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Chapitre 4: Éducation

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Hausse du niveau de scolarité

Plus de la moitié des femmes au Canada ont reçu une formation postsecondaire. En effet, 15 % des femmes de 15 ans et plus détenaient un diplôme universitaire en 2001, tandis que 17 % d’entre elles avaient obtenu un certificat ou un diplôme d’un collège communautaire, 8 %, un certificat d’une école de métiers et 11 %, une autre forme de scolarité postsecondaire. Cependant, 21 % des femmes avaient fréquenté l’école secondaire mais n’avaient pas obtenu de diplôme, alors que 10 % n’avaient pas dépassé la 8e année (tableau 4.1).

On a enregistré une hausse spectaculaire de la proportion de la population féminine possédant un diplôme universitaire au cours des dernières décennies, véritablement l’une des grandes réussites des Canadiennes. En 2001, 15 % des femmes de 15 ans et plus détenaient un diplôme universitaire, comparativement à 10 % en 1991 et à seulement 3 % en 1971 (graphique 4.1).

Graphique 4.1 Pourcentage de femmes et d’hommes de 15 ans et plus ayant un diplôme universitaire, 1971 à 2001

Les femmes, toutefois, sont encore un peu moins susceptibles que les hommes de détenir un diplôme universitaire, bien que l’écart soit présentement beaucoup moindre que par le passé. En 2001, 15 % des femmes de 15 ans et plus détenaient un diplôme universitaire, alors que ce chiffre s’établissait à 16 % chez leurs homologues de sexe masculin. Par contre, en 1971, le pourcentage de femmes qui détenaient un diplôme (3 %) représentait moins de la moitié de celui des hommes (7 %).

Presque autant de femmes que d’hommes sont actuellement diplômés universitaires. Cependant, la représentation féminine parmi les personnes ayant un diplôme diminue radicalement chez celles qui ont fait des études supérieures. En 2001, 52 % des personnes détenant un baccalauréat ou un premier diplôme professionnel étaient des femmes, alors qu’elles représentaient 44 % de celles détenant une maîtrise et seulement 27 % de celles ayant obtenu un doctorat (tableau 4.1).

Tableau 4.1 Niveau de scolarité des personnes de 15 ans et plus, 2001

Parmi les personnes ayant reçu une formation postsecondaire non universitaire, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avoir obtenu un diplôme d’un collège communautaire. En 2001, 17 % des femmes, par rapport à 13 % des hommes, avaient obtenu un diplôme d’un collège communautaire. Les femmes étaient aussi un peu plus susceptibles que les hommes de détenir un diplôme d’études secondaires, alors qu’elles étaient proportionnellement moins nombreuses à avoir un certificat ou un diplôme d’une école de métiers. Cette année-là, seulement 8 % des femmes de 15 ans et plus, comparativement à 14 % de leurs homologues de sexe masculin, avaient terminé un programme d’une école de métiers.

Niveau de scolarité plus élevé chez les jeunes femmes

Comme dans le cas des hommes, les niveaux de scolarité des femmes ont été à la hausse à chaque génération. En effet, 2 femmes de 20 à 24 ans sur 3 (67 %) avaient reçu une formation postsecondaire en 2001, ce qui n’inclut pas celles détenant un certificat ou un diplôme d’une école de métiers, alors que c’était le cas de 60 % des femmes de 25 à 44 ans, de 44 % de celles de 45 à 64 ans et de seulement 22 % des femmes âgées (tableau 4.2).

Tableau 4.2 Niveau de scolarité des femmes et des hommes, selon l’âge, 2001

Cependant, la proportion de femmes n’ayant pas dépassé les études secondaires augmente rapidement avec l’âge. En 2001, seulement 26 % des femmes de 20 à 24 ans avaient terminé des études secondaires ou n’avaient pas fait d’études secondaires du tout. Par contre, 73 % des femmes de 65 ans et plus n’avaient pas terminé leurs études secondaires; en fait, 60 % des femmes âgées n’avaient suivi aucun programme d’études secondaires.

En outre, les femmes plus jeunes sont davantage scolarisées que leurs homologues de sexe masculin. En 2001, dans le groupe d’âge des 20 à 24 ans, 14 % des femmes, comparativement à 8 % des hommes, détenaient un diplôme universitaire, tandis que 24 % des femmes, par rapport à 17 % des hommes, possédaient un certificat ou un diplôme d’un collège communautaire. Par ailleurs, seulement 26 % des femmes de ce groupe d’âge n’avaient pas dépassé les études secondaires, comparativement à 36 % des hommes. En fait, 19 % des hommes de 20 à 24 ans, par rapport à 13 % des femmes, n’avaient pas fréquenté l’école secondaire.

On observe le même phénomène chez les 25 à 44 ans, bien que les écarts entre les niveaux de scolarité des femmes et des hommes ne soient pas aussi marqués qu’ils ne l’étaient pour le groupe d’âge des 20 à 24 ans. En 2001, par exemple, 23 % des femmes de 25 à 44 ans détenaient un diplôme, comparativement à 21 % des hommes.

Contrairement aux tendances observées dans la population plus jeune, les femmes des groupes d’âge plus avancé n’étaient pas aussi scolarisées que leurs homologues de sexe masculin. Seulement la moitié des femmes âgées étaient aussi susceptibles que les hommes âgés de détenir un diplôme universitaire en 2001, tandis que 60 % des femmes de 65 ans et plus, par rapport à 54 % des hommes âgés, n’avaient pas fréquenté l’école secondaire.

Différences provinciales entre le taux d’obtention de diplômes universitaires

En Ontario, les femmes sont plus susceptibles de détenir un diplôme universitaire que leurs homologues des autres provinces. En 2001, 17 % des femmes de 15 ans et plus vivant en Ontario détenaient un diplôme, alors que dans les autres provinces, ce chiffre allait de 15 % en Colombie-Britannique et en Alberta à seulement 10 % à Terre-Neuveet- Labrador. En Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec, toutefois, les femmes étaient un peu moins susceptibles de détenir un diplôme universitaire que leurs homologues de sexe masculin, tandis que dans les autres provinces, les femmes étaient généralement à peu près aussi susceptibles que les hommes de détenir un diplôme universitaire (graphique 4.2).

Graphique 4.2 Pourcentage de femmes et d’hommes de 15 ans et plus ayant un diplôme universitaire, par province ou territoire, 2001

Une proportion relativement importante de femmes vivant au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest possèdent également un diplôme universitaire. En fait, 17 % des femmes de 15 ans et plus au Yukon, comme en Ontario, détenaient un diplôme universitaire en 2001. D’autre part, 15 % des femmes des Territoires du Nord-Ouest environ la moyenne nationale étaient diplômées universitaires, alors que ce chiffre s’établissait à 8 % au Nunavut, soit le résultat le plus faible enregistré au pays. Dans chacun des territoires, toutefois, les femmes étaient un peu plus susceptibles de posséder un diplôme universitaire que leurs homologues de sexe masculin.

Les femmes en majorité à temps plein à l’université

L’écart général entre les proportions de femmes et d’hommes possédant un diplôme universitaire est susceptible de se rétrécir davantage à l’avenir, étant donné que les femmes constituent présentement la majorité des étudiants à temps plein dans les universités canadiennes. Au cours de l’année universitaire 2001-2002, 57 % des étudiants universitaires à temps plein étaient des femmes, comparativement à 52 % en 1992-1993 et à 37 % en 1972-1973 (tableau 4.3).

Tableau 4.3 Effectifs féminins à temps plein des universités, selon le cycle, 1972-1973 à 2001-2002

La part de l’effectif universitaire féminin à temps plein, toutefois, diminue à mesure que le niveau de scolarité augmente. En 2001-2002, 58 % des étudiants du baccalauréat et des programmes professionnels de premier cycle étaient des femmes, comparativement à 51 % des étudiants à la maîtrise et à 46 % de ceux au doctorat.

Cependant, la part de l’effectif constitué par les femmes dans des programmes au niveau du deuxième cycle universitaire a augmenté de façon importante au cours des deux dernières décennies. En 2001-2002, 46 % des candidats au doctorat étaient des femmes, comparativement à 35 % en 1992-1993 et à 31 % en 1981-1982. Le pourcentage actuel est également deux fois plus élevé qu’il ne l’était en 1972-1973, alors que l’on comptait moins de 1 femme sur 5 candidats au doctorat (19 %). Durant cette période, la part des femmes de l’effectif total des étudiants à la maîtrise a également presque doublé, passant de 27 % à 51 %.

À l’heure actuelle, les femmes représentent la majorité des étudiants à temps plein dans la plupart des facultés universitaires. En 2001-2002, près de 8 étudiants sur 10 inscrits en éducation étaient des femmes (78 %), alors que ce chiffre s’établissait à 76 % dans les programmes des sciences de la santé, à 67 % dans les programmes des beaux-arts et des arts appliqués et à 60 % dans chacun des départements des sciences sociales, des lettres et sciences humaines, de l’agriculture et des sciences biologiques (tableau 4.4).

Tableau 4.4 Femmes en pourcentage des effectifs à temps plein des universités, selon le cycle et le domaine d’études, 2001-2002

Les femmes représentent également la majorité des étudiants au doctorat dans plusieurs de ces domaines d’études. En 2001-2002, 68 % des candidats au doctorat à temps plein en éducation étaient des femmes, environ 60 % dans les programmes des beaux-arts et des arts appliqués et des sciences de la santé, 56 % dans le domaine des sciences sociales et 50 % dans les programmes de lettres et sciences humaines.

D’autre part, les femmes continuent toutefois de représenter une part beaucoup moindre de l’effectif à temps plein dans les facultés de mathématiques et de sciences. En 2001-2002, les femmes représentaient seulement 30 % des étudiants universitaires inscrits en sciences mathématiques et en sciences physiques et seulement 24 % de ceux inscrits en génie et en sciences appliquées.

Toutefois, la proportion de femmes inscrites dans ces domaines hautement techniques a augmenté depuis le début des années 1970. En 2001-2002, 24 % des étudiants en génie et en sciences appliquées étaient des femmes, comparativement à 3 % en 1972- 1973, alors qu’au cours de la même période, la part des femmes de l’effectif dans les mathématiques et les sciences physiques a augmenté de 19 % à 30 % (graphique 4.3).

La plus grande partie de l’augmentation du nombre de femmes inscrites en mathématiques et en sciences physiques a été observée dans les années 1970. En effet, on a enregistré seulement des gains modestes pour ce qui est de la proportion d’étudiantes dans ces domaines depuis le début des années 1980. Entre 1972-1973 et 1981-1982, par exemple, la proportion d’étudiantes dans ces facultés a augmenté de plus de sept points de pourcentage, passant de 19 % à 27 %. Par contre, au cours des deux décennies suivantes, ce chiffre n’a augmenté que de quatre points de pourcentage pour atteindre 30 %.

Alors que l’on a observé un bond important de la proportion d’étudiantes inscrites en génie et en sciences appliquées dans les années 1970, on a également constaté une croissance relativement forte du nombre de femmes dans ces facultés au cours des deux dernières décennies. En 2001-2002, 24 % des étudiants à temps plein dans ces facultés étaient des femmes, comparativement à 18 % en 1992-1993, à 11 % en 1981-1982 et à seulement 3 % en 1972-1973 (graphique 4.3).

Graphique 4.3 Pourcentage de femmes inscrites à l’université à temps plein en mathématiques, en sciences physiques, en sciences appliquées et en génie, 1972-1973 à 2001-2002

L’effectif universitaire féminin à temps partiel

Un nombre important de femmes fréquentent actuellement l’université à temps partiel. En 2001-2002, 150 000 femmes étaient inscrites à des programmes universitaires à temps partiel. À l’instar de celles qui sont inscrites à temps plein, les femmes constituent la majorité des étudiants universitaires à temps partiel. Cette année-là, les femmes représentaient 60 % des étudiants universitaires à temps partiel, alors qu’elles constituaient 57 % de tout l’effectif universitaire à temps plein (graphique 4.4).

Graphique 4.4 Effectifs à temps partiel des universités, selon le cycle, 2001-2002

Les femmes représentent également la majorité des étudiants universitaires à temps partiel des premier et deuxième cycles. En 2001-2002, 61 % des étudiants de premier cycle à temps partiel étaient des femmes, alors qu’elles constituaient 58 % des étudiants de deuxième cycle.

Depuis quelques années, toutefois, la proportion d’étudiantes universitaires à temps partiel a légèrement diminué. En effet, 31 % des étudiantes universitaires étaient inscrites à temps partiel en 2001-2002, comparativement à 34 % en 1997-1998. Ce résultat s’explique par le fait que le nombre réel d’étudiantes universitaires inscrites à temps partiel est resté le même au cours de cette période, alors que le nombre de celles qui étaient inscrites à temps plein a augmenté.

Toutefois, la proportion d’étudiantes universitaires inscrites à temps partiel est encore plus élevée que celle des hommes. En 2001-2002, 31 % des étudiantes inscrites à un programme universitaire l’étaient à temps partiel, comparativement à 27 % de leurs homologues de sexe masculin.

La majorité des femmes fréquentent un collège communautaire

Les femmes constituent présentement le plus grand nombre d’étudiants inscrits au niveau collégial. En 1999-2000, un peu plus de 220 000 femmes étaient inscrites à temps plein à un programme d’études dans un collège communautaire. Ces femmes constituaient 54 % des étudiants à temps plein dans ces collèges cette année-là (tableau 4.5).

En fait, on note peu de changements dans la part de l’effectif collégial composé de femmes au cours du dernier quart de siècle. En 1999-2000, les femmes représentaient 54 % des collégiens, chiffre qui n’est que légèrement supérieur à celui enregistré au cours de la période de 1976-1977 à 1997-1998 (graphique 4.5).

Graphique 4.5 Pourcentage de femmes inscrites à temps plein dans les collèges communautaires, 1976-1977 à 1999-2000

Comme dans les universités, les femmes constituent la majorité des étudiants dans la plupart des domaines d’études collégiales. En effet, en 1999-2000, on comptait environ 9 élèves sur 10 inscrites à temps plein respectivement dans les techniques de secrétariat (93 %), les services pédagogiques et de consultation (92 %), de même que dans les programmes des sciences infirmières (89 %), alors qu’elles représentaient 80 % des élèves dans les sciences de la santé, à l’exclusion des sciences infirmières, 70 % de celles qui étaient inscrites en sciences sociales et 66 % de celles qui étaient inscrites en lettres et sciences humaines. Par contre, les femmes représentaient moins de la moitié (46 %) de l’effectif collégial à temps plein dans les sciences naturelles et dans les industries des secteurs primaires, seulement 24 %, en mathématiques et en informatique, et seulement 15 %, en génie et d’autres technologies (tableau 4.5).

Tableau 4.5 Femmes en pourcentage des effectifs à temps plein des collèges communautaires1, selon le domaine d’études, 1999-2000

Éducation permanente

Un nombre important de femmes au travail suivaient des cours pour améliorer leurs compétences professionnelles. En 2002, près de 2,5 millions d’entre elles, soit 37 % de l’ensemble des femmes occupant un emploi, participaient à un programme quelconque d’études ou de formation lié à l’emploi. En fait, les femmes qui travaillent étaient un peu plus susceptibles de participer à un programme d’études ou de formation lié à l’emploi que leurs homologues de sexe masculin, dont 33 % étaient inscrits à de tels programmes cette année-là (tableau 4.6).

Tableau 4.6 Participation des femmes et des hommes à des programmes d’études ou de formation liés à l’emploi, 2002

La plupart des femmes suivant une formation liée à l’emploi étaient inscrites à des cours dans des établissements non scolaires axés sur l’amélioration des compétences professionnelles. En 2002, 31 % des femmes au travail suivaient des cours de cette nature, alors que 10 % suivaient des cours visant à améliorer leurs titres de compétence. Ces chiffres étaient légèrement supérieurs à ceux enregistrés par leurs homologues de sexe masculin.

Formation en apprentissage

Les femmes continuent de représenter une très faible proportion de personnes inscrites à des programmes d’apprentissage1dans des métiers à prédominance masculine. En 2002, les femmes constituaient seulement 2 % des personnes inscrites à un programme d’apprentissage des 15 métiers principaux2 (tableau 4.7).

Tableau 4.7 Participation des femmes à des programmes d’apprentissage pour certains métiers, 1988, 1992, 1997 et 2002

Le nombre total de femmes participant à ces programmes a toutefois augmenté depuis une quinzaine d’années. En 2002, un peu plus de 3 000 femmes étaient inscrites à des programmes d’apprentissage dans les 15 principaux métiers, comparativement à moins de 1 000 en 1988. Il s’ensuit que la part de ces postes occupés par des femmes a progressivement augmenté d’environ la moitié de 1 % à la fin des années 1980 pour atteindre 2 %.

Parmi les apprentis dans les 15 métiers retenus, les femmes constituent la plus grande part des inscriptions à des programmes de métiers de peintre ou de décorateur. En 2002, les femmes représentaient 8 % des apprentis inscrits à ce programme, alors qu’elles constituaient environ 3 % des apprentis inscrits dans les programmes de métiers de soudeur, de machiniste ou d’électricien industriel. Par contre, les femmes représentaient seulement 1 % ou moins environ des apprentis inscrits à des programmes de métiers de mécanicien-monteur, de briqueteur-maçon, de plombier, d’opérateur d’équipement lourd, de mécanicien d’automobile et de mécanicien en réfrigération et en climatisation.

Toutefois, on a enregistré un plus grand nombre de femmes dans certains de ces programmes d’apprentissage au cours de la dernière décennie. La proportion de femmes travaillant comme apprenties peintres et décoratrices, par exemple, a doublé entre 1997 et 2002, passant de 4 % à 8 % en seulement cinq ans. Au cours de la même période, le nombre de femmes employées comme apprenties électriciennes industrielles et tuyauteuses a triplé, alors que ce chiffre a presque doublé chez les soudeuses. Par ailleurs, on note peu de changements quant à la participation des femmes dans les autres programmes au cours des cinq dernières années.

Capacités de lecture

En moyenne, les femmes ont de meilleures capacités de lecture que les hommes. En 2003, 19 % des femmes de 16 ans et plus, par rapport à seulement 16 % de la population masculine, ont enregistré les meilleurs résultats lors de l’Enquête internationale sur la littératie et les compétences des adultes. Cependant, environ les mêmes proportions de femmes et d’hommes avaient des capacités de lecture très limitées. Cette année-là, 20 % des femmes et des hommes de 16 ans et plus n’étaient capables d’effectuer que des tâches simples de lecture tel le repérage d’un élément d’information dans un texte (graphique 4.6).

Graphique 4.6 Niveaux de capacités de lecture des femmes et des hommes de 16 ans et plus, 2003

Les femmes plus âgées sont beaucoup plus susceptibles que leurs homologues plus jeunes d’éprouver des difficultés de lecture. En effet, en 2003, plus de la moitié (53 %) des femmes de 66 ans et plus possédaient des capacités de lecture très limitées, comparativement à 26 % des femmes de 56 à 65 ans, à 15 % de celles de 46 à 55 ans, à 13 % de celles de 36 à 45 ans et à 10 % ou moins de celles ayant moins de 35 ans (graphique 4.7).

Graphique 4.7 Pourcentage de femmes et d’hommes dont les capacités de lecture sont au niveau le plus bas, 2003

Les femmes âgées sont aussi un peu plus susceptibles d’éprouver des difficultés de lecture que leurs homologues de sexe masculin. En 2003, 53 % des femmes de 66 ans et plus possédaient des capacités de lecture limitées, alors que cette proportion s’établissait à 49 % chez les hommes du même groupe d’âge. Par contre, à l’exception des personnes de 26 à 35 ans, les femmes plus jeunes sont généralement moins susceptibles d’éprouver des difficultés de lecture que les hommes des mêmes groupes d’âge.

La plupart utilisent Internet

Au Canada, 2 femmes sur 3 utilisent Internet. En 2003, 68 % des femmes de 15 ans et plus ont déclaré avoir utilisé Internet au cours des 12 mois précédents. Toutefois, la proportion de femmes qui utilisent Internet était légèrement inférieure à celle des hommes, dont 72 % ont déclaré avoir utilisé Internet au cours de la même période (graphique 4.8).

Graphique 4.8 Pourcentage de femmes et d’hommes de 15 ans et plus qui ont déclaré s’être servis d’Internet au cours des 12 derniers mois, 2003

Fait peu étonnant, les femmes ayant déclaré avoir utilisé Internet sont en majorité les plus jeunes. En effet, en 2003, 94 % des femmes de 15 à 24 ans ont déclaré avoir utilisé Internet au cours de l’année précédente, alors que ce chiffre était de 84 % chez celles de 25 à 44 ans. Par contre, seulement 63 % des femmes de 45 à 64 ans avaient utilisé Internet au cours des 12 mois précédents, alors que cette proportion ne s’établissait qu’à 14 % chez les femmes âgées.

Les jeunes femmes sont à peu près aussi susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’utiliser Internet. En 2003, 94 % des femmes et des hommes de 15 à 24 ans ont déclaré avoir utilisé Internet au cours de l’année précédente. On a observé une tendance semblable chez les personnes de 25 à 44 ans, alors que dans les groupes d’âge plus avancé, les femmes étaient un peu moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’avoir utilisé Internet. Chez les personnes âgées, par exemple, seulement 14 % des femmes, soit environ la moitié de la proportion des hommes de 65 ans et plus (27 %), avaient utilisé Internet au cours de l’année précédente.

On observe un phénomène semblable pour ce qui est de l’utilisation du courrier électronique. En 2003, 64 % des femmes de 15 ans et plus ont déclaré avoir utilisé le courriel au cours des 12 mois précédents; il s’agit de deux points de pourcentage de moins que le résultat enregistré chez les hommes (66 %). Une fois encore, les jeunes femmes étaient les plus susceptibles d’avoir utilisé le courrier électronique, alors que peu de femmes âgées n’avaient utilisé cette technologie. En effet, cette année-là, seulement 15 % des femmes de 65 ans et plus avaient utilisé le courrier électronique au cours de l’année précédente (graphique 4.9).

Graphique 4.9 Pourcentage de femmes et d’hommes qui ont déclaré avoir utilisé le courriel au cours des 12 derniers mois, 2003


Notes

  1. Une formation en apprentissage implique un contrat entre un apprenti et un employeur enregistré dans une province, au terme duquel l’employeur fournit à l’apprenti la formation et l’expérience dans un métier. La durée des programmes varie entre un an et cinq ans, selon le métier choisi. L’apprentissage enregistré combine l’expérience en cours d’emploi et des périodes de six à huit semaines de formation en classe. On compte 180 métiers reconnus au Canada pour lesquels il existe des programmes d’apprentissage enregistrés.
  2. Les 15 métiers mentionnés dans la présente analyse sont ceux qui comptent le plus grand nombre de participants. Deux autres métiers — coiffure et cuisine — attirent un grand nombre de femmes.