Mesure du panier de consommation de l’année de base 2018
Rapport du deuxième examen approfondi de la mesure fondée sur un panier de consommation
par Samir Djidel, Burton Gustajtis, Andrew Heisz, Keith Lam, Isabelle Marchand et Sarah McDermott
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Deuxième examen approfondi de la mesure du faible revenu fondée sur un panier de consommation
Statistique Canada et Emploi et Développement social Canada (EDSC) ont réalisé un examen approfondi de la mesure fondée sur un panier de consommation (MPC) afin de s’assurer que le panier continue d’illustrer un niveau de vie de base modeste, que les coûts du contenu du panier dans différentes régions géographiques sont estimés le plus précisément possible, et que le revenu dont disposent les familles pour acheter le panier est défini et mesuré de façon appropriée. La MPC révisée – appelée « MPC de l’année de base 2018 » – met à jour la MPC existante fondée sur l’année de base 2008 élaborée entre 2008 et 2010. Le présent document de travail est le dernier d’une série de quatre documents faisant état de l’avancement de l’examen.
L’objet du présent document est de favoriser la mobilisation des utilisateurs, d’expliquer ce qui a été fait dans le cadre de l’examen et de fournir aux utilisateurs des estimations provisoires des répercussions des modifications proposées à la MPC. Cela donne aux utilisateurs l’occasion de poser des questions, de formuler des commentaires et de faire des suggestions pour des travaux futurs.
Ce document de travail décrit les modifications qu’il est proposé d’apporter à la MPC dans le cadre de l’examen en cours, ainsi que les recherches à effectuer en vue du prochain examen approfondi. Le document présente les seuils préliminaires de l’année de base 2018 et les taux de pauvreté pour les années de référence 2015 à 2018, et les compare aux résultats de l’année de base 2008.
La diffusion de ce document de travail sera suivie d’une période au cours de laquelle Statistique Canada et EDSC s’entretiendront avec des experts, des intervenants, des représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que d’autres parties intéressées pour valider les résultats. La transition à la MPC de l’année de base 2018 entrera en vigueur à la fin de juin 2020.
Introduction
Le 21 août 2018, le gouvernement du Canada a publié Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté (Emploi et Développement social Canada, 2018). Cette stratégie fait état des engagements à long terme qui orientent les mesures et les investissements actuels et futurs du gouvernement en vue de réduire la pauvreté, dont les suivants :
- l’adoption de la MPC en tant que seuil officiel de pauvreté au Canada;
- l’établissement de cibles de réduction de la pauvreté (les données de 2015 servant de référence);
- réduire le taux de pauvreté de 20 % d’ici 2020;
- réduire le taux de pauvreté de 50 % d’ici 2030 (conformément aux Objectifs de développement durable des Nations Unies);
- la mise sur pied d’un Comité consultatif national sur la pauvreté;
- un plan de données et de mesures, qui prévoit un financement continu en vue d’élaborer et d’améliorer les données requises pour mesurer la pauvreté et éclairer les décisions stratégiques.
La Loi sur la réduction de la pauvreté a reçu la sanction royale en juin 2019 et régit certains engagements pris dans le cadre de la Stratégie. Elle fixe notamment la MPC comme le seuil officiel de la pauvreté au Canada.
En vertu de la Loi sur la réduction de la pauvreté, Statistique Canada est tenu de réviser régulièrement la MPC, afin qu’elle « reflète le prix courant d’un panier de biens et de services correspondant à un niveau de vie de base modeste au Canada ». Par conséquent, en 2018, Statistique Canada a lancé un examen approfondi de la MPC, qui sera achevé en 2020.
Jusqu’à présent, cet examen approfondi a compris plusieurs activités connexes. De septembre 2018 jusqu’à la fin d’avril 2019, Statistique Canada, avec la participation d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), a effectué de vastes consultations auprès de la population canadienne, d’experts en pauvreté et d’autres intervenants et représentants des administrations fédérale, provinciales et territoriales, qui ont été résumées dans le document Le point sur l’examen approfondi de la mesure du panier de consommation (Heisz, 2019).
Par la suite, soit au printemps 2019, Statistique Canada et EDSC ont préparé un plan de travail, afin de mettre à l’essai diverses modifications méthodologiques apportées à la MPC et découlant des commentaires reçus au cours des consultations. Ce travail a duré tout l’été et l’automne 2019. Le processus a été mené en collaboration, Statistique Canada étant responsable du lancement et de la tenue de l’examen approfondi, ainsi que de la méthodologie statistique de la MPC, et EDSC étant responsable d’établir la portée de l’examen approfondi et l’orientation stratégique de la MPC.
Actuellement, la MPC offre des seuils de pauvreté pour 50 régions dans l’ensemble des provinces : 19 collectivités particulières (appelées des régions urbaines de la MPC) et 31 combinaisons de taille de centre de population et de province. Les modifications proposées à la méthodologie de la MPC ont été présentées dans deux documents de travail publiés en décembre 2019. Le panier de la MPC a fait l’objet du document de travail intitulé Vers une mise à jour du panier de consommation (Djidel et coll., 2019a) et le concept du revenu disponible a fait l’objet du document de travail intitulé Définition du revenu disponible dans la mesure fondée sur un panier de consommation (Djidel et coll., 2019b).
Comme il est indiqué dans Le point sur l’examen approfondi de la mesure du panier de consommation, Statistique Canada collabore également avec les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut pour élaborer des seuils de la MPC propres à ces régions. De plus, Une chance pour tous a annoncé l’engagement de consulter les Autochtones pour définir et élaborer conjointement des indicateurs de la pauvreté et du bien-être, y compris des mesures de la pauvreté non fondées sur le revenu, qui reflètent les multiples dimensions de la pauvreté et du bien-être propres aux Premières nations, aux Inuits et aux Métis. Ces discussions se déroulent indépendamment du présent examen approfondi.
Ce document est le dernier de la série de quatre documents de travail décrivant les progrès de l’examen de la MPC. Il rend compte des répercussions quantitatives des modifications proposées décrites dans les documents de travail précédents, et présente les seuils mis à jour et les statistiques connexes sur la pauvreté pour la période de 2015 à 2018, mesurés à l’aide de la MPC proposée de l’année de base 2018. Comme il a été mentionné précédemment, le présent document vise à favoriser la mobilisation des utilisateurs, à expliquer ce qui est proposé pour mettre à jour la mesure de la MPC et à fournir aux utilisateurs des estimations préliminaires des répercussions des modifications proposées. Cela donne aux utilisateurs l’occasion de poser des questions, de formuler des commentaires et de faire des suggestions pour des travaux futurs. La diffusion de ce document de travail sera suivie d’une période au cours de laquelle Statistique Canada et EDSC s’entretiendront avec des experts, des intervenants, des représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que d’autres parties intéressées pour valider les résultats. La transition à la nouvelle MPC entrera en vigueur à la fin de juin 2020.
Bien que le présent document porte sur les résultats, les trois documents de travail précédents ont fourni des détails supplémentaires, la justification, des renseignements généraux et le contexte des diverses propositions de mise à jour de la méthodologie de la MPC. Par conséquent, il est recommandé aux lecteurs de se reporter aux trois documents de travail précédents ainsi qu’au présent document pour mieux comprendre l’examen approfondi.
Documents de travail traitant de l’examen approfondi
La présente étude constitue le dernier document de travail à être publié dans le cadre de l’examen approfondi. D’autres documents de cette série comprennent les suivants :
Juillet 2019 : Le point sur l’examen approfondi de la mesure du panier de consommation
Entre septembre 2018 et avril 2019, Statistique Canada a entrepris une vaste consultation sur la mesure fondée sur un panier de consommation. Les objectifs de la consultation étaient de recueillir des commentaires et des idées sur l’élaboration d’une mise à jour de la mesure du panier de consommation. Ce document de travail décrit les consultations qui se sont déroulées, présente les points saillants de ce que les participants ont dit à Statistique Canada et précise les prochaines étapes.
Décembre 2019: Vers une mise à jour du panier de consommation
Le panier de la mesure du panier de consommation comprend cinq composantes principales : l’alimentation, l’habillement, le transport, le logement et les autres nécessités. Ce document de travail décrit les considérations relatives à la mise à jour de ces cinq composantes ainsi que les modifications apportées à la méthodologie afin de calculer ces cinq composantes.
Décembre 2019 : Définition du revenu disponible dans la mesure fondée sur un panier de consommation
Selon la MPC, une famille gagne un faible revenu si son revenu disponible est inférieur au seuil de la mesure fondée sur un panier de consommation pour une famille de même taille dans la même région. Ce document de travail décrit quelques-unes des considérations relatives à la mise à jour du concept du revenu disponible en vue de la nouvelle MPC.
Dans les tableaux et l’analyse qui suivent, la méthodologie actuelle de la MPC, qui a été mise à jour pour la dernière fois entre 2008 et 2010, est appelée la « MPC de l’année de base 2008 », tandis que la nouvelle méthodologie proposée est appelée la « MPC de l’année de base 2018 ».
Le présent document de travail s’articule comme suit :
- Sommaire des modifications proposées à la MPC;
- Comparaison des seuils et des taux de pauvreté selon la MPC de l’année de base 2008 aux estimations préliminaires des seuils et des taux de pauvreté dérivés à partir de la MPC de l’année de base 2018;
- Discussion du programme de recherche tourné vers l’avenir.
Des analyses et des tableaux de données supplémentaires utilisant les estimations provisoires de la MPC de l’année de base 2018 se trouvent dans les annexes.
Sommaire des modifications proposées à la MPC
La MPC établit des seuils de pauvreté fondés sur le coût d’un panier de biens et de services (aliments, habillement, logement, transport et autres nécessités). Les familles dont le revenu disponible est inférieur aux seuils applicables, compte tenu de la taille de la famille et de la région de résidence, sont considérées comme vivant dans la pauvreté. Les modifications proposées à la méthodologie de la MPC dans le cadre de la MPC de l’année de base 2018 sont résumées ci-dessous. Les documents de travail précédents et les annexes donnent plus de détails sur ces propositions.
Modifications proposées aux composantes du panier de la MPC (décrites dans Vers une mise à jour du panier de consommation)
Régions de la MPC
La croissance démographique annoncée dans le Recensement de 2016 se traduirait par les trois nouvelles régions suivantes : Terre-Neuve-et-Labrador – 30 000 à 99 999; Ontario – 500 000 et plus; et Manitoba - 30 000 à 99 999. L’ajout de ces trois régions porterait le nombre total de régions de la MPC à 53.
Composante du logement
La composante du logement de la MPC proposée pour l’année de base de 2018 serait fondée sur la location d’un logement de trois chambres plutôt que d’un logement de deux ou trois chambres, comme ce fut le cas pour la MPC fondée sur l’année de base de 2008. De plus, les prix de location pour un logement seraient mis à jour afin d’utiliser les résultats du Recensement de 2016.
Composante d’habillement
La composante d’habillement serait mise à jour pour refléter le panier d’habillement pour une famille de quatre selon le Niveau de vie acceptable (NVA) de 2012 du Conseil de planification sociale de Winnipeg et de Winnipeg Harvest.
Composante d’aliments
La composante d’aliments serait mise à jour pour utiliser le Panier de provisions nutritif – Canada (PPNC) de 2019 de Santé Canada.
Composante du transport
La méthodologie du transport serait modifiée pour mieux refléter les modèles de consommation en matière de transport et les besoins des personnes vivant dans les villes, en particulier les personnes nécessitant un transport privé pour se rendre au travail. Selon le Recensement de 2016, certaines familles à revenu inférieur se rendent au travail en voiture alors que d’autres ont recours aux transports en commun. La MPC de l’année de base 2018 proposée reconnaîtra cette réalité en tenant compte des deux modes de transport dans l’établissement du prix de la composante du transport en ville.
Autre composante
Un montant serait ajouté à la composante « Autres dépenses » pour refléter le besoin généralisé de services de téléphonie cellulaire.
Modifications proposées à la composante du revenu disponible de la MPC (décrites dans Définition du revenu disponible dans la mesure fondée sur un panier de consommation)
Ajustement selon le type de mode d’occupation
Afin de tenir compte des coûts de logement plus faibles des propriétaires sans hypothèque, la MPC de l’année de base 2008 a procédé à un ajustement du revenu disponible, que l’on a appelé « avantage du propriétaire sans hypothèque » (APSH). L’APSH a ajouté la différence entre le coût de la composante du logement du panier de la MPC (basé sur les locataires) et les coûts de logement typiques pour les propriétaires sans hypothèque au revenu disponible des propriétaires sans hypothèque, plaçant les propriétaires sans hypothèque sur un pied plus égalitaire avec les locataires en ce qui a trait à leurs coûts de logement, lors de l'évaluation de leur situation de pauvreté.
Pour la MPC de l’année de base 2018, il est proposé d’étendre le concept de l’APSH aux propriétaires avec hypothèque et aux locataires subventionnés, ce qui mettrait les coûts de logement de toutes les familles sur un pied plus égalitaire lors de la détermination des estimations de la pauvreté, quel que soit le type de mode d’occupation. Ce nouveau concept serait appelé l’ajustement selon le type de mode d’occupation (ATMO).
Frais médicaux
Les montants utilisés pour tenir compte des frais médicaux imprévus, lorsqu’aucun renseignement fiscal n’est disponible, seraient mis à jour afin d’utiliser des données d’enquête plus récentes.
Gains en capital
La MPC de l’année de base 2008 n’inclut pas la valeur des gains en capital ou des pertes dans le revenu disponible, mais elle déduit du revenu disponible les impôts payés sur les gains en capital. Pour corriger cette incohérence, l’impôt sur les gains en capital ne serait plus déduit du revenu avant impôt dans la MPC de l’année de base 2018 proposée. Cela empêcherait les familles qui ont d’importants gains en capital (et donc d’importants impôts sur les gains en capital) de donner l’impression de vivre dans la pauvreté.
Seuils et taux de pauvreté selon la MPC de l’année de base 2018 comparés aux seuils et aux taux de pauvreté selon la MPC de l’année de base 2008
Dans cette section, nous décrivons les répercussions qu’aurait l’adoption de cet ensemble de changements proposés sur les mesures de la pauvreté. Pour résumer, la mesure de la pauvreté calculée selon une nouvelle base est désignée comme étant la « MPC de l’année de base 2018 », alors que la mesure existante est désignée comme étant la « MPC de l’année de base 2008 ». De plus, comme mentionné précédemment dans le présent document de travail, puisque l’examen exhaustif n’est pas encore terminé, ces résultats devraient être traités comme étant préliminaires.
Le tableau 1 montre les seuils de la MPC pour une famille de quatre personnes pour chacune des régions de la MPC selon les méthodologies de la MPC de l’année de base 2008 et de la MPC de l’année de base 2018 pour l’année de référence 2018. Comme nous pouvions nous y attendre, le seuil global serait plus élevé sous l’année de base 2018 que sous l’année de base 2008 pour toutes les régions de la MPC. Par exemple, pour Vancouver, le seuil de la MPC pour une famille de quatre personnes en fonction de la méthodologie de l’année de base 2008 était de 40 644 $, alors que sous la méthodologie de l’année de base 2018, il serait de 48 677 $ selon nos estimation préliminaires, ce qui représenterait une augmentation de 8 033 $.
Les augmentations découlant de la transition de la méthodologie de l’année de base 2008 à celle de 2018 diffèrent d’une région de la MPC à l’autre. Environ 2 régions de la MPC sur 5 afficheraient des variations de moins de 4 000 $, tandis que 2 sur 5 afficheraient des variations supérieures à 5 000 $. Les plus petites variations sont surtout concentrées dans les régions rurales alors que les variations plus importantes sont surtout concentrées dans les régions urbaines.
Les cinq composantes du seuil global de la MPC seraient rajustées dans la MPC de l’année de base 2018. Cependant, la composante contribuant le plus à l’augmentation du seuil de la MPC de l’année de base 2018 comparativement à celle de 2008 serait le changement apporté à la composante du logement. Par exemple, pour Vancouver, la composante du logement augmenterait pour passer de 13 671 $ selon la MPC de l’année de base 2008 à 19 125 $, soit une hausse de 5 454 $. Les autres contributeurs importants à l’augmentation des seuils pour Vancouver seraient les changements proposés à la composante du transport (une augmentation de 1 281 $) et à la composante des autres nécessités (une augmentation de 1 197 $) (voir les tableaux de l’annexe A pour les résultats par composante de la MPC).
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 39 802 | 42 539 | 2 737 | 6,9 |
moins de 30 000Tableau 1 Note 1 | 40 375 | 42 926 | 2 551 | 6,3 | |
30 000 à 99 999Tableau 1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 44 167 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 38 536 | 44 808 | 6 272 | 16,3 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 38 338 | 41 520 | 3 183 | 8,3 |
moins de 30 000 | 39 184 | 42 283 | 3 099 | 7,9 | |
Charlottetown | 37 591 | 43 205 | 5 614 | 14,9 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 38 741 | 41 588 | 2 847 | 7,3 |
moins de 30 000 | 38 927 | 42 494 | 3 567 | 9,2 | |
30 000 à 99 999 | 36 607 | 42 800 | 6 193 | 16,9 | |
Halifax | 37 816 | 45 197 | 7 381 | 19,5 | |
Cape Breton | 35 524 | 41 533 | 6 009 | 16,9 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 38 713 | 40 766 | 2 053 | 5,3 |
moins de 30 000 | 39 297 | 42 284 | 2 987 | 7,6 | |
30 000 à 99 999 | 38 707 | 42 058 | 3 351 | 8,7 | |
Fredericton | 39 675 | 43 906 | 4 231 | 10,7 | |
Saint-Jean | 37 302 | 41 700 | 4 397 | 11,8 | |
Moncton | 36 212 | 42 026 | 5 814 | 16,1 | |
Québec | régions rurales | 35 096 | 37 804 | 2 708 | 7,7 |
moins de 30 000 | 35 186 | 37 397 | 2 211 | 6,3 | |
30 000 à 99 999 | 33 115 | 37 442 | 4 326 | 13,1 | |
100 000 à 499 999 | 34 163 | 37 940 | 3 777 | 11,1 | |
Québec | 34 835 | 39 601 | 4 765 | 13,7 | |
Montréal | 35 640 | 40 160 | 4 520 | 12,7 | |
Ontario | régions rurales | 38 057 | 40 576 | 2 519 | 6,6 |
moins de 30 000 | 37 847 | 41 250 | 3 403 | 9,0 | |
30 000 à 99 999 | 34 932 | 40 769 | 5 838 | 16,7 | |
100 000 à 499 999Tableau 1 Note 1 | 37 800 | 42 933 | 5 133 | 13,6 | |
500 000 et plusTableau 1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 44 851 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 41 546 | 47 233 | 5 688 | 13,7 | |
Hamilton/Burlington | 38 337 | 43 517 | 5 180 | 13,5 | |
Toronto | 42 101 | 48 142 | 6 041 | 14,3 | |
Manitoba | régions rurales | 36 091 | 38 954 | 2 863 | 7,9 |
moins de 30 000Tableau 1 Note 1 | 37 528 | 40 780 | 3 252 | 8,7 | |
30 000 à 99 999Tableau 1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 40 842 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 35 121 | 40 404 | 5 284 | 15,0 | |
Winnipeg | 37 510 | 44 030 | 6 521 | 17,4 | |
Saskatchewan | régions rurales | 37 533 | 40 280 | 2 747 | 7,3 |
moins de 30 000 | 38 634 | 42 003 | 3 369 | 8,7 | |
30 000 à 99 999 | 35 791 | 42 208 | 6 418 | 17,9 | |
Saskatoon | 37 849 | 45 652 | 7 803 | 20,6 | |
Régina | 37 873 | 44 833 | 6 959 | 18,4 | |
Alberta | régions rurales | 40 183 | 45 047 | 4 864 | 12,1 |
moins de 30 000 | 41 598 | 46 158 | 4 560 | 11,0 | |
30 000 à 99 999 | 40 371 | 44 874 | 4 504 | 11,2 | |
100 000 à 499 999 | 38 630 | 45 468 | 6 838 | 17,7 | |
Edmonton | 38 584 | 47 869 | 9 285 | 24,1 | |
Calgary | 40 452 | 48 349 | 7 897 | 19,5 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 38 527 | 41 463 | 2 936 | 7,6 |
moins de 30 000 | 38 543 | 42 608 | 4 065 | 10,5 | |
30 000 à 99 999 | 35 795 | 42 829 | 7 034 | 19,6 | |
100 000 à 499 999 | 39 846 | 47 111 | 7 266 | 18,2 | |
Vancouver | 40 644 | 48 677 | 8 033 | 19,8 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Le tableau 2 montre les répercussions des changements proposés sur le taux de pauvreté pour 2018. Comme on pouvait s’y attendre, l’augmentation des seuils de la MPC se traduirait par une augmentation du taux de pauvreté. À l’échelle du Canada, le taux de pauvreté pour l’année de base 2008 était de 8,7 % en 2018, tandis que le taux de pauvreté pour l’année de base 2018 serait de 11,0 % la même année, ce qui représente une augmentation de 2,3 points de pourcentage.
À titre de référence, la dernière fois que le taux de pauvreté de la MPC a été mis à jour, lors de l’examen exhaustif qui a été mené entre 2008 et 2010, la MPC de l’année de base 2008 a produit un taux de pauvreté qui était 2,2 points de pourcentage supérieur à la MPC précédente de l’année de base 2000 pour l’année de référence 2008. C’est souvent le cas pour des seuils de pauvreté comme la MPC, lorsqu’ils sont mis à jour pour refléter des normes plus contemporaines. Les seuils de pauvreté augmentent et par conséquent, les niveaux de pauvreté mesurés augmentent (Statistique Canada 2019).
Tel que montré dans le tableau 2, les taux de pauvreté mesurés à partir de la MPC de l’année de base 2018 proposée augmentent par rapport à ceux de l’année de base 2008 pour toutes les provinces, tous les groupes d’âge et tous les types de famille.
Pourcentage de la population vivant sous le seuil de la pauvreté | Nombre de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | base de 2008 | base de 2018 | Différence | |
pourcentage | points de pourcentage |
en milliers | ||||
Géographie | ||||||
Canada | 8,7 | 11,0 | 2,3 | 3 173 | 3 983 | 810 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 9,7 | 11,2 | 1,5 | 50 | 58 | 8 |
Île-du-Prince-Édouard | 9,1 | 11,9 | 2,8 | 14 | 18 | 4 |
Nouvelle-Écosse | 10,3 | 13,3 | 3,0 | 96 | 124 | 28 |
Nouveau-Brunswick | 7,9 | 10,0 | 2,1 | 58 | 74 | 16 |
Québec | 7,9 | 9,7 | 1,8 | 655 | 812 | 157 |
Ontario | 9,5 | 11,6 | 2,1 | 1 351 | 1 658 | 307 |
Manitoba | 9,3 | 10,9 | 1,6 | 117 | 137 | 20 |
Saskatchewan | 8,8 | 11,2 | 2,4 | 96 | 122 | 26 |
Alberta | 7,3 | 9,4 | 2,1 | 316 | 403 | 87 |
Colombie-Britannique | 8,9 | 12,1 | 3,2 | 421 | 577 | 156 |
Groupe d'âge | ||||||
Personnes de moins de 18 ans | 8,2 | 10,8 | 2,6 | 566 | 748 | 182 |
Personnes de 18 à 64 ans | 10,3 | 12,5 | 2,2 | 2 392 | 2 883 | 491 |
Personnes de 65 ans et plus | 3,5 | 5,6 | 2,1 | 216 | 352 | 136 |
Type de famille | ||||||
Personnes vivant dans une famille économique | 5,8 | 7,6 | 1,8 | 1 759 | 2 313 | 554 |
Personnes ne faisant pas partie d'une famille économique | 24,6 | 29,0 | 4,4 | 1 414 | 1 670 | 256 |
Personnes vivant dans une famille composée d'un couple avec des enfants | 5,4 | 7,5 | 2,1 | 691 | 953 | 262 |
Personnes vivant dans une famille monoparentale | 21,7 | 26,3 | 4,6 | 345 | 417 | 72 |
Note : les estimations basées sur les seuils de la MPC de 2018 sont préliminaires. Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Le tableau 3 montre les taux de pauvreté selon l’année de base 2008 et les estimations préliminaires des taux de pauvreté selon l’année de base 2018 pour la période allant de 2015 à 2018. Selon la MPC de l’année de base 2008, le taux de pauvreté a reculé pour passer de 12,1 % en 2015 à 8,7 % en 2018, soit une diminution de 3,4 points de pourcentage. Selon la MPC de l’année de base 2018 proposée, le taux de pauvreté a reculé pour passer de 14,5 % en 2015 à 11,0 % en 2018, ce qui représente une diminution de 3,5 points de pourcentage.
Le tableau 4 montre les résultats pour le nombre de personnes en situation de pauvreté selon les deux mesures. Selon la MPC de l’année de base 2008, le nombre de personnes en situation de pauvreté a reculé pour passer de 4,238 millions en 2015 à 3,173 millions en 2018, ce qui représente une diminution de 1,065 millions. Selon la MPC de l’année de base 2018, le nombre de personnes en situation de pauvreté a reculé pour passer de 5,074 millions en 2015 à 3,983 millions en 2018, ce qui représente une diminution de 1,091 millions.
Les modifications proposées dans le cadre du changement de base donneraient lieu à un « déplacement parallèle » à la hausse des taux de pauvreté mesurés, sans changement significatif quant à la tendance mesurée de la pauvreté au fil du temps.
On a observé des résultats similaires pour différentes provinces et différents groupes d’âge.
base de 2008 | base de 2018 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
pourcentage | ||||||||
Géographie | ||||||||
Canada | 12,1 | 10,6 | 9,5 | 8,7 | 14,5 | 12,8 | 11,7 | 11,0 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 12,1 | 10,8 | 9,7 | 9,7 | 13,1 | 12,4 | 11,4 | 11,2 |
Île-du-Prince-Édouard | 14,0 | 11,3 | 10,1 | 9,1 | 14,8 | 11,8 | 13,3 | 11,9 |
Nouvelle-Écosse | 13,8 | 12,9 | 12,8 | 10,3 | 17,0 | 16,2 | 15,0 | 13,3 |
Nouveau-Brunswick | 14,0 | 11,8 | 9,7 | 7,9 | 16,1 | 13,6 | 12,1 | 10,0 |
Québec | 10,9 | 8,6 | 9,0 | 7,9 | 13,7 | 10,9 | 10,8 | 9,7 |
Ontario | 12,9 | 11,8 | 10,2 | 9,5 | 15,1 | 13,6 | 12,2 | 11,6 |
Manitoba | 12,0 | 9,4 | 8,7 | 9,3 | 14,0 | 12,3 | 11,0 | 10,9 |
Saskatchewan | 10,7 | 9,2 | 9,5 | 8,8 | 12,7 | 11,5 | 12,2 | 11,2 |
Alberta | 8,2 | 8,6 | 6,8 | 7,3 | 10,0 | 10,8 | 9,0 | 9,4 |
Colombie-Britannique | 14,8 | 12,0 | 10,3 | 8,9 | 17,8 | 15,3 | 13,6 | 12,1 |
Groupe d'âge | ||||||||
Personnes de moins de 18 ans | 13,3 | 11,0 | 9,0 | 8,2 | 16,4 | 14,0 | 11,6 | 10,8 |
Personnes de 18 à 64 ans | 13,4 | 11,9 | 11,1 | 10,3 | 15,7 | 14,0 | 13,2 | 12,5 |
Personnes de 65 ans et plus | 5,1 | 4,9 | 3,9 | 3,5 | 7,0 | 7,0 | 6,0 | 5,6 |
Note : les estimations basées sur les seuils de la MPC de 2018 sont préliminaires. Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
base de 2008 | base de 2018 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
en milliers | ||||||||
Géographie | ||||||||
Canada | 4 238 | 3 739 | 3 413 | 3 173 | 5 074 | 4 543 | 4 188 | 3 983 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 63 | 56 | 50 | 50 | 68 | 64 | 59 | 58 |
Île-du-Prince-Édouard | 20 | 17 | 15 | 14 | 21 | 17 | 20 | 18 |
Nouvelle-Écosse | 127 | 119 | 118 | 96 | 156 | 149 | 139 | 124 |
Nouveau-Brunswick | 102 | 86 | 71 | 58 | 117 | 99 | 89 | 74 |
Québec | 890 | 706 | 744 | 655 | 1 118 | 896 | 888 | 812 |
Ontario | 1 757 | 1 624 | 1 436 | 1 351 | 2 062 | 1 883 | 1 706 | 1 658 |
Manitoba | 146 | 115 | 108 | 117 | 169 | 151 | 137 | 137 |
Saskatchewan | 114 | 98 | 103 | 96 | 135 | 123 | 133 | 122 |
Alberta | 341 | 362 | 286 | 316 | 415 | 453 | 379 | 403 |
Colombie-Britannique | 678 | 557 | 481 | 421 | 812 | 707 | 638 | 577 |
Groupe d'âge | ||||||||
Personnes de moins de 18 ans | 900 | 755 | 622 | 566 | 1 115 | 958 | 803 | 748 |
Personnes de 18 à 64 ans | 3 049 | 2 701 | 2 553 | 2 392 | 3 565 | 3 180 | 3 026 | 2 883 |
Personnes de 65 ans et plus | 289 | 284 | 238 | 216 | 394 | 405 | 360 | 352 |
Note : les estimations basées sur les seuils de la MPC de 2018 sont préliminaires. Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Les seuils présentés au tableau 1 sont établis pour la famille modèle de quatre (deux adultes et deux enfants). Pour établir des seuils pour différentes tailles de familles, la méthodologie de la MPC utilise une échelle d’équivalence de la racine carrée, une méthode très couramment utilisée pour ajuster les revenus en fonction de la taille de la famille, et elle est recommandée pour les mesures de la pauvreté (CEE-ONU, 2011). Pour calculer les valeurs de seuil pour différentes tailles de familles, on peut utiliser les valeurs du tableau 5.
Taille de la famille | Échelle de racine carrée | Multipliez la valeur du seuil par |
---|---|---|
1 | 1,0 | 0,5 |
2 | 1,4 | 0,7 |
3 | 1,7 | 0,9 |
4 | 2,0 | 1,0 |
5 | 2,2 | 1,1 |
6 | 2,4 | 1,2 |
x |
Cette méthode d’équivalence des seuils pour différentes tailles de famille ne devrait être appliquée qu’à la valeur du seuil total et non aux composantes de seuil individuellesNote . La prochaine section du présent document de travail décrit les domaines de recherche future, y compris la recherche sur d’autres façons de comparer les seuils et les revenus pour différents types et tailles de familles.
Enfin, bien que le tableau 1 présente les seuils de 2018, les valeurs de 2015 à 2017 sont présentées dans l'annexe E. Ces seuils ont été obtenus en rajustant les composantes de l’année de base 2018 à partir de la méthodologie décrite pour chaque composante dans l’annexe A.
Un programme de recherche tourné vers l’avenir
Au cours des consultations menées dans le cadre de la présente révision de la MPC, ainsi que pendant l'analyse qui a conduit aux quatre documents de travail, certains sujets ont été identifiés comme nécessitant des études plus en profondeur afin de préparer le prochain exercice de révision de la MPC.
Technologies des communications. Statistique Canada examinera de quelle façon une composante séparée pour les « communications » pourrait être ajoutée à la MPC. À l’heure actuelle, ces besoins d’accès à des biens et à des services de communication font partie de la composante des « autres dépenses ».
Frais de garde d’enfants. À l’heure actuelle, les frais de garde d’enfants sont représentés dans la MPC en tant que déduction directe du revenu disponible. De cette façon, les besoins d’une famille sont comparés à une mesure du revenu qui reflète les ressources dont elle dispose. Des experts ont demandé à Statistique Canada si c’était la meilleure façon de procéder. Les frais de garde d’enfants pourraient-ils plutôt être traités comme un élément du panier de consommation?
Éloignement. Statistique Canada examinera s’il faut rajuster la MPC pour tenir compte des coûts plus élevés auxquels font face les familles vivant dans des régions ou collectivités éloignées afin de dériver (par exemple) de meilleures estimations pour les parties septentrionales des provinces.
Familles de différentes tailles. À l’heure actuelle, Statistique Canada estime les seuils de la MPC pour une famille de quatre personnes, puis utilise l’échelle d’équivalence de la racine carrée pour dériver les seuils pour les familles de différentes tailles. Cette méthode permet-elle d’établir les meilleurs seuils possibles pour les petites familles et les personnes seules? Une étude supplémentaire pourrait également être menée pour déterminer s'il serait approprié de construire des valeurs de panier séparées pour des familles de même taille mais de composition différente (p. ex., une famille monoparentale avec trois enfants comparativement à un couple avec deux enfants) ou pour d'autres caractéristiques (p. ex., l’âge des membres de la famille).
La composante des autres nécessités. La « composante des autres nécessités » vise à représenter les coûts des biens et services autres que les aliments, le logement, le transport et l’habillement. La liste des articles qui pourraient être inclus dans la composante des autres nécessités est vaste et pourrait varier en fonction de la structure, de l’âge, de l’emplacement ou d’autres circonstances d’une famille. Des recherches continues sur la méthodologie qui sous-tend la composante des autres nécessités pourraient évaluer si la méthode actuelle pour établir la valeur de cette composante convient ou si elle devrait être améliorée.
Indice de réduction de la pauvreté. Ancrer la MPC à des années de base spécifiques, tout en la mettant à jour régulièrement afin de refléter les changements dans le niveau de vie pour s’assurer qu’elle demeure pertinente, est un atout de la MPC. Cependant, les changements de base périodiques de la MPC entraînent la création de plusieurs seuils de pauvreté qui peuvent rendre difficile le suivi des tendances de la pauvreté sur de longues périodes. Afin d’améliorer la transparence et pour aider à suivre l'évolution de la pauvreté sur des périodes plus longues, la mise en œuvre d’un indice de réduction de la pauvreté sera considéré.
Conclusion
Le présent document constitue le document de travail final documentant le deuxième examen approfondi de la MPC, qui a débuté en 2018 et se terminera en 2020. Il a présenté les seuils proposés de la nouvelle MPC de l’année de base 2018 et les a comparés aux seuils de l’année de base 2008 qui sont actuellement en vigueur.
Le document a également proposé un programme de recherche tourné vers l’avenir, décrivant les sujets que Statistique Canada et EDSC pourraient étudier en vue du prochain examen approfondi.
Le présent document vise à favoriser la mobilisation des utilisateurs, à expliquer les changements à la MPC qui ont été proposés et à fournir aux utilisateurs les estimations préliminaires des impacts découlant de ces changements proposés. Nous encourageons les utilisateurs à poser des questions, à formuler des commentaires et à faire des suggestions pour les travaux futurs.
Après la publication de ce document, il y aura une période au cours de laquelle Statistique Canada et EDSC s’entretiendront avec des experts, des intervenants et des représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux pour valider les résultats. La période d’examen devrait se terminer en juin 2020. Les utilisateurs sont invités à poser des questions et à fournir des commentaires. Nous encourageons les personnes souhaitant communiquer avec nous à envoyer un courriel à l’adresse : statcan.market.basket.measure-mesure.du.panier.de.consommation.statcan@canada.ca.
Annexe A : Modifications proposées aux composantes de la MPC et au revenu disponible
Modifications proposées aux composantes de la MPC
Le panier de la MPC comprend cinq composantes : habillement, aliments, logement, transport et autres dépenses. Des modifications sont proposées à chacune de ces composantes pour la MPC de l’année de base 2018.
Composante d’habillement
Dans la MPC de l’année de base 2008, la composante d’habillement du panier se fonde sur le panier de Niveau de vie acceptable (NVA) du Conseil de planification sociale de Winnipeg et de Winnipeg Harvest de 2001. Le panier contient des biens destinés spécifiquement à une famille modèle de deux adultes et de deux enfants et fournit des vêtements et des chaussures pour les occasions professionnelles, scolaires et sociales les plus courantes.
La composante d’habillement de la MPC de l’année de base 2018 adopterait le plus récent calendrier d’articles du panier d’habillement du NVA de 2012 disponible (annexe B). Le panier est plus contemporain et répond à certaines préoccupations concernant l’actualité et les stéréotypes de genre qui se trouvaient dans le panier précédent. Par exemple, le nouveau panier inclut la même quantité de chaussures de course pour les hommes et les femmes. Il comprend une liste et un calendrier de remplacement semblables à celui du panier précédent (2001). Dans l’ensemble, le nombre d’articles vestimentaires dans le panier du NVA de 2012 est semblable à celui du panier du NVA de 2001, mais certaines quantités ont changé; par exemple, il y a une augmentation de la quantité de chaussettes et une diminution de la quantité de bas de nylon pour femmes.
Les prix sont recueillis auprès des points de vente chaque année dans une ville représentative de chaque provinceNote , et la moyenne arithmétique des trois observations des prix les plus bas dans chaque ville est calculée pour chaque article du panier. De plus, une moyenne triennale des prix des articles est prise pour minimiser la volatilité des prix des articles. Ces prix, combinés à des quantités déterminées et à un calendrier de remplacement, définissent le coût de la composante d’habillement. Les méthodes de tarification de la MPC de l’année de base 2018 sont semblables à celles de la MPC de l’année de base 2008.
Pour la MPC de l’année de base 2008, l’établissement direct du prix des articles vestimentaires était effectué chaque année, et la composante d’habillement était mise à jour en conséquence. Pour la MPC de l’année de base 2018, après l’établissement direct du prix des articles vestimentaires pour l’année de base 2018, les seuils de la composante d’habillement seraient mis à jour pour les autres années à l’aide de l’Indice des prix à la consommation (IPC) provincial pour les « vêtements et chaussures ». Il est proposé que l’indexation des prix remplace la méthode d’établissement direct du prix annuelle, puisque cette dernière a été jugée comme ajoutant trop de variabilité aux seuils. En outre, l’indexation des seuils rendra les mouvements d’une année à l’autre plus transparents et prévisibles, tandis que l'engagement de revoir le panier de la MPC tous les cinq ans permettra de s'assurer que le panier continue de représenter les normes contemporaines.
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 2 234 | 2 160 | -74 | -3,3 |
moins de 30 000Tableau A.1 Note 1 | 2 234 | 2 160 | -74 | -3,3 | |
30 000 à 99 999Tableau A.1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2 160 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 2 234 | 2 160 | -74 | -3,3 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 2 104 | 2 227 | 123 | 5,8 |
moins de 30 000 | 2 104 | 2 227 | 123 | 5,8 | |
Charlottetown | 2 104 | 2 227 | 123 | 5,8 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 2 188 | 2 207 | 19 | 0,9 |
moins de 30 000 | 2 188 | 2 207 | 19 | 0,9 | |
30 000 à 99 999 | 2 188 | 2 207 | 19 | 0,9 | |
Halifax | 2 188 | 2 207 | 19 | 0,9 | |
Cape Breton | 2 188 | 2 207 | 19 | 0,9 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 |
moins de 30 000 | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 | |
30 000 à 99 999 | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 | |
Fredericton | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 | |
Saint-Jean | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 | |
Moncton | 2 561 | 2 422 | -139 | -5,4 | |
Québec | régions rurales | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 |
moins de 30 000 | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 | |
30 000 à 99 999 | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 | |
100 000 à 499 999 | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 | |
Québec | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 | |
Montréal | 2 079 | 2 226 | 146 | 7,0 | |
Ontario | régions rurales | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 |
moins de 30 000 | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 | |
30 000 à 99 999 | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 | |
100 000 à 499 999Tableau A.1 Note 1 | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 | |
500 000 et plusTableau A.1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2 157 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 | |
Hamilton/Burlington | 2 145 | 2 157 | 12 | 0,6 | |
Toronto | 1 750 | 1 846 | 96 | 5,5 | |
Manitoba | régions rurales | 2 050 | 2 042 | -8 | -0,4 |
moins de 30 000Tableau A.1 Note 1 | 2 050 | 2 042 | -8 | -0,4 | |
30 000 à 99 999Tableau A.1 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 2 042 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 2 050 | 2 042 | -8 | -0,4 | |
Winnipeg | 2 050 | 2 042 | -8 | -0,4 | |
Saskatchewan | régions rurales | 2 314 | 2 236 | -78 | -3,4 |
moins de 30 000 | 2 314 | 2 236 | -78 | -3,4 | |
30 000 à 99 999 | 2 314 | 2 236 | -78 | -3,4 | |
Saskatoon | 2 314 | 2 236 | -78 | -3,4 | |
Régina | 2 314 | 2 236 | -78 | -3,4 | |
Alberta | régions rurales | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 |
moins de 30 000 | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 | |
30 000 à 99 999 | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 | |
100 000 à 499 999 | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 | |
Edmonton | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 | |
Calgary | 1 834 | 1 858 | 24 | 1,3 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 1 907 | 2 074 | 167 | 8,7 |
moins de 30 000 | 1 907 | 2 074 | 167 | 8,7 | |
30 000 à 99 999 | 1 907 | 2 074 | 167 | 8,7 | |
100 000 à 499 999 | 1 907 | 2 074 | 167 | 8,7 | |
Vancouver | 1 907 | 2 074 | 167 | 8,7 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Composante d’aliments
Dans la MPC de l’année de base 2008, la composante d’aliments est fondée sur le panier de provisions nutritif – Canada de 2008, élaboré par Santé Canada. Les prix des aliments sont recueillis dans 38 villes afin de fournir le coût annuel d’achat du panier dans les 50 régions. Pour certains articles, les prix sont recueillis pour plus d’un produit afin de permettre l’établissement du prix d’un produit de marque et d’un produit générique. Les prix sont relevés dans certains magasins de chaque ville et la moyenne géométrique de chaque article est calculée pour chaque ville.
La MPC de l’année de base 2018 utiliserait le panier de provisions nutritif – Canada de 2019 (PPNC, annexe C) pour calculer le coût de la composante d’aliments. Les aliments figurant dans la version mise à jour du PPNC sont conformes au nouveau Guide alimentaire canadien et sont des aliments nutritifs couramment consommés que les Canadiens ont déclaré consommer dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition de 2015, la plus récente enquête disponible sur la consommation d’aliments. Le PPNC de 2019 comprend des aliments frais, surgelés et en conserve afin de concilier les considérations de coût, d'accès et de disponibilité. Comme pour le PPNC de 2008, 5 % est ajouté au coût total du panier de 2019 pour des aliments et boissons divers, comme du café, du thé, des herbes aromatiques, des épices et des condimentsNote .
Les prix des aliments continueront d’être recueillis par Statistique Canada dans 38 villes dans l’ensemble du Canada. Toutefois, compte tenu de la publication récente du nouveau PPNC, certains prix provisoires ont été utilisés pour la composante d’aliments, et Statistique Canada évaluera si une révision de ces montants est nécessaire au cours des prochains mois. Comme pour la composante d’habillement, l’établissement direct annuel des prix du panier de provisions serait remplacé par l’indice provincial des prix des aliments de l’IPC afin de déterminer la variation du prix du panier de provisions au fil du temps pour l’année de base 2018.
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 12 972 | 13 141 | 169 | 1,3 |
moins de 30 000Tableau A.2 Note 1 | 12 972 | 13 141 | 169 | 1,3 | |
30 000 à 99 999Tableau A.2 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 13 141 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 12 441 | 12 521 | 80 | 0,6 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 12 476 | 12 470 | -6 | 0,0 |
moins de 30 000 | 12 476 | 12 470 | -6 | 0,0 | |
Charlottetown | 12 476 | 12 470 | -6 | 0,0 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 12 117 | 12 528 | 411 | 3,4 |
moins de 30 000 | 12 117 | 12 528 | 411 | 3,4 | |
30 000 à 99 999 | 12 117 | 12 528 | 411 | 3,4 | |
Halifax | 11 558 | 12 001 | 443 | 3,8 | |
Cape Breton | 11 816 | 11 750 | -66 | -0,6 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 12 496 | 12 563 | 67 | 0,5 |
moins de 30 000 | 12 496 | 12 563 | 67 | 0,5 | |
30 000 à 99 999 | 12 496 | 12 563 | 67 | 0,5 | |
Fredericton | 12 498 | 12 499 | 1 | 0,0 | |
Saint-Jean | 12 413 | 12 198 | -215 | -1,7 | |
Moncton | 11 349 | 11 757 | 408 | 3,6 | |
Québec | régions rurales | 11 248 | 11 322 | 74 | 0,7 |
moins de 30 000 | 11 248 | 11 322 | 74 | 0,7 | |
30 000 à 99 999 | 11 248 | 11 322 | 74 | 0,7 | |
100 000 à 499 999 | 11 248 | 11 322 | 74 | 0,7 | |
Québec | 11 154 | 11 476 | 322 | 2,9 | |
Montréal | 11 344 | 11 578 | 234 | 2,1 | |
Ontario | régions rurales | 10 518 | 10 560 | 42 | 0,4 |
moins de 30 000 | 10 518 | 10 560 | 42 | 0,4 | |
30 000 à 99 999 | 10 518 | 10 560 | 42 | 0,4 | |
100 000 à 499 999Tableau A.2 Note 1 | 11 045 | 10 994 | -51 | -0,5 | |
500 000 et plusTableau A.2 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 10 994 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 11 390 | 11 399 | 9 | 0,1 | |
Hamilton/Burlington | 10 821 | 10 738 | -83 | -0,8 | |
Toronto | 10 903 | 10 803 | -100 | -0,9 | |
Manitoba | régions rurales | 11 037 | 10 983 | -54 | -0,5 |
moins de 30 000Tableau A.2 Note 1 | 11 037 | 10 983 | -54 | -0,5 | |
30 000 à 99 999Tableau A.2 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 10 983 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 11 037 | 10 983 | -54 | -0,5 | |
Winnipeg | 11 318 | 11 377 | 59 | 0,5 | |
Saskatchewan | régions rurales | 11 023 | 11 101 | 78 | 0,7 |
moins de 30 000 | 11 023 | 11 101 | 78 | 0,7 | |
30 000 à 99 999 | 11 023 | 11 101 | 78 | 0,7 | |
Saskatoon | 11 072 | 11 308 | 236 | 2,1 | |
Régina | 10 880 | 11 204 | 324 | 3,0 | |
Alberta | régions rurales | 12 354 | 12 255 | -100 | -0,8 |
moins de 30 000 | 12 354 | 12 255 | -100 | -0,8 | |
30 000 à 99 999 | 12 354 | 12 255 | -100 | -0,8 | |
100 000 à 499 999 | 12 354 | 12 255 | -100 | -0,8 | |
Edmonton | 11 080 | 11 410 | 330 | 3,0 | |
Calgary | 11 390 | 11 510 | 120 | 1,1 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 11 256 | 11 380 | 124 | 1,1 |
moins de 30 000 | 11 256 | 11 380 | 124 | 1,1 | |
30 000 à 99 999 | 11 256 | 11 380 | 124 | 1,1 | |
100 000 à 499 999 | 12 155 | 12 112 | -43 | -0,4 | |
Vancouver | 11 652 | 11 586 | -66 | -0,6 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Composante du logement
La MPC dérive des coûts d’habitation pour les logements locatifs tirés du recensement. Le recensement est choisi pour fournir les valeurs du marché, car sa grande taille d’échantillon permet une estimation précise des coûts du loyer et couvre tous les genres de logements locatifs.
Dans la MPC de l’année de base 2008, le coût du logement a été estimé à l’aide du Recensement de 2006 en fonction du loyer médian des logements de deux et trois chambres. Pour obtenir des estimations pour les années subséquentes, les données relatives au prix des loyers ont été augmentées à l’aide de l’indice de l’IPC provincial pour les logements locatifs. En plus de l’allocation pour la location du logement, un montant a été ajouté pour tenir compte du fait que certains ménages doivent fournir leurs propres appareils, comme un réfrigérateur, une cuisinière, une laveuse et une sécheuse.
La composante du logement de la MPC de l’année de base 2018 serait mise à jour pour utiliser les valeurs du Recensement de 2016. La nouvelle année de base de la MPC propose d’adopter également la Norme nationale d’occupation pour la famille modèle composée d’un homme et d’une femme adultes et deux enfants (une fille de 9 ans et un garçon de 13 ans), et fonde par conséquent les coûts d’habitation pour la famille modèle sur le coût d’un logement locatif de trois chambres. Pour déterminer le coût typique d’un logement locatif de trois chambres par région de la MPC, nous utilisons le coût médian des logements locatifs de trois chambres occupés par les ménages appartenant au deuxième décile de revenu. En plus du supplément pour les appareils ménagers, un montant pour les assurances locatives est maintenant inclus.
Enfin, dans la MPC de l’année de base 2018, il est proposé d’utiliser les indices d’ensemble provinciaux de l’IPC, plutôt que l’indice des logements locatifs de l’IPC, pour mettre à jour la valeur de la composante du logement. Statistique Canada poursuivra ses recherches sur la composante du logement, assurera un suivi et en rendra compte chaque année.
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 7 801 | 10 282 | 2 482 | 31,8 |
moins de 30 000Tableau A.3 Note 1 | 8 373 | 10 669 | 2 296 | 27,4 | |
30 000 à 99 999Tableau A.3 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 12 480 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 9 994 | 14 041 | 4 048 | 40,5 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 7 848 | 10 436 | 2 587 | 33,0 |
moins de 30 000 | 8 695 | 11 199 | 2 503 | 28,8 | |
Charlottetown | 9 607 | 12 687 | 3 080 | 32,1 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 8 291 | 9 842 | 1 551 | 18,7 |
moins de 30 000 | 8 477 | 10 747 | 2 271 | 26,8 | |
30 000 à 99 999 | 8 727 | 11 516 | 2 789 | 32,0 | |
Halifax | 10 857 | 15 312 | 4 454 | 41,0 | |
Cape Breton | 8 401 | 11 764 | 3 364 | 40,0 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 7 046 | 9 019 | 1 973 | 28,0 |
moins de 30 000 | 7 630 | 10 537 | 2 906 | 38,1 | |
30 000 à 99 999 | 7 040 | 10 311 | 3 271 | 46,5 | |
Fredericton | 10 401 | 12 845 | 2 444 | 23,5 | |
Saint-Jean | 8 116 | 11 151 | 3 035 | 37,4 | |
Moncton | 9 409 | 12 368 | 2 959 | 31,5 | |
Québec | régions rurales | 6 744 | 8 843 | 2 099 | 31,1 |
moins de 30 000 | 6 834 | 8 436 | 1 602 | 23,4 | |
30 000 à 99 999 | 7 419 | 8 991 | 1 572 | 21,2 | |
100 000 à 499 999 | 7 829 | 9 385 | 1 556 | 19,9 | |
Québec | 8 525 | 10 864 | 2 339 | 27,4 | |
Montréal | 9 189 | 11 333 | 2 144 | 23,3 | |
Ontario | régions rurales | 10 068 | 12 139 | 2 071 | 20,6 |
moins de 30 000 | 9 859 | 12 814 | 2 955 | 30,0 | |
30 000 à 99 999 | 10 211 | 13 176 | 2 965 | 29,0 | |
100 000 à 499 999Tableau A.3 Note 1 | 11 386 | 14 263 | 2 876 | 25,3 | |
500 000 et plusTableau A.3 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 16 099 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 13 646 | 17 822 | 4 176 | 30,6 | |
Hamilton/Burlington | 11 877 | 14 950 | 3 073 | 25,9 | |
Toronto | 14 710 | 19 259 | 4 549 | 30,9 | |
Manitoba | régions rurales | 7 371 | 10 271 | 2 899 | 39,3 |
moins de 30 000Tableau A.3 Note 1 | 8 808 | 12 096 | 3 288 | 37,3 | |
30 000 à 99 999Tableau A.3 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 12 159 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 9 330 | 12 396 | 3 067 | 32,9 | |
Winnipeg | 10 569 | 15 147 | 4 579 | 43,3 | |
Saskatchewan | régions rurales | 8 512 | 10 906 | 2 394 | 28,1 |
moins de 30 000 | 9 613 | 12 629 | 3 016 | 31,4 | |
30 000 à 99 999 | 9 980 | 13 502 | 3 523 | 35,3 | |
Saskatoon | 11 467 | 16 473 | 5 005 | 43,6 | |
Régina | 11 420 | 15 774 | 4 354 | 38,1 | |
Alberta | régions rurales | 10 103 | 14 587 | 4 484 | 44,4 |
moins de 30 000 | 11 518 | 15 698 | 4 180 | 36,3 | |
30 000 à 99 999 | 13 130 | 15 111 | 1 982 | 15,1 | |
100 000 à 499 999 | 10 857 | 15 498 | 4 641 | 42,8 | |
Edmonton | 12 465 | 19 055 | 6 589 | 52,9 | |
Calgary | 13 648 | 19 367 | 5 718 | 41,9 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 9 699 | 11 837 | 2 137 | 22,0 |
moins de 30 000 | 9 716 | 12 982 | 3 266 | 33,6 | |
30 000 à 99 999 | 10 526 | 13 914 | 3 387 | 32,2 | |
100 000 à 499 999 | 12 625 | 16 922 | 4 297 | 34,0 | |
Vancouver | 13 671 | 19 125 | 5 454 | 39,9 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Composante de transport
L’objectif de la composante de transport de la MPC est de reconnaître le coût nécessaire pour couvrir les trajets aller-retour permettant de se rendre au travail, de faire les courses ainsi que pour répondre à d’autres besoins quotidiens. Cependant, selon le lieu de résidence d’une personne et la nature exacte de ses besoins, la façon dont ces besoins sont satisfaits peut varier et, par conséquent, ces coûts peuvent également varier. Dans les régions rurales, le seul mode de transport utilisé pour effectuer les tâches quotidiennes et se rendre au travail est, le plus souvent, en voiture. Parallèlement, la plupart des grandes régions urbaines disposent de réseaux de transport en commun efficaces répondant aux besoins en transport des citadins. Dans les petites et moyennes villes, ainsi que dans les banlieues, les transports en commun peuvent être moins efficaces que dans les grandes villes pour répondre aux besoins de transport de la famille modèle.
Pour l’année de base 2018, deux modifications sont proposées pour la composante de transport. La première modification consisterait à reconnaître l’utilisation répandue des voitures comme moyen de transport, même dans les centres urbains dotés d’un réseau de transport en commun. Dans les régions rurales de la MPC et les régions de la MPC constituées de centres de population de moins de 30 000 habitants, on suppose, comme pour la MPC fondée sur l’année de base de 2008, que les familles auraient besoin de leur propre véhicule pour se rendre au travail et effectuer des activités quotidiennes comme magasiner. Dans les plus grandes régions de la MPC, notamment les RMR et RA indiquées, on supposerait une moyenne pondérée du coût des transports en commun et privé.
Le poids de chaque composante (en commun et privé) serait déterminé à l’aide des données du Recensement de 2016, à savoir la question du recensement sur le mode de déplacement pour se rendre au travail. Les poids pour les composantes de transport en commun et privé, par région de la MPC, sont présentés à l’annexe D.
Le deuxième changement important consisterait à actualiser le calcul des coûts du transport privé pour tenir compte des développements survenus au cours des 20 années qui se sont écoulées depuis l’introduction de la MPC, tels que l'augmentation de la longévité des véhicules et l'amélioration du rendement énergétique. Cette mise à jour prévoit l'achat d'une voiture compacte de huit ans (cinq ans dans la MPC de 2008) et de 1 200 litres d'essence par an (1 500 dans la MPC de 2008). En outre, la MPC de l’année de base 2018 serait modifiée pour utiliser un « panier » de 5 voitures compactes pour déterminer le prix du véhicule au lieu de la méthode de la MPC de 2008 qui consiste à n'utiliser qu'une seule voiture, afin d'ajouter de la stabilité aux estimations et d’en améliorer la représentativité.
Les coûts de transport public attribués à la famille de référence comprennent le coût des titres de transport public mensuels pour deux adultes et un enfant et un montant supplémentaire suffisant pour 12 trajets aller-retour en taxi, soit la même méthodologie que pour l’année de base 2008.
Enfin, dans la MPC de l’année de base 2018, il est proposé d'utiliser l'indice provincial du transport privé pour rajuster le coût du panier du transport privé dans le temps, tandis que l'indice provincial du transport public serait utilisé pour rajuster le coût du panier du transport public.
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 5 335 | 4 650 | -685 | -12,8 |
moins de 30 000Tableau A.4 Note 1 | 5 335 | 4 650 | -685 | -12,8 | |
30 000 à 99 999Tableau A.4 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 4 080 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 2 807 | 4 248 | 1 441 | 51,3 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 4 921 | 4 308 | -613 | -12,5 |
moins de 30 000 | 4 921 | 4 308 | -613 | -12,5 | |
Charlottetown | 2 416 | 3 742 | 1 326 | 54,9 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 5 364 | 4 790 | -574 | -10,7 |
moins de 30 000 | 5 364 | 4 790 | -574 | -10,7 | |
30 000 à 99 999 | 2 793 | 4 328 | 1 534 | 54,9 | |
Halifax | 2 853 | 3 852 | 1 000 | 35,0 | |
Cape Breton | 2 565 | 4 176 | 1 612 | 62,8 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 5 261 | 4 563 | -698 | -13,3 |
moins de 30 000 | 5 261 | 4 563 | -698 | -13,3 | |
30 000 à 99 999 | 5 261 | 4 563 | -698 | -13,3 | |
Fredericton | 2 866 | 3 990 | 1 123 | 39,2 | |
Saint-Jean | 2 926 | 4 004 | 1 078 | 36,8 | |
Moncton | 2 410 | 3 887 | 1 477 | 61,3 | |
Québec | régions rurales | 4 980 | 4 369 | -611 | -12,3 |
moins de 30 000 | 4 980 | 4 369 | -611 | -12,3 | |
30 000 à 99 999 | 2 324 | 3 860 | 1 535 | 66,0 | |
100 000 à 499 999 | 2 962 | 3 963 | 1 001 | 33,8 | |
Québec | 3 103 | 3 875 | 772 | 24,9 | |
Montréal | 2 911 | 3 787 | 876 | 30,1 | |
Ontario | régions rurales | 5 782 | 5 034 | -747 | -12,9 |
moins de 30 000 | 5 782 | 5 034 | -747 | -12,9 | |
30 000 à 99 999 | 2 514 | 4 192 | 1 678 | 66,8 | |
100 000 à 499 999Tableau A.4 Note 1 | 3 282 | 4 508 | 1 225 | 37,3 | |
500 000 et plusTableau A.4 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 4 590 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 4 163 | 4 538 | 374 | 9,0 | |
Hamilton/Burlington | 3 722 | 4 854 | 1 132 | 30,4 | |
Toronto | 5 201 | 5 602 | 400 | 7,7 | |
Manitoba | régions rurales | 5 770 | 4 850 | -920 | -15,9 |
moins de 30 000Tableau A.4 Note 1 | 5 770 | 4 850 | -920 | -15,9 | |
30 000 à 99 999Tableau A.4 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 4 850 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 2 841 | 4 174 | 1 333 | 46,9 | |
Winnipeg | 3 498 | 4 359 | 861 | 24,6 | |
Saskatchewan | régions rurales | 5 632 | 4 829 | -804 | -14,3 |
moins de 30 000 | 5 632 | 4 829 | -804 | -14,3 | |
30 000 à 99 999 | 2 423 | 4 161 | 1 738 | 71,7 | |
Saskatoon | 2 908 | 4 272 | 1 364 | 46,9 | |
Régina | 3 316 | 4 333 | 1 017 | 30,7 | |
Alberta | régions rurales | 5 199 | 4 400 | -799 | -15,4 |
moins de 30 000 | 5 199 | 4 400 | -799 | -15,4 | |
30 000 à 99 999 | 2 360 | 3 703 | 1 343 | 56,9 | |
100 000 à 499 999 | 2 893 | 3 910 | 1 017 | 35,2 | |
Edmonton | 3 472 | 4 236 | 764 | 22,0 | |
Calgary | 3 613 | 4 228 | 615 | 17,0 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 5 744 | 4 911 | -832 | -14,5 |
moins de 30 000 | 5 744 | 4 911 | -832 | -14,5 | |
30 000 à 99 999 | 2 185 | 4 200 | 2 015 | 92,2 | |
100 000 à 499 999 | 2 560 | 4 191 | 1 631 | 63,7 | |
Vancouver | 3 194 | 4 476 | 1 281 | 40,1 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Composante des autres nécessités
La MPC possède une composante finale qui reconnaît les besoins d’autres biens et services qui seraient considérés comme des nécessités, mais ne sont pas saisis dans les catégories du logement, de l’habillement, des aliments et du transport (p. ex. articles ménagers, soins personnels, matériel de lecture, etc.). La méthodologie utilisée pour relever le prix des autres biens et services n’utilise pas le relevé des articles comme le font les autres parties de la MPC. Il ne serait pas pratique de le faire, car il faudrait éventuellement relever le prix d’un très grand nombre d’articles et bon nombre de ces articles pourraient être considérés comme des nécessités pour certaines familles, mais pas pour d’autres. Par conséquent, la composante des autres nécessités vise à donner une approximation des dépenses moyennes pour une grande variété d’autres biens et services, en utilisant les données tirées de l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) de Statistique Canada.
Dans la MPC de l’année de base 2008, la valeur pour la composante des autres nécessités a été établie en tant que pourcentage fixe (75,4 %) du coût total des composantes des aliments et de l’habillement pour chaque région de la MPC. Ce pourcentage fixe est désigné comme étant le « multiplicateur »; il a été établi selon une analyse des habitudes de dépenses historiques sur un ensemble de catégories de dépenses choisies et jugées nécessaires pour un niveau de vie de base modeste.
Pour la MPC de l’année de base 2018, il est proposé que le niveau du multiplicateur de la composante des autres nécessités soit fixé de sorte que le nouveau niveau de la base de 2018, à l'exclusion des services de téléphonie cellulaire, soit égal au niveau de la base de 2008. Un montant additionnel pour les services de téléphonie cellulaire serait ensuite ajouté à la composante des autres nécessités de l’année de base 2018.
La valeur du multiplicateur pourrait être recalculée, mais comme les composantes d’aliments et d’habillement sont relativement similaires entre les années de base 2008 et 2018, la valeur du multiplicateur existant est conservée. Ainsi, la composante des autres nécessités est équivalente à la somme des paniers d’aliments et d’habillement pour une région de la MPC, multipliée par 0,754, plus la moyenne provinciale des dépenses en services de téléphonie cellulaire observée dans l’EDM pour les familles du deuxième décile de revenu.
Comme pour les composantes discutées précédemment, la composante des autres nécessités serait calculée pour l’année de base, puis mise à jour annuellement en augmentant les seuils de l’année de base pour chaque région de la MPC au moyen de l’IPC d’ensemble provincial comme facteur d’inflation des prix. Cette méthode diffère de la méthodologie de la MPC de l’année de base 2008, où le multiplicateur était appliqué chaque année. Pour résumer, selon la méthodologie de l’année de base 2018, la croissance de la composante des autres nécessités serait liée à l’IPC d’ensemble, alors que selon la méthodologie de l’année de base 2008, elle était liée aux mouvements des prix des aliments et de l’habillement.
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | Différence | |||
dollars | pourcentage | ||||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 11 460 | 12 305 | 845 | 7,4 |
moins de 30 000Tableau A.5 Note 1 | 11 460 | 12 305 | 845 | 7,4 | |
30 000 à 99 999Tableau A.5 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 12 305 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
St-Jean | 11 060 | 11 838 | 778 | 7,0 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 10 988 | 12 079 | 1 091 | 9,9 |
moins de 30 000 | 10 988 | 12 079 | 1 091 | 9,9 | |
Charlottetown | 10 988 | 12 079 | 1 091 | 9,9 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 10 781 | 12 221 | 1 440 | 13,4 |
moins de 30 000 | 10 781 | 12 221 | 1 440 | 13,4 | |
30 000 à 99 999 | 10 781 | 12 221 | 1 440 | 13,4 | |
Halifax | 10 360 | 11 824 | 1 464 | 14,1 | |
Cape Breton | 10 554 | 11 635 | 1 081 | 10,2 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 11 348 | 12 199 | 851 | 7,5 |
moins de 30 000 | 11 348 | 12 199 | 851 | 7,5 | |
30 000 à 99 999 | 11 348 | 12 199 | 851 | 7,5 | |
Fredericton | 11 349 | 12 151 | 801 | 7,1 | |
Saint-Jean | 11 285 | 11 924 | 638 | 5,7 | |
Moncton | 10 483 | 11 591 | 1 108 | 10,6 | |
Québec | régions rurales | 10 044 | 11 043 | 999 | 9,9 |
moins de 30 000 | 10 044 | 11 043 | 999 | 9,9 | |
30 000 à 99 999 | 10 044 | 11 043 | 999 | 9,9 | |
100 000 à 499 999 | 10 044 | 11 043 | 999 | 9,9 | |
Québec | 9 973 | 11 159 | 1 186 | 11,9 | |
Montréal | 10 116 | 11 236 | 1 120 | 11,1 | |
Ontario | régions rurales | 9 544 | 10 684 | 1 141 | 12,0 |
moins de 30 000 | 9 544 | 10 684 | 1 141 | 12,0 | |
30 000 à 99 999 | 9 544 | 10 684 | 1 141 | 12,0 | |
100 000 à 499 999Tableau A.5 Note 1 | 9 941 | 11 011 | 1 071 | 10,8 | |
500 000 et plusTableau A.5 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 11 011 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Ottawa | 10 201 | 11 317 | 1 116 | 10,9 | |
Hamilton/Burlington | 9 772 | 10 818 | 1 046 | 10,7 | |
Toronto | 9 536 | 10 633 | 1 097 | 11,5 | |
Manitoba | régions rurales | 9 863 | 10 809 | 945 | 9,6 |
moins de 30 000Tableau A.5 Note 1 | 9 863 | 10 809 | 945 | 9,6 | |
30 000 à 99 999Tableau A.5 Note 2 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 10 809 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | |
Brandon | 9 863 | 10 809 | 945 | 9,6 | |
Winnipeg | 10 075 | 11 106 | 1 031 | 10,2 | |
Saskatchewan | régions rurales | 10 052 | 11 209 | 1 157 | 11,5 |
moins de 30 000 | 10 052 | 11 209 | 1 157 | 11,5 | |
30 000 à 99 999 | 10 052 | 11 209 | 1 157 | 11,5 | |
Saskatoon | 10 089 | 11 365 | 1 276 | 12,7 | |
Régina | 9 944 | 11 286 | 1 343 | 13,5 | |
Alberta | régions rurales | 10 693 | 11 947 | 1 254 | 11,7 |
moins de 30 000 | 10 693 | 11 947 | 1 254 | 11,7 | |
30 000 à 99 999 | 10 693 | 11 947 | 1 254 | 11,7 | |
100 000 à 499 999 | 10 693 | 11 947 | 1 254 | 11,7 | |
Edmonton | 9 733 | 11 311 | 1 578 | 16,2 | |
Calgary | 9 966 | 11 386 | 1 420 | 14,2 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 9 920 | 11 261 | 1 340 | 13,5 |
moins de 30 000 | 9 920 | 11 261 | 1 340 | 13,5 | |
30 000 à 99 999 | 9 920 | 11 261 | 1 340 | 13,5 | |
100 000 à 499 999 | 10 598 | 11 812 | 1 214 | 11,5 | |
Vancouver | 10 219 | 11 416 | 1 197 | 11,7 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Modifications proposées au revenu disponible
Dans la MPC de l’année de base 2008, le revenu disponible est défini comme le revenu total (y compris les transferts gouvernementaux) après déduction de l’impôt sur le revenu, mais également de plusieurs dépenses obligatoires, comme les cotisations au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec, à l’assurance-emploi et à un régime de pension agréé, les cotisations syndicales, les frais de garde d’enfants, toute pension alimentaire versée, les primes d’assurance de santé publique et les dépenses médicales directes, notamment les primes d’assurance privée. Dans la méthodologie de la MPC de 2008, le revenu disponible a également été ajusté pour les propriétaires sans hypothèque, afin de tenir compte des coûts de logement plus faibles auxquels font face les familles qui ont ce type de mode d’occupation. Ce rajustement s’appelait l’avantage du propriétaire sans hypothèque (APSH).
Pour la MPC de l’année de base 2018, les modifications proposées au revenu disponible comprennent une mise à jour de l’estimation des frais médicaux directs et le remplacement du rajustement du revenu APSH par le rajustement plus général selon le type de mode d’occupation. De plus, il est proposé que l’impôt sur les gains en capital soit retiré de l’impôt sur le revenu afin d’éviter que les familles ne donnent l’impression de vivre dans la pauvreté parce qu’elles paient un impôt élevé sur les gains en capital.
Ajustement selon le type de mode d’occupation
Dans le cadre de l’année de base 2008, un nouveau concept a été mis en place pour mettre les propriétaires sans hypothèque qui ont, en moyenne, des coûts d’habitation inférieurs à ceux des locataires, sur un pied d’égalité avec les locataires pour ce qui est de déterminer leur situation de pauvreté. Plus précisément, une valeur appelée « avantage du propriétaire sans hypothèque » (APSH), est calculée et ajoutée au revenu disponible des propriétaires sans hypothèque. L’APSH était calculé comme la différence entre le coût médian d’habitation des propriétaires sans hypothèque et le coût médian d’habitation des locataires. Cette différence est ajoutée au revenu disponible des propriétaires sans hypothèque. En principe, cela ressemble beaucoup au calcul d’un seuil distinct des coûts d’habitation pour les familles ayant ce type de mode d’occupation.
Pour la MPC de l’année de base 2018, il est proposé d’étendre le concept de l’APSH aux propriétaires avec hypothèque et aux locataires subventionnés, ce qui mettrait les coûts de logement de toutes les familles sur un pied plus égalitaire lors de la détermination des estimations de la pauvreté, quel que soit le type de mode d’occupation. Ce nouveau concept serait appelé « ajustement selon le type de mode d’occupation (ATMO) ». Comme pour les valeurs du panier du logement, l’ATMO est calculé à l’aide des données du Recensement de 2016, sauf celles décrites ci-dessous.
Résumé du processus
L’estimation de l’ATMO pour chaque région et type de mode d’occupation de la MPC serait obtenue en soustrayant les coûts de logement typiques pour un type de mode d’occupation particulier des coûts de logement calculés au moment de l’élaboration du panier du logement de la MPC. Ces valeurs de l’ATMO sont calculées pour un logement de trois chambres pour une famille dans le deuxième décile de revenu pour chaque région de la MPC.
Les ATMO sont d'abord estimés pour une famille de quatre personnes, puis les valeurs équivalentes pour les autres tailles de famille sont calculées en utilisant la méthode de la racine carrée. Ces ATMO sont ensuite ajoutés au revenu disponible lors de l'évaluation de la situation de pauvreté.
Propriétaires sans hypothèque
Pour les propriétaires sans hypothèque, les coûts de logement comprennent les impôts fonciers, les frais de services publics, les frais de copropriété, les coûts des appareils électroménagers et les frais d’assurance habitation de base. Comme indiqué ci-dessus, ceux-ci sont estimés à partir des données du Recensement de 2016 pour un logement de trois chambres à coucher pour une famille appartenant au deuxième décile de revenu pour chaque région de la MPC. Dans le cas des propriétaires sans hypothèque, l’ATMO qui en résulte est conceptuellement semblable à l’APSH utilisée dans la MPC de 2008.
Propriétaires avec hypothèque
Aux fins de la MPC, les frais de logement pour les propriétaires avec hypothèque seraient constitués des impôts fonciers, des frais de services publics, des frais de copropriété, des frais d’assurance-habitation de base, des coûts des appareils électroménagers et des versements d’intérêts hypothécaires. La principale différence, par rapport aux propriétaires sans hypothèque, est la composante des frais d’intérêts (qui est de zéro pour les propriétaires sans hypothèque). Le coût de l’intérêt hypothécaire est estimé à l’aide des données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF). Les détails de ce calcul sont présentés dans le document Définition du revenu disponible dans la mesure du panier de consommation. Le calcul est effectué pour trois groupes d'âge afin de refléter le fait que les jeunes propriétaires ont tendance à avoir un solde hypothécaire moyen plus élevé que les propriétaires plus âgés en raison du fait qu'ils sont dans une phase plus précoce du remboursement de leur prêt.Note
Locataires subventionnés
Pour les locataires vivant dans des logements subventionnés, les ATMO sont déterminés en estimant le coût médian d’un logement subventionné de trois chambres pour une famille faisant partie du deuxième décile de revenu, puis en mesurant la différence entre son coût et le coût de logement correspondant dans la composante du panier de la MPC. Pour les locataires subventionnés, les coûts de logement comprennent le loyer payé plus les frais de services publics, les coûts des appareils électroménagers et les frais d’assurance pertinents.
Région de la MPC | base de 2008, Avantage du propriétaire sans hypothèque (APSH)Tableau A.6 Note 1 | base de 2018, Ajustement selon le type de mode d’occupation (ATMO)Tableau A.6 Note 2 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Propriétaires sans hypothèque | Locataires de logements subventionnés | Propriétaires avec une hypothèque | Propriétaires sans hypothèque | ||||
Chef du ménage âgé de moins de 40 ans | Chef du ménage âgé de 40 à 60 ans | Chef du ménage âgé de 61 ans ou plus | |||||
Province | Région | ||||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 3 108 | 2 360 | 0 | 859 | 1 785 | 4 737 |
moins de 30 000Tableau A.6 Note 3 | 2 740 | 4 371 | 0 | 892 | 1 756 | 4 600 | |
30 000 à 99 999Tableau A.6 Note 4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 5 408 | 1 318 | 2 698 | 4 264 | 6 099 | |
St-Jean | 2 913 | 7 606 | 2 347 | 3 727 | 4 243 | 6 236 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 3 504 | 3 201 | 235 | 1 617 | 3 185 | 5 230 |
moins de 30 000 | 3 282 | 4 152 | 418 | 1 800 | 3 368 | 4 980 | |
Charlottetown | 3 795 | 5 339 | 1 797 | 3 180 | 4 748 | 6 155 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 3 913 | 2 295 | 0 | 1 100 | 1 682 | 4 716 |
moins de 30 000 | 2 813 | 3 225 | 0 | 1 224 | 2 780 | 4 295 | |
30 000 à 99 999 | 3 873 | 3 659 | 757 | 2 127 | 3 684 | 5 498 | |
Halifax | 4 417 | 6 561 | 4 240 | 5 743 | 6 330 | 8 524 | |
Cape Breton | 2 889 | 5 619 | 468 | 1 839 | 3 395 | 5 535 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 3 289 | 3 311 | 0 | 420 | 1 650 | 4 116 |
moins de 30 000 | 2 917 | 4 152 | 0 | 1 268 | 2 841 | 4 743 | |
30 000 à 99 999 | 2 732 | 4 177 | 0 | 1 356 | 2 929 | 5 069 | |
Fredericton | 5 247 | 6 171 | 2 320 | 3 706 | 5 279 | 7 164 | |
Saint-Jean | 2 872 | 4 541 | 239 | 1 625 | 3 198 | 4 543 | |
Moncton | 3 953 | 5 293 | 1 592 | 2 978 | 4 551 | 5 734 | |
Québec | régions rurales | 2 581 | 3 759 | 0 | 0 | 1 282 | 3 595 |
moins de 30 000 | 1 963 | 3 328 | 0 | 0 | 675 | 2 621 | |
30 000 à 99 999 | 2 510 | 3 808 | 0 | 0 | 1 085 | 3 472 | |
100 000 à 499 999 | 2 594 | 4 289 | 0 | 0 | 1 215 | 3 472 | |
Québec | 3 034 | 5 657 | 0 | 47 | 2 651 | 4 741 | |
Montréal | 2 871 | 5 608 | 0 | 390 | 2 503 | 4 187 | |
Ontario | régions rurales | 3 772 | 4 222 | 0 | 0 | 1 375 | 4 883 |
moins de 30 000 | 3 078 | 6 832 | 0 | 712 | 2 207 | 5 620 | |
30 000 à 99 999 | 3 366 | 8 206 | 0 | 1 178 | 2 423 | 6 082 | |
100 000 à 499 999Tableau A.6 Note 3 | 3 979 | 8 781 | 509 | 2 161 | 3 448 | 7 056 | |
500 000 et plusTableau A.6 Note 4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 10 654 | 1 991 | 4 101 | 5 596 | 8 905 | |
Ottawa | 5 389 | 11 566 | 3 705 | 5 242 | 6 279 | 9 604 | |
Hamilton/Burlington | 3 662 | 9 243 | 570 | 2 500 | 3 619 | 7 356 | |
Toronto | 5 678 | 12 928 | 0 | 775 | 2 612 | 10 703 | |
Manitoba | régions rurales | 2 742 | 3 501 | 0 | 0 | 808 | 5 069 |
moins de 30 000Tableau A.6 Note 3 | 3 330 | 5 602 | 0 | 1 175 | 2 743 | 6 707 | |
30 000 à 99 999Tableau A.6 Note 4 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 4 714 | 18 | 1 401 | 2 969 | 6 232 | |
Brandon | 3 664 | 5 252 | 0 | 1 367 | 2 936 | 6 507 | |
Winnipeg | 3 804 | 8 991 | 2 477 | 3 283 | 4 540 | 8 921 | |
Saskatchewan | régions rurales | 2 378 | 2 396 | 0 | 0 | 736 | 4 969 |
moins de 30 000 | 2 437 | 4 244 | 0 | 1 022 | 2 587 | 6 317 | |
30 000 à 99 999 | 2 567 | 4 531 | 350 | 1 730 | 3 296 | 6 917 | |
Saskatoon | 2 897 | 4 606 | 2 370 | 3 749 | 5 314 | 9 538 | |
Régina | 2 909 | 4 343 | 2 004 | 3 383 | 4 948 | 8 564 | |
Alberta | régions rurales | 4 155 | 6 751 | 641 | 1 334 | 4 086 | 8 208 |
moins de 30 000 | 4 562 | 7 600 | 1 037 | 2 181 | 4 904 | 8 482 | |
30 000 à 99 999 | 6 637 | 6 202 | 201 | 1 580 | 3 145 | 8 857 | |
100 000 à 499 999 | 3 927 | 6 801 | 951 | 2 330 | 3 896 | 8 233 | |
Edmonton | 4 713 | 11 581 | 3 280 | 4 450 | 7 667 | 11 215 | |
Calgary | 5 717 | 12 779 | 4 102 | 4 866 | 8 249 | 11 777 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 6 369 | 2 996 | 0 | 1 564 | 1 771 | 7 083 |
moins de 30 000 | 5 675 | 2 958 | 0 | 2 093 | 2 702 | 7 587 | |
30 000 à 99 999 | 6 337 | 4 230 | 699 | 2 689 | 2 967 | 8 128 | |
100 000 à 499 999 | 7 834 | 7 226 | 2 677 | 5 512 | 5 824 | 10 658 | |
Vancouver | 8 035 | 9 114 | 3 579 | 2 139 | 5 453 | 11 678 | |
... n'ayant pas lieu de figurer
Les ajustements négatifs du type de tenure ont été fixés à zéro. Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Impôt sur les gains en capital
Les gains ou pertes de capital surviennent lorsqu’un particulier cède ou transfère une immobilisation (p. ex. un terrain, des bâtiments, des actions, des obligations, des fonds communs de placement, etc.). Comme ces conversions en capital ne sont pas toujours prévisibles et, pour de nombreuses personnes, constituent une transaction forfaitaire occasionnelle, la norme consiste à ne pas les inclure dans le calcul du revenu (CEE-ONU, 2011). L’actuelle MPC n’inclut pas les valeurs des gains ou pertes de capital dans le revenu disponible. Toutefois, comme la tâche d’estimer l’impôt sur un gain en capital (ou la réduction de l’impôt sur une perte en capital) s’avère complexe, l’impôt les gains en capital n’avait pas été auparavant supprimé des impôts déduits du revenu avant impôt lors de la dérivation du revenu disponible.
Pour la MPC de l’année de base 2018, il est proposé que l’impôt sur ces gains en capital soit estimé et que le revenu disponible soit ajusté en conséquence. Étant donné que les incidences fiscales des gains/pertes en capital ne sont pas directement connues à partir des renseignements fiscaux accessibles, elles devraient être estimées.
Le taux d’imposition réel serait calculé comme le ratio de l’impôt total payé divisé par la somme du revenu total et du montant imposable des gains en capital. Ce taux serait ensuite multiplié par le montant imposable des gains en capital. Le montant ainsi obtenu serait ensuite ajouté au revenu disponible de la famille économiqueNote .
Mise à jour des dépenses médicales
Les frais médicaux sont l’une des dépenses non discrétionnaires déduites du revenu après impôt pour calculer le revenu disponible pour la MPC.
Ces frais médicaux comprennent les dépenses pour les médicaments d’ordonnance et les lunettes, les services médicaux et l’équipement de soins de santé ainsi que les soins dentaires. Ils englobent aussi les primes d’assurance maladie et d’assurance dentaire.
La méthodologie de la MPC utilise les dépenses médicales tirées des formulaires d’impôt pour les adultesNote si les dépenses médicales déclarées sur le formulaire d’impôt sont supérieures à zéro. Si le dossier d’un répondant à l’Enquête canadienne sur le revenu n’est pas couplé aux données fiscales, ou si les frais médicaux qu’il réclame aux fins d’impôt sont nuls Note , une valeur d’imputation au niveau provincial est utilisée. Pour la MPC de l’année de base 2008, cette valeur imputée était calculée en prenant la moyenne triennale des données sur les dépenses au niveau provincial de l’Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) pour 1997, 1998 et 1999, puis en l’ajustant à l’aide de l’indice des soins de santéNote pour les autres années.
Dans le cadre de l’année de base 2018, les frais médicaux inscrits sur les formulaires d’impôt continueraient d’être utilisés pour les adultes dont les dossiers sont couplés aux données fiscales et pour qui le montant de frais médicaux réclamé est supérieur à zéro. Pour les adultes dont les dossiers ne sont pas couplés aux données fiscales ou pour qui le montant réclamé aux fins d’impôt est nul, les valeurs sont imputées au moyen de données plus à jour et d’une nouvelle méthodologie par rapport à l’année de base 2008. Les valeurs sont dérivées des données les plus récentes de l’EDM et reflètent la moyenne provinciale des dépenses médicales chez les personnes faisant partie du deuxième décile de revenu qui n’ont pas réclamé un montant dans leur déclaration de revenus. Cette approche est utilisée seulement pour l’année de base (2018). Les montants pour les autres années sont estimés en ajustant les montants de 2018 à l’aide de l’indice des soins de santé.
Dollars courants | ||
---|---|---|
base de 2008 | base de 2018 | |
dollars | ||
Géographie | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 136 | 435 |
Île-du-Prince-Édouard | 228 | 587 |
Nouvelle-Écosse | 189 | 420 |
Nouveau-Brunswick | 173 | 366 |
Québec | 206 | 266 |
Ontario | 180 | 476 |
Manitoba | 192 | 509 |
Saskatchewan | 161 | 553 |
Alberta | 268 | 468 |
Colombie-Britannique | 193 | 543 |
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Annexe B
Article | Quantité | Calendrier d’achat |
---|---|---|
Maillot de bain, filles | 1 | Chaque année |
Maillot de bain, garçons | 1 | Chaque année |
Maillot de bain, hommes | 1 | Tous les 2 ans |
Maillot de bain, femmes | 1 | Tous les 2 ans |
Peignoir de bain, hommesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Peignoir de bain, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Ceinture, enfantsTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Ceinture, adolescents | 1 | Tous les 4 ans |
Ceinture, hommes | 1 | Tous les 4 ans |
Ceinture, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
ChemisierTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Jeans bleus, enfants | 1 | Chaque année |
Jeans bleus, adolescents | 1 | Chaque année |
Jeans bleus, hommes | 1 | Chaque année |
Jeans bleus, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Soutien‑gorge | 3 | Chaque année |
Casquette, enfantsTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Casquette, adolescentsTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Casquette, hommesTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Casquette, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Chaussures habillées, filles | 1 | Chaque année |
Chaussures habillées, garçons | 1 | Chaque année |
Chaussures habillées, hommes | 1 | Tous les 3 ans |
Chaussures habillées, femmes | 1 | Tous les 3 ans |
Sous‑vêtements longs, fillesTableau B.1 Note 1 | 3 | Chaque année |
Sous‑vêtements longs, garçonsTableau B.1 Note 1 | 3 | Chaque année |
Sous‑vêtements longs, hommes | 1 | Chaque année |
Sous‑vêtements longs, femmes | 1 | Chaque année |
Divers, fillesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Divers, garçons | 1 | Chaque année |
Divers, hommesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Divers, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Collants | 1 | Tous les 4 ans |
Pantalon, filles | 6 | Chaque année |
Pantalon, garçons | 6 | Chaque année |
Pantalon, hommesTableau B.1 Note 1 | 2 | Chaque année |
Pantalon, femmes | 2 | Chaque année |
Pantalon, hommes (habillé) | 2 | Chaque année |
Pantalon, femmes (habillé)Tableau B.1 Note 1 | 2 | Chaque année |
Sac à main | 1 | Tous les 4 ans |
Pyjama, filles | 4 | Chaque année |
Pyjama, garçons | 4 | Chaque année |
Pyjama, hommesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Pyjama, femmes | 1 | Chaque année |
Vêtement de pluie, filles | 1 | Chaque année |
Vêtement de pluie, garçons | 1 | Chaque année |
Vêtement de pluie, hommes | 1 | Tous les 4 ans |
Vêtement de pluie, femmes | 1 | Tous les 4 ans |
Bottes en caoutchouc, filles | 1 | Chaque année |
Bottes en caoutchouc, garçons | 1 | Chaque année |
Bottes en caoutchouc, hommes | 1 | Tous les 3 ans |
Bottes en caoutchouc, femmes | 1 | Tous les 3 ans |
Chaussures de sport, filles | 4 | Chaque année |
Chaussures de sport, garçons | 4 | Chaque année |
Chaussures de sport, hommes | 1 | Tous les 2 ans |
Chaussures de sport, femmes | 1 | Tous les 2 ans |
Sandales, filles | 1 | Chaque année |
Sandales, garçons | 1 | Chaque année |
Sandales, hommes | 1 | Tous les 2 ans |
Sandales, femmes | 1 | Tous les 2 ans |
Accessoires d’hiver, garçons (écharpe, etc.) | 1 | Tous les 4 ans |
Accessoires d’hiver, hommes (écharpe, etc.) | 1 | Tous les 4 ans |
Accessoires d’hiver, femmes (écharpe, etc.) | 1 | Tous les 4 ans |
Accessoires d’hiver, filles (écharpe, etc.) | 1 | Tous les 4 ans |
Chemise, hommes (habillée) | 2 | Chaque année |
Chemise, femmes (habillée)Tableau B.1 Note 1 | 2 | Chaque année |
Short, filles | 5 | Chaque année |
Short, garçons | 5 | Chaque année |
Short, hommes | 2 | Chaque année |
Short, femmes | 2 | Chaque année |
Combinaison, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Chaque année |
Chaussettes, filles | 20 | Chaque année |
Chaussettes, garçons | 20 | Chaque année |
Chaussettes, hommes | 5 | Chaque année |
Chaussettes, femmesTableau B.1 Note 1 | 5 | Chaque année |
Chandail, filles | 4 | Chaque année |
Chandail, garçons | 4 | Chaque année |
Chandail, hommes | 2 | Chaque année |
Chandail, femmes | 2 | Chaque année |
T‑shirt/maillot, filles | 5 | Chaque année |
T‑shirt/maillot, garçons | 5 | Chaque année |
T‑shirt/maillot, hommes | 3 | Chaque année |
T‑shirt/maillot, femmes | 3 | Chaque année |
Parapluie, adultes | 1 | Tous les 4 ans |
Parapluie, enfants | 1 | Tous les 4 ans |
Sous‑vêtements, filles | 12 | Chaque année |
Sous‑vêtements, garçons | 12 | Chaque année |
Sous‑vêtements, hommes | 10 | Chaque année |
Sous‑vêtements, femmes | 10 | Chaque année |
Portefeuille, hommes | 1 | Tous les 4 ans |
Portefeuille, femmesTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 4 ans |
Bottes d’hiver, filles | 1 | Chaque année |
Bottes d’hiver, garçons | 1 | Chaque année |
Bottes d’hiver, hommesTableau B.1 Note 1 | 1 | Tous les 3 ans |
Bottes d’hiver, femmes | 1 | Tous les 3 ans |
Veste d’hiver, filles | 1 | Chaque année |
Veste d’hiver, garçons | 1 | Chaque année |
Veste d’hiver, hommes | 1 | Tous les 4 ans |
Veste d’hiver femmes | 1 | Tous les 4 ans |
Bottes de travail, hommes | 1 | Tous les 4 ans |
|
Annexe C
Article | Quantité hebdomadaire PPNC 2019 |
---|---|
kilogrammes | |
Graisses et huiles | |
Huile végétale | 0,21 |
Margarine, molle, non hydrogénée | 0,10 |
Mayonnaise | 0,07 |
Fruits et légumes | |
Bananes | 2,95 |
Brocolis, congelés | 0,63 |
Cantaloup | 1,10 |
Carottes, fraîches | 2,12 |
Céleri | 1,10 |
Champignons | 0,14 |
Choux | 1,66 |
Concombre | 0,94 |
Épinards, congelés | 0,63 |
Fraises congelées non sucrées | 0,28 |
Haricots verts, congelés | 1,33 |
Laitue, iceberg | 1,25 |
Laitue, romaine | 1,19 |
Légumes mélangés, surgelés | 1,26 |
Maïs, congelé | 0,91 |
Oignons | 1,09 |
Oranges | 1,44 |
Patate douce/igname | 1,15 |
Pêches en conserve, dans l’eau | 0,56 |
Petits pois, congelés | 1,33 |
Poires en conserve, dans l’eau | 0,56 |
Poivrons verts | 0,77 |
Pommes | 1,37 |
Pommes de terre, fraîches | 1,98 |
Potiron | 1,14 |
Raisins | 0,29 |
Tomates | 0,62 |
Tomates entières, en conserve (sans sel ajouté ou pauvres en sodium) | 1,82 |
Aliments à grains entiers | |
Céréales, avoine grillée, en O | 0,14 |
Céréales, chaudes, avoine, préparation rapide | 0,80 |
Céréales, Shredded wheat, nature | 0,14 |
Farine, blé entier | 0,67 |
Pain plat, blé entier, chapati, roti ou pita | 0,77 |
Pâtes, blé entier, spaghetti ou macaroni | 1,30 |
Petit pain mollet, blé entier | 1,54 |
Riz, brun | 1,17 |
Aliments protéinés | |
Arachides, grillées à sec, non salées | 0,21 |
Beurre d’arachide, naturel (pas d’ajout) | 0,28 |
Boisson de soya enrichie (non sucrée ou originale) | 5,15 |
Côtelettes de porc, longe | 0,40 |
Cuisses de poulet, sans dos | 0,62 |
Dinde, toutes classes, hachée | 0,51 |
Filets de poisson, surgelés | 0,25 |
Graines de tournesol, non salées | 0,25 |
Haricots, blancs, en conserve (sans sel ajouté ou pauvres en sodium) | 0,35 |
Haricots, noirs, en conserve (sans sel ajouté ou pauvres en sodium) | 0,32 |
Haricots, rouges, en conserve (sans sel ajouté ou à faible teneur en sodium) | 0,32 |
Houmous | 0,14 |
Lait, 2 % | 5,15 |
Lentilles séchées | 0,13 |
Mozzarella, 16,5 % MG | 0,28 |
Œufs, catégorie A, gros | 0,56 |
Pois chiches, en conserve (sans sel ajouté ou à faible teneur en sodium) | 0,32 |
Rôti de cuisse de bœuf | 0,32 |
Saumon, rose, en conserve (sans sel ajouté ou pauvre en sodium) | 0,20 |
Thon, conserve, dans l’eau | 0,42 |
Tofu, ferme ou extra ferme | 0,56 |
Yogourt, nature, 1 à 2 % MG | 1,68 |
Source: Santé Canada. Tabulation personnalisée. |
Annexe D
Région de la MPC | Poids des transports | ||
---|---|---|---|
Privé | Public | ||
pourcentage | |||
Province | Région | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 73 | 27 | |
St-Jean | 60 | 40 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
Charlottetown | 70 | 30 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 77 | 23 | |
Halifax | 51 | 49 | |
Cape Breton | 72 | 28 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 100 | 0 | |
Fredericton | 70 | 30 | |
Saint-Jean | 66 | 34 | |
Moncton | 68 | 32 | |
Québec | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 75 | 25 | |
100 000 à 499 999 | 71 | 29 | |
Québec | 60 | 40 | |
Montréal | 52 | 48 | |
Ontario | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 66 | 34 | |
100 000 à 499 999 | 66 | 34 | |
500 000 et plus | 65 | 35 | |
Ottawa | 49 | 51 | |
Hamilton/Burlington | 60 | 40 | |
Toronto | 55 | 45 | |
Manitoba | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 100 | 0 | |
Brandon | 66 | 34 | |
Winnipeg | 60 | 40 | |
Saskatchewan | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 72 | 28 | |
Saskatoon | 71 | 29 | |
Régina | 70 | 30 | |
Alberta | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 69 | 31 | |
100 000 à 499 999 | 69 | 31 | |
Edmonton | 64 | 36 | |
Calgary | 63 | 37 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 100 | 0 |
moins de 30 000 | 100 | 0 | |
30 000 à 99 999 | 71 | 29 | |
100 000 à 499 999 | 64 | 36 | |
Vancouver | 53 | 47 | |
Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Annexe E
Région de la MPC | Dollars courants | ||||
---|---|---|---|---|---|
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | ||
Province | Région | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | régions rurales | 40 564 | 41 583 | 42 089 | 42 539 |
moins de 30 000 | 40 926 | 41 955 | 42 470 | 42 926 | |
30 000 à 99 999 | 42 057 | 43 098 | 43 631 | 44 167 | |
St-Jean | 42 574 | 43 631 | 44 213 | 44 808 | |
Île-du-Prince-Édouard | régions rurales | 40 099 | 40 644 | 40 793 | 41 520 |
moins de 30 000 | 40 823 | 41 376 | 41 539 | 42 283 | |
Charlottetown | 41 646 | 42 226 | 42 399 | 43 205 | |
Nouvelle Écosse | régions rurales | 40 447 | 40 968 | 40 917 | 41 588 |
moins de 30 000 | 41 312 | 41 844 | 41 803 | 42 494 | |
30 000 à 99 999 | 41 565 | 42 108 | 42 073 | 42 800 | |
Halifax | 43 777 | 44 350 | 44 369 | 45 197 | |
Cape Breton | 40 307 | 40 826 | 40 811 | 41 533 | |
Nouveau-Brunswick | régions rurales | 38 966 | 39 683 | 40 043 | 40 766 |
moins de 30 000 | 40 386 | 41 135 | 41 528 | 42 284 | |
30 000 à 99 999 | 40 175 | 40 919 | 41 307 | 42 058 | |
Fredericton | 41 851 | 42 645 | 43 068 | 43 906 | |
Saint-Jean | 39 754 | 40 505 | 40 895 | 41 700 | |
Moncton | 40 049 | 40 808 | 41 226 | 42 026 | |
Québec | régions rurales | 36 776 | 36 975 | 37 257 | 37 804 |
moins de 30 000 | 36 383 | 36 579 | 36 857 | 37 397 | |
30 000 à 99 999 | 36 401 | 36 619 | 36 888 | 37 442 | |
100 000 à 499 999 | 36 859 | 37 087 | 37 363 | 37 940 | |
Québec | 38 443 | 38 695 | 38 984 | 39 601 | |
Montréal | 38 979 | 39 240 | 39 531 | 40 160 | |
Ontario | régions rurales | 38 777 | 39 325 | 39 714 | 40 576 |
moins de 30 000 | 39 414 | 39 973 | 40 373 | 41 250 | |
30 000 à 99 999 | 38 914 | 39 492 | 39 870 | 40 769 | |
100 000 à 499 999 | 40 947 | 41 562 | 41 970 | 42 933 | |
500 000 et plus | 42 755 | 43 401 | 43 843 | 44 851 | |
Ottawa | 44 943 | 45 650 | 46 123 | 47 233 | |
Hamilton/Burlington | 41 449 | 42 079 | 42 515 | 43 517 | |
Toronto | 45 708 | 46 432 | 46 975 | 48 142 | |
Manitoba | régions rurales | 37 466 | 37 672 | 38 049 | 38 954 |
moins de 30 000 | 39 196 | 39 424 | 39 829 | 40 780 | |
30 000 à 99 999 | 39 255 | 39 484 | 39 890 | 40 842 | |
Brandon | 38 772 | 39 001 | 39 407 | 40 404 | |
Winnipeg | 42 179 | 42 449 | 42 913 | 44 030 | |
Saskatchewan | régions rurales | 38 854 | 39 182 | 39 600 | 40 280 |
moins de 30 000 | 40 493 | 40 838 | 41 284 | 42 003 | |
30 000 à 99 999 | 40 646 | 41 006 | 41 460 | 42 208 | |
Saskatoon | 43 911 | 44 310 | 44 819 | 45 652 | |
Régina | 43 107 | 43 501 | 44 005 | 44 833 | |
Alberta | régions rurales | 43 325 | 43 704 | 44 109 | 45 047 |
moins de 30 000 | 44 381 | 44 772 | 45 194 | 46 158 | |
30 000 à 99 999 | 43 136 | 43 520 | 43 924 | 44 874 | |
100 000 à 499 999 | 43 674 | 44 069 | 44 487 | 45 468 | |
Edmonton | 45 868 | 46 299 | 46 787 | 47 869 | |
Calgary | 46 322 | 46 759 | 47 252 | 48 349 | |
Colombie-Britannique | régions rurales | 39 300 | 39 969 | 40 559 | 41 463 |
moins de 30 000 | 40 373 | 41 061 | 41 674 | 42 608 | |
30 000 à 99 999 | 40 550 | 41 244 | 41 856 | 42 829 | |
100 000 à 499 999 | 44 575 | 45 341 | 46 024 | 47 111 | |
Vancouver | 45 967 | 46 765 | 47 501 | 48 677 | |
Note : les seuils de MPC sur la base de 2018 sont préliminaires. Source : Statistique Canada. Tabulation personnalisée. |
Références
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DJIDEL, Samir, Burton Gustajtis, Andrew Heisz, Keith Lam and Sarah McDermott. 2019a. Vers une mise à jour du panier de consommation. Produit no 75F0002M2019013.
DJIDEL, Samir, Burton Gustajtis, Andrew Heisz, Keith Lam and Sarah McDermott. 2019b. Définition du revenu disponible dans la mesure fondée sur un panier de consommation. Produit no 75F0002M2019014.
EMPLOI ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA. 2018. Une chance pour tous – la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Produit no SSD-212-08-18F au catalogue.
HATFIELD, Michael, Wendy Pyper et Burton Gustajtis. 2010. « Premier examen complet de la mesure du faible revenu fondée sur un panier de consommation », document de la Direction générale de la recherche appliquée, Ressources humaines et Développement des compétences Canada.
HEISZ, Andrew. 2019. Le point sur l’examen approfondi de la mesure du panier de consommation. Produit no 75F0002M2019009 au catalogue.
STATISTIQUE CANADA. 2019. Modifications méthodologiques apportées à la Mesure du panier de consommation en 2019. Produit no 75F0002M2019005 au catalogue.
STATISTIQUE CANADA. 2016. Les lignes de faible revenu : leur signification et leur calcul. Produit no 75F0002M2016002 au catalogue.
STATISTIQUE CANADA. 2015. Les lignes de faible revenu, 2013-2014 : mise à jour. Produit no 75F0002M2015002 au catalogue.
CEE-ONU (2011), Canberra Group Handbook on Household Income Statistics, Deuxième édition 2011.
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