Rapports économiques et sociaux

Pleins feux sur les données et la recherche

Caractéristiques des entreprises appartenant à des Autochtones

En 2018, on a estimé à 37 000 le nombre d’entreprises appartenant à des Autochtones parmi les 2 537 000 sociétés privées sous contrôle canadien et entreprises non constituées en société au Canada, pour lesquelles on peut définir le sexe, l’identité autochtone et l’âge du propriétaire, ainsi que la province et la taille de l’effectif.

Cette étude a révélé que la majorité des entreprises appartenant à des Autochtones (94,1 %) étaient contrôlées par les Premières Nations et les Métis, tandis que les Inuit en possédaient 1,6 %. Les 4,3 % restants appartenaient à des personnes des autres catégories d’identité autochtone. De 2005 à 2018, l’Alberta a été la province où le nombre d’entreprises appartenant à des Autochtones était le plus élevé (24,0 % en moyenne), suivie de l’Ontario (20,1 %) et de la Colombie-Britannique (17,4 %). De 2005 à 2018, la majorité des entreprises appartenant à des Autochtones (73,4 % en moyenne) étaient détenues par des hommes. Les entreprises autochtones appartenant à des femmes et celles détenues à parts égales par des personnes des deux sexes représentaient respectivement 23,2 % et 3,4 %.

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Aperçus

Croissance de l’emploi au Canada et aux États-Unis pendant la reprise post-COVID-19

Une plus grande proportion de Canadiens que d’Américains ont perdu leur emploi pendant les confinements liés à la COVID-19. Dans les deux pays, le secteur des services a connu des baisses plus importantes que celui des biens, les plus grosses pertes ayant été observées dans les industries offrant des services à forte proximité comme les services d’hébergement, les autres services (comme la mécanique automobile et les soins personnels), les arts, spectacles et loisirs, et les services de restauration et débits de boissons. Cependant, la reprise de l’emploi a été plus rapide au Canada qu’aux États-Unis et a continué d’être supérieure à la croissance de l’emploi aux États-Unis au cours des deux années qui ont suivi les mesures de confinement. Cet écart du rythme de reprise est principalement attribuable aux taux d’activité records enregistrés chez les travailleurs canadiens du principal groupe d’âge actif (âgés de 25 à 54 ans). Alors que les États-Unis ont connu une « grande démission », affichant des taux de démissions atteignant des niveaux records, il y a eu peu de signes de cette tendance au Canada.

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Articles de recherche

Le profil de la profession et les tâches de travail des titulaires d’un doctorat au Canada : différences selon le sexe et le domaine d’études

Cette étude a révélé que plus de 60 % des personnes qui ont obtenu un doctorat d’une université canadienne et qui étaient sur le marché du travail canadien en 2016 n’occupaient pas un emploi universitaire. Cette proportion variait selon le domaine d’études et, dans une moindre mesure, entre les hommes et les femmes. Environ 10 % des titulaires d’un doctorat occupaient un emploi ne nécessitant pas de formation universitaire.

L’étude a également révélé qu’en moyenne, plus de 70 % des titulaires d’un doctorat qui ne travaillaient pas dans le milieu universitaire occupaient un emploi professionnel lié à leur domaine d’études (une proportion plus élevée d’hommes que de femmes dans de nombreux domaines), ou de recherche en politiques ou de consultation (une proportion plus élevée de femmes que d’hommes dans de nombreux domaines).Dans l’ensemble, en dehors du milieu universitaire, les titulaires d’un doctorat occupaient un emploi exigeant moins de tâches analytiques qu’un professeur d’université ou un chargé de cours, mais plus de tâches analytiques que les emplois occupés par les titulaires d’une maîtrise dans le même grand domaine d’études.

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Perceptions à l’égard des valeurs partagées dans la société canadienne parmi la population immigrante

Près de deux fois plus d’immigrants que de personnes nées au Canada considéraient que les Canadiens partagent dans une grande mesure des valeurs liées à la diversité ethnique et culturelle (47 % d’immigrants par rapport à 24 % de personnes nées au Canada), à la dualité linguistique (42 % par rapport à 23 %) et au respect des cultures autochtones (37 % par rapport à 18 %). Cette étude a évalué les perceptions à l’égard des valeurs partagées — notamment concernant les droits de la personne, l’égalité des genres et la diversité ethnique et culturelle — dans la société canadienne parmi la population immigrante. Ces valeurs représentent les normes démocratiques qui constituent la base de l’inclusion sociale dans une société diversifiée. La différence de perception variait d’une région à l’autre : elle était plus évidente dans les Prairies et moins évidente dans les provinces de l’Atlantique. La perception à l’égard des valeurs partagées était plus forte chez les immigrants récents que chez les immigrants de longue date. Alors que les personnes qui sont arrivées au Canada à l’adolescence ou à l’âge adulte avaient des perceptions plus favorables à l’égard des valeurs partagées, les immigrants qui sont arrivés pendant leur enfance avaient des perceptions semblables à celles des personnes nées au Canada.

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