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Enquête sur la population active, février 2022

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Diffusion : 2022-03-11

L'emploi a augmenté de 337 000 (+1,8 %) en février, ce qui a plus que contrebalancé les baisses enregistrées en janvier, à la suite des mesures de santé publique plus strictes. Le taux de chômage a diminué de 1,0 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 % en février 2022; il s'agit d'un taux inférieur à celui enregistré en février 2020 (5,7 %), mais d'un taux comparable au niveau le plus bas jamais enregistré (5,4 %) atteint en mai 2019.

D'autres indicateurs semblent suggérer que le marché du travail s'est resserré davantage en février. Le total des heures travaillées a augmenté de 3,6 %, alors que le taux d'emploi, ou la proportion de la population de 15 ans et plus qui était occupée, s'est accru de 1,0 point de pourcentage pour s'établir à 61,8 %.

Faits saillants

L'emploi se redresse en février à la suite des baisses enregistrées en janvier

L'emploi a augmenté de 337 000 (+1,8 %) en février, ce qui a plus que contrebalancé les baisses enregistrées en janvier.

La croissance de l'emploi observée en février a été principalement attribuable à la hausse du nombre d'employés dans le secteur privé (+347 000; +2,8 %).

Les hausses les plus notables ont été observées dans le secteur des services d'hébergement et de restauration (+114 000; +12,6 %) et dans celui de l'information, de la culture et des loisirs (+73 000; +9,9 %).

Après avoir atteint un niveau record en janvier (10,0 %), la proportion d'employés absents du travail en raison d'une maladie ou d'une incapacité a diminué pour s'établir à 6,2 % pendant la semaine allant du 13 au 19 février.

Le total des heures travaillées a augmenté de 3,6 %, et il a dépassé le nombre d'heures travaillées en février 2020 pour la première fois (+1,7 %).

Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,1 % (+0,92 $) sur 12 mois.

L'emploi dans le secteur des biens a progressé (+44 000), en hausse pour un troisième mois consécutif.

L'emploi a augmenté dans huit provinces et il est demeuré stable en Alberta et au Nouveau-Brunswick.

Le taux de chômage est inférieur à son niveau observé avant la COVID-19 pour la première fois

Le taux de chômage a diminué de 1,0 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 % en février 2022 et se situer en deçà de son niveau de février 2020 (5,7 %).

Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage a reculé de 2,7 points de pourcentage pour s'établir à 10,9 % en février, après avoir augmenté de 2,5 points de pourcentage en janvier.

Le taux de chômage a diminué tant chez les femmes du principal groupe d'âge actif (-0,9 point de pourcentage pour s'établir à 4,4 %) que chez les hommes du même groupe d'âge (-0,5 point de pourcentage pour s'établir à 4,3 %).

Le nombre de chômeurs de longue durée a diminué de 51 000 (-19,4 %) en février. Il s'agit de la quatrième baisse mensuelle consécutive.

Le taux d'activité des personnes âgées de 15 ans et plus a augmenté de 0,4 point de pourcentage en février pour atteindre 65,4 %, ce qui a entièrement compensé le recul enregistré en janvier.

Les hausses de l'emploi les plus notables en février ont été observées dans le secteur des services d'hébergement et de restauration (+114 000; +12,6 %) et dans celui de l'information, de la culture et des loisirs (+73 000; +9,9 %). Les augmentations de l'emploi ont été généralisées dans l'ensemble des provinces et des groupes démographiques.

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de février 2022 rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 février. Après un resserrement des mesures de santé publique à la fin de 2021 et au début de 2022, de nombreuses mesures avaient été assouplies au moment de la semaine de référence de février. Plusieurs provinces avaient levé les exigences liées à la présentation d'une preuve de vaccination et les limites de capacité d'accueil dans les endroits comme les restaurants, les commerces de détail, les cinémas et les gyms, ou étaient en voie de le faire. La plupart des écoles avaient recommencé à offrir un apprentissage en personne.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi se redresse à la suite des pertes enregistrées en janvier
L'emploi se redresse à la suite des pertes enregistrées en janvier

La hausse de l'emploi de février est principalement attribuable au secteur privé, tandis que le travail autonome demeure stable

La croissance de l'emploi observée en février a été principalement attribuable à la forte hausse du nombre d'employés dans le secteur privé, qui s'est redressé (+347 000; +2,8 %) après avoir diminué en janvier (-206 000; -1,6 %). L'emploi dans le secteur public a peu varié pour un deuxième mois consécutif.

Le travail autonome a aussi peu varié en février, et il est demeuré en baisse de 246 000 (-8,5 %) par rapport à février 2020. Comparativement à deux ans plus tôt, aucune augmentation du nombre de travailleurs autonomes n'a été enregistrée dans tout type de travail autonome, dans toute province et dans la grande majorité des secteurs (données non désaisonnalisées). Cela laisse croire que les facteurs à l'origine de la baisse du travail autonome au cours de la pandémie sont généralisés dans l'ensemble de l'économie et pourrait indiquer un changement structurel quant à la faisabilité et à l'opportunité du travail autonome.

Tant le travail à temps plein (+122 000; +0,8 %) que le travail à temps partiel (+215 000; +6,2 %) ont augmenté en février. Les hausses survenues dans le travail à temps plein ont plus que contrebalancé les baisses observées en janvier (-83 000; -0,5 %), tandis que dans le travail à temps partiel, la croissance affichée en février a compensé les baisses cumulatives enregistrées en décembre 2021 et en janvier 2022 (-182 000; -5,0 %).

Graphique 2  Graphique 2: Les hausses du nombre d'employés du secteur privé enregistrées en février dépassent les baisses survenues en janvier
Les hausses du nombre d'employés du secteur privé enregistrées en février dépassent les baisses survenues en janvier

Le taux d'emploi revient au niveau observé avant la COVID-19 pour la première fois

Le taux d'emploi global, ou la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupait un emploi, a augmenté de 1,0 point de pourcentage pour atteindre 61,8 % en février; c'est la première fois qu'il revient à son niveau prépandémique de février 2020. Tandis que l'emploi est revenu à son niveau prépandémique en septembre 2021, le taux d'emploi, qui reflète le niveau d'emploi et la taille de la population, a enregistré une reprise plus lente.

Les femmes du principal groupe d'âge actif affichent un taux d'emploi record

Le taux d'emploi des personnes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans) a augmenté pour atteindre 84,6 % en février, et le taux d'emploi des hommes du principal groupe d'âge actif (88,2 %) a atteint son niveau le plus élevé depuis novembre 1981. Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, dont le taux d'emploi augmente depuis plusieurs décennies, le taux d'emploi a atteint un nouveau sommet de 81,0 %.

Par rapport à février 2020, les hausses de l'emploi enregistrées chez les femmes du principal groupe d'âge actif ont été les plus marquées dans les services d'enseignement (+70 000; +9,8 %), dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+46 000; +9,4 %) ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (+42 000; +9,3 %). Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, les services professionnels, scientifiques et techniques (+116 000; +19,5 %) et les soins de santé et l'assistance sociale (+43 000; +13,3 %) ont contribué le plus à la croissance de l'emploi (données non désaisonnalisées).

Les augmentations de l'emploi observées en février chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+85 000; +1,4 %) représentaient près du double des baisses enregistrées en janvier, et les hausses sont survenues tant dans le travail à temps plein (+33 000; +0,7 %) que dans le travail à temps partiel (+52 000; +5,4 %). Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, les hausses mensuelles de l'emploi sont entièrement survenues dans le travail à temps plein (+70 000; +1,1 %).

Le taux d'emploi augmente pour atteindre un niveau record chez les Autochtones du principal groupe d'âge actif

Le taux d'emploi chez les hommes et les femmes autochtones du principal groupe d'âge actif a aussi atteint des niveaux records en février. Le taux des hommes autochtones (78,6 %) était en hausse de 5,2 points de pourcentage par rapport à février 2020, et celui des femmes autochtones (74,5 %) était en hausse de 3,7 points de pourcentage par rapport à la même période (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées). Les renseignements de l'EPA sur les Autochtones témoignent de l'expérience des personnes qui s'identifient comme des membres des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits dans les provinces.

Le taux d'emploi augmente chez les personnes appartenant à une minorité visible du principal groupe d'âge actif, mais des écarts historiques persistent

Chez les personnes âgées de 25 à 54 ans, la hausse du taux d'emploi observée en février a été semblable pour celles appartenant à des groupes désignés comme minorités visibles (+0,9 point de pourcentage pour atteindre 80,7 %) et celles n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (+1,1 point de pourcentage pour atteindre 85,7 %).

Conformément aux tendances historiques, le taux d'emploi en février était plus faible chez les femmes appartenant à une minorité visible (75,6 %) que chez celles n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (83,9 %), mais une exception notable a été observée chez les Canadiennes d'origine philippine (87,6 %).

En février, chez les hommes du principal groupe d'âge actif, les Canadiens d'origine sud-asiatique (90,0 %) et d'origine philippine (90,2 %) ont enregistré un taux d'emploi supérieur à celui des hommes n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (87,4 %). En revanche, les Canadiens d'origine chinoise (83,8 %) et les Canadiens noirs (82,7 %) ont affiché des taux d'emploi inférieurs, ce qui est conforme aux résultats du Recensement de 2016, qui correspondent aux plus récentes données disponibles avant la pandémie de COVID-19 (données non désaisonnalisées).

Les hausses de l'emploi observées en février portent l'emploi des jeunes à son niveau de décembre 2021 

Parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les augmentations de l'emploi survenues en février chez les jeunes hommes (+67 000; +5,4 %) et les jeunes femmes (+63 000; +5,1 %) ont compensé les baisses de janvier. Chez les jeunes femmes, la reprise a été principalement enregistrée chez celles âgées de 20 à 24 ans.

Après avoir reculé en janvier 2022, les taux d'emploi des hommes (56,8 %) et des femmes (59,9 %) âgés de 15 à 24 ans étaient comparables à ceux observés en février 2020.

Bien que le nombre total de jeunes en emploi se soit redressé pour revenir à son niveau prépandémique, les secteurs dans lesquels les jeunes travaillent ont évolué. Au cours des deux ans ayant pris fin en février 2022, le recul de l'emploi chez les jeunes observé dans les services d'hébergement et de restauration (-89 000; -18,0 %), le secteur dans lequel l'emploi a été le plus touché au cours de la pandémie, a été contrebalancé par les hausses enregistrées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+45 000; +45,2 %) ainsi que dans les soins de santé et l'assistance sociale (+34 000; +17,8 %). Les jeunes ont aussi été plus nombreux à travailler dans le commerce de détail (+42 000; +6,4 %), qui est demeuré le secteur qui emploie la proportion la plus importante de jeunes (28,2 %) en février 2022 (données non désaisonnalisées).

Le taux d'emploi des hommes et des femmes plus âgés demeure inférieur à celui enregistré avant la pandémie

Chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus, les hausses de l'emploi de février sont survenues entièrement dans le travail à temps partiel (+73 000; +8,0 %), et principalement dans l'emploi total chez les femmes plus âgées (+42 000; +2,3 %). La croissance de février 2022 a porté l'emploi chez les femmes plus âgées à son niveau observé avant la pandémie en février 2020 pour la première fois depuis mars 2021. Toutefois, comme la population de femmes dans ce groupe d'âge a augmenté au cours des deux dernières années, son taux d'emploi (29,9 %) est demeuré en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à son niveau d'avant la pandémie.

L'emploi chez les hommes âgés de 55 ans et plus a peu varié en février, tandis que leur taux d'emploi (39,9 %) est demeuré en baisse de 1,8 point de pourcentage par rapport à son niveau prépandémique.

Le travail à domicile et les absences diminuent à mesure que la cinquième vague de COVID-19 s'atténue

Au cours des deux dernières années, le travail à domicile a été un outil important qui a aidé les travailleurs et les employeurs à s'adapter aux mesures changeantes de santé publique, comme celles instaurées en janvier pour limiter la propagation du variant Omicron. Parmi les personnes qui ont travaillé pendant la semaine de référence de l'EPA de février, 37,2 % ont travaillé la plupart de leurs heures à domicile, en baisse de 5,8 points de pourcentage par rapport à janvier et plus de la moitié (53,8 %) ont travaillé la totalité de leurs heures à un endroit autre que leur domicile, en hausse de 4,0 points de pourcentage par rapport à janvier (données non désaisonnalisées). En plus de l'assouplissement des restrictions de santé publique, les hausses de l'emploi observées en février dans les secteurs où il est plus difficile de travailler à partir du domicile, comme dans les services d'hébergement et de restauration et dans le commerce de détail, pourraient avoir eu une incidence sur la proportion de personnes travaillant à domicile en février.

En janvier, la vague Omicron a aussi eu une incidence sur les absences du travail. Après avoir atteint un niveau record en janvier (10,0 %), la proportion d'employés absents du travail en raison d'une maladie ou d'une incapacité a diminué pour s'établir à 6,2 % pendant la semaine allant du 13 au 19 février, ce qui correspond aux taux habituellement observés pour cette période de l'année. Ce retour à des niveaux normaux a été enregistré pour l'ensemble des groupes démographiques et des régions (données non désaisonnalisées).

Le total des heures travaillées atteint un niveau record en février

Tout comme l'emploi, le total des heures travaillées dans l'ensemble des secteurs est un indicateur de base de l'état du marché du travail. Un certain nombre de facteurs peuvent influer sur le total des heures travaillées, comme la croissance de l'emploi, les variations de la composition de l'emploi par secteur et par profession, ainsi que les changements observés dans les absences du travail.

En raison en partie des absences qui sont revenues à des niveaux saisonniers habituels, les heures travaillées ont atteint un niveau record en février 2022, en hausse de 1,7 % par rapport au précédent sommet enregistré en février 2020. L'augmentation mensuelle du nombre d'heures travaillées a été particulièrement forte dans les services d'hébergement et de restauration (+14,0 %), dans l'information, la culture et les loisirs (+9,4 %), et dans le commerce de gros et de détail (+4,6 %), qui ont été les plus touchés par les mesures de santé publique. En dépit de la hausse mensuelle, les heures travaillées dans les services d'hébergement et de restauration ont continué de tirer de l'arrière par rapport aux niveaux de février 2020 (-18,4 %).

Les salaires augmentent de 3,1 % sur 12 mois

Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,1 % (+0,92 $) sur 12 mois en février 2022. Depuis l'automne 2021, parallèlement à une forte croissance de l'emploi, la croissance du salaire horaire moyen sur 12 mois a suivi une tendance à la hausse et a atteint 2,7 % en décembre 2021, avant de diminuer pour s'établir à 2,4 % en janvier 2022.

En 2019, lorsque le taux de chômage s'est établi à des creux records, la croissance des salaires sur 12 mois s'est chiffrée, en moyenne, à 3,5 %, et elle a atteint 4,6 % en novembre de la même année.

Parallèlement à la récente tendance à la hausse de la croissance des salaires sur 12 mois, le coût de la vie des Canadiens augmente de façon constante. En janvier 2022, l'inflation au Canada a dépassé 5 % pour la première fois depuis septembre 1991, l'Indice des prix à la consommation (IPC) ayant augmenté de 5,1 % d'une année à l'autre, après avoir progressé de 4,8 % en décembre 2021. Les données de l'EPA des mois à venir permettront de déterminer si le salaire horaire moyen des employés canadiens poursuit sa tendance à la hausse dans ce contexte.

Graphique 3  Graphique 3: La croissance des salaires sur 12 mois augmente, mais elle demeure inférieure à la croissance de l'Indice des prix à la consommation
La croissance des salaires sur 12 mois augmente, mais elle demeure inférieure à la croissance de l'Indice des prix à la consommation

Le taux de chômage est inférieur à son niveau observé avant la COVID-19 pour la première fois

Le taux de chômage a diminué de 1,0 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 % en février 2022, ce qui est inférieur au niveau de février 2020 (5,7 %) et juste au-dessus du creux record de 5,4 % observé en mai 2019.

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 7,4 % en février 2022.

Graphique 4  Graphique 4: Le taux de chômage est plus bas qu'avant la pandémie
Le taux de chômage est plus bas qu'avant la pandémie

Le taux de chômage diminue chez tous les principaux groupes démographiques

Le taux de chômage a diminué chez tous les principaux groupes démographiques en février. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, les hommes et les femmes de tous les principaux groupes d'âge ont enregistré un taux de chômage comparable ou inférieur à ce qu'il était avant la pandémie en février 2020.

Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage a reculé de 2,7 points de pourcentage pour s'établir à 10,9 % en février après avoir augmenté de 2,5 points de pourcentage en janvier. Le taux de chômage a reculé chez les jeunes hommes (-2,6 points de pourcentage pour s'établir à 12,3 %) et chez les jeunes femmes (-2,8 points de pourcentage pour s'établir à 9,5 %).

Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage a reculé de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 4,4 % en février, ce qui a contrebalancé entièrement la hausse de 0,6 point de pourcentage enregistrée en janvier. Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le taux de chômage a diminué de 0,5 point de pourcentage pour s'établir à 4,3 %, après avoir peu varié en janvier.

Le taux de chômage des femmes âgées de 55 ans et plus a reculé pour la première fois depuis novembre 2021, en baisse de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 4,9 %. Chez les hommes âgés de 55 ans et plus, le taux de chômage a diminué pour une troisième fois en quatre mois, en baisse de 0,5 point de pourcentage pour s'établir à 5,7 % en février 2022.

La baisse du chômage de longue durée se poursuit

Le nombre de personnes au chômage s'est établi à 1,14 million en février, en baisse de 206 000 (-15,4 %) par rapport à janvier. Plus de la moitié de la diminution enregistrée en février a été attribuable à la baisse du nombre de personnes qui avaient été mises à pied temporairement ou qui avaient une entente confirmant le début d'un nouvel emploi dans un avenir rapproché (-123 000; -58,0 %). C'est le même groupe qui a été à l'origine de la hausse du chômage en janvier, par suite du resserrement des restrictions de santé publique. Parmi les personnes qui avaient été mises à pied temporairement en janvier, près de 7 sur 10 ont commencé à travailler en février (67,8 %, données non désaisonnalisées). Le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a aussi diminué, en baisse de 83 000 (-7,4 %) en février.

Le nombre de Canadiens qui avaient été continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus a diminué pour un quatrième mois consécutif en février, en baisse de 51 000 pour s'établir à 212 000. À la suite de ce recul, le chômage de longue durée était en hausse de 32 000 par rapport à février 2020.

La capacité de certains Canadiens au chômage de se trouver un emploi peut être limitée en raison des occasions offertes dans leur région et des défis associés au déménagement dans une autre région du pays. En février 2022, les personnes au chômage depuis 27 semaines ou plus étaient légèrement moins susceptibles d'être prêtes à déménager dans une autre province si on leur offrait un emploi (26,7 %) que les personnes au chômage depuis moins de 27 semaines (31,5 %) (personnes de 18 à 64 ans, données non désaisonnalisées).

La sous-utilisation de la main-d'œuvre revient à son niveau de 2019

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre — la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles — a diminué de 3,8 points de pourcentage pour s'établir à 12,1 % en février. Le taux est ainsi revenu à son niveau de décembre 2021 et s'est situé dans la fourchette des taux enregistrés en 2018 et en 2019.

Parallèlement à la hausse du nombre de cas de COVID-19 observée en janvier 2022, le nombre de personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles — qui comprend les personnes absentes en raison d'une maladie ou d'une incapacité — a augmenté de 620 000. En février, ce nombre a diminué de 563 000 et est demeuré légèrement en hausse par rapport à décembre 2021.

L'activité sur le marché du travail se redresse après avoir diminué en janvier

La proportion de personnes âgées de 15 ans et plus participant au marché du travail a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 65,4 % en février, ce qui a entièrement compensé le recul enregistré en janvier. Si l'on exclut la baisse de janvier, le taux d'activité oscille autour de son niveau observé avant la COVID-19 en février 2020 depuis septembre 2021.

En février, le taux d'activité des personnes du principal groupe d'âge actif est revenu au sommet observé pour la première fois en décembre 2021, en hausse de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 88,5 %. Le taux a augmenté chez les femmes du principal groupe d'âge actif (+0,3 point de pourcentage pour atteindre 84,7 %) et chez les hommes du même groupe d'âge (+0,3 point de pourcentage pour atteindre 92,2 %). Le taux d'activité des femmes autochtones du principal groupe d'âge actif a aussi progressé (+0,7 point de pourcentage) en février pour atteindre un niveau record de 79,3 % (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux d'activité a augmenté tant pour les jeunes hommes (+1,4 point de pourcentage pour atteindre 64,7 %) que pour les jeunes femmes (+1,1 point de pourcentage pour atteindre 66,2 %) en février. Le taux d'activité des jeunes a augmenté parmi plusieurs groupes de population, y compris chez les jeunes d'origine chinoise (+3,0 points de pourcentage pour atteindre 45,8 %) et les jeunes n'appartenant pas à une minorité visible (+1,9 point de pourcentage pour atteindre 64,1 %), mais il a diminué chez les jeunes Noirs (-4,6 points de pourcentage pour s'établir à 54,0 %) (données non désaisonnalisées).

Le taux d'activité a peu varié tant pour les hommes (42,3 %) que pour les femmes (31,4 %) âgés de 55 ans et plus en février.

Les hausses de l'emploi observées en février sont généralisées dans l'ensemble des secteurs

Le nombre de personnes travaillant dans le secteur des services a augmenté de 293 000 en février, ce qui a plus qu'annulé les baisses enregistrées en janvier.

Par suite de l'assouplissement des restrictions de santé publique, l'emploi s'est redressé dans les services d'hébergement et de restauration (+114 000), dans l'information, la culture et les loisirs (+73 000), et dans le commerce de détail (+21 000). Ces trois secteurs ont été à l'origine de la majorité (70,8 %) des augmentations nettes de l'emploi observées dans le secteur des services.

L'emploi dans le secteur des biens a aussi progressé (+44 000) en février, en hausse pour un troisième mois consécutif. La construction a été à l'origine de la majeure partie de l'augmentation, et l'emploi dans ce secteur était en hausse de 37 000.

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration se redresse pour revenir à son niveau de décembre 2021

L'emploi a augmenté de 114 000 (+12,6 %) dans les services d'hébergement et de restauration en février 2022, ce qui a entièrement contrebalancé les baisses enregistrées en janvier. Toutefois, l'emploi dans le secteur est demeuré en baisse de 17,2 % (-210 000) par rapport à son niveau prépandémique observé en février 2020. L'Ontario et le Québec ont été à l'origine de la majorité de la hausse de l'emploi observée en février, sous l'effet de la levée des restrictions visant les salles à manger intérieures dans les deux provinces. Selon les plus récentes données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires, les employeurs de ce secteur recrutaient activement pour doter 142 300 postes vacants en décembre 2021.

Parmi les personnes au chômage qui ont commencé à travailler dans les services d'hébergement et de restauration en février, près des trois quarts (72,3 %) avaient travaillé dans le secteur au cours des 12 mois précédents.

Graphique 5  Graphique 5: Par rapport à décembre 2021, l'emploi est en hausse dans huit secteurs en février 2022
Par rapport à décembre 2021, l'emploi est en hausse dans huit secteurs en février 2022

L'emploi dans l'information, la culture et les loisirs dépasse son niveau prépandémique pour la première fois

Le nombre de personnes travaillant dans l'information, la culture et les loisirs a dépassé son niveau prépandémique de février 2020, en hausse de 73 000 (+9,9 %) en février 2022. La majeure partie de l'augmentation est survenue en Ontario et au Québec, où les gyms, les centres de conditionnement physique et d'autres lieux intérieurs ont rouvert, mais étaient encore assujettis à certaines limites de capacité d'accueil.

L'emploi dans le commerce de détail se rétablit des baisses enregistrées en janvier

Dans le commerce de détail, l'emploi a augmenté de 21 000 (+0,9 %) en février 2022, ce qui a contrebalancé les baisses enregistrées au cours du mois précédent. Les limites de capacité d'accueil en place dans les commerces en janvier avaient été levées dans un grand nombre de secteurs de compétence au moment de la semaine de référence de l'EPA de février. Les jeunes ont été à l'origine de la majorité de l'augmentation de l'emploi après avoir enregistré la majeure partie des mises à pied de janvier dans le secteur.

Les hausses de l'emploi dans le secteur des services ne surviennent pas uniquement dans les secteurs touchés par les restrictions de santé publique

Les hausses de l'emploi enregistrées en février dans le secteur des services sont aussi survenues dans les secteurs qui avaient été relativement peu touchés par le resserrement des mesures de santé publique en janvier, y compris les services professionnels, scientifiques et techniques (+47 000; +2,8 %), les soins de santé et l'assistance sociale (+16 000; +0,6 %), ainsi que la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail (+13 000; +1,0 %).

L'emploi augmente pour un troisième mois consécutif dans la construction et dépasse son niveau prépandémique

Le nombre de travailleurs dans la construction a augmenté de 37 000 (+2,5 %) en février 2022, et le secteur a dépassé son niveau d'emploi de février 2020 pour la première fois. L'emploi dans le secteur a progressé de 95 000 au cours des trois derniers mois, par suite d'une hausse de l'activité économique dans le secteur, et la valeur des permis de bâtir a atteint un sommet historique au quatrième trimestre de 2021.

L'emploi augmente dans huit provinces

La hausse de l'emploi observée en février a été généralisée à l'échelle du pays. Les plus importantes hausses proportionnelles ont été enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador (+4,3 %; +9 500) et à l'Île-du-Prince-Édouard (+4,1 %; +3 300). L'Ontario (+2,6 %; +194 000) et le Québec (+1,9 %; +82 000) ont enregistré une forte croissance, suivis de la Saskatchewan (+1,3 %; +7 400), du Manitoba (+1,0 %; +6 400), de la Colombie-Britannique (+0,8 %; +21 000) et de la Nouvelle-Écosse (+0,8 %; +3 700). L'emploi a peu varié au Nouveau-Brunswick et en Alberta.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

La croissance de l'emploi en Ontario (+194 000; +2,6 %) a été principalement attribuable au secteur des services d'hébergement et de restauration et à celui de l'information, de la culture et des loisirs. Le taux de chômage a diminué de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 % en février 2022, ce qui représente le niveau le plus faible depuis février 2020. L'emploi dans la région métropolitaine de recensement de Toronto (RMR) a augmenté de 116 000 (+3,3 %).

Dans le Canada atlantique, l'emploi a progressé de 9 500 (+4,3 %) à Terre-Neuve-et-Labrador, principalement dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 12,3 %, et il est demeuré le plus élevé parmi toutes les provinces. Dans la RMR de St. John's, le taux de chômage était considérablement plus faible (7,3 %, moyenne mobile de trois mois) que dans le reste de la province. Des hausses de l'emploi ont aussi été enregistrées à l'Île-du-Prince-Édouard (+3 300; +4,1 %) et en Nouvelle-Écosse (+3 700; +0,8 %).

L'emploi au Québec a augmenté de 82 000 (+1,9 %) en février, et les hausses les plus marquées ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration, dans l'information, la culture et les loisirs ainsi que dans le commerce de gros et de détail. Dans la RMR de Montréal, l'emploi a progressé de 37 000 (+1,6 %). Le taux de chômage provincial a reculé de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 4,5 %.

En Saskatchewan, l'emploi a augmenté de 7 400 (+1,3 %) en février, en hausse pour un quatrième mois consécutif. Le taux de chômage a diminué de 0,8 point de pourcentage pour s'établir à 4,7 %, ce qui représente le niveau le plus faible depuis avril 2015. Le Manitoba a aussi enregistré une croissance de l'emploi (+6 400; +1,0 %), et le taux de chômage s'y est établi à 4,8 %.

En Colombie-Britannique, l'emploi a progressé de 21 000 (+0,8 %) en février 2022. Il s'agit de la première hausse notable depuis octobre 2021, et la RMR de Vancouver a été à l'origine de la majeure partie (18 000) de la croissance. Le taux de chômage dans la province s'est établi à 4,9 %, ce qui représente le niveau le plus faible depuis janvier 2020.

Le taux d'emploi demeure plus élevé au Canada qu'aux États-Unis

Bien que les comparaisons internationales des marchés du travail soient difficiles à effectuer en raison des différences relatives aux concepts, à la conception des enquêtes et aux périodes de référence, il est possible de comparer les situations sur le marché du travail au Canada et aux États-Unis en ajustant les données canadiennes en fonction des concepts américains. Pour en savoir plus, voir l'article « Mesure de l'emploi et du chômage au Canada et aux États-Unis – une comparaison ».

Un point de comparaison fréquent entre le Canada et les États-Unis est le taux d'emploi — défini comme étant le nombre de personnes en emploi exprimé en pourcentage de la population en âge de travailler —, qui est généralement plus élevé au Canada. Ajusté selon les concepts américains, et pour la population âgée de 16 ans et plus, le taux d'emploi en février 2022 s'est établi à 62,3 % au Canada et à 59,9 % aux États-Unis. Le taux a peu varié par rapport à février 2020 au Canada, tandis qu'il a diminué de 1,3 point de pourcentage aux États-Unis.

Le taux de chômage, ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 4,2 % au Canada en février 2022, ce qui représente un taux supérieur de 0,4 point de pourcentage à celui des États-Unis (3,8 %). Le taux était en baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport à février 2020 au Canada, tandis qu'aux États-Unis, il était en hausse de 0,3 point de pourcentage par rapport au même mois.

Le taux d'activité, aussi ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 65,0 % au Canada en février 2022, en baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport à février 2020. Aux États-Unis, le taux d'activité s'est établi à 62,3 %, en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à février 2020.

Regard vers l'avenir : Peu de signes indiquent une hausse du roulement du marché du travail au moment où les employeurs planifient le retour au bureau

Au cours des dernières semaines, à mesure que les inquiétudes relatives à l'incidence du variant Omicron ont été apaisées, un certain nombre d'employeurs ont repris ou accéléré leurs plans de retour au bureau. Cela signifie que certains travailleurs effectueront une transition et travailleront exclusivement à des endroits autres que leur domicile, tandis que d'autres adopteront un modèle de travail hybride selon lequel ils travailleront certains jours ou certaines heures à domicile et d'autres à d'autres endroits.

Au cours de la semaine allant du 13 au 19 février, moins du quart (22,5 %) des Canadiens ayant un emploi ou une entreprise ont déclaré qu'ils travaillent habituellement à domicile, tandis que la majorité (73,0 %) ont déclaré qu'ils travaillent exclusivement à un endroit autre que le domicile. Le travail en mode hybride s'est répandu en février, et il a augmenté de 0,9 point de pourcentage par rapport à janvier pour atteindre 4,5 %. Dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, où le travail en mode hybride est le plus courant, le travail en mode hybride a augmenté pour atteindre 8,7 %, et le travail effectué exclusivement à partir du domicile a diminué de 2,5 points de pourcentage en février pour s'établir à 56,9 % (données non désaisonnalisées).

Pendant que les employeurs mettront en œuvre leurs plans de retour au bureau, un certain nombre de facteurs pourraient influencer leur capacité à attirer et à maintenir en poste des employés, y compris le resserrement des conditions du marché du travail sous l'effet du faible taux de chômage et du nombre élevé de postes vacants, les préoccupations concernant les prix à la consommation et l'abordabilité, et la volonté de certains travailleurs de conserver la flexibilité et la qualité d'emploi associées au travail à domicile.

En février 2022, il y avait peu d'indications que les préoccupations concernant le lieu de travail, ou d'autres aspects de la qualité de l'emploi, avaient entraîné une augmentation de la probabilité que les travailleurs quittent volontairement leur emploi ou changent d'emploi. Le nombre de personnes du principal groupe d'âge actif ayant quitté leur emploi (340 000) — les personnes qui ont quitté volontairement leur emploi au cours des 12 mois précédents et qui étaient toujours sans emploi pendant la semaine de référence de l'EPA — était en baisse de 13,4 % (-53 000) par rapport à février 2020 (données non désaisonnalisées). Cela peut être une indication que les facteurs liés à la décision de quitter volontairement un emploi, comme la confiance de trouver un nouvel emploi ou la capacité de s'installer ailleurs, demeurent différents de ce qu'ils étaient avant la pandémie. Le nombre de personnes quittant leur emploi a suivi une tendance à la baisse tout au long de 2020 et au début de 2021, et il s'est établi à un creux record de 217 000 en avril 2021.

De même, le taux de changement d'emploi — qui mesure la proportion de travailleurs qui demeurent en emploi d'un mois à l'autre, mais qui changent d'emploi entre les mois — s'est établi à 0,8 % en janvier et à 0,7 % en février. Ces pourcentages sont comparables à ceux enregistrés pendant la période allant de 2016 à 2019, lorsque le taux de changement d'emploi s'est établi, en moyenne, à 0,7 %, et a varié de 0,6 % à 0,8 %.

Statistique Canada continuera d'explorer certaines des raisons pour lesquelles les Canadiens peuvent apprécier leur emploi actuel en examinant différentes facettes de la qualité de l'emploi dans le cadre de l'EPA de mars et d'avril. L'EPA de mars comprendra des questions sur les perspectives de carrière des employés, tandis que l'EPA d'avril traitera de certains des défis liés à la conciliation travail-vie personnelle rencontrés par les travailleurs dans leur emploi.

Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 13 au 19 mars seront diffusés le 8 avril 2022.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de février sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 13 au 19 février 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, près de 47 000 interviews ont été réalisées en février et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de février 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 8 avril 2022. Les données de mars rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 mars 2022.

Correction

En novembre 2022, une erreur a été décelée dans les données portant sur les groupes racisés suivants : les Arabes et les Latino-Américains. Les estimations pour ces groupes ne seront pas accessibles pendant que les données seront révisées.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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