La santé de la population canadienne
Résultats en matière de santé
Passer au texte
Début du texte
1.0 État de santé générale et mentale
Principaux résultats
- En 2019, la majorité des parents ont déclaré que la santé générale (90,9 %) et la santé mentale (87,8 %) de leurs enfants (1 à 11 ans) étaient très bonnes ou excellentesNote 3.
- En 2021, plus de la moitié des Canadiens de 12 ans et plus jugeaient que leur santé générale (59,7 %) et leur santé mentale (59,0 %) étaient très bonnes ou excellentes.
- Une détérioration de la santé mentale autodéclarée a été observée de 2015 à 2021 pour l’ensemble des âges, mais elle était particulièrement prononcée chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans. En 2021, moins de femmes (55,1 %) que d’hommes (63,0 %) ont indiqué que leur santé mentale était très bonne ou excellente, et les différences les plus marquées entre les femmes et les hommes ont été observées chez les jeunes de 12 à 17 ans.
- En 2020, l’espérance de vie à la naissance était de 81,7 ans dans l’ensemble, soit de 79,5 ans pour les hommes et de 84,0 ans pour les femmes.
- Les Canadiens peuvent s’attendre à vivre environ 71,3 années de leur vie en bonne santé.
L’état de santé autoévalué, c’est-à-dire la façon dont les personnes évaluent leur propre santé, est un indicateur précis de la santé générale. Les taux inférieurs obtenus relativement à l’état de santé autoévalué sont associés au déclin fonctionnel, à la morbidité et à la mortalitéNote 4.
Santé générale et mentale
En 2019, 90,9 % des parents ou tuteurs estimaient que la santé générale de leurs enfants de 1 à 11 ans était très bonne ou excellente, et 87,8 % estimaient que leur santé mentale était très bonne ou excellenteNote 3. Plus de la moitié des Canadiens de 12 ans et plus ont décrit leur santé générale (59,7 %) et leur santé mentale (59,0 %) comme étant très bonnes ou excellentes en 2021.
Bien que la santé générale soit demeurée relativement stable depuis 2015, le pourcentage de personnes ayant déclaré que leur santé mentale était très bonne ou excellente a diminué (graphique 1.0). Une baisse a été observée de 2015 à 2021 pour l’ensemble des groupes d’âge, mais elle était particulièrement prononcée chez les jeunes adultes de 18 à 34 ans (-21 points de pourcentage, graphique 1.0).
Tableau de données du graphique 1.0
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||||
12 à 17 ans | 77,9 | 77,4 | 76,0 | 74,1 | 73,0 | 68,6 | 62,3 |
18 à 34 ans | 72,5 | 69,8 | 68,7 | 64,0 | 60,9 | 59,0 | 51,1 |
35 à 49 ans | 72,4 | 71,1 | 69,9 | 68,5 | 66,6 | 64,2 | 56,9 |
50 à 64 ans | 72,0 | 70,4 | 70,0 | 69,4 | 69,6 | 66,5 | 61,1 |
65 ans et plus | 70,5 | 70,3 | 71,4 | 72,2 | 70,8 | 71,0 | 68,2 |
Tous les âges | 72,4 | 70,9 | 70,3 | 68,6 | 67,1 | 65,0 | 59,0 |
Note : Les estimations excluent les personnes vivant dans les territoires. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015 à 2021, Tableau 13-10-0096-01 Caractéristiques de la santé, estimations annuelles. |
En 2021, comparativement aux personnes des autres groupes d’âge, une proportion plus faible de personnes de 65 ans et plus ont déclaré que leur santé générale était très bonne ou excellente (graphique 1.1). Le pourcentage de personnes ayant déclaré avoir une bonne santé mentale était le plus élevé chez les enfants et les jeunes, il était le plus faible chez les personnes de 18 à 34 ans, puis il augmentait avec l’âge (graphique 1.1).
Une proportion plus faible de femmes que d’hommes ont déclaré que leur santé générale et leur santé mentale étaient très bonnes ou excellentes, et les différences les plus marquées entre les femmes et les hommes ont été observées chez les jeunes de 12 à 17 ans (graphique 1.1).
Tableau de données du graphique 1.1
Santé générale (hommes) | Santé générale (femmes) | Santé mentale (hommes) | Santé mentale (femmes) | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
1 à 4 ans | 91,8 | 93,2 | 93,4 | 94,9 |
5 à 11 ans | 89,0 | 90,8 | 81,3 | 85,6 |
12 à 17 ans | 74,9 | 68,7 | 72,1 | 52,2 |
18 à 34 ans | 66,6 | 65,6 | 56,1 | 45,8 |
35 à 49 ans | 62,0 | 60,7 | 61,4 | 52,4 |
50 à 64 ans | 56,1 | 55,9 | 64,2 | 58,0 |
65 ans et plus | 48,4 | 51,2 | 69,8 | 66,7 |
Notes : Les estimations excluent les personnes vivant dans les territoires. L’évaluation de la santé générale et de la santé mentale a été fournie par la personne la mieux informée pour les enfants de 1 à 11 ans et elle a été autodéclarée pour les personnes de 12 ans et plus. Sources : Statistique Canada, Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes, 2019; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2021, Tableau 13-10-0096-01 Caractéristiques de la santé, estimations annuelles. |
Une plus grande proportion de personnes hétérosexuelles (60,7 %) que de personnes bisexuelles ou pansexuelles (45,3 %) ont décrit leur santé générale positive. De plus, les personnes hétérosexuelles (60,1 %) étaient proportionnellement plus nombreuses que les personnes gaies ou lesbiennes (52,8 %) et que les personnes bisexuelles ou pansexuelles (21,6 %) à décrire leur santé mentale positive (graphique 1.2).
Tableau de données du graphique 1.2
Santé générale | Santé mentale | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Hétérosexuels | 60,7 | 60,1 |
Gais ou lesbiennes | 63,1 | 52,8 |
Bisexuels ou pansexuels | 45,3 | 21,6 |
Orientation sexuelle n.c.a. | 38,4 | 17,7 |
Notes : Les estimations excluent les personnes vivant dans les territoires. La catégorie « Orientation sexuelle non classée ailleurs » a été exclue en raison des grands intervalles de confiance. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2021. |
Le saviez-vous?
L’intimidation a des répercussions négatives sur la santé mentale. En 2019, 7 jeunes sur 10 de 15 à 17 ans ont déclaré avoir subi une forme d’intimidation au cours de la dernière annéeNote 5. Les formes les plus courantes d’intimidation étaient le fait de se faire moquer de soi, injurier ou insulter par d’autres (58,7 %), de faire l’objet de rumeurs propagées par d’autres (35,2 %) et d’être exclu d’activités (32,4 %)Note 5. Les jeunes de la diversité sexuelle et de genre étaient près de deux fois plus susceptibles de déclarer subir de multiples formes d’intimidation sur une base hebdomadaire ou quotidienneNote 5.
Les personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur étaient plus susceptibles de déclarer une très bonne ou une excellente santé générale (68,9 %) et mentale (62,5 %) que les personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur (49,5 % et 54,2 %, respectivement). Comparativement au reste du Canada, le Nunavut a affiché la plus faible proportion de personnes ayant décrit leur santé générale (41,3 %) et leur santé mentale (47,4 %) en termes positifs.
Espérance de vie à la naissance et espérance de vie ajustée sur la santé
Bien que l’espérance de vie ait augmenté dans de nombreux pays, dont le Canada, au cours des 40 dernières années, elle a diminué en 2020 en raison de la COVID-19 et de l’augmentation du nombre de décès associés aux méfaits liés aux substancesNote 6 (graphique 1.3). En 2020, l’espérance de vie à la naissance au Canada était de 81,7 ans, et l’écart entre les hommes et les femmes s’est amenuisé : les hommes pouvaient s’attendre à vivre jusqu’à l’âge de 79,5 ans et les femmes, jusqu’à l’âge de 84,0 ans (graphique 1.3).
Tableau de données du graphique 1.3
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
espérance de vie (années) | ||
1980 | 71,59 | 78,79 |
1981 | 72,01 | 79,16 |
1982 | 72,33 | 79,29 |
1983 | 72,68 | 79,61 |
1984 | 73,01 | 79,82 |
1985 | 73,02 | 79,80 |
1986 | 73,22 | 79,87 |
1987 | 73,53 | 80,19 |
1988 | 73,61 | 80,27 |
1989 | 73,92 | 80,49 |
1990 | 74,30 | 80,73 |
1991 | 74,53 | 80,81 |
1992 | 74,76 | 81,07 |
1993 | 74,70 | 80,86 |
1994 | 74,94 | 80,95 |
1995 | 75,07 | 81,03 |
1996 | 75,43 | 81,15 |
1997 | 75,71 | 81,25 |
1998 | 75,97 | 81,41 |
1999 | 76,20 | 81,61 |
2000 | 76,64 | 81,82 |
2001 | 76,92 | 82,00 |
2002 | 77,16 | 82,02 |
2003 | 77,32 | 82,23 |
2004 | 77,68 | 82,42 |
2005 | 77,82 | 82,52 |
2006 | 78,29 | 82,91 |
2007 | 78,29 | 82,91 |
2008 | 78,51 | 83,05 |
2009 | 78,91 | 83,33 |
2010 | 79,21 | 83,54 |
2011 | 79,39 | 83,68 |
2012 | 79,61 | 83,82 |
2013 | 79,74 | 83,85 |
2014 | 79,76 | 83,91 |
2015 | 79,84 | 83,89 |
2016 | 79,92 | 84,03 |
2017 | 79,75 | 84,02 |
2018 | 79,80 | 83,99 |
2019 | 80,18 | 84,38 |
2020 | 79,49 | 83,96 |
2021 | 79,27 | 84,02 |
Notes : Nombre moyen d’années qu’il reste à vivre pour les personnes qui survivent à l’âge x, si ces personnes connaissent, durant leur vie, la mortalité observée au cours de la période de référence. Les données portant sur les décès survenus au Yukon et les décès des résidents du Yukon survenus dans une autre province ou un autre territoire ne sont pas disponibles pour les années 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021. Par conséquent, les décès relatifs au Yukon ne sont pas pris en compte pour le calcul des tables de mortalité pour le Canada (ainsi que dans le processus d’imputation effectué lorsque les effectifs de population ou le nombre de décès sont trop faibles pour une combinaison de sexe, âge et province [ou territoire] pour ces périodes). Source : Statistique Canada, Tableau 13-10-0837-01 Espérance de vie et autres éléments de la table complète de mortalité, estimations sur un an, Canada, toutes les provinces sauf l’Île-du-Prince-Édouard. |
En 2020, alors que les Canadiens vivaient plus longtemps que leurs pairs américains et britanniques, l’espérance de vie au Canada était inférieure à celle d’autres pays, dont le Japon, la France et l’ItalieNote 7. En 2019, la population canadienne pouvait espérer vivre environ 71,3 années en bonne santé, comparativement à 66,1 années pour la population des États-Unis, à 70,1 années pour celle du Royaume-Uni et à 74,1 années pour celle du Japon (graphique 1.4)Note 8.
Tableau de données du graphique 1.4
espérance de vie (années) | |
---|---|
Japon | 74,1 |
France | 72,1 |
Italie | 71,9 |
Canada | 71,3 |
Allemagne | 70,9 |
Royaume-Uni | 70,1 |
États-Unis | 66,1 |
Source : Organisation mondiale de la Santé, Espérance de vie ajustée sur la santé à la naissance (années), 2019. |
Le saviez-vous?
Bien que la population canadienne jouisse, en moyenne, d’une longue espérance de vie, il existe des différences et des inégalités entre les groupes de populations clés. Statistique Canada intègre les données de recensement et les données sur la mortalité pour surveiller la longévité selon le groupe de population. En 2011, l’espérance de vie à 1 an était d’environ 10 ans plus courte pour les membres des Premières Nations, de 5 ans plus courte pour les Métis et d’environ 11 ans plus courte pour les Inuit, comparativement aux non-AutochtonesNote 9.
2.0 Santé reproductive
Principaux résultats
- Le taux brut de natalité a diminué dans l’ensemble du Canada et varie selon les provinces et les territoires.
- L’indice synthétique de fécondité au Canada a baissé et, en 2021, il était de 1,4, c’est-à-dire sous le seuil de renouvellement des générations de 2,1. De plus, les femmes retardent leur grossesse et ont des enfants plus tard dans la vie.
- Les taux de mortinatalité ont augmenté, tandis que les taux de mortalité infantile ont diminué.
- La mortalité infantile demeure plus élevée au Canada que dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
- La mortalité maternelle est en hausse, mais le nombre total de décès est relativement faible par rapport aux autres causes de décès.
Taux brut de natalité
En 2021, il y a eu 367 684 naissances vivantes au Canada, ce qui représente une augmentation de 1,9 % par rapport à 2020 (360 552)Note 10. Le taux brut de natalité, défini comme le nombre de naissances vivantes pour 1 000 personnes, a diminué pour passer de 11,1 en 1999 à 9,6 en 2021Note 11.
Malgré une brève augmentation dans certaines provinces au milieu des années 2000, le taux brut de natalité a baissé dans l’ensemble des provinces et des territoiresNote 11. En 2021, la Saskatchewan (12,1 pour 1 000), l’Alberta (11,3 pour 1 000), le Manitoba (10,3 pour 1 000), le Nunavut (19,9 pour 1 000) et les Territoires du Nord-Ouest (12,0 pour 1 000) affichaient des taux bruts de natalité supérieurs à celui enregistré pour l’ensemble du CanadaNote 11.
Taux de fécondité
En 2021, l’indice synthétique de fécondité (une estimation du nombre moyen de naissances vivantes qu’une femme aurait au cours de sa vie, selon les taux de fécondité par âge d’une année donnée) était de 1,4 enfant par femme de 15 à 49 ans (graphique 2.0). Cet indice est inférieur à celui de 1,5 enregistré en 2000Note 11. Actuellement, l’indice synthétique de fécondité est inférieur au seuil de renouvellement des générations, évalué à 2,1 enfants par femme, ce qui signifie que la population comptera principalement sur la migration internationale pour assurer sa croissance continueNote 12.
À l’échelle provinciale et territoriale, le Nunavut (2,6 enfants par femme) affichait l’indice synthétique de fécondité le plus élevé en 2021, ce qui en fait lala seule juridiction à avoir enregistré un taux de fécondité supérieur au seuil de renouvellement des générations (graphique 2.0).
Tableau de données du graphique 2.0
nombre d’enfants par femme | |
---|---|
Canada | 1,43 |
T.-N.-L. | 1,36 |
Î.-P.-É. | 1,43 |
N.-É. | 1,11 |
N.-B. | 1,44 |
Qc | 1,58 |
Ont. | 1,37 |
Man. | 1,50 |
Sask. | 1,84 |
Alb. | 1,55 |
C.-B. | 1,21 |
T.N.‑O. | 1,61 |
Nt | 2,56 |
Notes : L’indice synthétique de fécondité est une estimation du nombre moyen de naissances vivantes qu’une femme aurait au cours de sa vie, selon les taux de fécondité par âge d’une année donnée. L’indice synthétique de fécondité est la somme des taux de fécondité par âge d'une année donnée, divisée par 1 000. La ligne horizontale à 2,1 représente le seuil de renouvellement des générations (c.-à-d. le niveau de fécondité requis pour renouveler la population en l’absence de la migration, et compte tenu des conditions de mortalité entre 0 et 15 ans, âge où débute habituellement la période de fécondité). Les données du Yukon ne sont pas disponibles pour la période de référence précise. Source : Statistique Canada, Tableau 13-10-0418-01 Taux brut de natalité, taux de fécondité par groupe d’âge et indice synthétique de fécondité (naissances vivantes). |
De 2001 à 2021, les taux de fécondité par âge ont diminué chez les femmes de 15 à 29 ans et ont augmenté chez celles de 30 ans et plus (graphique 2.1). La grossesse chez les mères de plus de 40 ans est associée aux naissances multiples à cause de l’utilisation accrue des techniques de reproduction. Elle est également liée à un risque plus élevé de diabète gestationnel et d’hypertension artérielle, ainsi qu’à une plus grande probabilité de césarienneNote 13. Pour les nourrissons, l’âge maternel plus avancé est lié à une augmentation du risque de naissance prématurée, de faible poids à la naissance, de décès périnatal et d’admission à l’unité néonatale des soins intensifsNote 14.
Tableau de données du graphique 2.1
Groupe d’âge (ans) | 2001 | 2011 | 2021 |
---|---|---|---|
nombre d’enfants pour 1 000 femmes | |||
15 à 19 | 16,1 | 12,4 | 4,9 |
20 à 24 | 56,8 | 46,2 | 27,1 |
25 à 29 | 101,3 | 96,5 | 76,7 |
30 à 34 | 91,3 | 107,6 | 106,4 |
35 à 39 | 35,5 | 52,5 | 57,8 |
40 à 44 | 6,0 | 10,3 | 12,2 |
45 à 49 | 0,3 | 0,5 | 0,8 |
Notes : Le taux de fécondité par âge est le nombre d’enfants pour 1 000 femmes dans un groupe d’âge donné. Le calcul consiste à diviser le nombre de naissances par la population des femmes, pour chaque âge unique, puis à multiplier par 1 000. Des groupes d’âge de cinq ans (allant de 15 à 19 ans à 45 à 49 ans) ont été utilisés pour les totalisations. Sources : Statistique Canada, Tableau 13-10-0418-01 Taux brut de natalité, taux de fécondité par groupe d’âge et indice synthétique de fécondité (naissances vivantes). |
Mortinaissances
Une mortinaissance est la mort d’un fœtus de 20 semaines de gestation et plus, ou d’un poids de 500 grammes et plusNote 15. Bien que les mortinaissances soient rares, elles ont augmenté au cours des 20 dernières années, passant d’environ 6,1 pour 1 000 naissances en 2000 à 8,6 pour 1 000 naissances en 2021, ce qui correspond à 3 174 mortinaissances en 2021.
Le taux de mortinatalité associé aux accouchements multiples est beaucoup plus élevé que celui associé aux accouchements simples (graphique 2.2). Le taux a fluctué au cours de la période allant de 2000 à 2021; on pouvait s’y attendre étant donné le faible nombre de cas. Le taux de mortinatalité lié aux accouchements simples est passé de 5,7 pour 1 000 naissances en 2000 à 8,2 pour 1 000 naissances en 2021 (graphique 2.2), hausse qui s’explique, en partie du moins, par les modifications apportées aux définitions dans certaines provinces.
En 2021, le taux de mortinatalité variait de 7,0 pour 1 000 naissances à Terre-Neuve-et-Labrador à 28,3 pour 1 000 naissances « au NunavutNote 16. Les facteurs de risque associés aux mortinaissances comprennent le poids de la mère, le tabagisme et l’âgeNote 17.
Tableau de données du graphique 2.2
Taux de mortinatalité, accouchements simples | Taux de mortinatalité, accouchements multiples | |
---|---|---|
taux pour 1 000 naissances totales | ||
2000 | 5,71 | 17,33 |
2001 | 5,68 | 19,80 |
2002 | 5,80 | 15,55 |
2003 | 6,01 | 19,06 |
2004 | 5,76 | 16,63 |
2005 | 6,06 | 17,63 |
2006 | 5,98 | 18,33 |
2007 | 6,80 | 16,84 |
2008 | 6,99 | 16,40 |
2009 | 6,91 | 13,43 |
2010 | 6,65 | 17,69 |
2011 | 7,13 | 15,55 |
2012 | 7,42 | 16,01 |
2013 | 7,67 | 18,01 |
2014 | 7,95 | 17,68 |
2015 | 7,75 | 17,65 |
2016 | 7,58 | 18,55 |
2017 | 8,07 | 16,27 |
2018 | 7,91 | 15,72 |
2019 | 8,23 | 16,92 |
2020 | 8,09 | 20,91 |
2021 | 8,25 | 18,52 |
Source : Statistique Canada, Tableau 13-10-0428-01 Naissances vivantes et morts fœtales (mortinaissances), selon le type de naissance (simple ou multiple). |
Mortalité infantile
La mortalité infantile comprend les décès survenus avant l’âge de 1 an. Elle inclut la mortalité néonatale (décès se produisant au cours des 27 premiers jours de vie) et la mortalité post-néonatale (décès se produisant jusqu’à l’âge de 1 an). En 2020, la mortalité néonatale représentait 77 % des décès infantiles au Canada.
Les cinq principales causes de mortalité néonatale sont les suivantes : les malformations congénitales; les anomalies liées à une brièveté de la gestation et à un poids insuffisant à la naissance; les complications de la grossesse; les complications liées au placenta, au cordon ombilical et aux membranes; et les complications pendant le travail et l’accouchementNote 18. La mortalité post-néonatale peut être attribuable à des anomalies congénitales structurelles ou fonctionnelles, à des infections, à un manque d’oxygène, à l’immaturité (croissance incomplète) ou au syndrome de mort subite du nourrissonNote 19. Les facteurs de risque associés à la mortalité néonatale et post-néonatale comprennent le faible niveau d’éducation de la mère, le logement inadéquat, l’accès difficile à des soins médicaux, l’insécurité alimentaire, la pauvreté et le chômageNote 19.
Les taux de mortalité infantile sont en baisse depuis près d’un siècleNote 20. Cependant, bien que le taux de mortalité infantile au Canada ait diminué, passant de 5,3 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2000 à 4,5 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2020 (graphique 2.3), il demeure plus élevé que celui de tout autre pays de l’OCDENote 21.
Tableau de données du graphique 2.3
Taux total de mortalité infantile | Taux de mortalité néonatale | Taux de mortalité post-néonatale | |
---|---|---|---|
taux pour 1 000 naissances vivantes | |||
2000 | 5,3 | 3,6 | 1,7 |
2001 | 5,2 | 3,8 | 1,4 |
2002 | 5,4 | 3,9 | 1,5 |
2003 | 5,3 | 3,9 | 1,3 |
2004 | 5,3 | 4,0 | 1,3 |
2005 | 5,4 | 4,1 | 1,3 |
2006 | 5,0 | 3,7 | 1,3 |
2007 | 5,1 | 3,8 | 1,3 |
2008 | 5,1 | 3,7 | 1,4 |
2009 | 4,9 | 3,7 | 1,2 |
2010 | 5,0 | 3,8 | 1,2 |
2011 | 4,9 | 3,7 | 1,2 |
2012 | 4,8 | 3,6 | 1,2 |
2013 | 5,0 | 3,8 | 1,2 |
2014 | 4,7 | 3,6 | 1,0 |
2015 | 4,5 | 3,5 | 1,0 |
2016 | 4,5 | 3,4 | 1,2 |
2017 | 4,6 | 3,5 | 1,1 |
2018 | 4,8 | 3,6 | 1,2 |
2019 | 4,4 | 3,4 | 1,1 |
2020 | 4,5 | 3,5 | 1,1 |
Note : La mortalité néonatale est définie comme les décès se produisant au cours des 27 premiers jours de vie, tandis que la mortalité post-néonatale comprend les décès se produisant jusqu’à l’âge de 1 an. Source : Statistique Canada, Base canadienne de données de l’état civil – Naissance et Base canadienne de données de l’état civil – Décès, Tableau 13-10-0713-01 Mortalité infantile et taux de mortalité, selon le groupe d’âge. |
En 2021, le Nunavut (14,3 pour 1 000 naissances vivantes), les Territoires du Nord-Ouest (9,0 pour 1 000), le Manitoba (6,4 pour 1 000) et la Saskatchewan (5,3 pour 1 000) affichaient des taux de mortalité infantile qui étaient plus élevés que ceux observés dans l’ensemble du Canada (4,5 pour 1 000) (graphique 2.4).
Tableau de données du graphique 2.4
taux pour 1 000 naissances vivantes | |
---|---|
Canada | 4,5 |
T.-N.-L. | 5,0 |
Î.-P.-É. | 4,6 |
N.-É. | 3,7 |
N.-B. | 4,7 |
Qc | 4,1 |
Ont. | 4,2 |
Man. | 6,7 |
Sask. | 6,7 |
Alb. | 5,3 |
C.-B. | 3,7 |
T.N.‑O. | 9,0 |
Nt | 14,3 |
Yn | Note ..: indisponible pour une période de référence précise |
.. indisponible pour une période de référence précise Note : Les données du Yukon ne sont pas disponibles pour la période de référence. La ligne horizontale à 4,5 représente le taux du Canada. Source : Statistique Canada, Base canadienne de données de l’état civil – Naissance et Base canadienne de données de l’état civil – Décès, Tableau 13-10-0713-01 Mortalité infantile et taux de mortalité, selon le groupe d’âge. |
Mortalité maternelle
La mortalité maternelle comprend les décès de causes obstétricales survenus dans la première année suivant l’accouchement ou la fin de la grossesse. Elle se décompose habituellement en mortalité au cours de deux périodes : 1) au cours de la grossesse ou de la période de 42 jours suivant l’accouchement ou la fin de la grossesse, ou 2) au cours de la période allant de 42 jours à 1 an après l’accouchement ou la fin de la grossesse. Les facteurs de risque de mortalité maternelle comprennent l’état nutritionnel, les antécédents de maladie, le statut professionnel, la méthode d’accouchement, les complications postpartum, la nulliparité, le faible poids à la naissance et l’âge de la mèreNote 14Note 22Note 23.
Le taux de mortalité maternelle dans la première année suivant l’accouchement ou la fin d’une grossesse a augmenté, passant de 3,1 pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à 8,1 pour 100 000 naissances vivantes en 2020Note 24.
La mortalité maternelle durant la grossesse ou dans les 42 jours suivant l’accouchement ou la fin de la grossesse a également progressé au fil du temps, ayant plus que doublé pour passer de 0,6 pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à 1,4 pour 100 000 naissances vivantes en 2020 (graphique 2.5).
Tableau de données du graphique 2.5
Mortalité maternelle survenant à plus de 42 jours suivant l’accouchement ou la fin de la grossesse | Mortalité maternelle durant la grossesse ou dans les 42 jours suivant l’accouchement ou la fin de la grossesse | |
---|---|---|
taux pour 100 000 naissances vivantes | ||
2000 | 0,61 | 2,74 |
2001 | 0,30 | 7,49 |
2002 | 0,61 | 3,95 |
2003 | 0,30 | 6,56 |
2004 | 0,00 | 5,93 |
2005 | 0,58 | 8,18 |
2006 | 0,85 | 7,05 |
2007 | 0,00 | 6,52 |
2008 | 0,26 | 8,73 |
2009 | 0,00 | 7,61 |
2010 | 0,80 | 5,57 |
2011 | 0,26 | 4,50 |
2012 | 0,79 | 4,98 |
2013 | 0,26 | 5,78 |
2014 | 1,04 | 4,95 |
2015 | 1,05 | 6,01 |
2016 | 0,78 | 5,48 |
2017 | 0,80 | 6,36 |
2018 | 0,53 | 8,29 |
2019 | 0,54 | 8,06 |
2020 | 1,39 | 6,97 |
Note : Les données du Yukon sont disponibles uniquement pour les années allant de 2000 à 2016. Source : Statistique Canada, Base canadienne de données de l’état civil – Naissance et Base canadienne de données de l’état civil – Décès, Tableau 13-10-0756-01 Nombre de décès maternels et taux de mortalité maternelle pour les causes sélectionnées. |
3.0 Problèmes de santé chroniques
Principaux résultats
- Près de la moitié (45,1 %) des Canadiens avaient au moins un problème de santé chronique grave en 2021. La prévalence et le nombre de problèmes de santé chroniques augmentaient avec l’âge et étaient plus élevés chez les femmes que chez les hommes au sein de tous les groupes d’âge.
- Parmi les problèmes de santé chroniques les plus courants au Canada en 2021 figurent le surpoids (35,5 %), l’obésité (29,2 %), l’arthrite (19,5 %) et l’hypertension artérielle (17,7 %).
- En 2021, les Canadiens des ménages ayant les revenus les plus faibles affichaient une multimorbidité et une prévalence de maladies chroniques plus élevées que ceux ayant les revenus les plus élevés.
- Alors que la prévalence de la plupart des maladies chroniques est la plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus, la prévalence de l’asthme est la plus élevée chez les personnes de 12 à 17 ans.
- Une plus grande proportion de personnes sud-asiatiques (44,2 %) que de personnes non racisées (31,9 %) ont un excès de poids.
- La prévalence des maladies du cœur et de l’obésité augmente.
- En 2021, plus de 3,3 millions de Canadiens de 12 ans et plus (10,4 %) ont déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble d’anxiété, et plus de 3,1 millions (9,6 %) ont indiqué avoir un trouble de l’humeur.
- La prévalence des troubles d’anxiété et des troubles de l’humeur a progressé de 2015 à 2021; elle était plus élevée chez les femmes (que chez les hommes), chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve et chez les Métis (que chez les non-Autochtones), et chez les personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur (que chez celles vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur).
Les maladies et les problèmes de santé chroniques peuvent influer sur les activités de la vie quotidienne, réduire la qualité de vie et augmenter le risque de mortalité. Différents facteurs influent sur l’incidence et la prévalence des maladies chroniques, notamment l’âge et les facteurs de risque comportementaux tels que le tabagisme, une alimentation malsaine et l’inactivité physique.
Prévalence des problèmes de santé chroniques courants
En 2021, plus de 14,6 millions de Canadiens (45,1 %) ont déclaré avoir au moins un des problèmes de santé chroniques ou un des facteurs de risque suivants : arthrite, hypertension artérielle, diabète, cancer (diagnostiqué), maladie du cœur (diagnostiquée), accident vasculaire cérébral, troubles de l’humeur et troubles d’anxiété.
En 2021, les problèmes de santé chroniques les plus courants au Canada étaient le surpoids, l’obésité, l’arthrite et l’hypertension artérielle (tableau 3.0). Pour chacun des problèmes de santé chroniques étudiés, à l’exception de l’obésité et de l’asthme, les proportions les plus élevées ont été enregistrées chez les personnes de 65 ans et plus (graphique 3.0).
Maladies cardiovasculaires
Le terme « maladie cardiovasculaire » est un terme général décrivant les troubles qui touchent les vaisseaux sanguins ou le cœur. Le risque de maladie cardiovasculaire peut être réduit au moyen d’une alimentation saine, d’une activité physique adéquate et de l’usage de substances contrôléesNote 25. Deux des maladies cardiovasculaires les plus courantes sont les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux, l’hypertension artérielle constituant un facteur de risque pour les deux.
Hypertension artérielle
Non traitée ou non contrôlée, l’hypertension artérielle peut causer une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque, de la démence, une insuffisance rénale et la cécitéNote 26. Parmi les facteurs de risque d’hypertension artérielle, on retrouve la sédentarité, l’obésité et une consommation élevée de sodium Note 27.
En 2021, 17,7 % des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic d’hypertension artérielle (tableau 3.0), en hausse par rapport à 2015. La prévalence de l’hypertension artérielle était la plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus (44,0 %), comparativement aux autres groupes d’âge (graphique 3.0). Une proportion plus élevée de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont déclaré faire de l’hypertension, comparativement à celles vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1). Une plus faible proportion des membres des Premières Nations vivant hors réserve que de non-Autochtones ont indiqué faire de l’hypertension (graphique 3.2).
Un pourcentage plus élevé de la population de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan faisait de l’hypertension artérielle, comparativement au reste du Canada (tableau 3.0). Une plus grande proportion de Canadiens d’origine philippine (19,9 %) et japonaise (20,4 %) ont déclaré faire de l’hypertension artérielle, comparativement à l’ensemble de la population.
Le saviez-vous?
Les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (2012 to 2015) révèlent que les hommes de 20 à 39 ans sont plus susceptibles que les femmes et les hommes plus âgés de faire de l’hypertension non traitée et non contrôléeNote 28.
Maladies du cœur
En 2020, les maladies du cœur représentaient la deuxième principale cause de décès au Canada après le cancer, 17,5 % de l’ensemble des décès étant attribuables à des maladies du cœur. En 2021, 6,5 % des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré qu’on leur avait diagnostiqué une maladie du cœur (tableau 3.0). À Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et au Québec, la proportion de personnes ayant déclaré avoir une maladie du cœur était plus élevée que dans le reste du Canada (tableau 3.0). La prévalence des maladies du cœur était la plus forte chez les personnes de 65 ans et plus (graphique 3.0). Une plus grande proportion de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont indiqué avoir une maladie du cœur, comparativement aux personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1).
Accidents vasculaires cérébraux
L’accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé « accident cérébrovasculaire », consiste en un arrêt soudain des fonctions cérébrales causé par l’interruption de l’irrigation sanguine dans le cerveauNote 25. En 2020, l’AVC était la cinquième cause de décès en importance au Canada, responsable de 4,5 % des décès. En 2021, 1,1 % de la population canadienne âgée de 12 ans et plus a déclaré souffrir des séquelles d’un AVC (tableau 3.0), et cette proportion est similaire à celle de 2015. Comme dans le cas des maladies du cœur et de l’hypertension artérielle, une proportion plus élevée de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont indiqué souffrir des séquelles d’un AVC, comparativement à celles vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1).
Maladies respiratoires chroniques
En 2020, 3,8 % des décès au Canada étaient attribuables aux maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique Note 29.
Asthme
L’asthme est un problème de santé chronique caractérisé par une toux, de l’essoufflement, une oppression thoracique et une respiration sifflante. Les symptômes et les crises d’asthme sont généralement déclenchés par l’exercice, l’exposition à des allergènes ou à des irritants, ou les infections respiratoires viralesNote 30.
En 2019, 5,9 % des enfants de 1 à 11 ans étaient atteints d’asthme. La proportion était plus élevée chez les garçons (7,2 %) que chez les filles (4,6 %). L’asthme peut augmenter le risque de réactions allergiques gravesNote 31. Parmi les enfants de 1 à 11 ans chez qui l’on avait diagnostiqué une allergie, 1 sur 5 (21,1 %) était aussi atteint d’asthme. En comparaison, 4,3 % des enfants qui n’avaient pas d’allergie étaient atteints d’asthme.
En 2020, 8,7 % des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic d’asthme (tableau 3.0), une proportion qui correspond à celle enregistrée en 2015.
Maladie pulmonaire obstructive chronique
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est un problème de santé chronique évolutif caractérisé par l’obstruction graduelle des voies respiratoires, l’essoufflement, la toux et la production de crachatNote 32. Dans 80 % à 90 % des cas, le tabagisme constitue la principale cause sous-jacente de la MPOCNote 32. D’autres facteurs de risque peuvent également causer la MPOC, notamment l’exposition à la fumée secondaire, l’exposition à des poussières et à des fumées au travail, la pollution atmosphérique et les infections respiratoires répétées pendant l’enfanceNote 32. La diminution du tabagisme a contribué à la réduction de la mortalité attribuable à la MPOCNote 33.
En 2020, 3,9 % de la population canadienne de 35 ans et plus a déclaré avoir reçu un diagnostic de bronchite chronique, d’emphysème ou de MPOC (tableau 3.0). Ce taux de prévalence correspond à celui observé en 2015.
La prévalence de la MPOC augmente avec l’âge (graphique 3.0). En 2020, une proportion plus élevée de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont déclaré avoir une MPOC, comparativement aux personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1).
Le saviez-vous?
Les résultats d’examens fonctionnels respiratoires semblent indiquer que la prévalence de la MPOC pourrait être plus près de 12,0 % chez les adultes de 35 à 79 ans. Près de 9 adultes sur 10 ayant une fonction pulmonaire altérée ont déclaré ne pas avoir reçu de diagnostic de MPOC, selon les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santéNote 34.
Troubles endocriniens et métaboliques
Diabète
Le diabète est un problème de santé chronique qui survient lorsque le corps est incapable de produire assez d’insuline ou de l’utiliser correctement35. Le diabète peut mener à de nombreuses complications, y compris des maladies cardiovasculaires, une perte de la vision ou la cécité, une insuffisance rénale, des lésions aux nerfs, des problèmes durant la grossesse, des maladies buccodentaires et la dépressionNote 35.
En 2021, 7,3 % des Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré être atteints de diabète de type 1, de type 2 ou gestationnel (pour les femmes de 15 ans et plus) (tableau 3.0).
Le saviez-vous?
Les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé semblent indiquer que près de 2 % des adultes au Canada peuvent être atteints d’un diabète non diagnostiquéNote 36.
La prévalence autodéclarée du diabète au Canada fluctue depuis 2015. En 2021, elle était plus élevée dans les provinces où la population est plus âgée, comme à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, comparativement au reste du Canada (tableau 3.0). Une proportion plus élevée de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont déclaré être atteintes de diabète, comparativement aux personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1).
Le saviez-vous?
En 2020, le diabète était la principale cause de décès à Terre-Neuve-et-Labrador et était à l’origine de 5,1 % des décès, comparativement à une moyenne de 2,5 % dans le reste du CanadaNote 29.
Surpoids et obésité
Le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque pour plusieurs maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies du cœur, l’AVC, l’arthrite et le cancer. L’obésité est aussi un problème de santé chronique. En 2021, 27,2 % des jeunes de 12 à 17 ans étaient classés comme étant en surpoids ou obèses (tableau 3,0), en hausse par rapport à la proportion de 24,5 % enregistrée en 2015. Chez les adultes de 18 ans et plus, 35,5 % étaient classés comme étant en surpoids et 29,2 %, comme étant obèses (tableau 3.0). La proportion d’adultes étant en surpoids est restée stable partout au Canada depuis 2015, mais la proportion d’adultes obèses suit une tendance à la hausse (26,1 % en 2015).
La prévalence de l’obésité chez les adultes à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et dans les Territoires du Nord-Ouest était plus élevée que dans le reste du Canada (tableau 3.0). Une plus grande proportion de jeunes des Territoires du Nord-Ouest (44,8 %), de Terre-Neuve-et-Labrador (39,7 %) et de la Saskatchewan (39,8 %) étaient obèses, comparativement aux jeunes du reste du Canada (27,2 %) (tableau 3.0). Une proportion plus élevée de personnes sud-asiatiques (44,2 %) étaient classées comme étant en surpoids, comparativement aux personnes non racisées (35,6 %).
Le saviez-vous?
Selon les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, les enfants de 6 à 10 ans dont un des parents est obèse sont plus susceptibles d’être en surpoids ou obèsesNote 37.
Troubles musculosquelettiques
Arthrite
L’arthrite est associée à des limitations de la mobilité et à la dépendance d’autrui pour accomplir les activités de la vie quotidienneNote 38. En 2021, 19,5 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus souffraient d’arthrite (tableau 3.0). La prévalence de l’arthrite variait à l’échelle du Canada; elle était plus élevée à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick (tableau 3.0). De plus, la prévalence de l’arthrite augmentait avec l’âge; elle était près de 16 fois plus forte chez les personnes de 65 ans et plus (46,6 %) que chez celles de 18 à 34 ans (2,7 %) (graphique 3.0). Comme pour d’autres problèmes de santé chroniques, une plus grande proportion de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont déclaré être atteintes d’arthrite, comparativement à celles vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (graphique 3.1). En raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de l’obésité, on s’attend à une hausse de la prévalence de l’arthrite et de l’utilisation de médicaments connexesNote 38.
Surpoids
(adultes) |
Obésité
(adultes) |
Surpoids ou obésité
(jeunes) |
Arthrite | Hypertension artérielle | Asthme | Cancer | Diabète | Maladies du cœur | MPOC | AVC | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||||||||
Canada | 35,5 | 29,2 | 27,2 | 19,5 | 17,7 | 8,7 | 7,6 | 7,3 | 6,5 | 3,9 | 1,1Note E: à utiliser avec prudence |
T.-N.-L. | 35,7 | 42,2 | 39,7Note E: à utiliser avec prudence | 31,4 | 24,4 | 9,1Note E: à utiliser avec prudence | 7,3 | 9,6 | 7,6 | 5,5 | 1,0Note E: à utiliser avec prudence |
Î.-P.-É. | 37,5 | 35,9 | 26,1Note E: à utiliser avec prudence | 21,4 | 17,8 | 7,0Note E: à utiliser avec prudence | 7,2 | 8,7 | 8,1 | 6,4Note E: à utiliser avec prudence | 1,3Note E: à utiliser avec prudence |
N.-É. | 34,4 | 37,0 | 27,6Note E: à utiliser avec prudence | 26,7 | 22,4 | 12,1 | 8,9 | 8,7 | 8,1 | 7,6 | 1,4Note E: à utiliser avec prudence |
N.-B. | 33,5 | 39,2 | 15,0Note E: à utiliser avec prudence | 24,5 | 24,4 | 8,3 | 8,0 | 9,9 | 8,9 | 5,6Note E: à utiliser avec prudence | 1,4Note E: à utiliser avec prudence |
Qc | 37,1 | 27,6 | 19,6 | 19,2 | 16,9 | 8,7 | 8,1 | 7,6 | 7,3 | 4,2 | 1,2 |
Ont. | 35,5 | 29,3 | 29,7 | 18,7 | 18,0 | 8,5 | 7,7 | 7,6 | 6,1 | 3,8 | 1,1 |
Man. | 34,1 | 33,9 | 32,8 | 18,6 | 17,9 | 7,9 | 6,2 | 7,6 | 4,6 | 3,6 | 1,3Note E: à utiliser avec prudence |
Sask. | 35,3 | 34,6 | 39,8 | 18,7 | 19,8 | 7,4 | 6,8 | 8,4 | 6,2 | 4,6Note E: à utiliser avec prudence | 1,1Note E: à utiliser avec prudence |
Alb. | 35,0 | 29,7 | 33,4 | 19,9 | 16,2 | 9,1 | 6,5 | 5,9 | 5,3 | 2,8 | 1,1Note E: à utiliser avec prudence |
C.-B. | 34,5 | 24,6 | 20,1 | 18,7 | 16,8 | 9,0 | 7,5 | 5,9 | 6,8 | 3,0 | 1,0 |
Yn | 33,4 | 34,8 | 22,1Note E: à utiliser avec prudence | 19,1 | 13,4 | 8,9 | 6,0 | 7,3 | 5,3Note E: à utiliser avec prudence | 4,7 | Note F: trop peu fiable pour être publié |
T.N.‑O. | 30,0 | 39,8 | 28,6Note E: à utiliser avec prudence | 14,8 | 13,7 | 8,0 | 4,6Note E: à utiliser avec prudence | 5,9Note E: à utiliser avec prudence | 3,3Note E: à utiliser avec prudence | 2,5Note E: à utiliser avec prudence | 1,2Note E: à utiliser avec prudence |
Nt | 29,9 | 34,5 | 44,8Note E: à utiliser avec prudence | 13,4 | 12,1 | 4,5Note E: à utiliser avec prudence | 3,1Note E: à utiliser avec prudence | 2,7Note E: à utiliser avec prudence | 3,7Note E: à utiliser avec prudence | 2,7Note E: à utiliser avec prudence | Note F: trop peu fiable pour être publié |
E à utiliser avec prudence F trop peu fiable pour être publié Note(s) : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète, l’hypertension artérielle, l'asthme, les maladies du cœur (diagnostiquées) et le cancer (diagnostiqué) sont déclarés pour les personnes de 12 ans et plus; l’arthrite est déclarée pour les personnes de 15 ans et plus; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est déclarée pour les personnes de 35 ans et plus; le surpoids et l’obésité (jeunes) sont déclarés pour les personnes de 12 à 17 ans; et le surpoids (adultes) et l’obésité (adultes) sont déclarés pour les personnes de 18 ans et plus. Pour l’asthme et la MPOC, les données de 2020 sont utilisées. Les estimations pour le Canada excluent les personnes vivant dans les territoires. Les données provinciales proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2021, et les provinces sont comparées à l’estimation de 2021 pour le reste du Canada, qui exclut la province comparée et les territoires (illustrés). Les données territoriales proviennent de l’ESCC de 2017 et de 2018, et les territoires sont comparés aux estimations de 2017 et de 2018 pour le reste du Canada, qui exclut le territoire comparé (non illustré). Source(s) : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2021, Tableau 13-10-0096-01 Caractéristiques de la santé, estimations annuelles; ESCC, 2017 et 2018, Tableau 13-10-0113-01 Caractéristiques de la santé, estimations pour une période de deux ans. |
Tableau de données du graphique 3.0
Surpoids | Obésité | Arthrite | Hypertension artérielle | Asthme | Cancer | Diabète | Maladies du cœur | MPOC | AVC | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||||
18 à 34 ans | 30,8 | 22,2 | 2,7 | 2,2 | 10,7 | 1,0 | 1,1 | 1,1 | 0,0 | 0,2 |
35 à 49 ans | 36,6 | 32,8 | 9,2 | 9,6 | 7,6 | 2,8 | 4,3 | 2,3 | 0,8 | 0,3 |
50 à 64 ans | 36,5 | 33,4 | 27,0 | 25,0 | 7,9 | 9,6 | 10,1 | 6,3 | 3,8 | 1,3 |
65 ans et plus | 39,2 | 29,1 | 46,6 | 44,0 | 8,0 | 21,4 | 17,6 | 19,8 | 7,5 | 3,5 |
Notes : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète, l’hypertension artérielle, l’asthme, les maladies du cœur (diagnostiquées) et le cancer (diagnostiqué) sont déclarés pour les personnes de 12 ans et plus; l’arthrite est déclarée pour les personnes de 15 ans et plus; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est déclarée pour les personnes de 35 ans et plus; et le surpoids et l’obésité sont déclarés pour les personnes de 18 ans et plus. Pour l’asthme et la MPOC, les données de 2020 sont utilisées. Les estimations pour le Canada excluent les personnes vivant dans les territoires. Les pourcentages d’AVC, de maladies du cœur, de cancer et de diabète indiqués pour les personnes de 18 à 34 ans doivent être interprétés avec prudence. Les pourcentages d’AVC et de MPOC indiqués pour les personnes de 35 à 49 ans doivent être interprétés avec prudence. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2020 et 2021. |
Tableau de données du graphique 3.1
Surpoids | Obésité | Arthrite | Hypertension artérielle | Asthme | Cancer | Diabète | Maladies du cœur | MPOC | AVC | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||||
Quintile 1 (inférieur) | 32,7 | 29,1 | 23,8 | 20,8 | 9,0 | 8,9 | 10,0 | 8,7 | 6,5 | 2,2 |
Quintile 2 | 35,5 | 29,1 | 21,4 | 20,1 | 8,9 | 8,4 | 8,7 | 8,2 | 4,5 | 1,4 |
Quintile 3 | 36,3 | 29,5 | 18,3 | 16,5 | 8,6 | 7,6 | 6,8 | 5,5 | 3,3 | 0,8 |
Quintile 4 | 36,1 | 29,6 | 17,4 | 16,7 | 9,0 | 6,2 | 6,2 | 5,0 | 3,6 | 0,7 |
Quintile 5 (supérieur) | 37,0 | 28,8 | 16,5 | 14,7 | 8,0 | 6,7 | 4,9 | 4,9 | 1,7 | 0,6 |
Notes : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète, l’hypertension artérielle, l'asthme, les maladies du cœur (diagnostiquées) et le cancer (diagnostiqué) sont déclarés pour les personnes de 12 ans et plus; l’arthrite est déclarée pour les personnes de 15 ans et plus; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est déclarée pour les personnes de 35 ans et plus; et le surpoids et l’obésité sont déclarés pour les personnes de 18 ans et plus. Pour l’asthme et la MPOC, les données de 2020 sont utilisées. Les estimations pour le Canada excluent les personnes vivant dans les territoires. Les pourcentages d’AVC indiqués pour les quintiles 4 et 5 (Q4 et Q5) doivent être interprétés avec prudence. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2020 et 2021. |
Tableau de données du graphique 3.2
Surpoids | Obésité | Arthrite | Hypertension artérielle | Asthme | Cancer | Diabète | Maladies du cœur | MPOC | AVC | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||||||||
Membres des Premières Nations vivant hors réserve | 26,2 | 45,3 | 21,2 | 14,3 | 13,1 | 5,0 | 9,5 | 6,5 | 5,1 | 1,0 |
Métis | 27,6 | 45,2 | 19,8 | 17,0 | 17,4 | 7,1 | 8,5 | 8,4 | 5,4 | 1,6 |
Non-Autochtones | 35,8 | 28,9 | 19,5 | 17,9 | 8,5 | 7,6 | 7,3 | 6,5 | 3,9 | 1,1 |
Notes : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète, l’hypertension artérielle, l'asthme, les maladies du cœur (diagnostiquées) et le cancer (diagnostiqué) sont déclarés pour les personnes de 12 ans et plus; l’arthrite est déclarée pour les personnes de 15 ans et plus; la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est déclarée pour les personnes de 35 ans et plus; et le surpoids et l’obésité sont déclarés pour les personnes de 18 ans et plus. Pour l’asthme et la MPOC, les données de 2020 sont utilisées. Les estimations pour le Canada excluent les personnes vivant dans les territoires. Les pourcentages d’AVC, de MPOC et de cancer indiqués pour les membres des Premières Nations vivant hors réserve et les Métis doivent être interprétés avec prudence. Les pourcentages de maladies du cœur et de diabète indiqués pour les Métis doivent être interprétés avec prudence. Les données sont trop peu fiables pour être publiées pour les Inuit. Étant donné que l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes comprend uniquement les Inuit vivant dans les provinces, une proportion significative de la population inuite n’est pas incluse. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2020 et 2021. |
Cancer
Le saviez-vous?
On estime, qu’environ 2 Canadiens sur 5 (43 %) recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vieNote 39.
En dépit des avancées importantes au chapitre du traitement du cancer et de la survie au cancer au cours des dernières décennies, le cancer demeure la principale cause de décès au Canada depuis 2006, ayant été à l’origine d’un peu plus du quart des décès en 2020 (26,6 %). Les taux globaux d’incidence du cancer ont diminué, mais le nombre de cas et de décès continue d’augmenter, surtout en raison de la croissance démographique et du vieillissement de la populationNote 40.
En 2021, 7,6 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir déjà reçu un diagnostic de cancer (tableau 3.0), et la prévalence du cancer était la plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus (graphique 3.0).
Incidence du cancer
Incidence du cancer au fil du temps
Dans l’ensemble, l’incidence du cancer, ou le nombre de nouveaux cas de cancer, diminue au CanadaNote 39. Les taux d’incidence normalisés selon l’âge de tous les cancers confondus et pour les deux sexes ont baissé, en moyenne, de 2,7 % par année de 2016 à 2020Note 41.
Le graphique 3.3 montre les taux d’incidence normalisés selon l’âge de 1984 à 2022 pour les types de cancer les plus courants : le cancer du poumon, le cancer colorectal, le cancer de la prostate et le cancer du sein. Ensemble, ces quatre types de cancer représentent près de la moitié (46 %) des cas de cancer auxquels on s’attendait au Canada en 2022Note 40.
Le taux d’incidence du cancer du poumon chez les hommes a considérablement diminué, mais chez les femmes, le taux d’incidence normalisé selon l’âge projeté pour 2022 était supérieur de 43 % à celui de 1984 (graphique 3.3). Le taux d’incidence du cancer du sein chez les femmes a progressé jusqu’au milieu des années 1990 et fluctue depuis les 20 dernières années (graphique 3.3). Le taux d’incidence du cancer de la prostate a augmenté chez les hommes au début des années 1990, mais il est demeuré relativement stable depuis 2014 (graphique 3.3). Le taux d’incidence du cancer colorectal chez les hommes et chez les femmes recule depuis le début des années 2000 (graphique 3.3).
Tableau de données du graphique 3.3
Poumon (hommes) | Colorectal (hommes) | Prostate (hommes) | Poumon (femmes) | Colorectal (femmes) | Sein (femmes) | |
---|---|---|---|---|---|---|
taux d'incidence du cancer normalisés selon le sexe pour 100 000 personnes | ||||||
1984 | 117,8 | 84,8 | 109,3 | 40,1 | 64,3 | 116,3 |
1985 | 115,0 | 86,6 | 115,5 | 41,6 | 66,0 | 120,1 |
1986 | 116,9 | 83,6 | 117,4 | 42,6 | 61,6 | 114,5 |
1987 | 115,2 | 84,5 | 122,6 | 44,8 | 61,1 | 117,9 |
1988 | 116,0 | 83,7 | 124,5 | 46,8 | 60,5 | 129,1 |
1989 | 113,2 | 83,0 | 126,4 | 46,8 | 59,2 | 126,6 |
1990 | 112,4 | 82,7 | 137,8 | 48,0 | 58,6 | 127,2 |
1991 | 109,2 | 81,2 | 157,5 | 48,7 | 58,5 | 133,9 |
1992 | 109,5 | 83,3 | 174,3 | 51,7 | 56,5 | 134,8 |
1993 | 107,9 | 80,0 | 192,4 | 52,5 | 56,6 | 130,3 |
1994 | 101,8 | 81,5 | 174,9 | 50,9 | 55,1 | 129,4 |
1995 | 101,2 | 79,6 | 153,6 | 53,1 | 54,7 | 129,1 |
1996 | 98,7 | 77,5 | 156,1 | 54,3 | 53,6 | 128,9 |
1997 | 94,5 | 78,3 | 166,0 | 54,2 | 53,9 | 134,9 |
1998 | 95,4 | 81,0 | 165,7 | 56,6 | 56,6 | 133,0 |
1999 | 95,3 | 81,4 | 172,3 | 55,7 | 55,8 | 136,5 |
2000 | 90,0 | 82,7 | 177,9 | 57,3 | 56,9 | 129,9 |
2001 | 89,3 | 81,9 | 190,8 | 57,0 | 56,3 | 128,8 |
2002 | 86,8 | 80,1 | 176,3 | 57,0 | 55,5 | 133,3 |
2003 | 84,6 | 78,2 | 167,4 | 56,4 | 54,2 | 125,0 |
2004 | 84,1 | 80,2 | 171,3 | 57,6 | 54,6 | 125,4 |
2005 | 83,6 | 80,2 | 171,9 | 59,9 | 54,7 | 126,7 |
2006 | 82,4 | 79,2 | 180,4 | 59,9 | 53,6 | 126,0 |
2007 | 82,2 | 79,7 | 180,5 | 59,8 | 53,8 | 126,8 |
2008 | 78,9 | 80,3 | 164,5 | 60,0 | 53,5 | 123,9 |
2009 | 79,4 | 77,6 | 159,5 | 59,8 | 53,0 | 126,9 |
2010 | 80,3 | 76,4 | 157,2 | 60,9 | 53,6 | 131,1 |
2011 | 77,2 | 77,3 | 161,1 | 60,4 | 52,7 | 131,5 |
2012 | 78,5 | 74,9 | 139,3 | 62,2 | 52,6 | 126,9 |
2013 | 74,7 | 74,5 | 123,4 | 61,4 | 51,6 | 126,7 |
2014 | 74,9 | 73,7 | 117,6 | 62,9 | 51,5 | 127,9 |
2015 | 72,2 | 73,0 | 115,8 | 60,9 | 50,3 | 127,3 |
2016 | 69,3 | 67,7 | 120,9 | 59,7 | 47,5 | 128,6 |
2017 | 69,2 | 64,7 | 123,4 | 60,1 | 46,1 | 126,9 |
2018 | 64,6 | 62,9 | 124,5 | 59,0 | 45,0 | 129,3 |
2019 | 65,4 | 65,0 | 119,5 | 58,8 | 46,2 | 128,5 |
2020 | 64,0 | 64,0 | 118,9 | 58,3 | 45,7 | 128,6 |
2021 | 62,5 | 63,2 | 118,4 | 57,7 | 45,2 | 128,8 |
2022 | 61,0 | 62,3 | 117,8 | 57,2 | 44,6 | 129,0 |
Notes : Les taux ont été normalisés selon l’âge en fonction de la population canadienne type de 2011. L’ombrage indique les données projetées de 2019 à 2022. Source : Darren R. Brenner, Abbey Poirier, Ryan R. Woods, Larry F. Ellison, Jean-Michel Billette, Alain A. Demers, Shary Xinyu Zhang, Chunhe Yao, Christian Finley, Natalie Fitzgerald, Nathalie Saint-Jacques, Lorraine Shack, Donna Turner, Elizabeth Holmes. (2022). Projected estimates of cancer in Canada in 2022. Canadian Medical Association Journal, 194(17), E601-E607. https://doi.org/10.1503/cmaj.212097. |
Incidence des types de cancer les plus courants
En 2022, selon les prévisions, le cancer du poumon devrait être le cancer le plus souvent diagnostiqué au Canada, suivi du cancer du sein, du cancer de la prostate et du cancer colorectal (tableau 3.1). Selon les projections, le taux d’incidence normalisé selon l’âge pour tous les cancers confondus en 2022 devait être 15 % plus élevé chez les hommes que chez les femmes (tableau 3.1). De plus, les taux d’incidence normalisés selon l’âge projetés pour tous les cancers devaient être les plus bas dans l’Ouest canadien et les plus élevés dans l’Est du CanadaNote 40.
Mortalité attribuable au cancer
On estime que 85 100 Canadiens sont décédés du cancer en 2022. Selon les projections, le cancer du poumon devait être la principale cause de décès attribuable au cancer, représentant 24,3 % des décès par cancer, suivi du cancer colorectal (11,0 %), du cancer du pancréas (6,7 %) et du cancer du sein (6,5 %). Le taux de mortalité attribuable au cancer colorectal et au cancer du poumon a diminué respectivement de 3,4 et de 3,8 points de pourcentage, t, depuis le milieu des années 2010Note 42.
Le taux de mortalité normalisé selon l’âge est défini comme le nombre de décès pour 100 000 personnes et supprime l’effet des différences dans la structure d’âge des populations selon différentes régions géographiques et au fil du tempsNote 43. Le taux de mortalité normalisé selon l’âge pour tous les cancers confondus en 2022 devait être 34 % plus élevé chez les hommes que chez les femmes (tableau 3.1). Sauf pour le cancer du sein, les hommes devraient avoir des taux de mortalité plus élevés pour tous les autres types de cancer non propres aux femmes (tableau 3.1). Comme pour l’incidence, les taux de mortalité normalisés selon l’âge sont plus bas dans l’ouest et le centre du Canada et généralement plus élevés dans l’estNote 42.
Type de cancer | Taux d’incidence normalisé selon l’âge pour 100 000 personnesTableau 3.1 Note 2 | Taux de mortalité normalisé selon l’âge pour 100 000 personnesTableau 3.1 Note 2 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Les deux sexes | Hommes | Femmes | Les deux sexes | Hommes | Femmes | |
Tous les cancersTableau 3.1 Note 3 | 514,0 | 555,4 | 483,3 | 181,6 | 212,3 | 158,5 |
Poumon et bronches | 58,7 | 61,0 | 57,2 | 43,4 | 48,6 | 39,5 |
Sein | 67,6 | 1,2 | 129,0 | 12,2 | 0,2 | 22,6 |
Prostate | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 117,8 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 22,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Colorectal | 52,9 | 62,3 | 44,6 | 20,2 | 24,9 | 16,2 |
... n'ayant pas lieu de figurer
|
Troubles de santé mentale
La maladie mentale se caractérise par des changements dans la pensée, l’humeur ou le comportement d’une personne et est généralement associée à une détresse importante ou à un dysfonctionnement dans les activités sociales, professionnelles et autresNote 44. Il existe plusieurs types de maladies mentales : troubles dépressifs, troubles bipolaires, troubles d’anxiété, schizophrénie et troubles connexes, troubles de la personnalité, troubles liés aux substances (p. ex. abus d’alcool ou dépendance à l’alcool), et troubles alimentaires. Le présent rapport traite principalement des trouble d’anxiété, comme la phobie, le trouble obsessionnel-compulsif ou le trouble panique, des troubles de l’humeur, y compris la dépression majeure, ou la dysthymie (une forme chronique de dépression) et des troubles bipolaires.
En 2021, plus de 3,4 millions de Canadiens de 12 ans et plus (10,4 %) ont déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble d’anxiété, et plus de 3,1 millions (9,6 %) ont indiqué avoir un trouble dépréssif ou bipolaire (graphique 3.4). La prévalence des troubles d’anxiété et des troubles dépressifs et bipolaires a augmenté de 2,6 et de 1,7 points de pourcentage, respectivement, depuis 2015; elle était plus élevée en Ontario, en Saskatchewan et dans les provinces de l’Atlantique (sauf l’Île-du-Prince-Édouard) que dans le reste du Canada (graphique 3.4). En 2021, un plus grand nombre de femmes de tous les groupes d’âge ont déclaré être atteintes d’un trouble anxieux, dépressifs ou bipolaires, comparativement aux hommes de tous les groupes d’âge.
Tableau de données du graphique 3.4
Trouble d’anxiété | Trouble de l’humeur | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Canada | 10,4 | 9,6 |
T.-N.-L. | 14,4 | 11,5 |
Î.-P.-É. | 11,8 | 11,2 |
N.-É. | 14,8 | 12,2 |
N.-B. | 15,1 | 12,4 |
Qc | 8,5 | 6,0 |
Ont. | 11,3 | 10,5 |
Man. | 10,0 | 9,7 |
Sask. | 11,0 | 11,3 |
Alb. | 9,8 | 10,8 |
C.-B. | 9,7 | 10,6 |
Yn | 8,7 | 8,7 |
T.N.‑O. | 7,9 | 7,6 |
Nt | 9,3 | 8,9 |
Notes : Les données provinciales proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2021, et les provinces sont comparées à l’estimation de 2021 pour le reste du Canada, qui exclut la province comparée et les territoires (illustrés). Les données territoriales proviennent de l’ESCC de 2017 et de 2018, et les territoires sont comparés aux estimations de 2017 et de 2018 pour le reste du Canada, qui exclut le territoire comparé (non illustré). Les données pour les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut doivent être interprétées avec prudence. Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2021, Tableau 13-10-0096-01 Caractéristiques de la santé, estimations annuelles; ESCC, 2017 et 2018, Tableau 13-10-0113-01 Caractéristiques de la santé, estimations pour une période de deux ans. |
En 2021, une proportion plus élevée de membres des Premières Nations vivant hors réserve (20,4 %) et de Métis (19,7 %) ont déclaré avoir un trouble d’anxiété, comparativement aux non-Autochtones (10,1 %). De même, une proportion plus élevée de membres des Premières Nations vivant hors réserve (19,0 %) et de Métis (19,6 %) ont indiqué avoir des troubles de l’humeur, comparativement aux non-Autochtones (9,6 %). De plus, une plus grande proportion de personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur ont déclaré avoir des troubles d’anxiété (13,9 %) et de l’humeur (14,4 %), comparativement à celles vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu supérieur (9,7 % et 8,5 %, respectivement).
Le saviez-vous?
Selon les résultats de l’Enquête canadienne sur l’incapacité, en 2017, plus de 2 millions de Canadiens de 15 ans et plus (7 %) avaient une incapacité liée à la santé mentale, ce qui signifie qu’ils ont connu des limitations dans leurs activités quotidiennes en raison d’un problème émotionnel, psychologique ou de santé mentale. Chez les jeunes, les femmes (11 %) étaient deux fois plus susceptibles que les hommes (5 %) d’avoir une incapacité liée à la santé mentaleNote 45.
Multimorbidité
Au sein de la population canadienne, 1 personne sur 12 (8,3 %) a vécu une multimorbidité, définie comme la coexistence de trois problèmes de santé chroniques ou plus (arthrite, hypertension artérielle, diabète, cancer [diagnostiqué], maladie du cœur [diagnostiquée], AVC, troubles de l’humeur et troubles d’anxiété).
La multimorbidité était la plus courante chez les femmes de 65 ans et plus (23,8 %), comparativement aux autres groupes d’âge et aux hommes (graphique 3.5).
Tableau de données du graphique 3.5
Groupe d’âge (ans) | Hommes | Femmes |
---|---|---|
pourcentage | ||
18 à 34 | 1,1 | 1,9 |
35 à 49 | 2,7 | 4,6 |
50 à 64 | 8,6 | 10,3 |
65 ans et plus | 22,8 | 23,8 |
Notes : La multimorbidité est définie comme la coexistence de trois principaux problèmes de santé chroniques ou plus : arthrite, hypertension artérielle, diabète, cancer (diagnostiqué), maladie du cœur (diagnostiquée), AVC, troubles de l’humeur et troubles d’anxiété. Les estimations indiquées pour les personnes de 18 à 34 ans doivent être interprétées avec prudence. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2021. |
La prévalence de la multimorbidité était plus élevée chez les personnes vivant au sein d’un ménage du quintile de revenu inférieur (graphique 3.6), et les premiers symptômes de multimorbidité étaient susceptibles d’apparaître beaucoup plus tôt chez ce groupe de personnesNote 46.
Tableau de données du graphique 3.6
Multimorbidité | |
---|---|
pourcentage | |
Quintile 1 (inférieur) |
13,1 |
Quintile 2 | 9,9 |
Quintile 3 | 6,9 |
Quintile 4 | 6,1 |
Quintile 5 (supérieur) |
5,4 |
Note : La multimorbidité est définie comme la coexistence de trois principaux problèmes de santé chroniques ou plus : arthrite, hypertension artérielle, diabète, cancer (diagnostiqué), maladie du cœur (diagnostiquée), AVC, troubles de l’humeur et troubles d’anxiété. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2021. |
Autisme et trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité
Selon les données de 2019, 5,3 % des enfants et des jeunes de 1 à 17 ans avaient un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), et 2,0 % étaient atteints d’autismeNote 3. Une proportion plus élevée de garçons que de filles avaient un TDAH (7,4 % par rapport à 3,0 %)Note 3. De même, trois fois plus de garçons que de filles étaient atteints d’autisme (3,1 % par rapport à 0,8 %)Note 3.
4.0 Mortalité
Principaux résultats
- Le taux brut de mortalité est passé de 708,7 pour 100 000 personnes en 2000 à 808,5 pour 100 000 personnes en 2020.
- Les quatre principales causes de décès au Canada en 2020 étaient le cancer, les maladies du cœur, la COVID-19 et les décès accidentels.
Au cours des 20 dernières années, le taux brut de mortalité (une mesure du nombre de décès pour 100 000 individus dans la population) est passé de 708,7 pour 100 000 personnes en 2000 à 808,5 pour 100 000 personnes en 2020 (graphique 4.0). En 2020, année pendant laquelle la pandémie de COVID-19 a frappé le Canada, les décès ont augmenté de 7,7 % par rapport à 2019 (graphique 4.0). Pour toutes les années étudiées, les taux de mortalité sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes (graphique 4.0).
Tableau de données du graphique 4.0
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
taux pour 100 000 personnes | ||
2000 | 733,5 | 684,4 |
2001 | 727,0 | 684,7 |
2002 | 729,2 | 697,0 |
2003 | 732,9 | 696,2 |
2004 | 723,2 | 694,4 |
2005 | 725,2 | 700,0 |
2006 | 712,1 | 685,3 |
2007 | 726,9 | 702,0 |
2008 | 729,0 | 703,6 |
2009 | 719,3 | 694,6 |
2010 | 712,7 | 694,4 |
2011 | 714,6 | 697,8 |
2012 | 721,2 | 698,1 |
2013 | 728,3 | 707,4 |
2014 | 742,0 | 714,9 |
2015 | 751,0 | 724,6 |
2016 | 754,9 | 719,0 |
2017 | 784,6 | 740,4 |
2018 | 792,8 | 750,7 |
2019 | 784,1 | 735,2 |
2020 | 842,6 | 774,9 |
Source : Statistique Canada, Tableau 13-10-0392-01 Décès et taux de mortalité par groupe d’âge, selon certains groupes de causes. |
Principales causes de décès
Il y a eu 307 205 décès au Canada en 2020Note 29. Les quatre principales causes de décès étaient le cancer, les maladies du cœur, la COVID-19 et les décès accidentels (tableau 4.0), et les hommes représentaient une proportion plus élevée du taux de mortalité dans toutes les catégoriesNote 29.
Rang des principales causes de décèsTableau 4.0 Note 1 | Principales causes de décès | Taux de mortalité normalisé selon l’âge pour 100 000 personnes |
---|---|---|
1 | Tumeurs malignes (cancer) | 182,6 |
2 | Maladies du cœur | 118,3 |
3 | COVID-19 | 35,2 |
4 | Accidents (blessures involontaires) | 37,3 |
5 | Maladies cérébrovasculaires | 30,2 |
6 | Maladies chroniques des voies respiratoires inférieures | 25,8 |
7 | Diabète sucré | 17,1 |
8 | Grippe et pneumopathie | 12,9 |
9 | Maladie d’Alzheimer | 12,3 |
10 | Cirrhose et maladie chronique du foie | 10,1 |
|
Le saviez-vous?
Les tendances en matière de mortalité chez les adultes noirs diffèrent de celles observées chez les adultes blancsNote 47. Les données intégrées couplant les données du recensement à des données sur la mortalité ont permis de réaliser la toute première étude sur l’estimation des différences relatives à la mortalité chez les adultes noirs à l’échelle nationale pour diverses causes de décèsNote 47. Comparativement aux adultes blancs, les adultes noirs faisaient face à un risque accru de décès attribuable à certaines causes de décès, comme le VIH/sida et certains cancers, après la prise en compte de nombreux déterminants sociaux de la santé, notamment la région de naissance, le revenu et le niveau de scolaritéNote 47.
- Date de modification :