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Éducation, formation et apprentissage

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Depuis 20 ans, la proportion d’élèves ayant obtenu leur diplôme d’études secondaires n’a cessé d’augmenter. En outre, un nombre croissant de jeunes poursuivent des études postsecondaires et les filles sont maintenant proportionnellement plus nombreuses que les garçons à effectuer des études universitaires de premier cycle à temps plein. Les effectifs universitaires féminins sont presque à égalité avec les effectifs masculins aux deuxième et troisième cycles.

De façon générale, la population d’âge scolaire devrait diminuer au Canada au cours des prochaines années en raison de la baisse des taux de natalité. Le repli de la population d’âge scolaire dans certaines régions pourrait entraîner une sous-utilisation des installations, un sureffectif du personnel et une réduction des programmes offerts. Inversement, une région dont l’effectif scolaire est à la hausse risque de subir des pressions pour augmenter le financement, afin de maintenir le niveau des dépenses par élève.

La diversité culturelle croissante de la population d’âge scolaire peut aussi avoir des répercussions sur le système scolaire. Ainsi, dans certaines provinces, il existe divers conseils ou commissions scolaires qui reflètent les préférences religieuses et linguistiques. De plus, les élèves qui éprouvent des difficultés dans la langue d’enseignement, soit l’anglais ou le français, reçoivent habituellement une formation linguistique supplémentaire.

La population étudiante

Le nombre d’élèves inscrits dans les écoles publiques primaires et secondaires du Canada a légèrement diminué par rapport à l’année scolaire 1997-1998. Un peu moins de 5,3 millions d’enfants étaient inscrits dans les écoles publiques au cours de l’année scolaire 2003-2004, ce qui représente un recul de 1,2 % par rapport à 1997-1998.

Au cours de cette période, les effectifs d’élèves dans les écoles primaires et secondaires publiques, mesurés en équivalents temps plein, ont augmenté en Ontario et en Alberta seulement. En Ontario, les effectifs ont atteint 2,1  millions d’élèves en 2003-2004, en hausse de 1,6 % comparativement à 1997-1998. En Alberta, les effectifs se sont établis à 549 500 élèves, en hausse de 3,2 %. En Ontario, la progression observée s’explique essentiellement par le niveau élevé d’immigration, tandis qu’en Alberta, elle est attribuable à la migration en provenance des autres provinces.

La plus forte baisse s’est produite à Terre-Neuve-et Labrador, où les effectifs ont chuté de près de 19,9 % depuis 1997-1998 pour s’établir à 81 545 élèves en 2003-2004. Cette situation s’explique en grande partie par une perte migratoire nette vers les autres provinces.

Le nombre d’étudiants inscrits dans les universités canadiennes a dépassé le cap du million pour la première fois au cours de l’année scolaire 2004-2005, en raison de la double cohorte en Ontario, d’une augmentation du nombre d’étudiants étrangers et d’une hausse du nombre de jeunes adultes. Il s’agit de la septième année de suite où les inscriptions ont atteint un sommet. Cependant, la hausse par rapport à l’année scolaire précédente n’a été que de 2,1 %, ce qui représente la plus faible augmentation observée depuis le début de la décennie.

Les diplômés

Un peu plus de 335 000 élèves des écoles publiques primaires et secondaires ont obtenu leur diplôme au cours de l’année scolaire 2003-2004, en hausse de 3,0 % par rapport à 1999-2000. Cette augmentation est principalement attribuable à l’élimination de la 13e année (CPO) en Ontario. Si l’on exclut les diplômés de la double cohorte de l’Ontario, le nombre total de diplômés au Canada a peu varié de 1999-2000 à 2003-2004.

Depuis le début des années 1990, le taux de décrochage du secondaire a considérablement diminué. Pendant l’année scolaire 1990-1991, 16,7 % des jeunes de 20 à 24 ans ne fréquentaient pas l’école et n’avaient pas de diplôme d’études secondaires. Toutefois, ce taux avait chuté à 9,8  % en 2004-2005. Parmi les 212 000 décrocheurs au Canada en 2004-2005, près des deux tiers étaient des garçons.

En 2004, les étudiants des universités ont obtenu un nombre sans précédent de baccalauréats et de maîtrises. En fait, les universités ont décerné un nombre record de 209 100 grades, diplômes et certificats en 2004, en hausse de 5,3 % par rapport à 2003, et au-delà de 30 000 titres de plus qu’en 2001.

De 1996 à 2004, le nombre de baccalauréats et premiers grades professionnels a crû de 15,8 %, ce qui compense un fléchissement de 6,4 % du nombre de diplômes et certificats de premier cycle observé durant la même période.

Un peu plus de 31 600 étudiants ont obtenu une maîtrise en 2004, en hausse de 9,0 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit d’une septième augmentation annuelle de suite. Pour la première fois, les diplômes de maîtrise ont représenté au-delà de 15 % de l’ensemble des titres décernés.

Les femmes demeurent plus nombreuses que les hommes aux cérémonies de collation des grades. Quelque 124 800 femmes ont reçu un grade en 2004. Les femmes ont représenté environ 60 % de l’ensemble des diplômés pour une troisième année d’affilée.

Le nombre de grades, de diplômes et de certificats s’est accru dans tous les domaines d’études en 2004, sauf celui de l’agriculture, des ressources naturelles et de la conservation. Le domaine où la croissance a été la plus forte est celui de la santé, des parcs, de la récréation et du conditionnement physique, ainsi que celui des arts visuels et d’interprétation et de la technologie des communications.

Le financement de l’éducation

De 1997-1998 à 2003-2004, les dépenses totales attribuées aux écoles publiques primaires et secondaires du Canada ont augmenté de 22 % : elles sont passées de 34,5 milliards de dollars à 42,2 milliards de dollars. À titre de comparaison, l’inflation a été de 14 % pendant la même période financière. Les administrations publiques financent l’éducation de base au primaire et au secondaire.

Les dépenses totales des universités et des collèges ont atteint 31,3 milliards de dollars en 2006. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2002, alors qu’elles s’établissaient à 23,5 milliards de dollars. Les universités et les collèges sont en grande partie financés par les fonds publics, mais d’autres sources de revenus comme les recettes de sources propres, les ventes de biens et services et les frais de scolarité en assurent le financement.

Les frais de scolarité moyens des étudiants universitaires de premier cycle ont augmenté depuis le début des années 1990. Les étudiants de premier cycle ont payé en moyenne 4 347 $ en frais de scolarité pour l’année scolaire 2006-2007, en hausse comparativement à 4 211 $ l’année précédente. Ce montant représente près du triple de la moyenne de 1 464 $ affichée en 1990-1991.

Pour l’année scolaire 2006-2007, les hausses les plus marquées des frais de scolarité touchent les étudiants en architecture et en commerce. Les programmes les plus chers demeurent ceux de l’art dentaire et de la médecine.

Les frais de scolarité universitaires varient d’une province à l’autre. Par exemple, les frais de scolarité moyens des étudiants de premier cycle de la Nouvelle-Écosse sont les plus élevés au pays. Les étudiants de premier cycle du Québec continuent de payer les frais les moins élevés, en raison d’un gel des frais de scolarité s’appliquant aux résidents du Québec qui a maintenu les frais à moins de la moitié de la moyenne nationale depuis la fin des années 1990.