Rapports sur la santé
Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Juillet 2019
Comparaison de l’activité physique autodéclarée et de celle mesurée au moyen d’un accéléromètre chez les jeunes canadiens
par Rachel C. Colley, Gregory Butler, Didier Garriguet, Stephanie A. Prince et Karen C. Roberts
Chez les enfants et les jeunes, l’activité physique est associée de manière positive à une large gamme de résultats en matière de santé sur le plan physique, psychologique, social et cognitif. Les questionnaires d’autoévaluation offrent un bon rapport coût-efficacité et fournissent des renseignements contextuels importants sur l’activité physique, mais ils comportent des limites, soit le biais de rappel et le fait que l’exactitude des déclarations peut varier selon le contexte et l’intensité de l’activité. Les accéléromètres permettent de régler certains de ces problèmes. Cependant, ils ne mesurent pas avec précision certains types de mouvement (p. ex. faire du vélo, porter une charge). Les accéléromètres ne fournissent pas non plus de renseignements contextuels sur le type d’activité physique que fait la personne. Or, ces renseignements sont importants aux fins de surveillance, car ils permettent de déterminer les contextes et les types d’activité physique qui contribuent le plus ou le moins aux niveaux globaux d’activité physique. Il peut s’avérer particulièrement difficile de recueillir ces renseignements contextuels auprès des jeunes, compte tenu de leur façon plus sporadique de faire de l’activité physique au cours de la journée.
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Autres articles
Comparaison de l’activité physique autodéclarée et de celle mesurée au moyen d’un accéléromètre chez les jeunes canadiens
- D. Garriguet et R.C. Colley, « Une comparaison de l’activité physique durant les loisirs autodéclarée et de l’activité physique modérée à vigoureuse mesurée chez les adolescents et les adultes », Rapports sur la santé, 25(7), 2014, p. 3-12
- R.C. Colley, V. Carson, D. Garriguet, et al., « Activité physique des enfants et des jeunes au Canada, 2007 à 2015 », Rapports sur la santé 28(10), 2017, p. 9-17.
- R.C. Colley, G. Butler, D. Garriguet, et al., « Comparaison de l’activité physique autodéclarée et mesurée par accéléromètre chez les adultes au Canada », Rapports sur la santé, 29(12), 2018, p. 3-16.
Partage du lit avec un nourrisson au Canada
par Heather Gilmour, Pamela L. Ramage-Morin et Suzy L. Wong
Le débat sur le partage du lit avec un nourrisson, c’est-à-dire un adulte ou un autre enfant qui partage une surface de sommeil avec un nourrisson, se poursuit. Certaines études laissent entendre qu’il existe un risque accru de décès chez les nourrissons, tandis que d’autres indiquent qu’il n’existe pas de risque accru en l’absence de dangers comme les surfaces moelleuses, les accessoires de literie ou les oreillers supplémentaires, l’usage du tabac, les facultés affaiblies ou le fait de dormir avec une autre personne qu’un gardien. Les partisans du partage du lit font état d’avantages physiques et psychologiques éventuels, comme le fait de faciliter l’allaitement et de favoriser la formation de liens d’attachement. Certaines lignes directrices visent à éliminer les risques en recommandant d’éviter toute forme de partage du lit. D’autres mettent l’accent sur la réduction des blessures en informant les parents pour leur permettre de prendre des décisions éclairées et, ainsi, minimiser les risques associés au partage du lit avec un nourrisson.
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Autres articles
Partage du lit avec un nourrisson au Canada
- Tableau : Naissances vivantes, indicateurs de poids à la naissance, selon les caractéristiques de la mère et de l’enfant
https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1310042401 - Le Quotidien : Naissances, 2015 et 2016
https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/180430/dq180430f-fra.htm
Changements dans la consommation de boissons au Canada
par Didier Garriguet
La consommation de boissons, plus particulièrement de l’eau, est essentielle à une alimentation saine. Non seulement les boissons permettent de s’hydrater, mais elles peuvent également être une source importante d’énergie, de vitamines et de minéraux, selon le type de boissons consommées. Pour la première fois en plus d’une décennie, la consommation d’aliments et de boissons a été mesurée dans le cadre d’un rappel alimentaire de 24 heures lors de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition (ESCC – Nutrition) de 2015. Les comparaisons précédentes entre l’ESCC – Nutrition de 2004 et l’ESCC – Nutrition de 2015 montrent que les changements dans l’apport énergétique et l’apport en sucres totaux peuvent s’expliquer en partie par un changement des habitudes de consommation de boissons.
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Autres articles
Changements dans la consommation de boissons au Canada
- D. Garriguet, « Prise en compte des erreurs de déclaration lors de la comparaison de l’apport énergétique au fil du temps au Canada », Rapports sur la santé, 29(5), 2018, p. 3-14.
- K. Langlois, D. Garriguet, A. Gonzalez, et al., « Changement dans la consommation de sucres totaux chez les enfants et les adultes canadiens », Rapports sur la santé, 30(1), 2019, p. 11-21.
- C.K. Colapinto, J. Graham et S. St-Pierre, « Tendances et corrélations de la fréquence de la consommation de fruits et de légumes, 2007 à 2014 », Rapports sur la santé, 29(1), 2018, p. 10-16.
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