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Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
par Larry F. Ellison et Kathryn Wilkins
Un diagnostic de cancer ne signifi e pas habituellement que la mort est imminente. Selon les prévisions, le taux de survie à cinq ans des Canadiens chez lesquels une tumeur invasive a été diagnostiquée représentera en moyenne 62 % de celui d’un groupe autrement similaire de personnes non atteintes de cancer. Bien entendu, le terme « cancer » s’entend d’une myriade de tumeurs malignes, chacune étant associée à une maladie et à un pronostic distincts. Certains cancers sont beaucoup plus mortels et évoluent dans un délai plus court que d’autres.
par Kathleen N. Deering, Mark W. Tyndall et Mieke Koehoorn
Depuis 1997, les taux d’infections transmises sexuellement (ITS) ont augmenté au Canada. En 2007, on comptait 224,0 cas déclarés de chlamydia génitale pour 100 000 habitants, soit plus de 70 % de plus qu’en 1997. Le taux de gonorrhée cette annéelà était beaucoup plus faible – soit 36,1 cas pour 100 000 habitants, mais il était supérieur de 120 % par rapport à 1997. En outre, même si les cas déclarés de syphilis infectieuse étaient relativement rares, soit 3,7 cas pour 100 000 habitants en 2007, ce taux avait néanmoins quintuplé comparativement à celui de 1997.
par Tracey Bushnik, Douglas Haines, Patrick Levallois, Johanne Levesque, Jay Van Oostdam et Claude Viau
Tous les jours, les Canadiens sont exposés à des produits chimiques naturels et synthétiques présents dans l’air, l’eau et les produits de consommation. Ces produits chimiques peuvent entrer dans l’organisme par l’ingestion, l’inhalation et le contact de la peau. Il peut s’agir de nutriments essentiels ou de composés toxiques. La biosurveillance chez l’humain constitue une façon efficace de rassembler des renseignements de base sur les niveaux d’exposition aux contaminants environnementaux et d’établir l’exposition habituelle et les changements dans le temps. Cette surveillance exige la mesure directe des produits chimiques ou de leurs métabolites dans le sang, l’urine ou d’autres liquides ou tissus de l’organisme. Dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) menée de mars 2007 à février 2009, des données de biosurveillance ont été recueillies chez un échantillon de population représentatif à l’échelle nationale.
par Edward Ng, Kimberlyn M. McGrail et Jeffrey A. Johnson
Ces dernières années, la mortalité liée au diabète a augmenté, une hausse qui a été associée à une augmentation de la prévalence de l’obésité. Le diabète est actuellement la sixième cause de décès en importance au Canada. En 2005, environ 1,3 million de Canadiens de 12 ans et plus (5 % de la population comprise dans cette fourchette d’âge) ont déclaré avoir reçu un diagnostic de diabète. Les complications du diabète peuvent toucher tous les principaux organes. Du fait de ses vastes répercussions sur la santé des personnes et du fardeau économique qu’il impose au système de soins de santé, le diabète fi gure parmi les grands problèmes de santé publique.
par Nancy A. Ross, Heather Gilmour et Kaberi Dasgupta
La prévalence globale du diabète de type 2, estimée à 6,4 % en 2010, s’approchera, selon les prévisions, de 8 % d’ici 2030. L’accroissement de la prévalence est attribué, en grande partie, au vieillissement de la population et à la hausse des taux d’embonpoint, d’obésité et d’inactivité physique. Des études ont également montré que les courbes de prévalence du diabète de type 2 dépendent fortement du statut socioéconomique (SSE), particulièrement chez les femmes. Des données américaines donnent à penser que la différence de prévalence du diabète selon le SSE s’est accentuée au cours du temps.
par Farah N. Mawani et Heather Gilmour
Les études visant à déterminer à quel point l’autoévaluation de la santé, qui est une mesure d’usage très répandu, refl ète l’état de santé mentale donnent à penser qu’une mesure spécifi que d’autoévaluation de la santé mentale (AESM) est nécessaire. En fait, une telle mesure a été utilisée dans un certain nombre d’enquêtes au Canada et ailleurs dans le monde, dont le Supplément sur la santé mentale à l’Enquête sur la santé en Ontario, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et les enquêtes de la World Mental Health Initiative réalisées dans 28 pays.
par Pamela L. Ramage-Morin, Margot Shields et Laurent Martel
Comme de nombreux autres pays, le Canada vivra sous peu une période de vieillissement de la population sans précédent. Alors qu’ils représentaient 8 % de la population il y a 50 ans, on prévoit que les aînés composeront 23 % à 25 % de la population canadienne d’ici 25 ans1. La génération des babyboomers, c’est-à-dire les personnes nées de 1946 à 1965, a grandement contribué à cette évolution démographique. Dès 2011, année où les premiers baby-boomers atteindront 65 ans, la population des aînés commencera à grossir rapidement. Au moyen des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) - Vieillissement en santé de 2009, notre article porte sur des difficultés auxquelles seront confrontés les aînés, en comparaison avec les personnes âgées de 45 à 64 ans.