Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Enquête sur la population active, janvier 2022

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2022-02-04

L'emploi a diminué de 200 000 (-1,0 %) en janvier, et le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 6,5 %.

En raison de la propagation du variant Omicron de la COVID-19, un grand nombre de secteurs de compétence avaient mis en place des mesures de santé publique plus strictes au moment de la semaine de référence de l'Enquête sur la population active (EPA), qui a eu lieu du 9 au 15 janvier. Des limites de capacité d'accueil ou des fermetures avaient été réinstaurées pour les commerces de détail et les établissements à forte intensité de contact, comme les restaurants, les bars, les salles de concert et les gyms. De plus, les écoles de plusieurs secteurs de compétence étaient passées à l'apprentissage en ligne.

Les reculs de l'emploi observés en janvier ont été principalement attribuables à l'Ontario et au Québec, et le secteur des services d'hébergement et de restauration a été le secteur le plus durement touché. Les jeunes et les femmes du principal groupe d'âge actif, qui étaient plus susceptibles que les autres groupes démographiques de travailler dans les secteurs touchés par les mesures de santé publique en place en janvier, ont subi les répercussions les plus importantes.

Le nombre de personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 620 000 (+66,1 %) en janvier. Il s'agit de la plus forte hausse depuis mars 2020. Le total des heures travaillées a reculé de 2,2 % après s'être situé à des niveaux observés avant la COVID-19 en novembre et en décembre 2021.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi diminue par suite du resserrement des mesures de santé publique
L'emploi diminue par suite du resserrement des mesures de santé publique

Faits saillants

L'emploi recule en janvier pendant la cinquième vague de la pandémie

L'emploi a diminué de 200 000 (-1,0 %) en janvier, tant dans le travail à temps partiel (-117 000; -3,3 %) que dans le travail à temps plein (-83 000; -0,5 %).

Le total des heures travaillées a reculé de 2,2 % après s'être situé à des niveaux observés avant la COVID-19 en novembre et en décembre 2021.

Le nombre de personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 620 000 (+66,1 %) en janvier 2022. Il s'agit de la plus forte hausse depuis mars 2020.

Les jeunes ont enregistré des baisses tant dans le travail à temps partiel (-93 000; -7,1 %) que dans le travail à temps plein (-46 000; -3,5 %).

L'emploi a reculé chez les femmes du principal groupe d'âge actif âgées de 25 à 54 ans, et la baisse est survenue entièrement dans le travail à temps partiel (-43 000; -4,3 %).

Toute la baisse de l'emploi observée en janvier 2022 a été enregistrée chez les employés du secteur privé (-206 000; -1,6 %).

En janvier, 1 employé sur 10 (10,0 %) était absent de son emploi en raison d'une maladie ou d'une incapacité.

Près du quart des travailleurs (24,3 %) ont indiqué qu'ils travaillaient habituellement exclusivement à domicile.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 2,4 % (+0,72 $) sur 12 mois en janvier, en baisse par rapport à la hausse de 2,7 % enregistrée en novembre et décembre 2021.

L'emploi dans les secteurs de services a diminué de 223 000. Les services d'hébergement et de restauration (-113 000), l'information, la culture et les loisirs (-48 000) et le commerce de détail (-26 000) ont enregistré les baisses les plus prononcées.

L'emploi a augmenté de 23 000 dans le secteur des biens.

L'emploi a diminué en Ontario, au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard.

Le taux de chômage augmente pour la première fois en neuf mois

Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 6,5 % en janvier. Il s'agit de la première hausse depuis avril 2021.

Le nombre total de chômeurs a augmenté de 106 000 (+8,6 %) pour atteindre 1,34 million.

Le nombre de personnes qui avaient été mises à pied temporairement ou qui avaient une entente confirmant le début d'un nouvel emploi a augmenté de 120 000 (+130,5 %).

Le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a augmenté de 2,5 points de pourcentage pour se chiffrer à 13,6 %.

Les femmes âgées de 25 à 54 ans ont aussi enregistré une hausse de leur taux de chômage (+0,6 point de pourcentage pour atteindre 5,3 %).

Le taux d'activité des personnes âgées de 15 ans et plus a diminué de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 65,0 % en janvier.

Les baisses de l'emploi sont surtout enregistrées chez les jeunes et les femmes du principal groupe d'âge actif

Comme lors des vagues précédentes de la pandémie, les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont été les plus touchés par les baisses de l'emploi observées en janvier, ce qui rend compte du fait qu'ils sont plus susceptibles de travailler dans des secteurs directement touchés par les mesures de santé publique liées à la COVID-19. Les jeunes ont enregistré des baisses notables tant dans le travail à temps partiel (-93 000; -7,1 %) que dans le travail à temps plein (-46 000; -3,5 %). Les diminutions de l'emploi ont été semblables pour les adolescents (âgés de 15 à 19 ans) et pour les jeunes au début de la vingtaine (âgés de 20 à 24 ans), ainsi que pour les jeunes hommes et les jeunes femmes.

L'emploi a aussi reculé chez les femmes du principal groupe d'âge actif âgées de 25 à 54 ans en janvier, et la baisse est survenue entièrement dans le travail à temps partiel (-43 000; -4,3 %). Chez les hommes du principal groupe d'âge actif, le travail à temps plein et le travail à temps partiel sont demeurés stables. Chez les personnes du principal groupe d'âge actif s'identifiant comme appartenant à un groupe désigné comme minorité visible, le taux d'emploi a enregistré une baisse semblable en janvier (-1,6 point de pourcentage pour s'établir à 79,8 %) à celle des personnes n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (-1,5 point de pourcentage pour s'établir à 84,6 %) (données non désaisonnalisées).

L'emploi total n'a pas varié chez les hommes et les femmes âgés de 55 ans et plus en janvier.

Graphique 2  Graphique 2: Comme en janvier 2021, les jeunes et les femmes du principal groupe d'âge actif sont les plus touchés par les baisses de l'emploi en janvier 2022
Comme en janvier 2021, les jeunes et les femmes du principal groupe d'âge actif sont les plus touchés par les baisses de l'emploi en janvier 2022

Le taux d'emploi demeure supérieur à son niveau d'avant la COVID-19 chez les jeunes autochtones

La baisse de l'emploi enregistrée chez les jeunes en janvier a fait diminuer leur taux d'emploi global de 3,2 points de pourcentage pour le ramener à 55,4 %.

Tandis que le taux d'emploi des jeunes non autochtones est revenu à son niveau de janvier 2020 (54,7 %), le taux d'emploi des jeunes autochtones est demeuré en hausse de 4,3 points de pourcentage par rapport à son niveau de janvier 2020, s'établissant à 52,7 %. L'écart du taux d'emploi entre les deux groupes s'était rétréci pendant l'automne 2021 (moyennes mobiles de trois mois, données non désaisonnalisées).

Les renseignements de l'EPA sur les Autochtones témoignent de l'expérience des personnes qui s'identifient comme des membres des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits dans les provinces.

Le recul de l'emploi survient entièrement parmi les employés du secteur privé

Toute la baisse de l'emploi observée en janvier a été enregistrée chez les employés du secteur privé (-206 000; -1,6 %), ce qui rend compte des reculs importants survenus dans les services d'hébergement et de restauration et dans l'information, la culture et les loisirs. À la suite de cette baisse, le nombre d'employés dans le secteur privé était essentiellement le même qu'en février 2020.

Le nombre d'employés du secteur public s'est maintenu en janvier, et il est demeuré au-dessus de son niveau observé en février 2020 avant la pandémie (+305 000; +7,8 %). Le travail autonome a peu varié en janvier; il a enregistré un sixième mois consécutif sans croissance, et il est demeuré en baisse de 7,9 % (-227 000) par rapport à son niveau de février 2020.

Des baisses sont enregistrées dans le travail à temps plein et dans le travail à temps partiel

Les reculs de l'emploi observés en janvier sont survenus dans le travail à temps partiel (-117 000; -3,3 %) et dans le travail à temps plein (-83 000; -0,5 %). L'emploi à temps partiel a diminué pour se situer en deçà de son niveau prépandémique après s'être redressé à la fin de 2021, tandis que l'emploi à temps plein est demeuré en hausse par rapport à février 2020.

Graphique 3  Graphique 3: L'emploi à temps partiel diminue pour se situer en deçà de son niveau prépandémique
L'emploi à temps partiel diminue pour se situer en deçà de son niveau prépandémique

La croissance des salaires sur 12 mois demeure stable

Le salaire horaire moyen a augmenté de 2,4 % (+0,72 $) sur 12 mois en janvier, en baisse par rapport à la hausse de 2,7 % enregistrée en novembre et en décembre 2021 (données non désaisonnalisées). La variation sur 12 mois observée en janvier 2022 a été semblable à la croissance annuelle moyenne des salaires de 2,5 % enregistrée au cours de la période de cinq ans allant de 2015 à 2019.

La concentration des baisses de l'emploi de janvier 2022 dans les secteurs à faible rémunération n'a pas eu d'incidence importante sur la variation sur 12 mois, en partie parce que l'emploi dans ces secteurs a enregistré des baisses semblables en janvier 2021 à la suite de la troisième vague de la COVID-19.

Une proportion record d'employés s'absente en raison d'une maladie ou d'une incapacité

Les absences du travail en raison d'une maladie ou d'une incapacité — c'est-à-dire pour toute raison de santé à court ou à long terme — suivent généralement une tendance saisonnière et atteignent habituellement un sommet pendant l'hiver. Toutefois, à mesure que le variant Omicron de la COVID-19 s'est propagé dans l'ensemble du pays, les absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité ont atteint des niveaux records en janvier.

En particulier, 1 employé sur 10 (10,0 %) était absent de son emploi pour la totalité ou une partie de la semaine de référence de janvier en raison d'une maladie ou d'une incapacité, ce qui dépassait d'environ le tiers la moyenne observée pour janvier 2017, 2018 et 2019 (7,3 %). Avant janvier 2022, le plus haut niveau d'absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité (8,1 %) jamais atteint avait été enregistré en mars 2020, au début de la pandémie de COVID-19 (données non désaisonnalisées).

Les absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité ont dépassé les niveaux habituellement observés en janvier de 5,6 points de pourcentage dans les services d'hébergement et de restauration (10,2 %) et de 5,4 points de pourcentage dans le commerce de détail (11,7 %), deux secteurs où une proportion élevée d'emplois requiert de travailler en proximité physique avec d'autres personnes. Dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, qui affiche habituellement les plus fortes proportions d'employés absents en raison d'une maladie ou d'une incapacité, les absences en janvier 2022 (13,3 %) ont dépassé de 3,4 points de pourcentage la moyenne enregistrée en janvier de 2017 à 2019 (données non désaisonnalisées).

En janvier 2022, presque tous les autres secteurs affichaient des absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité plus élevées que la moyenne, à l'exception des services d'enseignement, des administrations publiques et des services publics, où les absences étaient légèrement inférieures aux niveaux typiques. Les écoles de la plupart des secteurs de compétences ont offert un enseignement en ligne pendant la semaine de référence de janvier 2022.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: En janvier, presque tous les secteurs affichaient des absences plus élevées que la moyenne en raison d'une maladie ou d'une incapacité
En janvier, presque tous les secteurs affichaient des absences plus élevées que la moyenne en raison d'une maladie ou d'une incapacité

La proportion d'employés absents en raison d'une maladie ou d'une incapacité était supérieure au niveau typique de janvier tant pour les hommes (+3,1 points de pourcentage pour atteindre 9,4 %) que pour les femmes (+2,3 points de pourcentage pour atteindre 10,7 %). Parmi tous les groupes d'âge, les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont affiché l'augmentation la plus élevée (+6,9 points de pourcentage pour atteindre 11,8 %).

Parmi les principaux groupes de minorités visibles, les Canadiens d'origine philippine — qui sont plus susceptibles de travailler dans les soins de santé et l'assistance sociale — étaient les plus susceptibles d'être absents du travail en raison d'une maladie ou d'une incapacité en janvier 2022 (13,1 %). La proportion chez les Canadiens d'origine sud-asiatique (9,3 %) et les Canadiens noirs (10,5 %) était plus près de celle enregistrée chez les personnes n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (9,9 %), tandis qu'elle était plus faible chez les Canadiens d'origine chinoise (7,0 %).

Parmi les provinces, le pourcentage d'employés absents du travail pendant la semaine de référence de janvier en raison d'une maladie ou d'une incapacité a varié de 7,8 % à l'Île-du-Prince-Édouard à 12,0 % en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. La proportion enregistrée à l'Île-du-Prince-Édouard était comparable aux niveaux habituels de janvier, tandis qu'elle était plus de 4 points de pourcentage supérieur aux niveaux habituels de janvier en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

Le travail à domicile augmente en réponse aux mesures de santé publique liées au variant Omicron

Au cours de la semaine de référence de l'EPA allant du 9 au 15 janvier, plusieurs provinces, y compris l'Ontario et le Québec, avaient mis en place des mesures de santé publique strictes et avaient encouragé les employeurs à faciliter le travail à domicile dans la mesure du possible. Parmi toutes les personnes qui ont travaillé pendant la semaine de référence de l'EPA, plus de 4 sur 10 (43,0 %) ont travaillé la plupart de leurs heures à domicile. Parmi les personnes qui ne travaillent habituellement aucune de leurs heures à domicile, 30,3 % ont travaillé à domicile au moins une partie de la semaine. Les secteurs où une proportion plus élevée de travailleurs ne travaille habituellement pas à domicile, mais où de nombreux travailleurs l'ont fait pendant la semaine de référence comprennent les services d'enseignement, la construction et les soins de santé et l'assistance sociale (données non désaisonnalisées).

Pour le quart des Canadiens, le travail à domicile est devenu une façon à long terme de travailler

Pour un grand nombre de Canadiens, la transition vers le travail à domicile a été l'une des conséquences les plus importantes de la COVID-19. Pour certains, il s'agit d'une série d'adaptations à court terme en réponse au resserrement et à l'assouplissement des restrictions de santé publique, comme ce fut le cas en janvier 2022. Pour d'autres, c'est une réalité qui perdure depuis mars 2020.

Afin d'éclaircir davantage l'évolution du travail à domicile, on a demandé aux répondants à l'EPA de janvier d'indiquer où ils travaillaient habituellement à ce moment-là. Bien que la majorité des travailleurs (72,1 %) aient indiqué qu'ils travaillaient habituellement exclusivement à un endroit autre que leur domicile, près du quart (24,3 %) des répondants ont indiqué qu'à ce moment-là, ils travaillaient habituellement exclusivement à partir de leur domicile. À titre de comparaison, selon le Recensement de la population de 2016, 7,5 % des répondants ont déclaré travailler habituellement à domicile.

En janvier, la proportion de travailleurs qui travaillaient habituellement exclusivement à domicile était plus élevée dans les régions urbaines (25,6 %) que dans les régions rurales (17,2 %). Les régions métropolitaines de recensement (RMR) d'Ottawa–Gatineau (40,0 %) et de Toronto (34,7 %) ont affiché des proportions de travailleurs qui travaillaient uniquement à partir de leur domicile parmi les plus élevées, tandis que celles de Saskatoon (10,4 %) et d'Abbotsford–Mission (12,2 %) ont enregistré des proportions de travailleurs à domicile parmi les plus faibles (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

Pour profiter des avantages du travail à domicile, de nombreux employeurs et travailleurs autonomes ont commencé à mettre en place des régimes de travail « hybrides », dans le cadre desquels les travailleurs travaillent certains jours à domicile et d'autres au bureau ou à un lieu de travail. En janvier, moins de 1 travailleur sur 20 (664 000; 3,6 %) a indiqué qu'il avait une telle entente « hybride », et la proportion la plus élevée était parmi les travailleurs des services professionnels, scientifiques et techniques (7,1 %) et de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (7,0 %) (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage augmente pour la première fois en neuf mois

Le taux de chômage s'est établi à 6,5 % en janvier, en hausse de 0,5 point de pourcentage par rapport à décembre 2021. Il s'agit de la première hausse depuis la troisième vague de la pandémie de COVID-19, en avril 2021.

Le nombre total de chômeurs a augmenté de 106 000 (+8,6 %) pour atteindre 1,34 million en janvier 2022, et il était en hausse de 184 000 (+15,9 %) par rapport à février 2020. Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 8,5 % en janvier 2022.

La hausse du chômage observée en janvier a été entièrement attribuable à l'augmentation du nombre de personnes qui avaient été mises à pied temporairement ou qui avaient une entente confirmant le début d'un nouvel emploi dans un avenir rapproché (+120 000; +130,5 %), tandis que le nombre de personnes à la recherche d'un emploi a peu varié.

Graphique 4  Graphique 4: Le taux de chômage augmente pour la première fois depuis avril 2021
Le taux de chômage augmente pour la première fois depuis avril 2021

Le taux de chômage augmente chez les jeunes et chez les femmes du principal groupe d'âge actif

Le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a augmenté de 2,5 points de pourcentage pour atteindre 13,6 % en janvier. Des hausses ont été enregistrées chez les jeunes hommes (+2,7 points de pourcentage pour atteindre 14,9 %) et chez les jeunes femmes (+2,3 points de pourcentage pour atteindre 12,3 %).

Les femmes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans ont aussi enregistré une augmentation de leur taux de chômage (+0,6 point de pourcentage pour atteindre 5,3 %), tandis que les taux des hommes du principal groupe d'âge actif (4,8 %) et des personnes âgées de 55 ans et plus (6,4 %) ont peu varié.

Un chômeur de longue durée sur cinq quitte la population active en janvier

Le nombre de personnes qui avaient été continuellement au chômage depuis 27 semaines ou plus a reculé pour un troisième mois consécutif en janvier, en baisse de 36 000 (-12,2 %) pour s'établir à 263 000. Le chômage de longue durée en proportion du chômage total a diminué de 4,6 points de pourcentage pour s'établir à 19,6 %, mais il est demeuré au-dessus de la proportion de 15,6 % enregistrée en février 2020 avant la pandémie.

La baisse du chômage de longue durée a été principalement attribuable à l'augmentation de la proportion de chômeurs de longue durée qui ont cessé de chercher un emploi. Parmi les chômeurs de longue durée en décembre 2021, 1 sur 5 (20,0 %) a quitté la population active en janvier 2022, une proportion supérieure au taux moyen (14,2 %) observé au cours des six mois précédents. En janvier, la majorité des chômeurs de longue durée (68,7 %) sont demeurés au chômage, tandis que 11,3 % ont commencé un emploi.

Les absences stimulent la hausse de la sous-utilisation de la main-d'œuvre

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre — la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles — a augmenté de 3,7 points de pourcentage pour atteindre 15,9 % en janvier.

Le nombre de personnes qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a progressé de 620 000 (+66,1 %) en janvier, et cela a coïncidé avec une augmentation des absences en raison d'une maladie ou d'une incapacité. Le nombre de personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un a aussi augmenté en janvier, en hausse de 46 000 (+11,9 %).

L'activité sur le marché du travail diminue le plus chez les jeunes

Comme lors des vagues précédentes de la pandémie, le taux d'activité — c'est-à-dire la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui est en emploi ou au chômage — a diminué en janvier, en baisse de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 65,0 %.

La baisse la plus prononcée a été enregistrée chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans (-2,1 points de pourcentage pour s'établir à 65,1 %), suivies des jeunes hommes (-1,4 point de pourcentage pour s'établir à 63,3 %).

Le taux d'activité des personnes du principal groupe d'âge actif s'est établi à 88,2 % en janvier, en baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport au sommet inégalé atteint en décembre 2021. Le taux a diminué légèrement tant pour les hommes (-0,2 point de pourcentage pour s'établir à 91,9 %) que pour les femmes (-0,3 point de pourcentage pour s'établir 84,4 %) de ce groupe d'âge.

Le taux d'activité des hommes âgés de 55 ans et plus a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 42,3 % en janvier, tandis que le taux des femmes du même groupe d'âge (31,4 %) a peu varié.

Le secteur des services enregistre sa première baisse de l'emploi depuis avril 2021

Le nombre de personnes travaillant dans le secteur des services a diminué de 223 000 en janvier 2022. À la suite de cette baisse, l'emploi dans le secteur est revenu à son niveau observé en février 2020 avant la pandémie après l'avoir dépassé en septembre.

Par suite des mesures de santé publique instaurées dans plusieurs provinces pour limiter la propagation du variant Omicron, des baisses notables de l'emploi ont été observées dans les services d'hébergement et de restauration (-113 000), dans l'information, la culture et les loisirs (-48 000) et dans le commerce de détail (-26 000) en janvier. L'emploi a aussi diminué dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien (-22 000) ainsi que dans les « autres services » (-13 000).

En revanche, l'emploi a augmenté de 23 000 dans le secteur des biens, après avoir enregistré une hausse de 43 000 en décembre 2021. L'augmentation de janvier 2022 a été principalement attribuable au secteur de la construction (+23 000), et le secteur des ressources naturelles (+5 900) a également contribué à la hausse.

Graphique 5  Graphique 5: Des baisses d'emploi notables sont enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration et dans l'information, la culture et les loisirs en janvier
Des baisses d'emploi notables sont enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration et dans l'information, la culture et les loisirs en janvier

Les services d'hébergement et de restauration enregistrent la baisse de l'emploi la plus marquée depuis la première vague de la pandémie

En janvier, l'emploi a diminué de 113 000 (-11,1 %) dans les services d'hébergement et de restauration, ce qui représente la baisse mensuelle la plus prononcée dans le secteur depuis avril 2020. Dans de nombreuses provinces, les entreprises des services d'hébergement et de restauration ont été confrontées à des restrictions de santé publique pendant la semaine de référence de l'EPA. En Ontario et au Québec, qui ont été à l'origine de presque toute la baisse enregistrée dans les services d'hébergement et de restauration, une interdiction visant les salles à manger intérieures était en vigueur. À l'échelle nationale, l'emploi dans le secteur a diminué pour s'établir à 26,4 % (-324 000) en deçà de son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

Les hausses de l'emploi enregistrées au cours des derniers mois dans l'information, la culture et les loisirs sont effacées

Le nombre de personnes travaillant dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a reculé de 48 000 (-6,2 %) en janvier, presque entièrement en raison des baisses enregistrées en Ontario. Les installations intérieures comme les théâtres et les cinémas, ainsi que les installations sportives et récréatives, ont été fermées dans la province pendant la majeure partie du mois de janvier. À l'échelle nationale, une baisse notable de l'emploi a été enregistrée chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-25 000, données non désaisonnalisées).

La baisse de janvier — la plus prononcée depuis la première vague de la pandémie en 2020 — a ramené l'emploi dans l'information, la culture et les loisirs à son niveau observé en août 2021. Le nombre de personnes travaillant dans le secteur était en baisse de 5,3 % (-42 000) en janvier 2022 par rapport à février 2020.

L'emploi dans le commerce de détail recule pour s'établir à son niveau prépandémique

Dans le commerce de détail, où les limites de capacité d'accueil imposées dans les commerces de plusieurs provinces à la mi-décembre 2021 étaient demeurées en place pendant la semaine de référence de l'EPA de janvier 2022, l'emploi a diminué de 26 000 (-1,1 %) en janvier, et la majeure partie des baisses s'est concentrée chez les jeunes. Le recul mensuel a ramené le nombre de personnes travaillant dans le secteur à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

L'emploi augmente pour un deuxième mois consécutif dans la construction

L'emploi a progressé de 23 000 (+1,5 %) dans la construction en janvier 2022, et la hausse a été presque entièrement attribuable à l'augmentation enregistrée en Ontario. La hausse nationale s'ajoute à l'augmentation de 35 000 observée en décembre 2021. Les hausses de l'emploi survenues dans la construction au cours des deux derniers mois ont fait suite à une augmentation de l'activité économique observée dans le secteur pendant l'automne, ce qui a entraîné une progression de l'investissement en construction de bâtiments en octobre et en novembre.

L'emploi diminue dans cinq provinces

L'emploi a diminué de 146 000 (-1,9 %) en Ontario en janvier. Parmi l'ensemble des autres provinces, l'Île-du-Prince-Édouard a affiché la plus forte baisse proportionnelle (-3,5 %; -2 900), suivie de Terre-Neuve-et-Labrador (-1,7 %; -3 900), du Québec (-1,4 %; -63 000) et du Nouveau-Brunswick (-0,9 %; -3 100). En revanche, le nombre de personnes travaillant en Saskatchewan (+0,7 %; +3 900) a augmenté. L'emploi a peu varié en Alberta, en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et au Manitoba.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

La baisse de l'emploi enregistrée en Ontario (-146 000; -1,9 %) a fait suite à sept hausses mensuelles consécutives totalisant 433 000 (+6,1 %). Les baisses observées en janvier sont survenues majoritairement dans le travail à temps partiel et chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les femmes âgées de 25 à 54 ans. Le secteur des services d'hébergement et de restauration a été le plus touché, suivi de celui de l'information, de la culture et des loisirs. Le taux de chômage a augmenté de 1,2 point de pourcentage pour atteindre 7,3 %.

L'emploi dans la RMR de Toronto a reculé de 108 000 (-3,0 %) en janvier 2022; il s'agit d'une diminution comparable à la baisse cumulative sur deux mois observée en décembre 2020 et en janvier 2021 lorsque des restrictions rigoureuses de santé publique étaient aussi en vigueur dans la RMR. Le taux de chômage dans la RMR a augmenté pour atteindre 8,8 % (+1,9 point de pourcentage) en janvier 2022.

À l'Île-du-Prince-Édouard, l'emploi a diminué de 2 900 (-3,5 %) en janvier, par suite des nouvelles limites de capacité d'accueil dans les gyms et des heures d'ouverture réduites dans les établissements de ventes d'aliments et de boissons. Le taux de chômage dans la province a progressé de 1,9 point de pourcentage pour s'élever à 9,6 %.

À Terre-Neuve-et-Labrador, à la suite de la réduction de la capacité d'accueil dans les restaurants et les centres de conditionnement physique et de la fermeture des bars, des cinémas et des salles de représentation, l'emploi a diminué de 3 900 (-1,7 %) en janvier, après avoir peu varié en décembre 2021. La baisse est principalement survenue dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a augmenté de 0,9 point de pourcentage pour atteindre 12,8 %.

L'emploi au Québec a reculé de 63 000 (-1,4 %) en janvier. Il s'agit de la première baisse notable depuis 12 mois, lorsque la province avait également instauré de strictes mesures de santé publique. En plus des restrictions concernant la capacité d'accueil et des fermetures de nombreux lieux de service, la province a imposé un couvre-feu à la fin de décembre 2021. Les reculs de l'emploi observés en janvier 2022 sont principalement survenus chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les hommes et les femmes âgés de 25 à 54 ans. Les plus fortes baisses ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration, et des baisses moins prononcées ont été observées dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien ainsi que dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Parallèlement, un plus grand nombre de personnes travaillaient dans les soins de santé et l'assistance sociale. Le taux de chômage a augmenté de 0,7 point de pourcentage pour atteindre 5,4 %.

Dans la RMR de Montréal, l'emploi a diminué de 43 000 (-1,8 %) en janvier, la première baisse notable depuis août 2021, et le taux de chômage a augmenté pour atteindre 5,8 % (+0,8 point de pourcentage). Les taux de chômage dans les RMR de Sherbrooke (2,8 %) et de Québec (3,0 %) étaient parmi les plus faibles au pays (moyennes mobiles de trois mois).

Après avoir peu varié au cours des trois mois précédents, l'emploi au Nouveau-Brunswick a reculé de 3 100 en janvier (-0,9 %), tandis que le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 8,5 %. Le Nouveau-Brunswick a instauré des limites de capacité d'accueil dans les restaurants, les commerces de détail, les centres commerciaux et les gyms à la fin de décembre 2021 et a fermé les salles à manger des restaurants, les centres de divertissement, les gyms et les salons de coiffure vers la fin de la semaine de référence de janvier 2022 de l'EPA.

En Saskatchewan — où des exigences liées au port du masque, à la présentation d'une preuve de vaccination et à la distanciation physique étaient en place pendant la semaine de référence —, l'emploi a augmenté (+3 900; +0,7 %) pour un troisième mois consécutif en janvier. Le taux de chômage s'est maintenu à 5,5 %. Les augmentations les plus notables enregistrées au cours des trois derniers mois sont notamment survenues dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien ainsi que dans la construction. L'emploi dans la RMR de Regina était comparable à celui de janvier 2020, tandis qu'à Saskatoon, il était en hausse de 12 000 (+7,1 %) par rapport à janvier 2020 (moyennes mobiles de trois mois).

Regard vers l'avenir : mesurer la qualité de l'emploi pour mieux comprendre les conditions du marché du travail

La pandémie de COVID-19 a démontré que pour brosser un portrait exact du marché du travail, il faut non seulement des indicateurs traditionnels comme l'emploi et le chômage, mais aussi des mesures de la qualité de l'emploi. Les indicateurs du travail à temps partiel involontaire et de l'emploi faiblement rémunéré, par exemple, ont permis de mieux comprendre les effets de chaque vague de baisses de l'emploi liées à la pandémie et des reprises subséquentes. Le nombre record de postes vacants a attiré l'attention sur les défis auxquels sont confrontés les employeurs qui tentent de recruter des travailleurs et de les maintenir en poste, et sur le rôle que la qualité de l'emploi peut jouer dans ces situations. Ces indicateurs du marché du travail ont été complétés par des renseignements provenant d'autres sources, y compris des enquêtes sociales concernant les répercussions de la pandémie sur la santé mentale et des enquêtes-entreprises portant sur les défis liés à la perturbation de la chaîne d'approvisionnement et à la hausse des coûts des intrants.

Pour tirer parti des indicateurs de la qualité de l'emploi inclus dans le questionnaire principal de l'EPA, Statistique Canada a amélioré le programme de l'EPA en y ajoutant une nouvelle série d'enquêtes supplémentaires. Chaque mois, les répondants se feront poser un court ensemble de questions supplémentaires liées à un aspect de la qualité de l'emploi.

En janvier, on a demandé aux répondants s'ils prévoyaient quitter leur emploi actuel, et si les considérations relatives à la qualité de l'emploi faisaient partie des raisons de le faire. Moins de 1 travailleur âgé de 15 à 69 ans sur 10 (7,3 %) prévoyait quitter son emploi au cours des 12 mois suivants, par rapport à 16,1 % en 2016, lorsque la même question a été posée aux répondants à l'Enquête sociale générale (données non désaisonnalisées). Lorsqu'on a demandé aux répondants à l'EPA de janvier 2022 d'indiquer la principale raison pour laquelle ils prévoyaient quitter leur emploi, les résultats provisoires montrent qu'au moins 1 répondant sur 5 (22,2 %) a déclaré des raisons liées à la qualité de l'emploi, y compris la faible rémunération (15,7 %), la charge de travail élevée (4,3 %) et l'incapacité de travailler à domicile (2,2 %). Par ailleurs, 24,2 % des travailleurs ont indiqué vouloir changer de carrière comme la principale raison pour laquelle ils prévoyaient quitter leur emploi (données non désaisonnalisées).

Étant donné que les membres de groupes désignés comme minorités visibles sont plus susceptibles de travailler dans des secteurs faiblement rémunérés comme les services d'hébergement et de restauration et le commerce de détail, les Canadiens appartenant à une minorité visible (8,5 %) étaient plus susceptibles que les Canadiens n'appartenant pas à une minorité visible (6,7 %) de déclarer qu'ils prévoyaient quitter leur emploi au cours des 12 mois suivants et d'indiquer la faible rémunération comme principale raison (23,8 %, par rapport à 11,2 %).

Au cours des mois à venir, Statistique Canada continuera de surveiller différentes dimensions de la qualité de l'emploi et leur incidence sur le bien-être des Canadiens. En février, de nouvelles questions de l'EPA permettront de mesurer la volonté des Canadiens de déménager pour trouver un nouvel emploi, et en mars, l'EPA examinera la façon dont les travailleurs évaluent les possibilités d'avancement professionnel que leur offre leur emploi actuel.

Depuis la semaine de référence de l'EPA de janvier, plusieurs provinces ont apporté des ajustements aux mesures de santé publique, y compris un retour à l'enseignement en personne, la réouverture des salles à manger intérieures et la reprise des activités récréatives. Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 13 au 19 février seront diffusés le 11 mars 2022.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de janvier sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 9 au 15 janvier 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, 45 000 interviews ont été réalisées en janvier et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de janvier 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

De juillet 2020 à décembre 2021, après l'interview principale de l'EPA, on a posé aux répondants une série de questions supplémentaires concernant les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail. Ces questions supplémentaires comprenaient une question sur l'appartenance à des groupes de population désignés comme minorités visibles. À partir de janvier 2022, cette question est incluse dans le questionnaire principal de l'EPA et est posée à tous les répondants âgés de 15 ans et plus. En raison de cette modification, et des ajustements connexes apportés à la stratégie de pondération, les comparaisons avec les données recueillies de juillet 2020 à décembre 2021 doivent être effectuées avec prudence.

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ».

Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de la population de 2021, comprennent : Blanc, Sud-asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais), Chinois, Noir, Philippin, Arabe, Latino-Américain, Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais), Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan), Coréen, Japonais et Autre.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 11 mars 2022. Les données de février rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 février 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive  » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :