Rapports économiques et sociaux
À propos de Rapports économiques et sociaux Sujets à venir Articles connexes
Juillet 2023
Pleins feux sur les données et la recherche
Estimations des dépenses parentales en services de garde d’enfants de janvier à février 2022
Deux objectifs précisés dans le budget de 2021 incluaient une réduction de 50 % des frais des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants d’ici la fin de 2022, ainsi que des frais moyens de 10 $ par jour pour toutes les places autorisées en garderie au Canada d’ici 2026. Selon cet article, au début de 2022, c’est-à-dire avant la mise en œuvre intégrale du système pancanadien de garde d’enfants, les parents déclaraient payer en moyenne 7 790 $ par année (649 $ par mois ou 31 $ par jour) pour le principal mode de garde à temps plein (30 heures ou plus par semaine) pour leur enfant de 0 à 5 ans.
Le montant payé par les parents pour le principal mode de garde de leur enfant varie selon l’âge de l’enfant, les heures passées en service de garde et le type du mode de garde. Par exemple, les parents affirment payer de 3 520 $ (garde par un membre de la famille autre qu’un parent) à 26 700 $ (garde à domicile par une personne non apparentée, comme une bonne d’enfants) par année pour un service de garde à temps plein pour leur enfant de 0 à 5 ans. Cette information peut être utilisée à titre de contexte, alors que le système de garde d’enfants continue d’être mis en œuvre par les provinces et les territoires.
Essayer différents magasins pour composer avec le taux d’inflation élevé : les ventes d’aliments des magasins d’alimentation et des magasins de marchandises diverses
La hausse soutenue des prix des aliments incite les consommateurs à modifier leurs habitudes d’achat afin d’alléger leur budget. Selon cet article, les consommateurs délaissent les magasins d’alimentation pour se tourner vers des magasins de marchandises générales, plus précisément un groupe de détaillants qui incluent les entrepôts-clubs, les grandes surfaces et d’autres détaillants de marchandises générales.
Puisque les ménages consomment moins et changent leur façon de consommer et le lieu où ils font des achats, on constate une diminution du volume d’aliments achetés à des magasins d’alimentation. De nombreux Canadiens se tournent vers des solutions de rechange, des marques ou des produits moins coûteux. D’autres cherchent des options plus économiques, comme des épiciers à prix réduit. Une diminution des ventes aux magasins d’aliments peut aussi rendre compte en partie d’autres tendances émergentes, comme la popularité grandissante de trousses de préparation de repas livrées à domicile, une utilisation accrue de coupons, le fait d’acheter certains produits à un autre magasin ou la réduction des déchets alimentaires.Faits saillants d’une nouvelle étude sur la croissance des revenus tout au long de la vie des personnes ayant une incapacité depuis l’enfance
En général, on sait qu’une incapacité prolongée a généralement des effets négatifs sur l’emploi et les revenus. L’âge à l’apparition de l’incapacité joue un rôle particulièrement important dans les résultats sur le marché du travail à vie pour les personnes ayant une incapacité. Cet article résume les constatations d’une nouvelle étude qui porte sur l’évolution des revenus tout au long de la vie des personnes ayant une invalidité depuis l’enfance.
L’étude montre que, d’ordre général, les revenus des personnes ayant une incapacité depuis l’enfance ont une croissance plus lente que les revenus des personnes sans une telle incapacité pendant leurs carrières professionnelles. Les personnes ayant une incapacité depuis l’enfance connaissent très peu de croissance de revenus pendant qu’elles sont dans la mi-trentaine et pendant la quarantaine, alors que les revenus des personnes sans incapacité depuis l’enfance connaissent une croissance constante jusqu’à ce que ces personnes atteignent la fin quarantaine ou le début de la cinquantaine.
Aperçus
L’évolution de la nature du travail depuis le début de la pandémie de COVID-19
La pandémie de COVID-19 pourrait avoir accéléré certaines tendances, alors que les entreprises canadiennes étaient déjà sur la voie de l’automatisation et les travailleurs canadiens s’orientaient davantage vers des postes de gestion et des emplois professionnels et techniques. Selon cet article, la hausse de la part des travailleurs occupant un poste dans une profession technique, libérale ou de gestion de 2019 (32,3 %) à 2022 (36,0 %) représentait environ le tiers de la hausse enregistrée au cours des 35 dernières années. Cette augmentation observée au cours des dernières années a été contrebalancée par les reculs enregistrés des emplois tertiaires (qui sont passés de 21,3 % en 2019 à 19,2 % en 2022) et des emplois liés à la production, aux corps de métier, à la réparation et à l’exécution (qui sont passés de 21,8 % en 2019 à 20,5 % en 2022).
Articles de recherche
Programme des candidats des provinces : son élargissement au Canada
L’élargissement du Programme des candidats des provinces (PCP) a considérablement modifié le processus de sélection des immigrants économiques au Canada depuis les années 2000. En 2000, le Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) (PTQF) représentait la majorité (79 %) des immigrants économiques, mais sa part a diminué pour s’établir à 30 % en 2019. Parallèlement, le PCP était le programme le plus important, représentant 35 % de tous les immigrants économiques au Canada. Cette étude révèle que le PCP a contribué à une répartition régionale plus égale des nouveaux immigrants économiques; la proportion d’immigrants ayant l’intention de s’installer en Ontario a ainsi diminué, passant de 61 % en 2000 à 42 % en 2019. Il y avait aussi des changements notables dans les caractéristiques des candidats provinciaux, y compris une proportion accrue de personnes ayant de l’expérience de travail et d’études au Canada avant leur immigration, une plus grande part dans le groupe d’âge de 20 à 29 ans et une meilleure maîtrise des langues officielles.
Que pouvons-nous apprendre sur les aidants au Canada grâce à l’analyse des familles qui demandent le crédit canadien pour aidant naturel?
Cet article repose sur des données administratives nationales de 2017 à 2019 et met en lumière les caractéristiques des familles canadiennes qui s’occupent des membres de leur famille qui ont des déficiences graves et prolongées des fonctions physiques ou mentales. Selon l’article, environ 2,5 % de toutes les familles au Canada reçoivent un type de crédit canadien pour aidant naturel (CCAN), et le plus haut taux de prévalence observé pour le CCAN touche les adultes ayant une déficience (1,1 % de l’ensemble des familles).
Les familles plus âgées étaient plus susceptibles de demander le CCAN pour époux ou conjoint de fait, comparativement aux familles plus jeunes (moins de 70 ans), alors que les familles dans la quarantaine étaient plus susceptibles de demander le CCAN pour enfant ayant une déficience. Les couples nés au Canada étaient plus susceptibles de demander le CCAN pour époux, comparativement aux couples d’immigrants. En revanche, les familles immigrantes étaient généralement moins susceptibles de demander le CCAN pour adulte ayant une déficience.
Publications connexes
Direction des études analytiques : documents de recherche
Études analytiques : méthodes et références
StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur
Produits de données connexes
Tableau de bord sur l’économie du Canada et la COVID-19
Indice expérimental d’activité économique aux province et territoires
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