Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Par Kathryn Wilkins et Susan G. Mackenzie
Résumé
Auteurs
Mots-clés
Résultats
Méthodologie
Définitions
Différences géographiques
Limites
Références
Le présent article vise à comparer la prévalence des blessures au travail selon le groupe professionnel et à examiner la relation entre cette prévalence et certains facteurs reflétant l'organisation du travail et l'environnement. Les associations entre les blessures au travail et les variables sociodémographiques ainsi que d'autres variables liées à la santé sont également prises en considération.
Les données proviennent de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2003 (cycle 2.1).
Des estimations transversales de la proportion de travailleurs blessés au travail ont été calculées selon le groupe professionnel et certaines caractéristiques professionnelles, personnelles et sociodémographiques. Des analyses multivariées ont servi à l'étude des associations entre les blessures au travail et les facteurs liés à l'emploi, en neutralisant d'autres influences.
En 2003, environ 630 000 travailleurs canadiens ont subi au moins une blessure au travail limitant leurs activités. Dans les métiers, le transport et la machinerie, 9 % des travailleurs ont subi une blessure au travail comparativement à 2 % chez les cols blancs. Les blessures au travail ont été plus fréquentes chez les hommes (5 %) que chez les femmes (2 %). Dans l'analyse multivariée, certaines variables liées au travail étaient associées aux blessures au travail chez les deux sexes, dont l'emploi dans les métiers, le transport et la machinerie, dans les industries primaires et dans la transformation, la fabrication et les services d'utilité publique; le travail par quarts; et le travail éreintant. Un revenu inférieur à 60 000 $ et de longues heures de travail étaient associés aux blessures chez les hommes, mais non chez les femmes. Chez celles-ci, le risque de blessure était plus élevé pour celles déclarant que leur emploi était stressant; chez les hommes, il ne se dégage aucune association avec le stress au travail.
De 2002 à 2004, les blessures aiguës survenues au travail étaient à l'origine de 465 décès par année, en moyenne, et de près de 300 000 cas admis de réclamations pour perte de temps. Les blessures au travail peuvent avoir des conséquences appréciables, y compris une perte de temps de travail et de revenu, des frais médicaux, des frais d'indemnisation, d'éventuels problèmes de santé ou d'incapacité de longue durée et l'imposition d'un fardeau à la famille du travailleur blessé. [Texte intégral]
Source des données
L'analyse est fondée sur les données du cycle 2.1 de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), qui a été réalisée de janvier à décembre 2003. L'ESCC est une enquête générale qui vise à recueillir des données transversales sur la santé des Canadiens tous les deux ans. [Texte intégral]
L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) fournit des renseignements détaillés sur une blessure particulière pour chaque personne ayant déclaré avoir subi au moins une blessure limitant les activités durant l'année qui a précédé l'entrevue. [Texte intégral]
À quelques exceptions près, le taux de blessure au travail ne variait généralement pas selon la province ou le territoire. [Texte intégral]
Alors que l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) comporte des questions sur le nombre de blessures limitant les activités et survenues durant l'année précédente, les participants ont dû fournir des détails uniquement sur « la blessure la plus grave ». [Texte intégral]