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Chapitre 6: Le revenu et les gains des femmes

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Le revenu des femmes est inférieur à celui des hommes

Les femmes touchent généralement un revenu inférieur à celui des hommes. En 2003, le revenu annuel moyen (revenu de toutes sources avant impôt) des femmes de 16 ans et plus était de 24 400 $, comprenant les revenus d’emploi, les paiements de transfert, les revenus de placements et les autres revenus monétaires. Cela équivaut à seulement 62 % du revenu des hommes, qui gagnaient en moyenne 39 300 $ cette même année (graphique 6.1).

Graphique 6.1 Revenu moyen des femmes et des hommes, 1993, 1997 et 2003

Au cours des dernières années, le revenu moyen des femmes a toutefois augmenté un peu plus rapidement que celui des hommes. En fait, le revenu moyen des femmes en 2003 était de 13 % plus élevé qu’en 1997, après avoir tenu compte des effets de l’inflation. Par contre, le revenu moyen réel des hommes a augmenté de 8 % durant la même période.

Revenu selon l’âge

Le revenu des femmes de 35 à 54 ans est plus élevé que celui des autres femmes. En 2003, les femmes de 35 à 44 ans et de 45 à 54 ans affichaient un revenu moyen d’environ 31 000 $, alors que les femmes des autres groupes d’âge touchaient un revenu moyen allant de 25 400 $ chez les femmes de 25 à 34 ans à seulement 13 000 $ chez celles de 20 à 24 ans et à moins de 6 000 $ chez les adolescentes de 16 à 19 ans (tableau 6.1).

Tableau 6.1 Revenu moyen des femmes et des hommes, selon l’âge, 2003

À tous les âges, le revenu des femmes est inférieur à celui des hommes, mais l’écart entre le revenu des femmes et celui des hommes varie considérablement selon les groupes d’âge. Chez les personnes de 55 à 64 ans, par exemple, le revenu de toutes sources des femmes était à peine plus de la moitié de celui des hommes à l’âge de la préretraite. De même, le revenu moyen des femmes de 35 à 54 ans — groupe d’âge dans lequel le revenu des femmes est le plus élevé — était d’environ 60 % de celui de leurs homologues de sexe masculin, alors que ce chiffre était de près de 70 % chez les femmes de 25 à 34 ans et les femmes âgées. Par contre, le revenu moyen des femmes de 20 à 24 ans s’établissait à plus de 80 % de celui des hommes de ce groupe d’âge, alors que ce chiffre était de près de 90 % chez les adolescentes. Dans ces deux derniers cas, toutefois, le revenu des femmes était relativement semblable à celui des hommes, en grande partie du fait que le revenu des femmes et des hommes de ces groupes d’âge est généralement faible.

Les revenus varient selon la province

Les femmes vivant en Ontario touchent le revenu moyen le plus élevé de l’ensemble des femmes au Canada, alors que celles des provinces de l’Atlantique affichent les revenus les plus faibles. En 2003, les femmes qui vivaient en Ontario avaient un revenu moyen de 26 100 $, tandis que ce chiffre s’établissait à 24 100 $ en Alberta et à environ 23 500 $ au Québec et dans chacune des provinces de l’Ouest. Par contre, dans la région de l’Atlantique, le revenu moyen des femmes allait de 21 500 $ en Nouvelle-Écosse à seulement 19 000 $ à Terre-Neuve-et-Labrador (tableau 6.2).

Tableau 6.2 Revenu moyen des femmes et des hommes, selon la province, 2003

Cependant, le revenu moyen des femmes est bien inférieur à celui des hommes dans toutes les provinces. L’écart le plus important a été enregistré en Alberta, où le revenu des femmes en 2003 s’établissait à seulement 56 % de celui des hommes de cette province. Il s’établissait à seulement 60 % en Ontario, alors que dans les autres provinces, il variait entre 63 % en Nouvelle-Écosse et 68 % au Manitoba et en Saskatchewan.

Les revenus des familles monoparentales à la hausse

Le revenu des femmes varie également de façon importante selon leur situation familiale. Fait le plus remarquable, les familles monoparentales ayant à leur tête une femme représentent, et de loin, le type de famille touchant les revenus les plus faibles. En 2003, les familles monoparentales ayant à leur tête une femme de moins de 65 ans touchaient un revenu moyen de 32 500 $, soit 38 % de celui des familles biparentales non âgées avec enfants et moins de 60 % de celui des familles monoparentales ayant à leur tête un homme, dont le revenu moyen était de 54 700 $ (tableau 6.3).

Tableau 6.3 Revenu moyen des familles, selon le type de famille, 1980 à 2003

Toutefois, le revenu moyen des familles monoparentales ayant à leur tête une femme est légèrement supérieur à ce qu’il était récemment. En 2003, le revenu moyen de ces familles était de 18 % plus élevé qu’en 1997, après avoir tenu compte des effets de l’inflation. Ce pourcentage a été enregistré pendant presque deux décennies, où à peu près aucun changement n’avait été observé quant au revenu réel des familles monoparentales ayant à leur tête une femme. En effet, le revenu moyen de ces familles en 1997 s’élevait en réalité à presque 2 000 $ de moins qu’en 1980, même après avoir tenu compte des effets de l’inflation.

Cependant, après plusieurs années pendant lesquelles on a observé une croissance relativement importante, le revenu moyen des familles monoparentales ayant à leur tête une femme a diminué au cours des deux dernières années. En effet, le revenu moyen de ces familles a atteint un sommet en 2001 pour atteindre un peu moins de 35 000 $, mais dès 2003, il avait chuté de 7 % pour s’établir au chiffre actuel de 32 500 $. Par contre, le revenu moyen des autres familles, comme les familles biparentales avec enfants et les familles monoparentales ayant à leur tête un homme, a continué d’augmenter durant la même période.

Revenus relativement faibles des femmes seules

Les revenus des femmes seules — qu’elles vivent réellement seules ou qu’elles fassent partie d’un ménage dont aucun des membres ne leur est apparenté — ont aussi tendance à être relativement faibles. Le revenu moyen de toutes sources des femmes seules de 16 ans et plus touchant à tout le moins un revenu s’établissait à 28 100 $ en 2003, soit presque 6 000 $ de moins en moyenne que les revenus des hommes seuls, par personne, dont le revenu moyen était d’environ 34 000 $ cette même année (tableau 6.4).

Tableau 6.4 Revenu moyen des femmes et des hommes seuls, selon l’âge, 2003

Les femmes seules de 35 à 54 ans touchent un revenu moyen supérieur à celui des femmes plus jeunes ou plus âgées. En 2003, les femmes seules de 45 à 54 ans affichaient un revenu moyen de plus de 43 000 $, alors que ce chiffre était de 37 200 $ chez les femmes de 35 à 44 ans. Par contre, dans les autres groupes d’âge, ce chiffre allait d’un peu plus de 30 000 $ chez les femmes de 25 à 34 ans à seulement 12 400 $ chez les femmes seules de moins de 25 ans.

En règle générale, les revenus des femmes seules sont inférieurs à ceux des hommes seuls, quel que soit l’âge. Les femmes seules de 45 à 54 ans font toutefois exception, leur revenu moyen étant en réalité supérieur à celui des hommes seuls du même groupe d’âge. En effet, en 2003, les femmes seules de 45 à 54 ans touchaient un revenu moyen de 43 300 $, comparativement à 37 600 $ chez les hommes seuls de ce groupe d’âge. Par ailleurs, dans les autres groupes d’âge, le revenu moyen des femmes seules était inférieur à celui des hommes seuls du même groupe d’âge, même si cet écart était relativement faible dans presque tous les groupes d’âge. Cette année-là, par exemple, le revenu moyen des femmes seules, en pourcentage de celui des hommes, variait entre 87 % chez les femmes de 25 à 34 ans et 71 % chez celles de moins de 25 ans.

Principales sources de revenu

Au Canada, la plus importante source de revenu des femmes provient d’un emploi rémunéré ainsi que d’un revenu net tiré d’un travail autonome. En 2003, 70 % du revenu total des femmes provenait de ces sources, tandis que 17 % provenait des programmes de transferts gouvernementaux,1 6 %, d’une pension de régime de retraite privé, 4 %, de placements et 3 %, d’autres sources2 (tableau 6.5).

Tableau 6.5 Composition du revenu des femmes et des hommes ayant un revenu, 2003

Les gains provenant d’un emploi représentent la plus grande partie du revenu des femmes, soit 70 % en 2003, mais ce chiffre est encore inférieur à celui des hommes, dont près de 80 % du revenu total provenait de ces sources. En outre, pour ce qui est de la valeur réelle en dollars, les femmes ont reçu, en moyenne, plus de 14 000 $ de moins que les hommes en gains provenant d’un emploi, par personne, cette année-là.

Par contre, une plus grande portion du revenu total des femmes par rapport au revenu des hommes provenait des paiements de transfert. En 2003, 17 % du revenu total des femmes provenait des paiements de transfert, soit le double de ce que les hommes ont reçu, les paiements de transfert s’établissant à seulement 9 % de leur revenu total de toutes sources.

Toutefois, pour ce qui est de la valeur réelle en dollars, les femmes n’ont reçu environ que 800 $ de plus que les hommes en paiements de transfert en 2003. Cette même année, les femmes ont touché, en moyenne, 4 200 $ en prestations des programmes de transferts gouvernementaux, comparativement à 3 400 $, en moyenne, pour les hommes.

Les prestations tirées de la Sécurité de la vieillesse (SV), dont le Supplément de revenu garanti (SRG), constituent l’élément le plus important des prestations des transferts gouvernementaux que reçoivent les femmes. En 2003, 5 % du revenu total des femmes provenait de cette source, y compris 4 % en prestations régulières de la SV et 1 % pour ce qui est des SRG. Parallèlement, 4 % du revenu total des femmes provenait du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec, alors que 3 % de ce revenu était constitué de prestations fiscales pour enfants, 2 %, de prestations d’aide sociale et 2 %, de prestations d’assurance-emploi.

La composition globale du revenu des femmes et des hommes de tous les groupes d’âge dissimule cependant le fait qu’il existe des écarts considérables entre les principales sources de revenu des personnes âgées et celles des personnes de moins de 65 ans.3 En 2003, par exemple, bien plus que la moitié (55 %) du revenu des femmes âgées au Canada provenait des programmes de transferts gouvernementaux, comparativement à 15 % de celui des femmes de 55 à 64 ans et à 10 % ou moins de celui des femmes de moins de 65 ans (graphique 6.2).

Graphique 6.2 Revenus provenant de transferts gouvernementaux en pourcentage du revenu total des femmes et des hommes de 16 ans et plus, selon l’âge, 2003

Les familles monoparentales sont plus dépendantes des transferts

Les transferts gouvernementaux constituent aussi une part relativement importante du revenu des familles monoparentales ayant à leur tête une femme. En 2003, 27 % du revenu total de ces familles provenait des transferts gouvernementaux, comparativement à 11 % de celui des familles monoparentales ayant à leur tête un homme et à seulement 6 % de celui des familles biparentales avec enfants (tableau 6.6).

Tableau 6.6 Composition du revenu des familles, selon le type de famille, 2003

Comme dans le cas des autres familles, les gains représentent la part la plus importante du revenu des familles monoparentales ayant à leur tête une femme, bien que ces familles reçoivent une part beaucoup plus modeste de leur revenu dont les sources sont liées à un travail que les autres familles non âgées. En 2003, seulement 63 % du revenu des familles monoparentales ayant à leur tête une femme provenait soit de salaires, soit d’un revenu net tiré d’un travail autonome, comparativement à 86 % de celui des familles monoparentales ayant à leur tête un homme et à plus de 90 % des familles biparentales avec enfants.

La contribution des femmes aux régimes de retraite

Depuis quelques années, on note des changements intéressants quant aux modèles de participation des femmes et des hommes à divers régimes de retraite. D’une part, la proportion de femmes qui, de nos jours, participent à des régimes de pension d’employeur est légèrement supérieure à celle enregistrée durant les deux dernières décennies. En 2002, 39 % des femmes occupées participaient à de tels régimes, comparativement à 38 % en 1980 (tableau 6.7).

Tableau 6.7 Participants à un régime de pension d’employeur, 1980 à 2002

D’autre part, le pourcentage d’hommes participant à des régimes de pension d’employeur a diminué considérablement au cours de la même période, chutant de 54 % en 1980 à 40 % en 2002. Il s’ensuit que la proportion de travailleuses qui participent actuellement à un régime de retraite privé est presque la même que celle des hommes. En effet, en 2002, les femmes représentaient 46 % des travailleurs couverts par un régime de pension d’employeur, par rapport à seulement 31 % en 1980.

Dans l’ensemble, la croissance à long terme de la proportion de femmes occupées cotisant à un régime de pension d’employeur dissimule toutefois le fait que la proportion de femmes qui participent à de tels régimes a diminué durant la dernière décennie. En effet, la proportion de femmes occupées cotisant à un régime de retraite privé a atteint un sommet à environ 42 % au début des années 1990, puis elle a reculé pour s’établir au chiffre actuel de 39 % vers la fin des années 1990. D’autre part, on n’a observé presque aucun changement dans la participation des femmes à de tels régimes à partir de l’an 2000. Par contre, la proportion d’hommes occupés qui participent à de tels régimes a reculé de façon assez constante tout au long de cette période.

On a également constaté une hausse de la proportion de Canadiennes cotisant au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes du Québec au cours des deux dernières décennies, un plus grand nombre de femmes ayant joint la population active. En 2002, 68 % des femmes de 20 à 64 ans ont cotisé à ce programme, ce qui représente une hausse comparativement à 57 % en 1981. Par contre, la proportion d’hommes en âge de travailler qui participent à ce programme a diminué durant la même période, bien que la proportion de ceux qui cotisent actuellement à ces régimes (74 %) soit toujours plus élevée que celle des femmes (graphique 6.3).

Graphique 6.3 Cotisants au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes du Québec, en pourcentage des femmes et des hommes de 20 à 64 ans, 1981 à 2002

En outre, on a observé une hausse de la proportion de femmes cotisant à des régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) pendant les deux dernières décennies. En 2002, 2,8 millions de femmes cotisaient à un REER. Cette année-là, 24 % des femmes ayant produit une déclaration de revenus ont cotisé à un REER, comparativement à moins de 20 % en 1990 et à seulement 10 % en 1982 (tableau 6.8).

Tableau 6.8 Cotisants à un Régime enregistré d’épargne-retraite, 1982 à 2002

Cependant, les femmes sont proportionnellement toujours un peu moins nombreuses que les hommes à cotiser à un REER. En 2002, 24 % des femmes ayant produit une déclaration de revenus ont cotisé à un REER, comparativement à 29 % des hommes ayant fait de même.

La cotisation des femmes à un REER est généralement moindre que celle des hommes. Toutefois, depuis que les plafonds de cotisation au REER sont liés aux gains, il est possible que cette différence soit simplement attribuable au fait que les gains des femmes sont aussi inférieurs, en moyenne, à ceux des hommes. En 2002, les femmes ayant souscrit à un REER ont cotisé en moyenne un peu moins de 3 500 $, soit environ 1 400 $ de moins que la cotisation moyenne des hommes (graphique 6.4).

Graphique 6.4 Cotisation moyenne à un REER des femmes et des hommes en dollars constants de 2002, 1982 à 2002

La cotisation moyenne des femmes à un REER a augmenté depuis une dizaine d’années. Après avoir tenu compte de l’inflation, la cotisation moyenne des femmes à un REER a été de 27 % plus élevée en 2002 qu’en 1991. Toutefois, les tendances des niveaux de cotisation des femmes à un REER suivent généralement celles des hommes. En effet, la cotisation moyenne des hommes a augmenté de 23 % durant la même période.

Les gains moyens des femmes sont encore inférieurs à ceux des hommes

Les gains moyens des femmes occupées sont encore bien inférieurs à ceux des hommes. En 2003, les femmes occupées touchaient des gains moyens d’un peu moins de 25 000 $, ce qui ne représente que 64 % des gains des hommes occupés (tableau 6.9).

Tableau 6.9 Gains annuels moyens des femmes et des hommes, selon la situation d’emploi, 1967 à 2003

Même lorsqu’elles travaillent à temps plein toute l’année, les femmes ont des gains bien inférieurs à ceux des hommes qui travaillent selon le même modèle. En 2003, les femmes ayant travaillé à temps plein toute l’année ont affiché des gains moyens de 36 500 $, ce qui correspond à 71 % des gains des hommes.

De même, malgré certaines fluctuations d’une année à l’autre, l’écart entre les gains des femmes et des hommes n’a pas beaucoup changé au cours de la dernière décennie. En effet, l’écart actuel est en réalité légèrement inférieur au sommet de 72 % enregistré au milieu des années 1990. Cela est différent de ce qui s’est passé durant les deux décennies précédentes, alors que les gains des femmes, en pourcentage de ceux des hommes, avaient augmenté assez rapidement.

Gains et niveau de scolarité

Il n’est pas étonnant de constater que les gains des femmes augmentent de façon radicale selon leur niveau de scolarité. Par exemple, les diplômées universitaires ayant travaillé à temps plein toute l’année en 2003 ont gagné en moyenne 53 400 $, alors qu’aucune femme des autres groupes n’a gagné plus de 35 000 $ cette année-là. En fait, les femmes ayant un niveau de scolarité inférieur à la 9e année n’ont gagné que 21 700 $ en 2003 (tableau 6.10).

Tableau 6.10 Gains annuels moyens des femmes et des hommes travaillant à temps plein toute l’année, selon le niveau de scolarité, 2003

Pourtant, quel que soit leur niveau de scolarité, les gains des femmes sont bien inférieurs à ceux des hommes. En fait, à l’exception du groupe relativement peu nombreux de celles qui n’ont fait que des études postsecondaires partielles, les gains des femmes ayant travaillé à temps plein toute l’année en 2003 ne s’élevaient qu’à environ 70 % de ceux de leurs collègues de sexe masculin de tous les niveaux de scolarité.

Gains et profession

Comme c’est le cas chez les hommes, les femmes qui exercent une profession libérale ou une profession connexe ont en général des revenus considérablement plus élevés que ceux des femmes dans les autres groupes professionnels. En 2003, les femmes ayant travaillé à temps plein toute l’année en tant que professionnelles des sciences sociales ou de la santé ont affiché des gains moyens de plus de 60 000 $, alors que celles qui travaillaient dans les domaines des sciences naturelles ou des affaires et de la finance ont gagné plus de 55 000 $. Cette même année, les femmes occupant des postes de gestion ainsi que les enseignantes ont affiché des gains annuels de près de 50 000 $. Par contre, les gains annuels moyens des femmes ayant travaillé à temps plein toute l’année dans une profession autre que libérale allaient d’un peu moins de 36 000 $ pour celles qui travaillaient dans des postes administratifs et de 33 300 $ pour les employées de bureau à un peu plus de 19 000 $ pour celles qui travaillaient dans le secteur des industries primaires (tableau 6.11).

Tableau 6.11 Gains annuels moyens des femmes et des hommes, selon la profession, 2003

Cependant, les gains des femmes sont bien inférieurs à ceux des hommes dans toutes les catégories professionnelles. On n’observe pourtant aucune tendance réelle dans cette diversité. Parmi les personnes qui font partie des catégories professionnelles, par exemple, le ratio des gains en 2003 pour les femmes et les hommes ayant travaillé à temps plein toute l’année variait entre 80 % environ chez celles qui occupaient un emploi dans le domaine des sciences naturelles ou dans les arts et les loisirs et près de 70 % chez celles qui travaillaient dans le domaine de l’enseignement ou des sciences sociales. Par contre, les femmes occupant des postes de gestion ou travaillant dans le domaine des affaires et de la finance ont touché des gains qui s’établissaient seulement à 60 % environ de ceux de leurs homologues de sexe masculin. Par ailleurs, le ratio pour les professionnelles occupant des emplois connexes au secteur de la santé s’établissait à moins de 50 %. Ce ratio est toutefois faussé par le fait que presque tous les hommes dans ce domaine pratiquent la médecine ou une autre profession dans le cadre de laquelle ils posent des diagnostics, alors qu’un grand nombre de femmes sont des infirmières touchant un salaire moindre.

Il existe en outre plusieurs écarts importants entre les gains des femmes et ceux des hommes exerçant une profession autre que libérale. Dans ces domaines, les gains des femmes, en pourcentage de ceux des hommes, allaient de près de 80 % pour les commis travaillant à temps plein toute l’année en 2003 à moins de 60 % pour celles qui étaient employées dans les secteurs des ventes et des services, du commerce ou du transport ainsi que de la fabrication.

Gains et âge

Les gains ont tendance à être plus élevés chez les femmes de 35 ans et plus que chez leurs homologues plus jeunes. En 2003, les femmes de 35 à 54 ans ayant travaillé à temps plein toute l’année ont affiché des gains moyens de 40 000 $, alors que ce chiffre s’établissait à 36 000 $ chez celles de 55 ans et plus. Par contre, les gains moyens des femmes ayant travaillé à temps plein étaient d’environ 32 000 $ chez celles de 25 à 34 ans et de moins de 20 000 $ chez celles de 16 à 24 ans (tableau 6.12).

Toutefois, les gains des femmes, comparativement à ceux des hommes, tendent à être les plus élevés dans les groupes d’âge moins avancé. En 2003, le ratio des gains entre les femmes et les hommes ayant travaillé à temps plein toute l’année s’établissait à 81 % chez les 16 à 24 ans et à près de 75 % chez les femmes de 25 à 34 ans et de 35 à 44 ans, comparativement à moins de 70 % chez les 45 à 54 ans et les 55 ans et plus.

Gains et état matrimonial

Dans l’ensemble, l’état matrimonial des femmes a peu d’influence sur leurs gains. En 2003, chez les femmes ayant travaillé à temps plein, celles qui étaient séparées, divorcées ou veuves ont affiché des gains moyens de 37 600 $, comparativement à 36 800 $ chez les femmes mariées et à 34 600 $ chez les célibataires n’ayant jamais été mariées (tableau 6.12).

Tableau 6.12 Gains annuels moyens des travailleurs à temps plein toute l’année, selon l’âge et l’état matrimonial, 2003

Cependant, les gains des femmes célibataires n’ayant jamais été mariées sont relativement semblables à ceux de leurs homologues de sexe masculin. En 2003, les gains des femmes seules ayant travaillé à temps plein toute l’année s’établissaient à 94 % de ceux des hommes seuls. En fait, chez les personnes seules de plus de 45 ans n’ayant jamais été mariées, les femmes gagnent en réalité plus que les hommes.

Par contre, les femmes mariées gagnent considérablement moins que leurs partenaires. En effet, en 2003, les gains des femmes mariées ayant travaillé à temps plein toute l’année s’établissaient à seulement 65 % de ceux des hommes mariés, alors que ce chiffre était de 77 % chez les autres femmes. De même, dans les deux cas, les gains des femmes étaient considérablement inférieurs à ceux de leurs homologues de sexe masculin dans presque tous les groupes d’âge.

Gains des femmes dans les familles comptant deux soutiens

L’entrée massive des femmes mariées sur le marché du travail au cours des 30 dernières années a eu pour effet d’accroître le nombre de familles comptant deux soutiens. En 2003, les deux époux travaillaient dans 66 % des familles comptant deux soutiens, y compris les couples mariés et les couples vivant en union libre. Ce pourcentage représente le double du chiffre enregistré en 1967, alors que les deux époux travaillaient dans seulement 33 % de ce type de familles. Cependant, presque toute cette croissance a eu lieu avant 1990, bien qu’on ait aussi observé une croissance modeste à la fin des années 1990 (graphique 6.5).

Graphique 6.5 Familles comptant deux soutiens, en pourcentage de l’ensemble des familles époux-épouse, 1967 à 2003

On a également constaté peu de changements dans la contribution des épouses au revenu total de la famille ces dernières années. En 2003, les gains des épouses représentaient 34 % du revenu des familles comptant deux soutiens, chiffre qui n’a pas changé sensiblement depuis 1998. Par contre, ce chiffre a augmenté de façon plutôt constante durant les trois décennies précédentes, passant de 26 % en 1967 à 34 % en 2003 (graphique 6.6).

Graphique 6.6 Gains des femmes, en pourcentage du revenu total des familles comptant deux soutiens, 1967 à 2003

Toutefois, depuis quelques décennies, on a observé une croissance modeste du pourcentage d’épouses qui gagnent plus que leur mari. En 2003, 28 % des épouses de familles comptant deux soutiens touchaient des gains provenant d’un emploi supérieurs à ceux de leur mari, comparativement à 23 % en 1991 et à seulement 11 % en 1967 (graphique 6.7).

Graphique 6.7 Percentage of dual-earner families in which wives earned more than husbands, 1967 to 2003

L’importance relative des gains des épouses par rapport au revenu familial total se reflète dans le pourcentage de familles dont le revenu s’établirait au-dessous du seuil de faible revenu, si ce n’était de la contribution des gains des femmes. En 2003, un peu plus de 120 000 familles comptant deux soutiens avaient un faible revenu, soit 3 % du total. On estime toutefois que si les gains des femmes étaient déduits du revenu de ces familles, le nombre de familles ayant un faible revenu augmenterait à plus de 400 000, soit 9 % du total (graphique 6.8).

Graphique 6.8 Pourcentage de familles à faible revenu comptant deux soutiens et dont la femme touche un revenu, 2003

Les femmes ayant un faible revenu

Les femmes représentent une part disproportionnée de la population canadienne ayant un faible revenu. En 2003, 1,9 million de femmes — 12 % de la population féminine totale — se trouvaient en situation de faible revenu après impôt. De même, 11 % des hommes avaient un faible revenu. Cette année-là, les femmes constituaient 53 % des Canadiens se trouvant dans la catégorie des faibles revenus (tableau 6.13).

Tableau 6.13 Femmes et hommes ayant un faible revenu après impôt, 1980 à 2003

La proportion de la population féminine se trouvant dans la catégorie des personnes à faible revenu est actuellement légèrement inférieure à ce qu’elle était dans les deux dernières décennies. En 2003, on considérait que 12 % des femmes vivaient dans une situation de faible revenu après impôt, alors que ce chiffre avait atteint 17 % au milieu des années 1990.

On a constaté un recul particulièrement important des taux de faible revenu chez les femmes âgées. En 2003, seulement 9 % des femmes de 65 ans et plus vivaient dans une situation de faible revenu après impôt, comparativement à plus de 25 % au début des années 1980, alors que les femmes âgées étaient de loin le groupe le plus susceptible de vivre dans une situation de faible revenu. En effet, les femmes de 65 ans et plus sont, de nos jours, réellement moins susceptibles que celles de moins de 65 ans de vivre dans une situation de faible revenu (tableau 6.14).

Tableau 6.14 Pourcentage de femmes et d’hommes vivant dans une situation de faible revenu après impôt, selon l’âge, 1980 à 2003

Cependant, la proportion de femmes âgées ayant un faible revenu est encore le double de celle des hommes âgés. En 2003, 9 % des femmes de 65 ans et plus, comparativement à un peu plus de 4 % des hommes du même âge, vivaient dans une situation de faible revenu après impôt. Les femmes de 18 à 64 ans étaient un peu plus susceptibles d’avoir un faible revenu que leurs homologues de sexe masculin en 2003, soit 13 % par rapport à 11 %. Par contre, les enfants de sexe féminin étaient un peu moins susceptibles que les enfants de sexe masculin de vivre dans une famille à faible revenu cette année-là.

Faible revenu et situation familiale

Les femmes seules sont particulièrement susceptibles d’avoir un faible revenu. En 2003, 31 % des femmes seules de 16 ans et plus avaient un revenu inférieur au seuil de faible revenu après impôt, comparativement à 28 % des hommes seuls ayant le même âge (graphique 6.9).

Graphique 6.9 Pourcentage de femmes et d’hommes seuls vivant dans une situation de faible revenu, selon l’âge, 2003

Les jeunes femmes adultes sont les plus susceptibles parmi les femmes seules à toucher un faible revenu. En effet, en 2003, 65 % des femmes de 16 à 24 ans vivant seules étaient considérées comme ayant un faible revenu après impôt. Parallèlement, cela était le cas de 38 % des femmes seules de 55 à 64 ans, de 30 % de celles de 35 à 54 ans, de 24 % de celles de 25 à 34 ans et de seulement 19 % des personnes âgées.

Tel qu’il est mentionné dans le chapitre 11 portant sur les femmes âgées, l’incidence du faible revenu chez les femmes âgées vivant seules a reculé radicalement depuis le début des années 1980. En 2003, 19 % de ces femmes se trouvaient dans la catégorie des faibles revenus après impôt, ce qui représente une baisse par rapport à 57 % en 1980.

Malgré ce recul spectaculaire des taux de faible revenu chez les femmes âgées qui vivent seules, celles-ci sont toujours considérablement plus susceptibles que les hommes âgés vivant seuls d’avoir un revenu inférieur au seuil de faible revenu après impôt. En 2003, 19 % des femmes seules de 65 ans et plus avaient un faible revenu après impôt, comparativement à 15 % des hommes âgés vivant seuls. Les jeunes femmes seules, de même que celles de 35 à 44 ans, étaient aussi proportionnellement plus nombreuses à avoir un faible revenu que leurs homologues de sexe masculin, alors qu’il n’y avait que peu de différences entre les taux de faible revenu des femmes et des hommes seuls des autres groupes d’âge.

Bon nombre de mères seules ont un faible revenu

Les taux de faible revenu des familles monoparentales ayant à leur tête une femme étaient aussi relativement élevés. En 2003, 38 % des familles monoparentales ayant à leur tête une femme touchaient un revenu inférieur au seuil de faible revenu après impôt. Par comparaison, cela était le cas de 13 % des familles monoparentales ayant à leur tête un homme et de seulement 7 % des familles biparentales non âgées avec enfants (tableau 6.15).

Tableau 6.15 Pourcentage de familles à faible revenu après impôt, selon le type de famille, 1980 à 2003

Toutefois, l’incidence du faible revenu chez les familles monoparentales ayant à leur tête une femme a reculé quelque peu au cours des dernières années. En 2003, 38 % de ces familles avaient un faible revenu après impôt, alors que durant la période allant du début des années 1980 au milieu des années 1990, ce taux s’établissait à environ 50 %.

Malgré le recul global de l’incidence du faible revenu chez les familles monoparentales ayant à leur tête une femme, ces familles continuent de représenter une part disproportionnée de tous les enfants qui vivent dans une situation de faible revenu. En 2003, 43 % des enfants de familles à faible revenu vivaient avec une mère seule, alors que ces familles ne représentaient que 13 % des enfants de moins de 18 ans (graphique 6.10).

Graphique 6.10 Enfants vivant dans des familles monoparentales ayant à leur tête une femme, en pourcentage de l’ensemble des enfants vivant dans des familles à faible revenu, 2003

Les seuils de faible revenu

Statistique Canada utilise les seuils de faible revenu pour classer les familles et les personnes seules en deux catégories : « faible revenu » et « autres ». Les familles ou les personnes seules se retrouvent dans la catégorie « faible revenu » si elles consacrent, en moyenne, au moins 20 points de pourcentage de plus de leur revenu avant impôt que la famille moyenne (ou le particulier moyen) à la nourriture, au logement et aux vêtements. D’après les seuils de faible revenu de 1992, on considère que les familles et les personnes seules qui consacrent habituellement plus de 54,7 % de leur revenu à ces fins éprouvent des difficultés financières. Pour établir ces seuils, on tient également compte de la taille des familles et de la taille de la région urbaine ou rurale dans laquelle elles habitent.

Les seuils de faible revenu de Statistique Canada ne sont toutefois pas des indicateurs de pauvreté. Ils ne sont pas officiellement reconnus comme tels, et Statistique Canada ne souhaite pas que l’on s’en serve comme mesure de la pauvreté.

Propriétaire de leur habitation

Les caractéristiques de la propriété du logement des femmes sont liées, en grande partie, à leur situation familiale. Les femmes de familles biparentales, par exemple, sont beaucoup plus susceptibles que les autres femmes d’être propriétaires de leur propre maison. En 2003, 80 % des femmes qui faisaient partie d’une famille époux-épouse4 vivaient dans une maison occupée par son propriétaire, comparativement à 45 % des femmes monoparentales. Parallèlement, un peu plus de la moitié (53 %) des femmes âgées vivant seules et seulement 38 % des femmes seules de 15 à 64 ans étaient propriétaires de leur maison (tableau 6.16).

Tableau 6.16 Mode d’occupation, selon le type de ménage, 2003

Les femmes monoparentales sont aussi proportionnellement moins nombreuses que les pères seuls à être propriétaires de leur maison. En 1997, 45 % des femmes monoparentales étaient propriétaires de leur maison, comparativement à 66 % des familles ayant à leur tête un homme seul. Par ailleurs, les femmes seules de 65 ans et plus étaient seulement un peu moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin de posséder leur propre maison, soit 53 % et 56 % respectivement, alors que chez les personnes seules de moins de 65 ans, les femmes étaient légèrement plus susceptibles que les hommes d’être propriétaires de leur maison, soit 38 % et 35 % respectivement.

Tandis qu’un nombre relativement peu élevé de femmes seules possèdent leur maison, une grande partie de celles qui sont propriétaires ont remboursé leur hypothèque. Cela est particulièrement vrai pour les femmes âgées vivant seules. En 2003, 50 % des femmes seules de 65 ans et plus avaient totalement remboursé leur hypothèque, alors que seulement 3 % d’entre elles avaient une hypothèque à rembourser. Par ailleurs, près de la moitié des femmes monoparentales propriétaires de leur maison n’avaient pas d’hypothèque à rembourser. Cette année-là, 21 % des femmes monoparentales possédaient une maison sans hypothèque, alors que 25 % avaient toujours une hypothèque à rembourser. En fait, les femmes monoparentales étaient à peu près aussi susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’être propriétaires de leur maison et n’avaient donc pas d’hypothèque.

Abordabilité de logement

De nombreuses femmes éprouvent des difficultés d’abordabilité de logement,5 particulièrement les femmes seules et les femmes monoparentales qui louent leur maison. En effet, on considérait que 72 % des femmes seules de 65 ans et plus qui louaient leur maison avaient des difficultés d’abordabilité de logement en 2003. De même, 42 % des familles monoparentales ayant à leur tête une femme qui occupaient un logement locatif éprouvaient de telles difficultés, à l’instar de 38 % des femmes seules de moins de 65 ans qui occupaient un logement locatif (graphique 6.11).

Graphique 6.11 Pourcentage de femmes et d’hommes consacrant 30 % ou plus du revenu brut du ménage aux coûts d’habitation, selon le genre de ménage, 2003

En fait, dans les catégories où il est possible d’établir des comparaisons statistiques, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’éprouver des difficultés d’abordabilité de logement. Chez les personnes âgées seules qui occupaient un logement locatif en 2003, on considérait que 72 % des femmes et 58 % des hommes avaient des difficultés d’abordabilité de logement. De même, chez les propriétaires seuls de moins de 65 ans, 24 % des femmes étaient aux prises avec de telles difficultés, comparativement à 11 % des hommes.

Les femmes qui sont propriétaires de leur maison sont beaucoup moins susceptibles que celles qui occupent un logement locatif d’éprouver des difficultés d’abordabilité de logement. Pourtant, parmi les femmes qui étaient propriétaires de leur maison en 2003, 24 % des femmes seules de moins de 65 ans, 20 % des femmes âgées vivant seules et 17 % des femmes monoparentales étaient aux prises avec de telles difficultés. Par contre, seulement 8 % des femmes de ménages composés de deux partenaires qui possédaient leur maison étaient considérées comme éprouvant des difficultés d’abordabilité de logement. Comme pour les personnes qui occupent un logement locatif, les femmes de ces groupes qui étaient propriétaires de leur maison étaient plus susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’éprouver des difficultés de cet ordre.


Notes

  1. Les transferts gouvernementaux comprennent l’ensemble des prestations de sécurité sociale versées par les administrations fédérale, provinciales et municipales, notamment les prestations fiscales pour enfants, les prestations de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, les allocations au conjoint, les prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec, les prestations d’assurance-emploi, les indemnités d’accident du travail, les allocations de formation, les pensions d’anciens combattants, les prestations d’aide sociale et les pensions aux aveugles et aux personnes ayant une incapacité. Sont également inclus dans le revenu les crédits d’impôt remboursables et les crédits pour la taxe sur les produits et services.
  2. Les autres revenus monétaires comprennent les pensions alimentaires et les versements pour le soutien d’un enfant, les rentes, les pensions de retraite, les bourses d’études et tout autre revenu non inclus dans les autres catégories.
  3. Le revenu des femmes et des hommes âgés est examiné plus en détail au chapitre 11 traitant des femmes âgées.
  4. Comprend les personnes qui vivent en union libre.
  5. Les personnes qui éprouvent des difficultés d’abordabilité de logement comprennent les familles et les personnes seules qui consacrent 30 % ou plus de leur revenu du ménage total au logement. Toutefois, il convient de souligner que celles qui consacrent 30 % ou plus de leur revenu au logement n’éprouvent pas nécessairement des difficultés d’abordabilité de logement; certaines, par exemple, peuvent rembourser leur hypothèque rapidement.