Rapports économiques et sociaux
La satisfaction des jeunes à l’égard de la vie durant la pandémie de COVID-19 selon une étude comparative transnationale

Date de diffusion : le 23 novembre 2022

DOI: https://doi.org/10.25318/36280001202201100002-fra

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Début du texte

Il existe une corrélation entre la satisfaction à l’égard de la vie, qui fait référence à l’évaluation subjective par un individu de sa propre vie dans son ensemble (Hall, 2014), et les multiples dimensions du bien-être (Kansky et Diener, 2017; Proctor, Linley et Maltby, 2009). Le niveau de satisfaction à l’égard de la vie varie en fonction de caractéristiques individuelles comme l’âge, le revenu, le niveau de scolarité et l’emploi (Diener, Oishi et Tay, 2018). Les conditions à l’échelle des pays (p. ex. niveau de développement, sécurité économique, la liberté personnelle) peuvent également contribuer aux résultats en matière de satisfaction à l’égard de la vie, quelles que soient les caractéristiques individuelles (Clark et coll., 2018).

L’une des questions que l’on se pose est de savoir si la pandémie de COVID-19 aurait eu une incidence plus défavorable sur la satisfaction des jeunes à l’égard de la vie qu’elle n’en a eue pour les personnes plus âgées. Il serait aussi utile de connaître les différences observées à ce chapitre entre les pays. La satisfaction à l’égard de la vie suit généralement une courbe d’âge en forme de U au cours de la vie (Blanchflower et Graham, 2021). Les personnes dans la vingtaine et celles dans la soixantaine et la soixante-dizaine sont, en moyenne, plus satisfaites à l’égard de la vie que les personnes au mitan de la vie, bien qu’il existe des différences importantes au niveau individuel (Galambos et coll., 2020). Une étude récente sur les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé que la satisfaction des jeunes à l’égard de la vie a diminué de 2019 à 2020, mais qu’elle s’est accrue pour les personnes âgées (OCDE, 2021). Nous en savons peu sur les différences transnationales associées à la baisse du niveau de satisfaction des jeunes à l’égard de la vie durant la pandémie.

Les différences dans les mesures prises à l’égard de la COVID-19 sont une source potentielle de variation transnationale dans les niveaux de satisfaction à l’égard de la vie chez les jeunes. Dans toute l’Europe, des interventions politiques comme les restrictions imposées aux rassemblements sociaux, les fermetures d’écoles et les mandats de rester chez soi ont eu des répercussions négatives sur le bien-être mental des jeunes (Toffolutti et coll., 2022), ce qui suggère que les différences dans la mise en œuvre et la durée de ces politiques à l’échelle des pays sont utiles pour expliquer les variations dans les niveaux de satisfaction à l’égard de la vie. En outre, alors que l’Allemagne et le Royaume-Uni ont offert un soutien relativement important à la protection de l’emploi des jeunes pendant la pandémie, on a observé au Canada et en Irlande des taux de chômage plus élevés chez les jeunes (Deng et coll., 2022), ce qui a d’autres répercussions sur la variation transnationale.

Le présent rapport compare le niveau de satisfaction à l’égard de la vie observé en 2018 avec celui observé en 2020 et en 2021, soit avant et pendant la pandémie de COVID-19. Les expériences vécues par les jeunes au Canada sont comparées à celles des jeunes en Allemagne, en Irlande et au Royaume-Uni, ainsi qu’à la moyenne pour l’Union européenne (UE). Les jeunes dans ces pays avaient généralement tendance à faire état de niveaux élevés de satisfaction à l’égard de la vie avant la pandémie, mais les répercussions de cette dernière sur leur bien-être mental et leur emploi peuvent avoir eu une influence négative sur leur satisfaction à l’égard de la vie (Deng et coll., 2022; Schoon et Henseke, 2022). Les expériences vécues par les jeunes sont aussi comparées à celles des adultes plus âgés pour déterminer si le fardeau de la pandémie sur la satisfaction à l’égard de la vie était plus lourd pour les jeunes.

Satisfaction à l’égard de la vie au Canada, avant et pendant la pandémie de COVID-19Note 

Cette étude s’intéresse aux changements observés dans la proportion de jeunes (personnes de 15 à 30 ans) dont le niveau de satisfaction à l’égard de la vie est faibleNote . Avant la pandémie, on constatait une importante variation transnationale de la proportion de jeunes ayant fait état de faibles niveaux de satisfaction à l’égard de la vie. En 2018, les jeunes au Canada et en Irlande étaient proportionnellement moins nombreux à avoir un faible niveau satisfaction à l’égard de la vie que les jeunes au Royaume-Uni et en Allemagne, et cette proportion était également plus petite que celle de la moyenne pour l’UE. Dans le contexte de la pandémie en 2020, la satisfaction des jeunes à l’égard de la vie s’est détériorée dans la plupart des pays, bien que pas dans tous, ce qui a exacerbé les différences transnationales.

Environ 1,4 % des jeunes Canadiens avaient une faible satisfaction à l’égard de la vie en 2018. Cette proportion est passée à 2,4 %E en 2020, soit au cours de la première année de pandémie (tableau 1)Note . En 2021, la proportion de jeunes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie (2,3 %) était similaire à celle observée l’année précédente. Malgré l’augmentation enregistrée de 2018 à 2021, la proportion de jeunes Canadiens ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie était faible si on la compare aux autres pays pendant toute la période à l’étude. Au Royaume-Uni, 6,1 % des jeunes avaient une faible satisfaction à l’égard de la vie en 2018. Cette proportion a triplé pour atteindre 18,6 % en 2021. En Irlande, 25,4 % des jeunes avaient une faible satisfaction à l’égard de la vie en 2021. Il s’agit d’une hausse fulgurante par rapport à la proportion de 2,7 % enregistrée en 2018. En revanche, la proportion de jeunes Allemands ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie en 2021 (8,7 %) était similaire à celle observée en 2018 (9,0 %). Dans ces pays, rien ne permet de conclure que le niveau de satisfaction des jeunes à l’égard de la vie s’est remis, en 2021, du choc de la COVID-19 (tableau 1).


Tableau 1
Proportion de personnes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie dans certains pays, selon l’année et le groupe d’âge
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion de personnes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie dans certains pays. Les données sont présentées selon Pays et groupe d’âge (titres de rangée) et Année, Différence entre 2018 et 2021, 2018, 2020, 2021, pourcent et Intervalles de confiance de 95 %(figurant comme en-tête de colonne).
PaysTableau 1 Note 1 et groupe d’âge Année Différence entre 2018 et 2021
2018 2020 2021
pourcent Intervalles de confiance de 95 % pourcent Intervalles de confiance de 95 % pourcent Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure
Canada
De 15 à 30 ans 1,4 1,0 1,7 2,4Note E: à utiliser avec prudence 1,7 3,2 2,3 1,8 2,8 1,0Tableau 1 Note §
De 31 à 60 ans 2,8 2,5 3,2 2,7 2,3 3,1 2,9 2,5 3,3 0,0
Différence entre les deux groupes d’âge -1,5Tableau 1 Note § -2,0 -1,0 -0,3 -1,1 0,5 -0,6 -1,2 0,1 0,9
Allemagne
De 15 à 30 ans 9,0 7,5 10,5 7,5 5,0 9,9 8,7 6,9 10,5 -0,4
De 31 à 60 ans 10,3 9,3 11,3 7,8 6,3 9,3 8,7 7,7 9,8 -1,6Tableau 1 Note §
Différence entre les deux groupes d’âge -1,3 -3,1 0,5 -0,4 -3,2 2,5 -0,1 -2,2 2,0 1,2
Irlande
De 15 à 30 ans 2,7 1,7 3,7 22,8 17,8 27,8 25,4 20,3 30,5 22,7Tableau 1 Note §
De 31 à 60 ans 4,1 3,4 4,7 13,1 11,0 15,2 14,0 12,3 15,6 9,9Tableau 1 Note §
Différence entre les deux groupes d’âge -1,4Tableau 1 Note § -2,6 -0,1 9,7Tableau 1 Note § 4,3 15,1 11,4Tableau 1 Note § 6,1 16,8 12,8Tableau 1 Note §
Royaume-Uni
De 15 à 30 ans 6,1 4,6 7,6 12,3 8,6 16,0 18,6 14,8 22,3 12,5Tableau 1 Note §
De 31 à 60 ans 8,0 6,8 9,1 14,9 12,0 17,8 15,7 13,4 18,0 7,8Tableau 1 Note §
Différence entre les deux groupes d’âge -1,9Tableau 1 Note § -3,8 0,0 -2,6 -7,3 2,0 2,9 -1,6 7,2 4,7
Union européenne (incluant le Royaume-Uni)
De 15 à 30 ans 11,4 10,9 12,0 11,5 10,5 12,5 16,3 15,4 17,2 4,9Tableau 1 Note §
De 31 à 60 ans 17,0 16,6 17,4 16,6 15,9 17,4 18,5 18,0 19,1 1,5Tableau 1 Note §
Différence entre les deux groupes d’âge -5,6Tableau 1 Note § -6,2 -4,9 -5,1Tableau 1 Note § -6,4 -3,9 -2,2Tableau 1 Note § -3,2 -1,2 3,3Tableau 1 Note §

Le profil selon l’âge de la satisfaction à l’égard de la vie a-t-il changé?

En 2018, la proportion de Canadiens âgés de 15 à 30 ans ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie (1,4 %) représentait environ la moitié de celle des Canadiens âgés de 31 à 60 ans (2,8 %). En 2021, la différence entre ces groupes d’âge était beaucoup plus faible et non significative. La réduction de l’écart entre ces groupes d’âge était attribuable à la forte augmentation de la proportion de jeunes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie de 2018 à 2021, la proportion de Canadiens plus âgés ayant un faible niveau de satisfaction à l’égard de la vie étant demeurée stable au cours de cette périodeNote . Dans l’ensemble de l’UE, incluant le Royaume-Uni, l’écart de satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes et les personnes âgées a également sensiblement diminué au cours de la période de 2018 à 2021. Cette évolution a été particulièrement frappante en Irlande, où les niveaux de faible satisfaction à l’égard de la vie des personnes âgées de 15 à 30 ans ont dépassé ceux des personnes âgées de 31 à 60 ans par une grande marge en 2021 (tableau 1).

Pleins feux sur les jeunes qui sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation

Parmi les jeunes, ceux qui sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET) peuvent avoir été particulièrement vulnérables à une baisse de leur satisfaction à l’égard de la vie (Jongbloed et Giret, 2021). Le graphique 1 fournit des données probantes préliminaires sur ce qui s’est produit en ce qui a trait aux inégalités relatives à la satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes NEET et les jeunes non NEET au cours de la pandémie.

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Différence en points de pourcentage dans la proportion de personnes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes Canadiens ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET) et non NEET

Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Différence en points de pourcentage dans la proportion de personnes ayant une faible satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes Canadiens ni en emploi 2018, 2021, Différence en 2018, Intervalle de confiance de 95 % et Différence en 2021(figurant comme en-tête de colonne).
2018 2021
Différence en 2018 Intervalle de confiance de 95 % Différence en 2021 Intervalle de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure
Canada 2,7 1,3 4,1 2,4 0,3 4,4
Allemagne 18,1 11,2 24,9 15,9 7,0 24,8
Irlande 6,3 1,7 11,0 -7,2 -20,3 6,0
Royaume-Uni 9,6 4,4 14,9 15,5 1,2 29,8
Union européenne (UE) (incluant le Royaume-Uni) 16,4 14,3 18,5 24,3 20,9 27,6

Dans la plupart des pays et pour la plupart des périodes, les jeunes NEET étaient moins favorisés en ce qui a trait à la satisfaction à l’égard de la vie. Cependant, des différences notables ont été observées dans le niveau d’inégalité et les tendances. L’écart dans la proportion de jeunes Canadiens NEET et non NEET ayant un faible niveau de satisfaction à l’égard de la vie est resté relativement stable de 2018 à 2021. En 2018, 3,7 %E des jeunes NEET étaient insatisfaits à l’égard de leur vie, comparativement à 1,0 %E des jeunes non NEET. En 2021, le taux de faible satisfaction à l’égard de la vie chez les jeunes NEET (4,3 %E) était similaire à celui enregistré en 2018, alors qu’il a augmenté pour les jeunes non NEET (2,0 %).

Dans les pays européens, les différences dans la proportion de personnes ayant un faible niveau de satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes NEET et les jeunes non NEET étaient généralement plus marquées. En Allemagne, la différence a varié entre 16 et 18 points de pourcentage. Au Royaume-Uni, elle a varié entre 10 et 16 points de pourcentage. Dans l’échantillon irlandais, en 2021, les jeunes NEET étaient relativement plus satisfaits que les jeunes non NEET. Cela dit, cette différence n’était pas statistiquement significative. En revanche, dans l’UE, l’inégalité au chapitre de la satisfaction à l’égard de la vie entre les jeunes NEET et les jeunes non NEET s’est accrue de 2018 à 2021. En 2021, 37,6 % des jeunes NEET et 13,3 % des jeunes non NEET, dans l’ensemble de l’UE, ont fait état de faibles niveaux de satisfaction à l’égard de la vie (données non présentées).

Conclusion

L’objectif du présent document était d’examiner les différences sur le plan de la satisfaction des jeunes à l’égard de la vie, entre les pays et au sein de ceux-ci, pendant la pandémie de COVID-19. Malgré les limites inhérentes aux données, cette étude a fourni de nouvelles perspectives et a servi de base pour les études futures. L’une des conclusions principales s’est traduite dans certains pays par l’aplatissement, voire l’inversion, de la courbe en U représentant le niveau de satisfaction à l’égard de la vie selon l’âge. La satisfaction à l’égard de la vie semble avoir diminué dans une plus large mesure chez les jeunes âgés de 15 à 30 ans que chez les personnes âgées de 31 à 60 ans. Ces données suggèrent qu’il y avait des vulnérabilités généralisées chez les jeunes aux difficultés liées à la pandémie. Cependant, il y avait d’importantes différences entre les pays quant aux changements reliés à la satisfaction des jeunes à l’égard de la vie. Au Canada, les déclarations de faible niveau de satisfaction à l’égard de la vie étaient relativement rares, avec des changements mineurs en 2020 et 2021, les années de pandémie. Cela tranche avec les tendances observées en Irlande et, dans une certaine mesure, au Royaume-Uni, où la proportion de jeunes ayant un faible niveau de satisfaction à l’égard de la vie a connu une hausse marquée. Les études énumérées dans la section « Lectures complémentaires » (voir ci-dessous) éclairent certains des mécanismes sous-jacents dans le contexte de quatre pays et font état de pistes possibles de recherche.

Remerciements

Les auteurs remercient Haileigh McDonald de sa contribution à l’analyse des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Auteurs

Golo Henseke travaille avec le Centre for Learning and Life Chances in Knowledge Economies and Societies de l’University College London, au Royaume-Uni. Ingrid Schoon travaille au Social Research Institute de l’University College de Londres, au Royaume-Uni. Christoph Schimmele et Rubab Arim travaillent à la Division de l’analyse sociale et de la modélisation, Direction des études analytiques et de la modélisation, de Statistique Canada. Hans Dietrich travaille à l’Institute for Employment Research à Nuremberg, en Allemagne. Aisling Murray et Emer Smyth travaillent à l’Institut de recherche économique et sociale à Dublin, en Irlande. Véronique Dupéré travaille à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, au Canada.

Lectures complémentaires

Canada

Chen, W.-H. et Hou, F. 2018. « Effet du chômage sur la satisfaction à l’égard de la vie : comparaison transnationale entre le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis ». Direction des études analytiques : documents de recherche. Produit no 11F0019M – 408 au catalogue de Statistique Canada. Ottawa : Statistique Canada.

Allemagne

Sandner, M., Patzina, A., Anger, S., Bernhard, S. et Dietrich, H. 2021. The COVID-19 pandemic, well-being, and transitions to post-secondary education. IZA Discussion Paper No 14797. Bonn : Institute of Labor Economics.

Irlande

Smyth, E. et Nolan, A. 2022. Disrupted transitions? Young adults and the COVID-19 pandemic. ESRI Research Series 142. Dublin : Economic and Social Research Institute.

Murray, A., McClintock, R., McNamara, E., O’Mahony, D., Smyth, E. et Watson, D. 2021. Growing Up in Ireland: Key findings from the special COVID-19 survey of Cohorts ‘98 and ‘08. Dublin : Economic and Social Research Institute.

Royaume-Uni

Henseke, G., Green, F. et Schoon, I. 2022. « Living with COVID-19: Subjective well-being in the second phase of the pandemic », Journal of Youth and Adolescence, 51 : p. 1 à 14.

Bibliographie

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Clark, A.E., Flèche, S., Layard, R., Powdthavee, N. et Ward, G. 2018. The science of well-being over the life course (NED-New edition). Princeton : Princeton University Press.

Deng, Z., Rubab, A., Henseke, G., Schoon, I., Dietrich, H., Murray, A., Smyth, E. et Dupéré, V. 2022. « Youth unemployment in Canada, Germany, Ireland, and the United Kingdom in times of COVID‑19 », Economic and Social Reports, 2(3) : p. 1 à 5. DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202200300003-eng.

Diener, E., Oishi, S., et Tay, L. 2018. « Advances in subjective well-being research », Nature Human Behaviour, 2(4), p. 253 à 260. DOI : https://doi.org/10.1038/s41562-018-0307-6.

Galambos, N.L., Krahn, H.J., Johnson, M.D. et Lachman, M.E. 2020. « The U-shape of happiness across the life course: Expanding the discussion », Perspectives on Psychological Science, 15(4) : p. 898 à 912. DOI : https://doi.org/10.1177/1745691620902428.

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Jongbloed, J. et Giret, J.F. 2021. « Quality of life of NEET youth in comparative perspective: Subjective well-being during the transition to adulthood », Journal of Youth Studies, 25(3) : p. 321 à 343. DOI : https://doi.org/10.1080/13676261.2020.1869196 .

Kansky, J. et Diener, E. 2017. « Benefits of well-being: Health, social relationships, work, and resilience », Journal of Positive Psychology and Wellbeing, 1(2) : p. 129 à 169. DOI : https://journalppw.com/index.php/jppw/article/view/15/12.

Organisation de coopération et de développement économiques. 2021. COVID-19 et bien-être — La vie en temps de pandémie. Paris : Les Éditions de l’OCDE.

Proctor, C.L., Linley, P.A. et Maltby, J. 2009. « Youth life satisfaction: A review of the literature », Journal of Happiness Studies, 10(5) : p. 583 à 630.

Schoon, I. et Henseke, G. 2022. « Social inequalities in young people’s mental distress during the COVID-19 pandemic: Do psychosocial resource factors matter? », Frontiers in Public Health, 10. DOI : https://doi.org/10.3389/fpubh.2022.820270.

Toffolutti, V., Plach, S., Maksimovic, T., Piccitto, G., Mascherini, M., Mencarini, L. et Aassve, A. 2022. « The association between COVID-19 policy responses and mental well-being: Evidence from 28 European countries », Social Science & Medicine, 301.
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