ayant atteint son niveau le plus élevé depuis avril 2023. Le groupe d'industrie de la production, du transport et de la distribution d'électricité a contribué le plus à la croissance. La production d'électricité d'origine nucléaire s'est redressée à la suite de l'achèvement des travaux d'entretien réalisés à des centrales nucléaires en avril et en mai.

L'activité des agents et courtiers immobiliers a progressé de 3,6 % en juin, soutenue par une hausse des ventes de maisons en Ontario et au Québec. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont enregistré une légère hausse de 0,4 %. L'activité des agents et des courtiers immobiliers est demeurée inférieure d'environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d'intérêt ne commencent à augmenter.

L'activité dans le secteur public (comprenant les services d'enseignement, les soins de santé et l'assistance sociale, et l'administration publique) a progressé de 0,2 % en juin, ce qui représente une sixième augmentation consécutive.

Le transport par pipeline a augmenté pour un troisième mois consécutif en juin. La production enregistrée dans le transport du pétrole brut par oléoduc et autres services de transport par pipelines a augmenté de 2,6 %, coïncidant avec la fin du premier mois d'exploitation du réseau élargi de Trans Mountain.

L'extraction de pétrole et de gaz a progressé de 1,2 % en juin, ce qui représente une quatrième hausse en cinq mois. La production de sables bitumineux a augmenté de 1,1 % après avoir affiché une baisse notable en mai alors que certaines installations de valorisation faisaient l'objet de travaux d'entretien.

La production dans le secteur de la fabrication a diminué de 1,5 % en juin sous l'effet du recul des biens durables et des biens non durables. La production des usines de montage de véhicules automobiles et des fournisseurs de pièces a diminué de 3,5 %, soit la quatrième baisse au cours des six derniers mois, l'activité étant réduite en raison des activités de réoutillage des usines de montage américaines et de la suspension de la production d'une usine de montage au Canada. La fabrication de produits en plastique et en caoutchouc a également diminué, tandis que la production plus forte dans les raffineries de pétrole et les producteurs de produits pharmaceutiques et médicaux a atténué les baisses. Le volume total de fabrication observé en juin 2024 était inférieur de 3,9 % à son récent sommet enregistré en mai 2023.

L'activité du secteur de la construction a reculé de 0,6 % en juin, ce qui représente une troisième baisse mensuelle consécutive. La construction de bâtiments résidentiels a augmenté de 0,3 % après s'être repliée en avril et en mai. En juin, l'activité résidentielle est demeurée à environ un quart des sommets atteints au printemps 2021. La construction de bâtiments non résidentiels a diminué pour une deuxième fois en trois mois, tandis que les travaux de génie ont diminué pour une première fois depuis décembre 2023.

L'activité du commerce de gros a diminué de 0,7 % en juin après avoir diminué de 1,4 % en mai. La diminution de l'activité des grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures et des grossistes de véhicules automobiles et de leurs pièces a contribué de façon importante à cette baisse.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel est demeuré essentiellement inchangé en juillet.

Le nombre d'entreprises actives diminue légèrement en mai

Le nombre d'entreprises actives a légèrement reculé de 0,1 % en mai, les fermetures ayant dépassé les ouvertures. Le taux d'ouvertures d'entreprises a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %, tandis que le taux de fermetures a légèrement progressé pour se chiffrer à 4,7 %. Au deuxième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l'inflation, au coût des intrants plus élevé et à l'augmentation des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l'inflation globale des prix à la consommation ralentit en juillet

L'inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s'établir à 2,5 % en juillet, en baisse par rapport au taux de 2,7 % enregistré en juin. Le ralentissement de la croissance des prix observé en juillet a été généralisé sous l'effet de la baisse des prix des voyages organisés, des véhicules à passagers et de l'électricité. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et les prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur le taux global. Il s'agissait d'un septième mois consécutif où le taux d'inflation globale était inférieur à 3 %.

La croissance de l'inflation des prix des aliments s'est légèrement atténuée en juillet pour la première fois en trois mois. Les prix des produits d'épicerie ont progressé de 2,1 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juillet, ce qui constitue une hausse équivalente à celle de juin. Les prix de la viande ont été supérieurs de 3,0 % à ceux enregistrés au mois de juillet de l'an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 5,1 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 0,1 % d'une année à l'autre, en baisse pour un sixième mois consécutif, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont diminué de 0,8 %. Juillet a été le sixième mois consécutif où l'augmentation annuelle des prix des produits d'épicerie a été inférieure à 3 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont ralenti pour s'établir à 3,8 %, ce qui constitue le rythme de croissance le plus faible depuis novembre 2021.

L'inflation liée au logement a diminué en juillet. Les frais de logement ont augmenté de 5,7 % d'une année à l'autre, comparativement à 6,2 % en juin. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 21,0 % d'une année à l'autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a ralenti pour s'établir à 8,3 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un 15e mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont augmenté de 2,9 % d'une année à l'autre en juillet, ce qui constitue une hausse équivalente à celle de juin. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été supérieurs de 3,1 % à ceux observés en juillet de l'an dernier.

L'emploi varie peu en août, alors que le taux de chômage augmente

En août, l'emploi global a peu varié (+22 000) pour un quatrième mois consécutif. La hausse de l'emploi à temps partiel (+66 000) a été largement compensée par la baisse de l'emploi à temps plein (-44 000). L'emploi a augmenté dans les services d'enseignement, les soins de santé et l'assistance sociale, ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. L'emploi a diminué dans le secteur des « autres services », des services professionnels, scientifiques et techniques et dans les services publics.

Le nombre d'employés du secteur privé a augmenté de 38 000 en août, ce qui a largement compensé la baisse semblable enregistrée en juillet. Dans le secteur public, le nombre d'emplois est demeuré pratiquement inchangé. Au cours de la période de 12 mois se terminant en août, les hausses cumulatives de l'emploi chez les employés du secteur privé ont totalisé 132 000 (+1,0 %), tandis que le nombre d'employés du secteur public a augmenté de 182 000 (+4,3 %).

Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point pour s'établir à 6,6 % en août. Il y avait alors 1 459 000 chômeurs, ce qui représente une hausse de 272 000, ou de 23 %, par rapport à août 2023. Environ les deux cinquièmes de l'augmentation totale du chômage au cours des 12 derniers mois sont attribuables à un taux de chômage plus élevé chez les 15 à 24 ans.

De mai à août 2024, le taux de chômage des étudiants retournant aux études était de 16,7 % en moyenne, comparativement à 12,9 % en 2023. Le taux de chômage des étudiants retournant aux études au cours de l'été 2024 était le plus élevé depuis 2012, à l'exclusion de l'été 2020, pendant la première année de la pandémie.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 60,8 % en août, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+96 000). Au cours des 12 mois se terminant en août, l'emploi total a augmenté de 317 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1 148 000.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,0 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en août, en baisse par rapport à la hausse de 5,2 % en juillet. Le nombre total d'heures travaillées a peu varié de juillet à août (-0,1 %).

Les postes vacants demeurent stables en juin en raison de la baisse observée dans l'emploi salarié

Les données sur l'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de juin, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a diminué de 47 300 en juin et a enregistré des baisses dans 11 secteurs d'activité sur 20. La baisse enregistrée en juin s'explique par une baisse de l'emploi dans le commerce de détail, la fabrication et la construction.

Le nombre de postes vacants a peu varié, s'établissant à 554 000 en juin. Le nombre de postes non pourvus au cours du mois (données désaisonnalisées) a diminué de 26 % par rapport à juin de l'an dernier. Le ratio du chômage aux postes vacants a affiché une légère hausse et s'est chiffré à 2,6, surtout en raison de l'augmentation du nombre de chômeurs. Le taux de postes vacants est demeuré stable à 3,1 %.

Analyse mensuelle – 15 août 2024

La production à l’échelle de l’économie augmente de 0,2 % en mai

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,2 % en mai, après avoir progressé de 0,3 % en avril. L’accroissement de l’activité dans le secteur de la fabrication et dans le secteur public a contribué à la croissance globale, tandis que la baisse de l’activité dans les secteurs de la vente au détail et du commerce de gros a nui à la croissance. Au cours du mois de mai, la production s’est accrue dans 15 des 20 secteurs d’activité. La production à l’échelle de l’économie s’est accrue au cours de quatre des cinq derniers mois.

La production dans le secteur de la fabrication a augmenté de 1,0 % sous l’effet de la progression des biens durables et des biens non durables. La hausse de la production des usines observée en mai a été la plus importante depuis celle affichée en janvier 2023. La production plus forte dans les raffineries de pétrole et les fabricants de meubles a contribué à la hausse même si un recul de la production dans les usines de montage de véhicules automobiles a atténué les hausses, car les activités de réoutillage ont continué d’avoir une incidence sur la production. Le volume total de production industrielle observé en mai 2024 étaient inférieurs de 2,1 % à son récent sommet enregistré en mai 2023.

L’activité dans le secteur public (comprenant les services d’enseignement, les soins de santé et l’assistance sociale ainsi que l’administration publique) s’est accrue de 0,4 % en mai, ce qui représente une cinquième augmentation mensuelle consécutive. Une activité accrue dans les administrations publiques locales, municipales et régionales a contribué à la hausse.

Les volumes de vente au détail ont reculé de 0,9 % en mai, ce qui constitue une troisième baisse en quatre mois. La baisse a été généralisée dans tous les types de magasins, y compris des réductions de l’activité dans les magasins d’alimentation, les magasins de produits de santé et de soins personnels et les magasins de marchandises diverses. L’accroissement de l’activité des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles a atténué ces reculs.

L’activité du commerce de gros a diminué de 0,8 % en mai, après avoir enregistré une progression marquée en avril. La diminution de l’activité des grossistes de véhicules automobiles et de leurs pièces a contribué de façon importante à cette baisse, laquelle coïncide avec une diminution des importations de véhicules automobiles et de camions légers. L’activité a également reculé chez les grossistes de machinerie.

L’activité du secteur de la construction a enregistré une légère hausse de 0,1 % en mai. La construction de bâtiments résidentiels a augmenté de 0,2 % après s’être repliée de 2,3 % en avril. Elle était inférieure de 24 % aux sommets atteints au printemps de 2021. Les travaux de génie civil ont progressé pour un cinquième mois consécutif, après avoir enregistré des baisses constantes au cours de la deuxième moitié de 2023, en raison de l’achèvement imminent du projet de gaz naturel liquéfié à Kitimat. La construction non résidentielle a aussi enregistré une hausse pour un troisième mois consécutif en mai, tandis que la construction (réparations) a affiché sa quatrième baisse d’affilée.

La transportation de pipelines a augmenté pour un deuxième mois consécutif en mai. La production des pipelines de transport de pétrole brut et d’autres produits pétroliers a augmenté de 1,5 %, au moment où le réseau agrandi de Trans Mountain a été mis en service au début du mois.

L’extraction de pétrole et de gaz a reculé de 2,1 % en mai, après avoir progressé pendant trois mois consécutifs. La production de sables bitumineux a diminué de 3,5 %, alors que certaines installations de valorisation faisaient l’objet de travaux d’entretien.

Le secteur des services d’hébergement et de restauration a affiché une hausse de 0,9 % en mai. L’activité dans les services de restauration et les débits de boissons a progressé pour une huitième fois en neuf mois.

L’activité des agents et courtiers immobiliers a légèrement progressé de 0,2 % en mai, après avoir affiché trois baisses consécutives. L’activité dans ce secteur était inférieure d’environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d’intérêt ne commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l’activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont également enregistré une légère hausse ce mois-ci.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,1 % en juin.

Le nombre d’entreprises actives varie peu en avril

Le nombre d’entreprises actives était relativement inchangé en avril, les ouvertures et les fermetures étant semblables. Le taux d’ouverture d’entreprises s’est maintenu à 4,6 % pour le troisième mois consécutif, tandis que le taux de fermeture a légèrement reculé pour se situer à 4,5 %. Au deuxième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s’attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l’inflation, à la hausse du coût des intrants et à l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l’inflation globale des prix à la consommation ralentit en juin

L’inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s’établir à 2,7 % en juin, en baisse par rapport au taux de 2,9 % enregistré en mai. Le ralentissement de la croissance des prix observé en juin est en grande partie attribuable à une plus faible augmentation d’une année à l’autre des prix de l’essence. Les coûts de l’intérêt hypothécaire et les prix des logements loués ont continué d’exercer une pression à la hausse sur le taux global. Il s’agissait d’un sixième mois consécutif où le taux d’inflation globale était inférieur à 3 %.

La croissance de l’inflation des prix des aliments s’est accélérée pour un deuxième mois consécutif en juin. Les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 2,1 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en juin, en hausse par rapport à 1,5 % en mai. Les prix de la viande ont été supérieurs de 3,6 % à ceux enregistrés au mois de juin de l’an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 3,8 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 5,2 % d’une année à l’autre, affichant une croissance négative pour un cinquième mois consécutif, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont augmenté de 8,9 %. Juin a été le cinquième mois consécutif où l’augmentation annuelle du prix des aliments a été inférieure à 3 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont légèrement augmenté pour s’établir à 4,3 %.

L’inflation liée au logement a diminué en juin. Les coûts du logement ont augmenté de 6,2 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport à 6,4 % en mai. Les coûts de l’intérêt hypothécaire ont augmenté de 22,3 % d’une année à l’autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a ralenti légèrement pour s’établir à 8,5 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un 14e mois d’affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l’usine, ont augmenté de 2,8 % d’une année à l’autre en juin, en hausse par rapport à 2,1 % en mai. Si l’on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l’usine étaient supérieurs de 2,8 % à ceux observés en juin de l’an dernier.

L’emploi varie peu en juillet, alors que le taux de chômage continue de diminuer

En juillet, l’emploi global a peu varié (-2 800) pour un troisième mois consécutif. L’emploi a diminué dans le commerce de gros et de détail (-44 000), ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (-15 000). L’emploi a augmenté dans le secteur de l’administration publique (+20 000), dans celui du transport et de l’entreposage (+15 000), et dans celui des services publics (+6 200).

Le nombre d’employés du secteur privé a diminué de 42 000 en juillet, après avoir affiché deux mois de légères variations. Dans le secteur public, l’emploi s’est accru de 41 000. Au cours de la période de 12 mois qui s’est terminée en juillet, les hausses cumulatives de l’emploi chez les employés du secteur public ont totalisé 205 000 (+4,8 %), tandis que le nombre d’employés du secteur privé a augmenté de 86 000 (+0,6 %).

Le taux de chômage s’est maintenu à 6,4 % en juillet. Il y avait alors 1,4 million de chômeurs, en hausse de 227 000, ou de 19,3 %, par rapport à juillet 2023. Plus de la moitié de l’augmentation totale du chômage au cours des 12 derniers mois est attribuable à un taux de chômage plus élevé chez les 15 à 24 ans. Le taux de chômage des étudiants retournant aux études s’est établi à 17,2 % en juillet, le taux le plus élevé pour un mois de juillet depuis 2009 (à l’exclusion de juillet 2020).

Le taux d’activité a reculé de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 65,0 % en juillet, ce qui représente le taux de mi-année le plus bas enregistré depuis le milieu de 1998 (à l’exclusion des années de pandémie de 2020 et de 2021). Le taux d’activité en juillet était de 0,6 point de pourcentage inférieur à celui observé au même mois de 2023.

Le taux d’emploi global, c’est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s’établir à 60,9 % en juillet, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+125 000). Au cours de la période de 12 mois se terminant en juillet, l’emploi total a augmenté de 346 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1 155 000 millions.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,2 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en juillet, en baisse par rapport à 5,4 % en juin. Le nombre total d’heures travaillées a progressé de 1,0 % de juin à juillet.

Le nombre de postes vacants varie peu en mai, alors que l’emploi salarié est en hausse

Les données sur l’emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de mai, fournissent des renseignements supplémentaires sur l’évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L’emploi salarié, c’est-à-dire le nombre d’employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a augmenté de 41 000 en mai et a enregistré des hausses dans 9 secteurs d’activité sur 20. L’augmentation de mai est essentiellement attribuable au secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, et à celui des services d’enseignement.

Le nombre de postes vacants a peu varié, s’établissant à 559 700 en mai, après avoir affiché trois baisses mensuelles consécutives. Le nombre de postes non pourvus au cours du mois (données désaisonnalisées) a diminué de 28 % par rapport à mai de l’an dernier. Le ratio du chômage aux postes vacants était de 2,5, en hausse par rapport à 2,4 en avril. Le taux de postes vacants a légèrement diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 3,1 %, tandis que la demande totale de main-d’œuvre, qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants, a diminué de 0,2 %.

Analyse mensuelle – 11 juillet 2024

La production à l’échelle de l’économie augmente de 0,3 % en avril

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,3 % en avril, après être resté essentiellement inchangé en mars. Les hausses du commerce de gros et de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz ont le plus contribué à la croissance globale, tandis que la baisse de la production dans le secteur de la construction l’a freinée. La production s’est accrue dans 15 des 20 secteurs d’activité.

Le commerce de gros a progressé de 2,0 % en avril, ce qui a plus que compensé la baisse enregistrée en mars. L’augmentation de l’activité des grossistes de véhicules automobiles et de leurs pièces a largement contribué à cette hausse, et l’activité des grossistes d’articles personnels et ménagers a également augmenté. La baisse de l’activité des grossistes de matériaux et fournitures de construction a atténué ces hausses.

Les volumes des ventes au détail ont augmenté de 0,5 % en avril, affichant une première hausse en trois mois. La croissance a été généralisée dans tous les types de magasins, mais elle a été freinée par la baisse de l’activité des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles.

L’extraction de pétrole et de gaz a progressé de 1,2 % en avril, ce qui représente une sixième hausse en sept mois. La production de sables bitumineux a augmenté de 2,1 % en raison de la hausse de l’extraction de bitume brut et de la production de pétrole synthétique. L’extraction de pétrole et de gaz (à l’exception des sables bitumineux) a progressé de 0,4 %, tandis que l’extraction minière et l’exploitation en carrière a progressé de 0,3 %, après avoir affiché une baisse notable en mars.

La production dans le secteur de la fabrication a augmenté de 0,4 % en avril, après avoir enregistré deux baisses consécutives. La production accrue des usines de montage de véhicules automobiles a le plus contribué à la hausse de 5,6 % dans la fabrication de véhicules automobiles, après avoir diminué de façon marquée en février et en mars, des activités de réoutillage continuant d’avoir des répercussions sur la production. La fabrication d’aliments a progressé de 0,4 %, tandis que la fabrication de produits chimiques a affiché une première baisse en quatre mois. La baisse de la production dans les raffineries de pétrole a atténué les hausses. Le volume total de production industrielle observé en avril était inférieur de 3,2 % à son récent sommet enregistré en mars 2023.

Le secteur des services d’hébergement et de restauration a affiché une hausse de 1,2 % en avril. L’activité dans les services de restauration et les débits de boissons a progressé pour une septième fois en huit mois.

L’activité du secteur de la construction a reculé de 0,4 % en avril, après avoir affiché une hausse notable de 0,7 % en mars. L’activité de construction de bâtiments résidentiels a reculé de 2,3 %, ce qui représente la plus forte baisse mensuelle depuis mai 2023. Elle était inférieure de 24 % aux sommets atteints au printemps 2021. Les travaux de génie civil ont progressé pour un quatrième mois consécutif, après avoir affiché des baisses constantes au cours de la deuxième moitié de 2023, en raison de l’achèvement du projet de gaz naturel liquéfié à Kitimat. L’activité de construction de bâtiments non résidentiels a légèrement augmenté en avril, progressant pour une quatrième fois en six mois.

L’activité des agents et courtiers immobiliers a reculé de 2,5 % en avril, ce qui représente une deuxième baisse en trois mois. L’activité dans ce secteur était inférieure d’environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d’intérêt ne commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l’activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont reculé de 0,3 %, après deux mois de faible croissance.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,1 % en mai.

Les ouvertures d’entreprises diminuent en mars

Le nombre d’entreprises actives a diminué de 0,2 % en mars, ce qui représente une première baisse en 11 mois. Le taux d’ouverture d’entreprises a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 4,4 %, tandis que le taux de fermetures (4,7 %) est demeuré inchangé. Au premier trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s’attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l’inflation, à la hausse du coût des intrants et à l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l’inflation globale des prix à la consommation s’accélère en mai

L’inflation globale des prix à la consommation est passée à 2,9 % en mai, en hausse par rapport au taux de 2,7 % enregistré en avril. L’accélération du rythme de la croissance des prix en mai est principalement attribuable à la hausse des prix des services de téléphonie cellulaire, des voyages organisés, des loyers et du transport aérien. Les coûts de l’intérêt hypothécaire et les prix des logements loués ont continué d’exercer une pression à la hausse sur le taux global. L’accélération de mai représente le cinquième mois consécutif où le taux global était inférieur à 3 %.

La croissance de l’inflation des prix des aliments s’est accélérée pour la première fois depuis juin 2023. Les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 1,5 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en mai, en progression par rapport à 1,4 % en avril. Les prix de la viande ont été supérieurs de 3,4 % à ceux enregistrés au mois de mai de l’an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 2,3 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 2,8 % d’une année à l’autre, en baisse pour un quatrième mois consécutif, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont augmenté de 2,5 %. Mai a été le troisième mois consécutif où l’augmentation annuelle du prix des aliments a été inférieure à 2 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont légèrement diminué pour s’établir à 4,2 %.

L’inflation liée au logement est demeurée inchangée en mai. Les frais de logement, mesurés d’une année à l’autre, ont augmenté de 6,4 % pour un deuxième mois consécutif. Les coûts de l’intérêt hypothécaire ont augmenté de 23,3 % d’une année à l’autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a accéléré pour s’établir à 8,6 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un 13e mois d’affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l’usine, ont augmenté de 1,8 % d’une année à l’autre en mai, par rapport à 1,3 % en avril. Si l’on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l’usine ont été supérieurs de 1,5 % à ceux observés en mai de l’an dernier.

L’emploi varie peu en juin, alors que le taux de chômage augment

En juin, l’emploi global a peu varié (-1 400) pour un deuxième mois consécutif. L’emploi a augmenté dans le secteur des services d’hébergement et de restauration (+17 000) et dans celui de l’agriculture (+12 000), tandis que le secteur du transport et de l’entreposage (-12 000) et celui de l’administration publique (-8 800) ont affiché des baisses.

Les hausses cumulatives de l’emploi au cours des six premiers mois de l’année se sont élevées à 192 000, principalement sous l’effet des hausses de 85 000 dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale et de 75 000 dans celui de la finance, des assurances et des services immobiliers.

Le taux de chômage a augmenté pour s’établir à 6,4 % en juin. Il y avait alors 1 407 000 chômeurs, en hausse de 245 000, ou de 21,1 %, par rapport à juin 2023.

Le taux d’emploi global, c’est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s’établir à 61,1 % en juin, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+99 000). Au cours des 12 mois se terminant en juin, le nombre total d’emplois a augmenté de 343 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1,1 million.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,4 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en juin, en hausse par rapport à 5,1 % en mai. Le nombre total d’heures travaillées a diminué de 0,4 % de mai à juin.

nombre de postes vacants et l’emploi salarié diminuent en avril

Les données sur l’emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence d’avril, fournissent des renseignements supplémentaires sur l’évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L’emploi salarié, c’est-à-dire le nombre d’employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a diminué de 22 700 en avril et a enregistré des baisses dans 8 secteurs d’activité sur 20. La baisse d’avril a été essentiellement attribuable aux pertes dans les secteurs de la fabrication, des services administratifs, des services de soutien, des services de gestion des déchets et des services d’assainissement.

Le nombre de postes vacants a diminué de 32 000 en avril, ce qui représente une troisième baisse mensuelle consécutive. Les postes vacants (données désaisonnalisées) ont totalisé 575 400, en baisse de 28 % par rapport à avril 2023. Le ratio du chômage aux postes vacants était de 2,3, en hausse par rapport à 2,2 en mars. Le taux de postes vacants a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 3,2 %, tandis que la demande totale de main-d’œuvre, qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants, a peu varié.

Analyse mensuelle – 13 juin 2024

Le produit intérieur brut réel progresse au cours du premier trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,4 % au premier trimestre, après être demeuré essentiellement inchangé au dernier trimestre de 2023. La hausse des dépenses des ménages en services a contribué à la croissance globale, tandis que l'accumulation plus lente des stocks a ralenti la croissance. Les investissements non résidentiels des entreprises ont augmenté pour la première fois en trois trimestres, en raison de l'augmentation des dépenses en ouvrages de génie civil et en machines et matériel industriels. L'investissement dans le logement a également progressé, soutenu par une activité plus vigoureuse sur les marchés de la revente. La productivité du travail des entreprises a fléchi de 0,3 %, car l'augmentation des heures travaillées a dépassé la croissance du PIB du secteur des entreprises.

Le revenu disponible des ménages a augmenté de 1,8 % au premier trimestre, soutenu par la hausse des salaires et des revenus de placements. Le taux d'épargne des ménages a progressé pour atteindre 6,9 %, son niveau le plus élevé en deux ans. Le PIB nominal a légèrement augmenté de 0,1 %, après avoir progressé de 1,5 % à la fin de 2023.

La production à l'échelle de l'économie est essentiellement inchangée en mars

Le produit intérieur brut réel est demeuré essentiellement inchangé en mars après avoir augmenté de 0,2 % en février. L'augmentation de l'activité dans le secteur de la construction et le secteur public a été contrebalancée par la diminution de la production des usines et du commerce de gros. La production s'est accrue dans 11 des 20 secteurs d'activité.

L'activité de construction a progressé de 1,1 % en mars. Il s'agit de la plus forte hausse mensuelle depuis janvier 2022, sous l'effet de l'augmentation des activités de construction de bâtiments résidentiels, non résidentiels et d'ouvrages de génie. Les travaux de génie civil ont progressé pour un troisième mois consécutif, après avoir enregistré des baisses constantes au cours de la deuxième moitié de 2023, en raison de l'achèvement imminent du projet de gaz naturel liquéfié à Kitimat. La construction de bâtiments résidentiels a augmenté de 1,4 %, en raison en grande partie de la progression du nombre de maisons individuelles. L'activité résidentielle est restée inférieure de 21 % aux sommets atteints au printemps 2021. La construction de bâtiments non résidentiels a augmenté de 1,6 % après avoir connu deux baisses consécutives.

L'extraction de pétrole et de gaz a progressé de 0,4 % en mars, ce qui représente une cinquième hausse en six mois. La production de sables bitumineux a augmenté de 2,4 %, principalement en raison de la hausse de l'extraction de bitume brut et de la production de pétrole synthétique. L'extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques a reculé de 1,6 %, tandis que l'extraction minière et l'exploitation en carrière ont affiché leur plus forte baisse mensuelle (-3,9 %) en plus de deux ans.

La production dans le secteur de la fabrication a reculé de 0,8 % en mars, car les fermetures pour le réoutillage ont continué d'entraîner des répercussions sur la production automobile. La production des usines de montage de véhicules automobiles a diminué de 8,2 %, en baisse pour une sixième fois en sept mois. La fabrication d'aliments a fléchi de 2,1 %, tandis que la fabrication de produits chimiques a affiché une deuxième baisse en trois mois. Le volume total de production industrielle observé en mars était inférieur de 3,2 % à son récent sommet enregistré en mars 2023.

L'activité des agents et courtiers immobiliers a baissé de 0,9 % en mars après avoir reculé de 3,1 % en février. L'activité était inférieure d'environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d'intérêt commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont enregistré une légère progression après deux mois de faible croissance.

Les volumes de ventes au détail ont diminué de 0,3 % en mars, sous l'effet de la baisse de l'activité des magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires et des stations-service. L'activité des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles a augmenté pour un deuxième mois consécutif, tandis que les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage ont affiché une troisième hausse consécutive.

Le commerce de gros a reculé de 0,9 % en mars, en baisse pour une deuxième fois en trois mois. La diminution de l'activité des grossistes de véhicules automobiles et de leurs pièces (-5,3 %) a grandement contribué à ce recul. La hausse de l'activité des grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures a atténué la baisse.

Le secteur des services d'hébergement et de restauration a affiché une baisse de 0,3 % en mars, l'activité dans les services de restauration et les débits de boissons ayant fléchi pour la première fois en sept mois.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,3 % en avril.

Les ouvertures d'entreprises diminuent en février

Le nombre d'entreprises actives a légèrement reculé de 0,1 % en février, ce qui représente une première baisse mensuelle depuis septembre 2023. Le taux d'ouvertures d'entreprises a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %, tandis que le taux de fermetures a légèrement progressé de 0,1 point de pourcentage pour se chiffrer à 4,7 %. Au quatrième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à l'augmentation des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

La croissance de l'inflation globale des prix à la consommation ralentit en avril

L'inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s'établir à 2,7 % en avril, en baisse par rapport à 2,9 % en mars. Il s'agissait d'un quatrième mois consécutif où le taux d'ensemble était inférieur à 3 %. Le ralentissement de la croissance de l'inflation globale a été généralisé et essentiellement attribuable aux prix des aliments, des services et des biens durables. La hausse des prix de l'essence a contrebalancé le ralentissement de la croissance des prix, tandis que les coûts d'intérêt hypothécaire et les prix de location ont continué d'exercer une pression à la hausse sur le taux global. La croissance annuelle des prix, à l'exclusion de l'essence, a diminué pour se situer à 2,5 %, son rythme le plus lent depuis juin 2021.

La croissance de l'inflation des prix des aliments a continué de diminuer en avril. Il s'agissait du deuxième mois consécutif où l'augmentation annuelle du prix des aliments était inférieure à 2 %. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 1,4 % au cours des 12 mois se terminant en avril, en baisse par rapport à 1,9 % en mars. Les prix de la viande ont été supérieurs de 1,8 % à ceux enregistrés en avril de l'année précédente, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 3,1 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 4,4 % d'une année à l'autre, affichant une croissance négative pour un troisième mois consécutif, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont augmenté de 1,3 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont diminué pour s'établir à 4,3 %, après s'être maintenues à 5,1 % pendant trois mois consécutifs.

L'inflation liée au logement a légèrement diminué en avril. Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, ont augmenté de 6,4 %, après s'être maintenus à 6,5 % pendant deux mois consécutifs. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 24,5 % d'une année à l'autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, a ralenti pour s'établir à 8,2 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un 12e mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont augmenté de 1,4 % d'une année à l'autre en avril, et se sont redressés pour revenir en territoire positif pour une première fois en sept mois. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine étaient supérieurs de 1,1 % à ceux observés en avril de l'an dernier.

L'emploi varie peu en mai, alors que le taux de chômage augmente

En mai, l'emploi global a peu varié (+27 000), car la hausse de l'emploi à temps partiel a été en partie contrebalancée par la baisse de l'emploi à temps plein. L'emploi a augmenté dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale (+30 000) et dans celui de la finance, des assurances et des services immobiliers (+29 000), tandis que le secteur de la construction (-30 000) et celui du transport et de l'entreposage (-21 000) ont affiché des baisses.

De février à mai, l'emploi total a augmenté de 115 000 et les hausses survenues dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale ont été à l'origine des trois quarts de l'augmentation nette.

Le taux de chômage a légèrement augmenté pour s'établir à 6,2 % en mai. Il y avait alors 1 365 000 chômeurs, en hausse de 250 000 (22,4 %) par rapport à mai 2023.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a légèrement diminué pour s'établir à 61,3 % en mai, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+98 000). Au cours des 12 mois se terminant en mai, l'emploi total a augmenté de 402 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de 1,1 million.

Le salaire horaire moyen a progressé de 5,1 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en mai, en hausse par rapport à l'augmentation de 4,7 % enregistrée en avril. Le nombre total d'heures travaillées est demeuré inchangé d'avril à mai.

Le nombre de postes vacants diminue en mars, alors que l'emploi salarié augmente

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de mars, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a progressé de 51 400 en mars, des hausses ayant été observées dans 11 des 20 principaux secteurs d'activité. L'augmentation de mars a été essentiellement attribuable au secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, à celui des services d'enseignement et à celui de la fabrication.

Le nombre de postes vacants a diminué de 40 600 en mars, ce qui représente la plus forte baisse mensuelle depuis septembre 2023. Les postes vacants (données désaisonnalisées) ont totalisé 610 700, en baisse de 24 % par rapport à mars 2023. Le ratio du chômage aux postes vacants était de 2,2, en hausse par rapport à 1,9 en février. Le taux de postes vacants a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 3,4 %, tandis que la demande totale de main-d'œuvre — qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants — a diminué de 0,3 %.

Analyse mensuelle – 16 mai 2024

La production à l'échelle de l'économie augmente en février

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,2 % en février après avoir progressé de 0,5 % en janvier. L'augmentation de la production dans les secteurs de l'extraction minière, de l'extraction de pétrole et de gaz et du transport et de l'entreposage a contribué à la hausse globale. L'activité a été en hausse dans 12 des 20 secteurs.

L'extraction de pétrole et de gaz a augmenté de 3,3 % en février, ce qui a compensé en partie la baisse enregistrée en janvier lorsque le froid extrême qui a sévi dans l'Ouest canadien a mis un frein à la production. La production de pétrole et de gaz (à l'exclusion des sables bitumineux) a augmenté de 4,4 %, tandis que la production de sables bitumineux a augmenté de 2,1 %.

Le secteur du transport et de l'entreposage a progressé de 1,4 % en février, ce qui représente la plus forte augmentation mensuelle enregistrée depuis janvier 2023. Le transport ferroviaire a contribué le plus à cette augmentation en raison de la remontée enregistrée à la suite du retour à la normale des activités après la vague de froid ayant frappé l'Ouest canadien en janvier. Le transport aérien a quant à lui augmenté pour un septième mois consécutif.

Les services publics ont affiché une baisse de 2,6 % en février, après avoir augmenté de façon marquée en janvier, lorsque la demande en production, en transport et en distribution d'électricité dans l'Ouest canadien s'est accrue fortement en raison de conditions hivernales difficiles.

Le secteur de la fabrication a diminué de 0,4 %, principalement en raison des fermetures pour le réoutillage qui ont continué à se répercuter sur la production de voitures. La production dans les usines de montage s'est repliée de 5,1 %, ce qui représente une cinquième baisse au cours des six derniers mois. La fabrication de produits chimiques a affiché une deuxième baisse consécutive, tandis que la fabrication de machines et la fabrication de produits informatiques et électroniques ont augmenté. Le volume total de production industrielle observé en février a été inférieur de 2,5 % au sommet enregistré en mai 2023.

En février, la production dans le secteur de la construction a reculé pour un cinquième mois consécutif. La construction résidentielle a quant à elle enregistré une baisse pour un quatrième mois consécutif après avoir progressé de juillet à octobre. En février, l'activité résidentielle était inférieure de 24 % aux sommets observés au printemps 2021. Le secteur des travaux de génie a enregistré sa première augmentation depuis mai 2023, tandis que la construction de bâtiments non résidentiels a augmenté pour une troisième fois en quatre mois.

L'activité des agents et courtiers immobiliers a reculé de 1,9 % en février, après avoir enregistré des hausses au cours de chacun des deux mois précédents. L'activité dans ce secteur était toujours inférieure d'environ un tiers aux niveaux observés au début de 2022, avant que les taux d'intérêt ne commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont été inchangés après deux hausses consécutives.

Les volumes de vente au détail se sont légèrement repliés (-0,2 %) en février, l'activité dans les stations-service ayant fléchi pour une première fois depuis août. L'activité dans les magasins d'alimentation a diminué pour une cinquième fois en huit mois, tandis que les magasins de fournitures de tout genre ont affiché une septième hausse en huit mois. L'activité des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles a augmenté à la suite des baisses enregistrées en décembre et en janvier.

Les services d'hébergement et de restauration ont affiché une sixième augmentation consécutive en février, tandis que le secteur des arts, spectacles et loisirs a fléchi pour une deuxième fois en trois mois.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel variera peu en mars.

Ralentissement des ouvertures et des fermetures d'entreprises en janvier

En janvier 2024, le nombre d'entreprises actives a légèrement augmenté de 0,1 %, ce qui constitue une deuxième hausse en trois mois. Le taux d'ouvertures d'entreprises a légèrement reculé de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 4,6 %, tandis que le taux de fermetures a affiché une baisse de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,6 %. Au premier trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à l'augmentation des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

L'inflation globale augmente en mars

L'inflation globale à la consommation a enregistré une légère hausse pour s'établir à 2,9 % en mars, ce qui représente un troisième mois consécutif où le taux d'ensemble est inférieur à 3 %. La hausse des prix de l'essence a contribué à l'accélération de l'inflation en mars, alors que l'augmentation des coûts d'intérêt hypothécaire et des prix de location exerçait toujours une pression à la hausse sur le taux global. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a ralenti pour s'établir à 2,8 %, son rythme le plus lent depuis juillet 2021.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer. En mars, pour la première fois depuis juillet 2021, l'augmentation annuelle des prix des produits d'épicerie a été inférieure à 2 %. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 1,9 % au cours des 12 mois se terminant en mars, en baisse par rapport à la hausse de 2,4 % enregistrée en février. Les prix de la viande ont été supérieurs de 3,4 % à ceux enregistrés au mois de mars de l'an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 2,5 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 2,5 % d'une année à l'autre, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont été inchangés. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants sont demeurées à 5,1 % pour un troisième mois consécutif.

L'inflation des prix du logement s'est maintenue en mars. Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, ont augmenté de 6,5 % pour un deuxième mois consécutif. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 25,4 % d'une année à l'autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des contrats de location nouveaux et existants, s'est accélérée pour s'établir à 8,3 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un onzième mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 0,5 % d'une année à l'autre en mars, et poursuivent donc leur tendance à la baisse pour un sixième mois consécutif. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 0,2 % à ceux observés en mars de l'an dernier.

L'emploi affiche une forte croissance en avril, tandis que le taux de chômage se maintient

L'emploi global a augmenté de 90 000 en avril, soutenu par des hausses enregistrées chez les employés du secteur privé, après quatre mois de faible variation. Plus de la moitié de la hausse observée en avril était attribuable au travail à temps partiel. L'emploi a augmenté chez les hommes du principal groupe d'âge actif et chez les jeunes hommes. L'emploi a progressé dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (+26 000), des services d'hébergement et de restauration (+24 000) et des soins de santé et de l'assistance sociale (+17 000).

Le taux de chômage s'est maintenu à 6,1 %. Il y avait 1,3 million de chômeurs en avril, en hausse de 256 000, ou de 23,7 %, par rapport à avril 2023.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, est demeuré stable à 61,4 %, la forte hausse de la population en âge de travailler (+112 000) ayant été accompagnée d'une forte progression de l'emploi. Cela fait suite à six baisses mensuelles consécutives du taux d'emploi. Au cours des 12 mois se terminant en avril, l'emploi total a augmenté de 377 000 et la population en âge de travailler s'est accrue de 1,1 million.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 4,7 % au cours de la période de 12 mois se terminant en avril, en baisse par rapport à la hausse de 5,1 % enregistrée en mars. Le nombre total d'heures travaillées a augmenté de 0,8 % de mars à avril.

Le nombre de postes vacants augmente légèrement en février en raison d'une légère baisse de l'emploi salarié

Les données sur l'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de février, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a diminué de 17 700 en février et a enregistré des baisses dans 7 secteurs d'activité sur 20. La baisse enregistrée en février s'explique par des pertes dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration, de la fabrication et du commerce de détail, tandis que l'emploi salarié a augmenté dans les secteurs de l'administration publique, de la finance et des assurances.

Le nombre de postes vacants a augmenté de 3,4 % en février. Au total, le nombre de postes vacants (données désaisonnalisées) s'est chiffré à 656 700, en baisse de plus du tiers par rapport au sommet d'un peu plus d'un million atteint au printemps 2022. Le ratio chômeurs-postes vacants est demeuré stable à 1,9, tandis que le taux de postes vacants est demeuré pratiquement inchangé à 3,7 %.

Analyse mensuelle – 11 avril 2024

La production à l'échelle de l'économie augmente en janvier

Le produit intérieur brut réel a progressé de 0,6 % en janvier, affichant sa plus forte hausse en 12 mois. L'activité a été en hausse dans 18 des 20 secteurs. Le règlement de la grève dans le secteur public au Québec a contribué de façon importante à la hausse globale, soutenue par la croissance de la production dans les domaines de la fabrication et des services d'utilité publique.

Les services d'enseignement ont progressé de 6,0 % en janvier, après avoir enregistré un recul en novembre et en décembre. Les écoles primaires et secondaires ont contribué le plus à cette progression. La croissance a été atténuée par le début d'une grève de la Fédération des enseignants et des enseignantes de la Saskatchewan.

Le secteur de la fabrication a enregistré une croissance de 0,9 %, la production ayant repris dans certaines usines de montage de véhicules automobiles après plusieurs mois de réoutillage. Après avoir enregistré cinq baisses consécutives, la production dans les usines de montage a progressé de 4,9 %, et les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ont également augmenté. En janvier, les volumes de production du secteur de la fabrication ont été inférieurs de 1,4 % à leur sommet enregistré en mai 2023.

Les services publics ont affiché leur plus forte augmentation en deux ans (+3,2 %), alors que la demande en production, transport et distribution d'électricité a affiché une augmentation marquée dans l'Ouest canadien en raison de conditions hivernales difficiles.

La production dans le secteur de la construction a reculé pour un quatrième mois consécutif en janvier. La construction résidentielle a quant à elle enregistré une baisse pour un troisième mois consécutif après avoir progressé de juillet à octobre. En janvier, l'activité résidentielle était inférieure de 23 % aux sommets observés au printemps 2021. Le secteur des travaux de génie a connu une huitième baisse consécutive, et la construction de bâtiments non résidentiels a fléchi pour une première fois en trois mois.

L'activité des agents et courtiers immobiliers a progressé de 4,0 % en janvier, après avoir enregistré une hausse de 8,6 % à la fin de 2023. À la fin de l'année, l'activité dans ce secteur était toujours inférieure de 31 % aux niveaux déclarés au début de 2022, avant la montée des taux d'intérêt. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont également enregistré une deuxième hausse mensuelle consécutive.

L'extraction de pétrole et de gaz a reculé de 4,4 % en janvier, après avoir atteint un sommet record en décembre. Les températures hivernales glaciales qui ont touché l'Ouest canadien ont eu une incidence sur la production et l'extraction de sables bitumineux a fléchi de 5,2 %. La production de pétrole et de gaz, à l'exception des sables bitumineux, s'est contractée de 3,6 %.

Le volume des ventes au détail a légèrement augmenté en janvier, ce qui représente une cinquième augmentation mensuelle consécutive, malgré une baisse de l'activité chez les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles. L'activité a enregistré une hausse dans les stations-service, les magasins d'appareils électroniques et ménagers, et les magasins de meubles et d'accessoires de maison.

Les services d'hébergement et de restauration ont affiché une cinquième augmentation consécutive en janvier, tandis que le secteur des arts, spectacles et loisirs a progressé pour une deuxième fois en trois mois.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,4 % en février.

Les fermetures d'entreprises dépassent les ouvertures en décembre

En décembre 2023, le nombre d'entreprises actives a diminué de 0,2 %, ce qui constitue une quatrième baisse consécutive. Le taux d'ouvertures d'entreprises a légèrement reculé de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %, tandis que le taux de fermetures a affiché une légère hausse de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 4,9 %. Au quatrième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la montée de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à l'augmentation des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

L'inflation globale continue de diminuer en février

L'inflation globale à la consommation a ralenti à 2,8 % en février, ce qui représente le deuxième mois consécutif où le taux d'ensemble est inférieur à 3 %. L'indice des prix des services de téléphonie cellulaire, celui des aliments achetés en magasin et celui des services d'accès Internet ont contribué de façon notable à la décélération de février. L'augmentation des coûts de l'intérêt hypothécaire et des prix des logements loués a continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation globale. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a ralenti pour s'établir à 2,9 %, son rythme le plus lent depuis juillet 2021.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer. En février, pour la première fois depuis octobre 2021, les prix des produits d'épicerie, mesurés d'une année à l'autre, ont augmenté à un rythme plus lent que le taux global. Les produits d'épicerie ont augmenté de 2,4 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en février, en baisse par rapport à 3,4 % en janvier. Les prix de la viande ont été supérieurs de 2,6 % à ceux enregistrés au mois de février 2023, tandis que les prix des légumes frais ont augmenté de 3,4 %. Les prix des fruits frais ont reculé de 2,6 % d'une année à l'autre, tandis que les prix des pâtes alimentaires ont peu varié (-0,1 %). L'augmentation annuelle des prix dans les restaurants est restée stable à 5,1 %, ce qui représente un cinquième mois consécutif sous la barre des 6 %.

L'inflation des prix du logement a continué de progresser en février. Les coûts de logement, mesurés d'une année à l'autre, ont augmenté de 6,5 % par rapport à 6,2 % en janvier. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 26,3 % d'une année à l'autre, tandis que la croissance des prix des logements loués, qui tient compte des contrats de location nouveaux et existants, a légèrement progressé pour s'établir à 7,9 %. En revanche, les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un dixième mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 1,7 % d'une année à l'autre en février, et poursuivent donc leur tendance à la baisse pour un cinquième mois consécutif. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 1,0 % à ceux observés en février de l'an dernier.

L'emploi se maintient alors que le chômage augmente en mars

L'emploi global a peu varié en mars (-2 200) après avoir enregistré des hausses cumulatives de 78 000 au cours des deux premiers mois de l'année. L'emploi a augmenté en mars chez les hommes du principal groupe d'âge actif et a diminué chez les jeunes. L'emploi a augmenté dans les soins de santé et l'assistance sociale (+40 000) et a diminué dans les services d'hébergement et de restauration (‑27 000) et dans le commerce de gros et de détail (‑23 000). Le nombre d'employés du secteur privé a peu varié pour un quatrième mois consécutif et est demeuré stable au cours de huit des neuf derniers mois.

Le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 6,1 %, en raison d'une hausse du nombre de personnes à la recherche d'un emploi. Il y avait 1 320 000 chômeurs en mars, en hausse de 247 000, ou de 23,0 %, par rapport à mars 2023.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 61,4 % en mars, alors que la population en âge de travailler a continué d'augmenter à un rythme rapide (+91 000). Il s'agissait de la sixième baisse mensuelle consécutive du taux d'emploi, qui marque la plus longue période de baisses consécutives depuis la période de six mois se terminant en avril 2009. Tout au long de l'année dernière, le nombre total d'emplois a augmenté de 324 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de plus d'un million.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,1 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en mars, en hausse par rapport à 5,0 % en février. Le nombre total d'heures travaillées a peu varié de février à mars.

Le nombre de postes vacants demeure stable en janvier alors que l'emploi salarié augmente

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de janvier, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a augmenté de 39 800 en janvier et a enregistré des hausses dans 13 secteurs d'activité sur 20. Ces hausses sont principalement attribuables au secteur du commerce de détail et à celui de la fabrication, et le nombre d'emplois salariés a reculé dans le secteur de la construction.

Les postes vacants sont demeurés stables en janvier. Au total, le nombre de postes vacants (données désaisonnalisées) s'est chiffré à 632 100, en baisse de 37 % par rapport au sommet d'un peu plus d'un million atteint au printemps 2022. Le ratio chômeurs-postes vacants s'est maintenu à 2,0 en janvier. En 2019, l'année précédant le début de la pandémie de COVID-19, ce ratio a fluctué entre 2,0 et 2,3.

Analyse mensuelle – 14 mars 2024

Le produit intérieur brut réel progresse au cours du quatrième trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,2 % au quatrième trimestre, après une baisse de 0,1 % enregistrée au troisième trimestre. L'augmentation des exportations et des dépenses des ménages a contribué à la hausse globale, tandis que la baisse des investissements des entreprises et le ralentissement de l'accumulation des stocks ont réduit la croissance. Par ailleurs, la productivité de la main-d'œuvre dans les entreprises a augmenté de 0,4 %. Il s'agit de la première augmentation enregistrée en sept trimestres.

Le revenu disponible des ménages a augmenté de 1,3 % au quatrième trimestre. Il a été stimulé par l'augmentation des revenus de la propriété, en parallèle avec un ralentissement de la croissance des salaires. Le taux d'épargne des ménages, qui s'est fixé à 6,2 %, est demeuré bien au-dessus de son niveau de référence observé avant la pandémie de COVID-19. Le PIB nominal a augmenté de 1,6 % au quatrième trimestre, ce qui correspond à l'augmentation relevée au troisième trimestre.

La production à l'échelle de l'économie est essentiellement inchangée en décembre

Après des progressions observées au cours de chacun des deux mois précédents, le PIB réel a été essentiellement inchangé en décembre. L'augmentation de l'activité immobilière et de l'extraction de pétrole et de gaz a contribué à la croissance, tandis que la baisse de l'activité dans les services d'enseignement en raison de la grève au Québec a freiné la hausse.

L'activité des agents et courtiers immobiliers s'est accrue de 9,1 % en décembre après avoir diminué pendant cinq mois consécutifs. À la fin de l'année, l'activité dans ce secteur était toujours inférieure d'un tiers par rapport aux niveaux déclarés au commencement de 2022, avant le début de la montée des taux d'intérêt. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont enregistré une hausse pour la première fois depuis juin.

En décembre, l'extraction de pétrole et de gaz a progressé pour un troisième mois consécutif. La production de pétrole brut a atteint un niveau record, alors que les installations ont continué d'accentuer leurs activités après des travaux d'entretien et de remise en état à l'été et au début de l'automne. L'extraction des sables bitumineux a affiché une hausse de 3,5 % après avoir progressé de 4,0 % en novembre.

Les volumes du secteur de la fabrication ont diminué de 0,4 % en décembre. Cette baisse est attribuable au réoutillage de plusieurs usines de montage de constructeurs automobiles et de fournisseurs de pièces. La production accrue dans le secteur des produits chimiques, en hausse pour un troisième mois consécutif, a permis d'atténuer les baisses. Le volume total de production industrielle observé en décembre a été inférieur de 2,4 % à son récent sommet enregistré en mai.

En décembre, la production dans le secteur de la construction a reculé pour un troisième mois consécutif. Quant à la construction résidentielle, elle a enregistré une baisse pour un deuxième mois consécutif après avoir progressé de juillet à octobre. À la fin de l'année, l'activité résidentielle était inférieure de 22 % aux sommets déclarés au printemps 2021. Les travaux de génie ont affiché une septième baisse consécutive, tandis que la construction de bâtiments non résidentiels a augmenté pour une troisième fois en quatre mois.

Les volumes de ventes au détail ont augmenté (+0,7 %) en décembre pour un quatrième mois consécutif, stimulés par l'activité accrue des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles et des stations-service. Par ailleurs, à la suite de baisses enregistrées en novembre, l'activité des magasins d'alimentation et des magasins de marchandises diverses s'est intensifiée Le secteur des services d'hébergement et de restauration a affiché une quatrième augmentation consécutive en décembre, tandis que celui des arts, spectacles et loisirs était essentiellement inchangé après avoir enregistré une hausse en octobre et en novembre.

Les services d'enseignement ont reculé de 3,8 % en décembre, par suite des grèves des travailleurs du secteur public québécois. Les écoles primaires et secondaires ont contribué le plus à cette baisse.

L'estimation anticipée de Statistique Canada porte à croire que le PIB réel a augmenté de 0,4 % en janvier 2024.

Les fermetures d'entreprises dépassent les ouvertures en novembre

En novembre, le nombre d'entreprises actives a diminué de 0,1 %, ce qui constitue une troisième baisse consécutive. Le taux d'ouvertures d'entreprises a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 4,1 %, tandis que le taux de fermetures a enregistré une légère baisse de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %. Au quatrième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à rencontrer des obstacles liés à la hausse de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à la hausse des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

L'inflation globale se situe légèrement sous la barre des 3 % en janvier

L'inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s'établir à 2,9 % en janvier, en baisse par rapport à 3,4 % en décembre. Le chiffre global enregistré en janvier représentait la deuxième fois en 34 mois où le taux d'ensemble a été inférieur à 3 %. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a ralenti, pour s'établir à 3,2 %.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer, tandis que les prix de nombreux produits sont demeurés élevés. La croissance des prix des produits d'épicerie s'est établie à 3,4 % au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en janvier, en baisse par rapport à 4,7 % en décembre. Les prix de la viande ont été supérieurs de 2,8 % à ceux enregistrés au mois de janvier de l'an dernier, tandis que les prix des légumes frais ont légèrement augmenté de 0,7 %. Les prix des fruits frais ont augmenté de 1,9 % sur 12 mois, et les prix des pâtes alimentaires ont augmenté de 8,9 %. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont diminué pour s'établir à 5,1 %; il s'agit du quatrième mois consécutif où les hausses enregistrées à ce chapitre ont été sous la barre des 6 %.

Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, ont augmenté de 6,2 % en janvier. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et la croissance des prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation globale. Le coût de l'intérêt hypothécaire a affiché une augmentation d'une année à l'autre de 27,4 %, ce qui a forcé les propriétaires à s'adapter au contexte des taux d'intérêt plus élevés. La croissance annuelle des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, s'est établie à 7,8 % en janvier, en hausse par rapport à 7,5 % en décembre. Les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un neuvième mois d'affilée.

En janvier, les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 2,9 % d'une année à l'autre, en grande partie sous l'effet d'une baisse importante des prix de l'énergie. Si l'on exclut les produits énergétiques et pétroliers, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 1,0 % à ceux de janvier de l'an dernier.

En février, l'emploi augmente, alors que le taux de chômage progresse légèrement

En février, l'emploi global a augmenté de 41 000, après avoir affiché une hausse similaire au début de l'année. L'ensemble de l'augmentation globale s'explique par une croissance de l'emploi à temps plein et une hausse de la population active du principal groupe d'âge. Le nombre de travailleurs autonomes a également augmenté en février.

Le secteur de l'hébergement et des services de restauration, de même que celui des services professionnels, scientifiques et techniques, a affiché une augmentation de sa main-d'œuvre, tandis que des baisses ont été enregistrées dans les services d'enseignement et la fabrication.

Le taux de chômage a légèrement augmenté pour atteindre 5,8 % en février, ce qui cadre avec les hausses observées chez les hommes et les jeunes hommes du principal groupe d'âge. Il y avait 1 260 000 chômeurs en février, en hausse de 186 000, ou de 17,3 %, par rapport à février 2023.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 61,5 % en février, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+83 000). Il s'agit de la cinquième baisse mensuelle consécutive du taux d'emploi, qui marque la plus longue période de baisses consécutives depuis 2009. Tout au long de l'année dernière, le nombre total d'emplois a augmenté de 368 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté de plus de 1 million.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,0 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en février, en baisse par rapport à la hausse de 5,3 % en janvier. Le nombre total d'heures travaillées n'a enregistré qu'une faible variation (+0,3 %) de janvier à février.

Le nombre de postes vacants est stable en décembre, alors que l'emploi salarié augmente

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de décembre, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a augmenté de 31 600, après avoir affiché une baisse de 67 500 en novembre. L'essentiel de l'augmentation de décembre s'explique par la hausse de l'emploi dans les écoles primaires et secondaires associée à la résolution des grèves du secteur public au Québec. Si l'on exclut ce secteur, l'emploi salarié global a reculé de 25 200 à la fin de l'année. Cette baisse s'explique en grande partie par les diminutions enregistrées dans le commerce de détail.

Dans l'ensemble, le nombre de postes vacants a été stable pour un troisième mois consécutif en décembre. Les postes vacants (données désaisonnalisées) se sont chiffrés à 637 400, en baisse de 36 % par rapport au sommet d'un peu plus de 1 million atteint au printemps 2022. Le ratio du chômage aux postes vacants a légèrement augmenté pour se situer à 2,0 à la fin de l'année, après s'être maintenu à 1,9 de septembre à novembre. En 2019, l'année précédant le début de la pandémie, le ratio du chômage aux postes vacants a fluctué entre 2,0 et 2,3.

Analyse mensuelle – 15 février 2024

La production à l'échelle de l'économie augmente en novembre

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,2 % en novembre, ce qui représente sa première hausse globale depuis mai. L'augmentation de la production des usines et la croissance de l'activité du transport et des ventes en gros ont soutenu la hausse globale, tandis que la baisse de l'activité dans les secteurs de la construction, de la finance et du commerce de détail a atténué la progression. La production à l'échelle de l'économie, mesurée d'une année à l'autre, a dépassé le seuil de 1 % pour la première fois en quatre mois.

Les volumes de production du secteur de la fabrication ont augmenté de 0,9 % en novembre, ce qui représente une deuxième augmentation en trois mois. La hausse de la production des fabricants de produits chimiques a soutenu la hausse, car la production a continué d'augmenter après les arrêts liés à l'entretien au troisième trimestre. Les producteurs de métaux de première transformation ont également affiché une hausse notable après que les fermetures ont réduit la production en octobre. Le volume total de production industrielle en novembre a été inférieur de 2,0 % à son récent sommet enregistré en mai.

Le secteur du transport et de l'entreposage a progressé de 0,8 % en novembre, ce qui représente une troisième hausse au cours des quatre derniers mois. Des chargements plus élevés de charbon et de produits forestiers ont stimulé la production ferroviaire, tandis que le transport par eau et par camion a repris de la vigueur après la grève des employés de la voie maritime du Saint-Laurent.

La production dans le secteur de la construction a légèrement baissé en novembre pour un deuxième mois consécutif. La baisse des travaux de génie civil a atténué la production, tandis que la construction de bâtiments non résidentiels a augmenté pour une deuxième fois en trois mois. La construction de bâtiments résidentiels a augmenté pour un cinquième mois consécutif, mais elle a été inférieure de 18 % au sommet observé au printemps 2021.

L'activité des agents et des courtiers immobiliers a reculé pour un cinquième mois d'affilée depuis la reprise des hausses des taux d'intérêt en juin et en juillet. En novembre, les volumes étaient inférieurs de près de 40 % aux niveaux déclarés au début de 2022, avant que les taux d'intérêt commencent à augmenter. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont également enregistré une quatrième baisse en cinq mois.

Les volumes de vente au détail ont légèrement diminué après avoir enregistré une importante augmentation en octobre. Les baisses observées dans les magasins d'aliments et de boissons et les magasins de marchandises générales ont réduit l'activité de vente au détail; elles ont été compensées par des volumes plus élevés chez les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, qui ont progressé pour un quatrième mois consécutif.

Les services d'hébergement se sont accrus pour un troisième mois consécutif, tandis que les activités dans les services de restauration et les débits de boissons ont légèrement diminué après avoir augmenté en octobre. Les arts, les spectacles et les loisirs ont augmenté pour un deuxième mois consécutif, mais ils ont été inférieurs de 2,5 % aux niveaux observés en juillet.

Les services d'enseignement ont reculé de 0,3 % en novembre, ce qui reflète les grèves des travailleurs québécois. Les écoles primaires et secondaires ont contribué le plus à cette baisse. La production dans le secteur public a été inchangée après avoir augmenté pendant six mois consécutifs.

Les estimations anticipées de Statistique Canada indiquent que le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,3 % en décembre.

Baisse des ouvertures d'entreprises en octobre

En octobre, le nombre d'entreprises actives a diminué de 0,2 %, ce qui constitue une troisième baisse en quatre mois. Le taux d'ouverture d'entreprises a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 4,2 %, tandis que le taux de fermetures est demeuré inchangé et s'est établi 4,8 %. Au quatrième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à être confrontées à des obstacles liés à la hausse de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à la hausse des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

L'inflation globale s'accélère en décembre, car les frais de logement augmentent

L'inflation globale à la consommation est passée de 3,1 % en novembre à 3,4 % en décembre. L'accélération enregistrée en décembre représentait la 32e fois en 33 mois où le taux d'ensemble a été supérieur à 3 %. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a légèrement diminué pour s'établir à 3,5 %.

L'inflation des prix des aliments est demeurée stable, tandis que les prix de nombreux produits sont demeurés élevés. La croissance des prix des produits d'épicerie s'est établie à 4,7 % au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en décembre, ce qui constitue une hausse équivalente à celle de novembre. Les prix de la viande ont été supérieurs de 5,5 % à ceux enregistrés au mois de décembre de l'an dernier, tandis que la hausse annuelle des prix des légumes frais a ralenti pour s'établir à 0,5 %. Les prix des fruits frais ont augmenté de 3,3 % d'une année à l'autre, tandis que les augmentations des prix des pâtes alimentaires sont passées sous les 10 % (+6,4 %) pour la deuxième fois en 22 mois. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont légèrement augmenté pour atteindre 5,6 %, soit leur troisième mois consécutif sous la barre des 6 %.

Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, étaient en hausse de 6,0 % en décembre. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et la croissance des prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation globale. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 28,6 % d'une année à l'autre et se sont situés tout près ou juste au-dessus de la barre de 30 % pour un neuvième mois consécutif. La croissance annuelle des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, s'est établie à 7,5 % en décembre, alors qu'elle était de 7,3 % en novembre. Les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un huitième mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 2,7 % d'une année à l'autre en décembre, en grande partie sous l'effet d'une baisse importante des prix de l'énergie. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 1,1 % à ceux observés en décembre de l'an dernier.

L'emploi augmente en janvier et le taux de chômage baisse légèrement

L'emploi global a augmenté de 37 000 en janvier, après avoir peu varié pendant trois mois. Toute la hausse globale s'explique par une hausse de l'emploi dans les industries de services, soutenue par des augmentations dans le commerce de gros et de détail, la finance et l'immobilier, les services d'enseignement et le transport et l'entreposage. La hausse globale a été freinée par une baisse de l'emploi dans le secteur de l'hébergement et des services de restauration.

Le taux de chômage a légèrement baissé pour se fixer à 5,7 % en janvier, ce qui représente une première baisse en 13 mois. La baisse du taux de chômage en janvier reflète une baisse du chômage chez les jeunes et les travailleurs âgés. Le taux de chômage parmi les travailleurs du principal groupe d'âge actif a progressé pour se fixer à 5,1 %. Il s'agit de la première fois depuis janvier 2022 où le taux dépasse la barre des 5 %. Il y avait 1 225 000 chômeurs en janvier, en hausse de 169 000, ou de 13 %, par rapport à janvier de l'année dernière.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 61,6 % en janvier et la population en âge de travailler a continué à augmenter à un rythme rapide (+126 000). Au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en janvier, le nombre total d'emplois a augmenté de 345 000, tandis que la population en âge de travailler a augmenté d'un million. Au cours de cette période, le taux d'emploi global a diminué de 0,8 point de pourcentage.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,3 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en janvier, en baisse par rapport à la hausse de 5,4 % enregistrée en décembre. Les augmentations salariales au cours de la dernière année ont été plus importantes chez les femmes et les hauts salariés. Le nombre total d'heures travaillées a augmenté de 0,6 % de décembre à janvier.

Les postes vacants sont en légère hausse en novembre, à mesure que l'emploi salarié diminue

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de novembre, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a diminué de 88 300 en novembre, après avoir affiché une baisse de 24 000 en octobre. La majeure partie de la diminution de novembre reflète la grève dans le secteur de l'éducation au Québec. Si l'on exclut les services d'enseignement, l'emploi salarié global a diminué de 25 300 en novembre.

Les postes vacants ont légèrement augmenté en novembre, après un léger changement en octobre et cinq baisses consécutives de mai à septembre. Les postes vacants (données désaisonnalisées) ont totalisé 653 000, en baisse de 35 % par rapport au sommet d'un peu plus d'un million atteint au printemps 2022. Le ratio du chômage aux postes vacants est demeuré stable et s'est chiffré à 1,9 % pour un troisième mois consécutif, soit près de deux fois le ratio observé lorsque le marché du travail a connu des niveaux historiques de resserrement au milieu de 2022. En 2019, l'année précédant le début de la pandémie de COVID‑19, le ratio du chômage aux postes vacants a fluctué entre 2,0 et 2,3.

Analyse mensuelle – 15 janvier 2024

La production à l'échelle de l'économie était essentiellement inchangée en octobre

Le produit intérieur brut réel était essentiellement inchangé en octobre pour un troisième mois consécutif. La diminution de la production des usines et des ventes en gros a exercé une pression à la baisse sur la production, alors que la hausse du volume de ventes au détail et de l'extraction des ressources a soutenu la croissance. Le produit intérieur brut réel, mesuré d'un mois à l'autre, n'a pas progressé depuis mai, ce qui représente la plus longue période sans augmentation mensuelle depuis le début de 2015.

La production dans le secteur de la fabrication a diminué de 0,6 % en octobre, ce qui constitue un quatrième repli en cinq mois. La baisse de la production des fabricants de machines et de matériel de transport a contribué à ce recul, tandis que les fabricants de produits chimiques ont affiché leur première hausse depuis juin. Le volume total de production industrielle a été inférieur de 2,3 % à son récent sommet enregistré en mai.

La production dans le secteur de la construction a légèrement régressé en octobre, après avoir progressé en août et en septembre. Les travaux de génie civil ont diminué pour un quatrième mois de suite, tandis que la construction de bâtiments non résidentiels et la construction (réparations) ont toutes deux connu un léger recul. La construction de bâtiments résidentiels a augmenté pour un quatrième mois consécutif, mais elle était inférieure de 18 % au sommet observé au printemps 2021.

L'activité des agents et des courtiers immobiliers a reculé pour un quatrième mois d'affilée, après la reprise des hausses des taux d'intérêt en juin et en juillet. L'activité des agents et des courtiers a diminué de 6,8 % en octobre et était inférieure de 40 % au niveau observé au début de 2022, avant le début de la hausse des taux d'intérêt. Les services juridiques, dont l'activité découle en grande partie des transactions immobilières, ont également enregistré enregistré une troisième baisse en quatre mois.

Le volume de ventes au détail s'est accru de 1,2 % en octobre, ce qui représente la croissance mensuelle la plus élevée depuis janvier. Les hausses ont été généralisées et sont surtout attribuables à l'activité accrue dans les magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires, les magasins de marchandises diverses et les magasins de produits de santé et de soins personnels. L'activité des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles a augmenté pour un troisième mois de suite.

L'activité dans les services de restauration et les débits de boissons a progressé de 0,6 % en octobre, ce qui représente une troisième hausse en quatre mois. Les services d'hébergement ont affiché une croissance de 1,7 %, après avoir progressé de 2,4 % en septembre. Le secteur des arts, des spectacles et des loisirs a connu une légère augmentation, après s'être replié en août et en septembre.

Les estimations anticipées de Statistique Canada montrent que le PIB réel s'était accru de 0,1 % en novembre.

Les ouvertures d'entreprises diminuent en septembre à mesure que les fermetures augmentent

En septembre, le nombre d'entreprises actives a fléchi de 0,7 %. Il s'agit de la baisse mensuelle la plus prononcée depuis le début de la pandémie de COVID‑19. Le taux d'ouvertures d'entreprises a diminué pour s'établir à 4,3 %, alors que le taux de fermetures a augmenté pour atteindre 5,0 %. Au troisième trimestre, de nombreuses entreprises ont continué de s'attendre à devoir composer avec des obstacles liés à la hausse de l'inflation, à la hausse du coût des intrants et à la hausse des taux d'intérêt et des coûts de la dette.

L'inflation globale se maintient en novembre pendant que l'inflation alimentaire continue de s'atténuer

L'inflation globale des prix à la consommation était de 3,1 % en novembre, soit un taux identique à celui observé en octobre. Le chiffre global enregistré en novembre représentait la 31e fois en 32 mois où le taux d'ensemble a été supérieur à 3 %. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, est demeurée stable; elle s'est fixée à 3,6 %.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer, tandis que les prix de nombreux produits sont demeurés élevés. La croissance des prix des produits d'épicerie s'est établie à 4,7 % au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en novembre, en baisse par rapport à 5,4 % en octobre. Les prix de la viande ont été supérieurs de 5,0 % à ceux enregistrés au mois de novembre de l'an dernier, tandis que la hausse annuelle des prix des légumes frais a ralenti pour s'établir à 2,5 %. Les prix des fruits frais ont augmenté de 4,5 % d'une année à l'autre, tandis que les augmentations des prix des pâtes alimentaires sont demeurées supérieures à 10 % pour la 20e fois en 21 mois. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont diminué pour s'établir à 5,5 %, ce qui constitue le rythme le plus faible depuis mars 2022.

Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, se sont accrus de 5,9 % en novembre et sont descendus juste en deçà de la barre des 6 % pour la première fois en quatre mois. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et la croissance des prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation globale. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 29,8 % d'une année à l'autre pour se situer tout près ou juste au-dessus de la barre de 30 % pour un huitième mois consécutif. La croissance annuelle des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, s'est établie à 7,3 % en novembre, en recul par rapport à 8,1 % en octobre. Les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un septième mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 2,3 % d'une année à l'autre en novembre, en grande partie sous l'effet d'une baisse importante des prix de l'énergie. Si l'on exclut les produits énergétiques et du pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 0,2 % à ceux de novembre de l'an dernier et ont affiché une tendance relativement stable en 2023.

L'emploi est inchangé en décembre, tandis que le taux de chômage se maintient

L'emploi global était pratiquement inchangé en décembre, après avoir peu varié en octobre et en novembre. L'emploi a progressé dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques et celui des soins de santé et de l'assistance sociale, alors que des baisses ont été enregistrées dans le secteur du commerce de gros et de détail et celui de la fabrication. Les hausses mensuelles de l'emploi se sont situées en moyenne à 23 000 au second semestre de 2023, en baisse par rapport à 48 000 au premier semestre de l'année.

Le taux de chômage s'est maintenu à 5,8 % en décembre. Le taux de chômage chez les travailleurs du principal groupe d'âge actif a légèrement fléchi pour s'établir à 4,8 %, tandis que le taux chez les jeunes a reculé pour se fixer à 11,3 %. Le taux de chômage chez les travailleurs âgés a augmenté pour atteindre 5,0 %, soit le taux le plus élevé depuis le printemps 2022. Il y avait 1 245 000 chômeurs en décembre, en hausse de 187 000 depuis avril.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a diminué pour s'établir à 61,6 % en décembre et la population en âge de travailler a continué à augmenter à un rythme rapide (+74 000).

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 5,4 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en décembre, en progression par rapport à 4,8 % en novembre. Le nombre total d'heures travaillées a augmenté de 0,4 % de novembre à décembre.

Le nombre de postes vacants se stabilise en octobre à mesure que la masse salariale diminue

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence d'octobre, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a diminué de 44 600 en octobre, ce qui a contrebalancé la hausse enregistrée en septembre. L'emploi salarié, mesuré en fonction de la tendance, est relativement stable depuis juin (-0,1 %). La demande totale de main-d'œuvre, soit la somme des emplois salariés et des postes vacants, a légèrement diminué au cours de cette période, les entreprises ayant réduit leur demande de travailleurs.

Le nombre de postes vacants s'est stabilisé en octobre, après cinq baisses mensuelles consécutives. Les postes vacants (données désaisonnalisées) ont totalisé 633 400, en baisse de 37 % par rapport au sommet d'un peu plus d'un million atteint au printemps 2022. Le ratio du chômage aux postes vacants s'est maintenu à 1,9 %, soit près de deux fois le ratio observé lorsque le marché du travail a enregistré des niveaux historiques de resserrement au milieu de 2022. En 2019, l'année précédant le début de la pandémie de COVID‑19, le ratio du chômage aux postes vacants a fluctué entre 2,0 et 2,3.

Analyse mensuelle – 7 décembre 2023

Le PIB réel diminue en raison du recul des exportations et des investissements des entreprises

Le produit intérieur brut (PIB) réel a reculé de 0,3 % au troisième trimestre, après avoir enregistré une hausse révisée de 0,3 % au deuxième trimestre. La baisse des exportations, le ralentissement de l'accumulation des stocks et la diminution des dépenses des entreprises en ouvrages non résidentiels et en machines et en matériel ont influencé l'activité économique, tandis que les augmentations des dépenses des administrations publiques et des investissements résidentiels ont atténué les baisses. La croissance économique, mesurée d'une année à l'autre, a ralenti pour s'établir à 0,5 % au troisième trimestre, soit son rythme le plus lent depuis le début de 2021.

Le revenu disponible des ménages, mesuré en dollars courants, a augmenté de 1,0 % au troisième trimestre, soutenu par les augmentations des salaires et des traitements et les transferts gouvernementaux. Le taux d'épargne des ménages a connu une hausse pour atteindre 5,1 % et demeure bien au-dessus des niveaux observés avant la pandémie.

Les données sur les ouvertures et les fermetures, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence d'août, donnent un aperçu de la façon dont les entreprises s'adaptent à des perspectives économiques plus faibles. Après avoir diminué en juin et en juillet, le taux d'ouvertures d'entreprises a augmenté pour atteindre 4,4 % en août, mais il est demeuré inférieur de 0,3 point de pourcentage à sa moyenne historique pour la période allant de 2015 à 2019. Le taux de fermetures d'entreprises a affiché une légère hausse pour s'établir à 4,7 %, ce qui constitue sa première augmentation depuis mars. Le taux de fermetures en août a été légèrement supérieur à sa moyenne historique affichée avant la pandémie. Le nombre d'entreprises actives est demeuré relativement inchangé en août pour un troisième mois consécutif.

La production à l'échelle de l'économie augmente légèrement en septembre

Le PIB réel a légèrement augmenté de 0,1 % en septembre, ce qui représente sa première augmentation mensuelle depuis mai. La hausse de la production des usines et des activités de construction a été principalement à l'origine de l'augmentation globale, tandis que le recul dans le secteur de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz a exercé une pression à la baisse sur la production.

La production des usines a augmenté de 0,9 % en septembre, après avoir affiché trois baisses consécutives. La production a augmenté chez les producteurs d'aliments et les fabricants de machines, mais elle a diminué dans les raffineries de pétrole et les usines de montage de véhicules automobiles. Le volume total de production industrielle en septembre a été inférieur de 1,7 % à son récent sommet enregistré en mai.

La production dans le secteur de la construction s'est accrue pour un deuxième mois consécutif. Après avoir diminué de façon constante au cours de la première moitié de 2023, la construction résidentielle a augmenté pour un troisième mois d'affilée en septembre, mais elle est demeurée inférieure de près de 20 % au sommet enregistré au printemps de 2021. La construction non résidentielle a aussi connu une hausse pour un troisième mois consécutif, tandis que la construction (réparations) a affiché sa cinquième baisse d'affilée. Les travaux de génie civil ont diminué pour un troisième mois consécutif, après avoir suivi une tendance à la hausse depuis la fin de 2020.

L'activité des agents et des courtiers immobiliers a reculé pour un troisième mois d'affilée, depuis la reprise des hausses des taux d'intérêt en juin et en juillet. L'activité des agents et des courtiers a diminué de 4,1 % en septembre et était un tiers en dessous du niveau déclaré au début de 2022, avant le début de la hausse des taux d'intérêt.

Le volume des ventes au détail s'est accru de 0,3 % en septembre, en raison de l'activité plus forte des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles. L'activité des magasins de meubles et d'accessoires de maison a connu une baisse pour un deuxième mois d'affilée, tout comme l'activité des magasins d'alimentation et des magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires. Le volume total des ventes au détail en septembre a été inférieur de 0,3 % à son récent sommet enregistré en mai.

De nombreuses activités discrétionnaires ont ralenti au cours des derniers mois. L'activité dans les services de restauration et débits de boissons a reculé légèrement en septembre, la troisième baisse en quatre mois. Le secteur des arts, des spectacles et des loisirs a également enregistré son troisième recul depuis mai.

Les estimations anticipées de Statistique Canada montrent que le PIB réel s'est accru de 0,2 % en octobre.

L'inflation globale ralentit pendant que l'inflation alimentaire continue de s'atténuer

'inflation globale des prix à la consommation a ralenti pour s'établir à 3,1 % en octobre, en baisse par rapport à 3,8 % en septembre. Le ralentissement enregistré en octobre représentait la 30e fois en 31 mois où le taux global a été supérieur à 3 %. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a légèrement diminué pour s'établir à 3,6 %.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer, tandis que les prix de nombreux produits alimentaires sont demeurés élevés. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 5,6 % au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en octobre, demeurant sous la barre des 6 % pour un deuxième mois consécutif. Les prix de la viande ont été supérieurs de 4,5 % à ceux enregistrés au mois d'octobre de l'an dernier, tandis que la hausse annuelle des prix des légumes frais a diminué pour s'établir à 5,0 %. Les prix des fruits frais ont augmenté de 4,8 % d'une année à l'autre, tandis que les augmentations des prix des pâtes alimentaires sont demeurées supérieures à 10 % pour la 19e fois en 20 mois. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants ont diminué pour s'établir à 5,7 %, le rythme le plus faible depuis mars 2022.

Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, se sont accrus de 6,1 % en octobre, enregistrant une hausse légèrement supérieure à celle de septembre. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et la croissance des prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation globale. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 30,5 % d'une année à l'autre, se situant juste au-dessus de la marque de 30 % pour un cinquième mois consécutif. La croissance annuelle des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, s'est établie à 8,1 % en octobre, alors qu'elle était de 7,1 % en septembre. Les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un sixième mois d'affilée.

Les prix des produits industriels, qui mesurent les prix que les producteurs obtiennent lorsque les produits quittent l'usine, ont diminué de 2,7 % d'une année à l'autre en octobre, en grande partie attribuable à une baisse importante des prix de l'énergie. Si l'on exclut l'énergie et le pétrole, les prix à la sortie de l'usine ont été inférieurs de 0,4 % à ceux d'octobre de l'an dernier et ont affiché une tendance relativement stable en 2023.

L'emploi varie peu, alors que le chômage continue d'augmenter

L'emploi global a peu varié en novembre (+25 000), les hausses modestes enregistrées chez les employés du secteur privé ayant été contrebalancées par une baisse du travail autonome. L'emploi s'est accru dans la fabrication et la construction et a diminué dans le commerce de gros et le commerce de détail, la finance et les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Les hausses mensuelles de l'emploi se sont situées en moyenne à 28 000 de février à novembre.

Le taux de chômage a augmenté pour s'établir à 5,8 % en novembre, affichant sa cinquième hausse au cours des sept derniers mois. Le taux de chômage chez les travailleurs du principal groupe d'âge actif a progressé légèrement pour s'établir à 4,9 %, tandis que le taux chez les jeunes s'est accru pour atteindre 11,6 %. Il y avait 1,24 million de personnes au chômage en novembre, soit une hausse de 182 000 depuis avril.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a légèrement diminué pour s'établir à 61,8 % en novembre, la population en âge de travailler ayant continué à augmenter à un rythme rapide (+78 000). Le taux d'emploi des 25 à 54 ans a diminué pour s'établir à 84,5 %.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 4,8 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en novembre, affichant une hausse similaire à celle enregistrée en octobre. Le nombre total d'heures travaillées a diminué de 0,7 % d'octobre à novembre.

Les entreprises continuent de réduire leur demande non comblée de travailleurs

L'emploi salarié et les postes vacants, qui sont actuellement disponibles pour le mois de référence de septembre, fournissent des renseignements supplémentaires sur l'évolution des conditions du marché du travail au cours des derniers mois. L'emploi salarié, c'est-à-dire le nombre d'employés qui reçoivent une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, a été pratiquement inchangé de juin à septembre, après des ajouts nets importants à la masse salariale au cours du printemps. La demande totale de main-d'œuvre, soit la somme des emplois salariés et des postes vacants, a fléchi tout au long du troisième trimestre, les entreprises continuant de réduire leur demande de travailleurs.

Le nombre de postes vacants a diminué de 40 700 en septembre, sous l'effet d'une baisse dans les services d'hébergement et de restauration et dans la construction. Les postes vacants (données désaisonnalisées) ont totalisé 632 000, en baisse de 37 % par rapport au sommet d'un peu plus d'un million atteint au printemps 2022. Le ratio du chômage aux postes vacants a affiché une hausse légère pour s'établir à 1,9 %, soit près de deux fois le ratio observé lorsque le marché du travail a connu des niveaux historiques de resserrement au milieu de 2022. En septembre, le ratio du chômage aux postes vacants est demeuré similaire au niveau observé avant la pandémie.

Mise à jour mensuelle – 9 novembre 2023

La production à l'échelle de l'économie est inchangée en août

Le produit intérieur brut (PIB) réel était essentiellement inchangé pour un deuxième mois d'affilée en août. La diminution de la production des usines a exercé une forte pression sur les activités, en baisse pour un troisième mois consécutif. Les activités des services d'hébergement et de restauration ainsi que du commerce de détail ont aussi affiché un recul en août, mais la hausse des activités de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz a contrebalancé les baisses.

La production à l'échelle de l'économie, mesurée selon les tendances, s'est en grande partie maintenue à un niveau stable depuis février et, en août, elle était supérieure de 3,4 % aux niveaux observés avant la pandémie de COVID-19.

Les activités de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz ont augmenté de 1,2 % en août, ce qui représente une troisième hausse consécutive, la production ayant dépassé les niveaux observés en avril, avant que les feux de forêt n'exercent une pression à la baisse sur celle-ci, à la fin du printemps. L'augmentation des activités du commerce de gros en août est attribuable aux hausses enregistrées dans les machines, le matériel et les fournitures, et elle a coïncidé avec une augmentation des activités d'importation.

La production des usines a diminué de 0,6 % en août, après avoir reculé de 1,1 % en juillet. Les activités des fabricants d'aliments, de produits chimiques et de produits pharmaceutiques ont toutes affiché des baisses, tandis que la production des usines de montage de véhicules a augmenté pour un sixième mois d'affilée. En août, les volumes totaux de production des usines étaient semblables à ceux observés avant la pandémie.

L'activité des agents et des courtiers immobiliers a reculé pour un deuxième mois consécutif en août, par suite de la reprise des hausses des taux d'intérêt en juin et en juillet. L'activité des agents et des courtiers a diminué de 3,8 % et était inférieure de 9 % aux niveaux prépandémie.

La production dans le secteur de la construction n'a affiché aucune variation en août, après avoir affiché un recul pendant trois mois consécutifs. La construction résidentielle a augmenté pour un deuxième mois d'affilée, après avoir diminué de façon constante au cours du premier semestre de 2023, et en août, elle était inférieure de 8 % à son niveau de référence d'avant la pandémie de COVID-19. La construction (réparations) a affiché une baisse pour une quatrième fois en cinq mois, tandis que la construction non résidentielle s'est maintenue à un niveau stable. Les travaux de génie civil ont diminué pour un deuxième mois consécutif, après avoir progressé de façon constante pendant 11 mois.

Le volume des ventes au détail a diminué pour un troisième mois consécutif en août. La baisse des activités des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles a contribué au recul, l'activité ayant aussi diminué chez les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage ainsi que chez les détaillants d'appareils électroniques et ménagers. En août, les volumes sont demeurés supérieurs de 3 % aux niveaux prépandémie.

Les services d'hébergement et de restauration ont affiché une baisse de 1,8 %, ce qui a contrebalancé la hausse enregistrée en juillet. L'activité dans ce secteur suit une tendance à la baisse depuis février et, en août, elle était inférieure de 7 % aux niveaux observés avant la pandémie.

Le transport aérien a affiché une reprise en août, à la suite des mauvaises conditions météorologiques qui ont eu des répercussions sur l'activité en juin et en juillet. En août, l'activité était inférieure de près du quart aux niveaux d'avant la pandémie de COVID-19.

Les estimations anticipées de Statistique Canada montrent que le PIB était essentiellement inchangé en septembre.

La croissance de l'inflation globale ralentit alors que l'inflation des aliments continue de baisser

L'inflation globale des prix à la consommation a ralenti en septembre pour s'établir à 3,8 %, alors qu'elle était de 4,0 % en août. Le mois de septembre au cours duquel s'est produit un ralentissement représente la 29e fois en 30 mois où le taux global a été supérieur à 3 %. La croissance annuelle des prix, sauf le prix de l'essence, a diminué pour s'établir à 3,7 %.

L'inflation des prix des aliments a continué de diminuer, tandis que les prix de nombreux produits alimentaires sont demeurés élevés. Les prix des produits d'épicerie ont augmenté de 5,8 % au cours de la période de 12 mois qui s'est terminée en septembre, passant sous la barre des 6 % pour la première fois en 21 mois. Les prix de la viande étaient supérieurs de 4,4 % à ceux du mois de septembre de l'année précédente, tandis que la hausse annuelle des prix des légumes frais est demeurée inférieure à 10 % pour un sixième mois consécutif. Les prix des fruits frais ont augmenté de 3,0 % d'une année à l'autre, tandis que les augmentations des prix des pâtes alimentaires sont demeurées supérieures à 10 % pour une 18e fois en 19 mois. Les augmentations annuelles des prix dans les restaurants étaient constantes, s'établissant à 6,1 %.

Les frais de logement, mesurés d'une année à l'autre, se sont accrus de 6,0 % en septembre, affichant la même hausse qu'en août. Les coûts de l'intérêt hypothécaire et la croissance des prix des logements loués ont continué d'exercer une pression à la hausse sur l'inflation. Les coûts de l'intérêt hypothécaire ont augmenté de 30,6 % d'une année à l'autre, enregistrant une hausse supérieure ou égale à 30 % pour un quatrième mois d'affilée. La croissance annuelle des prix des logements loués, qui tient compte des nouveaux baux et des baux existants, s'est établie à 7,1 % en septembre, en hausse par rapport à 6,4 % en août. Les variations annuelles des prix pour les coûts de remplacement par le propriétaire se sont maintenues à des valeurs négatives pour un cinquième mois d'affilée.

L'emploi varie peu alors que le taux de chômage augmente

L'emploi global a peu varié en octobre (+18 000), le travail à temps plein et le travail à temps partiel étant stables. L'emploi a augmenté dans la construction et dans l'industrie de l'information et l'industrie culturelle, tandis qu'il a diminué dans le commerce de gros et de détail et dans la fabrication. Les hausses mensuelles de l'emploi se sont établies en moyenne à 28 000 de février à octobre.

Le taux de chômage a augmenté pour s'établir à 5,7 % en octobre; il s'agit de la quatrième hausse mensuelle consécutive à survenir au cours des six derniers mois. Le taux de chômage chez les travailleurs du principal groupe d'âge actif a progressé légèrement pour s'établir à 4,8 %, tandis que le taux de chômage chez les jeunes a aussi augmenté pour atteindre 11,4 %. Il y avait 1,2 million de personnes au chômage en octobre, en hausse de 171 000 par rapport à avril.

Le taux d'emploi global, c'est-à-dire le pourcentage de personnes en âge de travailler qui sont occupées, a enregistré une légère baisse pour s'établir à 61,9 % en octobre, la population en âge de travailler ayant continué d'augmenter à un rythme rapide (+85 000). Le taux d'emploi des 25 à 54 ans a diminué pour s'établir à 84,6 % en octobre.

Les salaires horaires moyens se sont accrus de 4,8 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en octobre, après avoir affiché une hausse de 5,0 % en septembre. Le nombre total d'heures travaillées n'a pas changé de septembre à octobre.

En octobre 2023, 1 Canadien sur 3 âgé de 15 ans et plus vivait dans un ménage qui avait trouvé difficile ou très difficile, au cours des quatre semaines précédentes, de répondre à ses besoins financiers en matière de transport, de logement, de nourriture et de vêtements et d'effectuer les autres dépenses nécessaires.

Les personnes vivant dans un logement loué étaient plus susceptibles de faire partie d'un ménage éprouvant des difficultés à répondre à ses besoins financiers (41,3 %), par rapport à celles vivant dans un logement appartenant à un membre du ménage ayant une hypothèque (36,1 %) ou n'ayant pas d'hypothèque (20,0 %).

De plus, 36,1 % des Canadiens vivant dans un ménage à deux soutiens ayant des enfants ont éprouvé des difficultés à répondre à leurs besoins financiers en octobre. Chez les ménages à un soutien ayant des enfants, cette proportion a augmenté pour se situer à 45,5 %.

À compter de décembre 2023, les commentaires mensuels sur la conjoncture économique présentés dans le Tableau de bord sur l'économie du Canada et la COVID-19 seront intégrés à l'Outil de suivi de l'économie canadienne.

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