13. Augmentation de la non-participation sportive
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Au jour le jour, la plupart des Canadiens sont interpellés par mille et une choses, ce qui les oblige à planifier longtemps à l'avance leur temps libre, y compris leur participation sportive16. Gagner sa vie, faire les travaux ménagers et s'occuper de la famille, cela ne laisse généralement pas grand-temps de loisir aux Canadiens17. Voilà peut-être en partie pourquoi la proportion de la population de 15 ans et plus ne participant pas au sport est passée de 58 % en 1998 à plus de 70 % en 2005. En 1992, les non-participants représentaient moins de la moitié de la population. Le manque d'intérêt, l'état de santé et l'âge font aussi partie des grandes raisons invoquées par les gens pour expliquer leur non-participation.
L'Enquête sociale générale de 2005 nous apprend que les Canadiens ont consacré cette année-là en moyenne 30 minutes par jour à faire activement du sport. Ils passaient le restant de la journée à travailler (contre et sans rémunération), à participer à des activités communautaires ou bénévoles, à dormir, à avoir des repas, à socialiser, à lire, à naviguer sur Internet, à regarder la télévision, à aller au cinéma et à participer à d'autres activités de divertissement. En 1992, les Canadiens consacraient 430 minutes (7,2 heures) en moyenne au travail et à des activités connexes durant une journée de travail ordinaire. Ce chiffre était monté à 468 minutes (7,8 heures) en 1998 et à 474 minutes (7,9 heures) en 2005.
Graphique 22
Raisons invoquées pour ne pas participer à des
sports, 2005
13.1 Raisons de la non-participation : manque de temps chez les hommes et manque d'intérêt chez les femmes
Les motifs de non-participation cités par les Canadiens adultes âgés de 15 ans et plus varient en fonction du sexe et de l'âge. Les hommes disaient surtout manquer de temps, cette raison ayant été invoquée par 34 % d'entre eux en 2005, suivie du manque d'intérêt, à 23 %. C'était l'inverse chez les femmes, le manque d'intérêt ayant été cité par 28 % d'entre elles comme motif principal de ne pas participer au sport, suivi de près, à 26 %, par le manque de temps.
Graphique 23
Temps moyen par jour consacré à diverses
activités, 2005
Dans l'ensemble, 30 % de tous les Canadiens inactifs ont déclaré ne pas s'adonner à des activités sportives par manque de temps. Cette proportion montait en flèche à 45 % chez les 25 à 34 ans, qui étaient probablement occupés à élever de jeunes familles et à poursuivre leurs carrières. Elle descendait à 38 % chez les 35 à 54 ans. Les 19 à 24 ans suivaient à 35 %.
Par ailleurs, 28 % des Canadiens inactifs plus âgés, ceux de 55 ans et plus, ont indiqué ne pas participer au sport surtout en raison de leur âge. Près du quart d'entre eux ont invoqué des problèmes de santé et un autre quart, ne pas s'intéresser au sport, pour justifier leur non-participation.
Les personnes qui disaient ne pas participer au sport surtout par manque de temps avaient moins de temps libre, travaillaient davantage d'heures et consacraient moins de temps au sommeil, aux repas et à d'autres soins personnels que les personnes qui donnaient d'autres raisons. Par exemple, les personnes qui justifiaient leur non-participation surtout par leur manque de temps passaient près de deux fois plus de temps (5,5 heures) à faire du travail rémunéré que les autres non-participants (3,0 heures). Elles regardaient également moins la télévision, socialisaient moins et passaient moins de temps à lire des livres, des magazines et des journaux que les non-participants.
Tableau 24
Raisons invoquées pour ne pas participer à des
sports, selon l'âge, 2005
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