Rapports économiques et sociaux
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Novembre 2022
Pleins feux sur les données et la recherche
La satisfaction des jeunes à l’égard de la vie durant la pandémie de COVID-19 selon une étude comparative transnationale
La proportion de jeunes Canadiens qui ressentent une faible satisfaction à l’égard de la vie a augmenté pendant les années de pandémie, mais de façon beaucoup moins prononcée que chez les jeunes d’autres pays. Cette étude a révélé que, de 2018 à 2021, le taux de faible satisfaction à l’égard de la vie est passé de 1,4 % à 2,3 % chez les jeunes de 15 à 30 ans au Canada. En comparaison, chez les jeunes au Royaume-Uni, le taux a triplé pour passer de 6,1 % à 18,6 %, alors qu’en Irlande, il est passé de 2,7 % à 25,4 %. En revanche, chez les jeunes Allemands, le taux observé en 2021 (8,7 %) était comparable à celui de 2018 (9,0 %).
La syndicalisation au Canada, 1981 à 2022
De 1981 à 2022, le pourcentage d’employés qui étaient membres d’un syndicat a diminué de 9 points de pourcentage, passant de 38 % à 29 %. Les deux tiers de la baisse se sont produits de 1981 à 1997 et l’autre tiers, de 1997 à 2022. Cependant, ce ne sont pas tous les groupes de travailleurs qui ont connu une baisse du taux de syndicalisation. Alors que le taux a diminué de 16 points de pourcentage chez les hommes, il est resté stable chez les femmes. Étant donné que les emplois syndiqués sont plus susceptibles de payer des salaires relativement élevés et à offrir la couverture d’un régime de pension agréés (RPA) que d’autres emplois, ces tendances divergentes en matière de syndicalisation ont probablement influé sur la structure salariale canadienne et la couverture des RPA de divers segments de la population active.
Articles de recherche
Les programmes d’études postsecondaires courts ou les crédits hors programme sont-ils utiles pour les travailleurs qui ont récemment perdu leur emploi?
La poursuite de programmes postsecondaires courts après une perte d'emploi peut potentiellement entraîner une augmentation des gains annuels moyens. Cette étude s’intéresse à la croissance de gains associés avec les diverses stratégies adoptés par les travailleurs déplacés. Les personnes qui ont obtenu un certificat d’un collège ou d’un cégep (un engagement d’un an, généralement) peu après la perte de leur emploi ont vu leurs gains annuels moyens augmenter de plus de 7 000 $ pour passer de 35 900 $ un an avant leur mise à pied à 43 100 $ cinq ans après celle-ci (tous les chiffres sont exprimés en dollars de 2019).
Les personnes qui ont obtenu un diplôme d’études collégiales ou d’un cégep (un engagement de deux ou trois ans, généralement) ont vu leurs gains annuels augmenter de près de 10 000 $ en moyenne au cours de la même période, passant de 34 200 $ à 43 800 $. En revanche, les travailleurs déplacés qui ont obtenu une microcertification, un programme plus court que celui d’un certificat ou d’un diplôme, ont enregistré une augmentation relativement faible de leurs gains, soit d’environ 1 300 $.
Publications connexes
Direction des études analytiques : documents de recherche
Études analytiques : méthodes et références
StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur
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