Les immigrants représentent la plus grande part de la population depuis plus de 150 ans et continuent de façonner qui nous sommes en tant que Canadiens
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Diffusion : 2022-10-26
Le Canada a une longue histoire d'immigration. Des millions de personnes du monde entier ont choisi de s'établir au Canada et continuent de le faire aujourd'hui. En 2021, plus de 8,3 millions de personnes, soit près du quart (23,0 %) de la population, étaient ou avaient déjà été des immigrants reçus ou des résidents permanents au Canada. Il s'agit de la plus forte proportion depuis la Confédération, dépassant le sommet précédent atteint en 1921 (22,3 %), ainsi que de la proportion la plus élevée parmi les pays du G7.
Étant donné que la population du Canada continue de vieillir et que la fécondité est inférieure au niveau de renouvellement de la population, l'immigration est, à l'heure actuelle, le principal moteur de la croissance démographique. Si ces tendances se poursuivent, selon les projections démographiques récentes de Statistique Canada, les immigrants pourraient représenter de 29,1 % à 34,0 % de la population du Canada d'ici 2041.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la contribution des immigrants au marché du travail du Canada. Étant donné que le nombre de postes vacants à la fin de 2021 était 80 % plus élevé qu'avant la pandémie et que la population active vieillit, l'immigration est encore plus importante que jamais pour le marché du travail. Les immigrants récents, dont la structure d'âge est plus jeune que celle de la population générale, constituent un bassin de travailleurs qui peuvent aider à atténuer les répercussions des pénuries de main-d'œuvre dans un certain nombre de secteurs et de régions à l'échelle du pays. De 2016 à 2021, les immigrants représentaient les quatre cinquièmes de la croissance de la population active. De plus en plus d'immigrants ont eu une expérience au Canada préalable à l'admission et une grande proportion d'immigrants récents ont été sélectionnés en raison de leur capacité de contribuer à l'économie du pays.
Les immigrants proviennent de différents pays et ont différents patrimoines culturel, ethnique, linguistique et religieux. Par le passé, la majorité des immigrants au Canada provenait d'Europe. Au cours des 50 dernières années, la part de nouveaux immigrants provenant d'Europe a toutefois diminué, alors que celle des nouveaux immigrants nés en Asie (y compris au Moyen-Orient) a augmenté. Au fil du temps, l'Asie est devenue la principale région de naissance des nouveaux immigrants, et cette tendance s'est poursuivie en 2021. Une part plus élevée de nouveaux immigrants venant d'Afrique est aussi observée. Ensemble, les immigrants, les Autochtones — qui ont peuplé le territoire canadien des milliers d'années avant que les Européens ne s'y établissent eux aussi — et leurs descendants ont tous contribué à façonner le Canada tel qu'on le connaît aujourd'hui.
Aujourd'hui, Statistique Canada publie la sixième série de résultats du Recensement de 2021, qui brossent un portrait statistique à jour de la population des immigrants. Le recensement est l'une des sources de données les plus complètes sur les immigrants vivant au Canada, ce qui permet la comparabilité au fil du temps et à divers niveaux géographiques.
Les administrations fédérale, provinciales, territoriales et municipales, ainsi que divers autres organismes non gouvernementaux et communautaires, utiliseront ces renseignements pour élaborer et évaluer les politiques et les programmes d'immigration, ainsi que pour planifier et mettre en place divers services en matière d'éducation, de soins de santé et de logement, de même que d'autres services.
Faits saillants
Près de 1 personne sur 4 (23,0 %) dénombrée dans le Recensement de 2021 est ou a déjà été un immigrant reçu ou un résident permanent au Canada. Il s'agit de la plus forte proportion depuis la Confédération, dépassant le sommet précédent atteint en 1921 (22,3 %). Le Canada compte aussi la plus forte proportion d'immigrants parmi les pays du G7.
Un peu plus de 1,3 million de nouveaux immigrants se sont établis de façon permanente au Canada de 2016 à 2021, ce qui représente le plus grand nombre d'immigrants récents dénombrés dans le cadre d'un recensement canadien.
La part d'immigrants récents s'établissant au Canada atlantique a presque triplé en 15 ans, passant de 1,2 % en 2006 à 3,5 % en 2021.
Plus de la moitié des immigrants récents vivant au pays ont été sélectionnés en vertu de la catégorie économique. Parmi ces 748 120 immigrants économiques, un peu plus du tiers (34,5 %) ont été sélectionnés dans le cadre de programmes de travailleurs qualifiés et environ un autre tiers (33,6 %), dans le cadre du Programme des candidats des provinces.
La proportion d'immigrants d'abord arrivés temporairement au Canada grâce à un permis de travail ou d'études ou comme demandeurs d'asile avant d'être admis en tant que résidents permanents était particulièrement élevée parmi les immigrants récents établis depuis 2016 (36,6 %).
L'Asie, incluant le Moyen-Orient, demeurait le continent de naissance de la plupart des immigrants récents (62,0 %).
Près de 1 immigrant récent sur 5 (18,6 %) est né en Inde; ce pays était en tête du classement des pays de naissance de l'immigration récente au Canada.
En revanche, la part d'immigrants récents venant d'Europe a continué de diminuer, passant de 61,6 % en 1971 à 10,1 % en 2021.
La grande majorité (92,7 %) des immigrants récents sont en mesure de soutenir une conversation en français ou en anglais.
La proportion de Canadiens de deuxième génération (enfants d'immigrants) âgés de moins de 15 ans et ayant au moins un parent né à l'étranger a augmenté, passant de 26,7 % en 2011 à 31,5 % en 2021.
La croissance démographique du Canada est attribuable au nombre record de nouveaux immigrants admis de 2016 à 2021
La proportion croissante d'immigrants est principalement attribuable au nombre record de nouveaux immigrants venus au Canada de 2016 à 2021, et ce, malgré le fait que moins d'immigrants ont été admis en 2020 en raison des mesures de restriction aux frontières et des mesures relatives aux voyages mises en œuvre en réaction à la pandémie.
De 2016 à 2021, la population du Canada vivant dans des ménages privés a augmenté de 5,4 %, et les immigrants nouveaux (ou récents) représentaient 71,1 % de cette croissance.
Plus de 1,3 million d'immigrants récents ont été admis de façon permanente du 1er janvier 2016 au 11 mai 2021, ce qui représentait 15,9 % de tous les immigrants vivant au Canada en 2021.
Lorsque l'on combine ce chiffre au nombre d'immigrants déjà établis au pays, plus de 8,3 millions de personnes (23,0 % de la population) étaient ou avaient déjà été des immigrants reçus ou des résidents permanents au Canada en 2021.
L'immigration devrait continuer de s'accroître au cours des décennies à venir. Selon les projections démographiques récentes de Statistique Canada, les immigrants pourraient représenter de 29,1 % à 34,0 % de la population totale d'ici 2041.
Près des deux tiers des immigrants récents font partie du principal groupe d'âge actif
Bien que le Canada présente la plus forte proportion de la population totale âgée de 15 à 64 ans parmi les pays du G7, soit 64,8 %, la population active du pays n'a jamais été aussi âgée. Selon la récente diffusion du recensement sur l'âge et le type de logement, plus de 1 personne sur 5 approchait de l'âge de la retraite (55 à 64 ans), un niveau record. Les personnes âgées de 55 à 64 ans étaient en outre plus nombreuses que les jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans.
Bien que l'immigration ne puisse pas empêcher le vieillissement de la population, elle permet de rajeunir l'ensemble de la population du Canada. Étant donné que les personnes migrent habituellement lorsqu'elles sont jeunes, la grande majorité (95,8 %) des immigrants récents au Canada de 2016 à 2021 étaient âgés de moins de 65 ans.
Un peu plus de 1 immigrant récent sur 10 était un jeune ou un jeune adulte âgé de 15 à 24 ans (10,9 %), tandis que la plupart (64,2 %) se situaient dans le principal groupe d'âge actif (25 à 54 ans). Une proportion beaucoup plus faible d'immigrants récents (3,6 %) étaient âgés de 55 à 64 ans.
Les enfants de moins de 15 ans, qui rejoindront un jour la population active, représentaient 17,1 % des nouveaux arrivants au Canada. L'immigration à court terme allégera la pression sur la population active au Canada.
Le nombre d'immigrants qui travaillent maintenant au Canada est plus élevé qu'avant la pandémie, et, de 2016 à 2021, l'immigration a contribué à 79,9 % de la croissance de la population active du Canada. La situation des immigrants sur le marché du travail s'est améliorée au cours des dernières années et, depuis 2016, le taux d'emploi des immigrants a augmenté de 2,0 points de pourcentage, alors que celui de la population née au Canada a diminué de 2,0 points de pourcentage.
Bien qu'un plus grand nombre d'immigrants occupent un emploi au Canada, des défis demeurent, surtout en ce qui concerne l'utilisation des compétences. De 2001 à 2016, le pourcentage d'immigrants récents ayant un grade universitaire qui occupaient un emploi requérant un diplôme universitaire a diminué et était bien inférieur à la proportion de leurs homologues nés au Canada. Des changements récents ont été apportés aux politiques en vue d'améliorer la situation des nouveaux immigrants sur le marché du travail et d'accroître la capacité d'adaptation de l'immigration à la demande émanant de ce marché. La diffusion des données du recensement en novembre 2022 permettra une analyse plus poussée des niveaux de scolarité des immigrants récents au Canada et de l'intégration de leurs compétences sur le marché du travail.
Plus de la moitié des immigrants récents sont admis en vertu de la catégorie économique
Au Canada, les immigrants sont sélectionnés en fonction de trois grands objectifs : favoriser et promouvoir le développement économique; réunir les familles; et respecter les obligations internationales du pays et poursuivre sa tradition humanitaire.
Les immigrants admis dans la catégorie économique sont sélectionnés en fonction de leur contribution économique potentielle en vue de répondre aux besoins du marché du travail, ou pour créer des possibilités économiques en étant propriétaires ou exploitants d'une entreprise, investisseurs dans une entreprise, ou par l'entremise d'un travail autonome. En 2021, plus de la moitié (56,3 %) des immigrants récents vivant au Canada ont été admis dans la catégorie économique, comme demandeur principal ou personne à charge.
Parmi les grands types de programmes d'immigration économique, plus du tiers (34,5 %) des nouveaux immigrants économiques admis de 2016 à 2021 ont été sélectionnés dans le cadre de l'un des programmes de travailleurs qualifiés. Une proportion semblable a été sélectionnée dans le cadre du Programme des candidats des provinces, c'est-à-dire un programme dans le cadre duquel des personnes ayant des compétences, une formation et une expérience professionnelle sont désignées pour contribuer à l'essor économique d'une province ou d'un territoire en particulier.
La proportion d'immigrants économiques admis dans le cadre du Programme des candidats des provinces a augmenté depuis la signature du premier accord relatif au Programme des candidats des provinces au Manitoba en 1996. Parmi les nouveaux immigrants économiques admis de 2016 à 2021, 33,6 % étaient candidats au Programme des candidats des provinces, comparativement à 3,7 % des immigrants économiques admis de 2001 à 2005 et vivant toujours au Canada.
Le Manitoba (90,2 %) a enregistré la plus forte proportion d'immigrants économiques récents sélectionnés comme candidats des provinces; il était suivi de la Saskatchewan (87,3 %) et de l'Île-du-Prince-Édouard (84,7 %). Les candidats des provinces représentaient également la majorité des immigrants économiques récents en Nouvelle-Écosse (66,4 %), au Nouveau-Brunswick (63,7 %), au Yukon (62,9 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (56,8 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (53,3 %).
Au Canada, neuf provinces et deux territoires ont établi leur propre Programme des candidats des provinces. Les exceptions sont le Québec et le Nunavut. Le Québec administre ses propres programmes d'immigration économique depuis 1991 dans le cadre de l'Accord Canada-Québec, qui confère à la province plus d'autonomie en matière de sélection et d'intégration de ses immigrants. En 2021, 46,4 % des immigrants récents qui vivaient au Québec ont été admis en vertu d'un programme de travailleurs qualifiés.
Un peu moins de 61 000 réfugiés récents sont venus de Syrie, ce qui témoigne des engagements internationaux du Canada et de sa longue tradition humanitaire
Selon le Recensement de 2021, 218 430 nouveaux réfugiés ont été admis comme résidents permanents de 2016 à 2021 et étaient toujours présents au Canada au moment du recensement. Les principaux lieux de naissance des réfugiés ont considérablement changé au fil des décennies, parallèlement aux conflits et événements internationaux. Ces changements se reflètent dans le profil des réfugiés encore au pays aujourd'hui.
Par exemple, de 1980 à 1990, la plupart des réfugiés sont venus du Viet Nam, de la Pologne et du Salvador.
De 1991 à 2000, le Sri Lanka, la Bosnie-Herzégovine et l'Iran représentaient la plus grande part des réfugiés admis au Canada.
De 2001 à 2010, la Colombie, l'Afghanistan et l'Irak étaient les principaux pays de naissance des réfugiés qui se sont établis au Canada au cours de cette période.
En 2015, le gouvernement canadien s'est engagé à recevoir des réfugiés syriens. Au moment du Recensement de 2016, près de 27 000 réfugiés syriens avaient déjà été admis au Canada au cours des cinq années précédentes. De 2016 à 2021, 60 795 nouveaux réfugiés nés en Syrie ont été admis au Canada et y vivaient, ce qui représente plus du quart (27,8 %) des nouveaux réfugiés au pays.
L'Irak (15 505), l'Érythrée (13 965), l'Afghanistan (9 490) et le Pakistan (7 810) étaient les autres pays de naissance les plus courants des nouveaux réfugiés de 2016 à 2021.
La majorité des réfugiés ont été réinstallés au Canada sur recommandation de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, d'un organisme d'orientation désigné ou d'un parrain du secteur privé.
Près de 85 000 immigrants ont été reconnus comme personnes protégées au Canada et sont devenus des résidents permanents de 2016 à 2021 à la suite d'une demande d'asile au Canada pour eux-mêmes ou pour des membres de leur famille.
Plus du tiers des immigrants récents ont de l'expérience préalable à l'admission
Une expérience préalable à l'admission est acquise lorsque les immigrants sont d'abord venus au Canada temporairement grâce à un permis de travail ou d'études ou en tant que demandeurs d'asile avant de demander leur résidence permanente. Ce processus nommé « immigration en deux étapes » peut faciliter l'intégration d'un immigrant au marché du travail canadien et faire en sorte que ses revenus augmentent à court et à long terme. Ce processus d'immigration en deux étapes vise à améliorer la situation des immigrants, des employeurs, de la société et de l'économie, en donnant à l'immigrant et à la société d'accueil l'occasion de mettre à l'essai un établissement au pays avant de le rendre permanent.
Parmi les immigrants admis depuis 1980 et pour lesquels de l'information sur l'expérience avant l'admission était disponible, le quart (25,2 %) avaient vécu temporairement au Canada avant leur admission en tant que résidents permanents ou immigrants reçus.
Compte tenu de l'augmentation du nombre de travailleurs étrangers temporaires et d'étudiants internationaux, ainsi que de l'élargissement de certains programmes d'immigration économiques (par exemple, la catégorie de l'expérience canadienne et le Programme de candidats des provinces), l'immigration en deux étapes est plus répandue chez les immigrants récents. En 2021, plus du tiers (36,6 %) des immigrants admis au cours des cinq années précédentes avaient suivi ce processus, comparativement à 17,9 % chez les immigrants plus anciens (admis de 2001 à 2005).
La plupart des immigrants (62,9 %) admis depuis 1980 et ayant eu de l'expérience avant leur admission avaient eu un permis de travail temporaire, et plus particulièrement les immigrants récemment établis au pays de façon permanente (77,3 %). De nombreux avantages sont associés à l'expérience préalable à l'admission. Elle joue un rôle important dans l'augmentation des salaires des immigrants, car elle leur offre la possibilité d'acquérir des compétences linguistiques et des connaissances du marché du travail canadien. Les immigrants ayant déjà acquis de l'expérience au Canada ont contribué aux améliorations récentes de la situation des nouveaux immigrants sur le marché du travail.
Augmentation de la part des immigrants récents qui s'établissent à l'extérieur des trois plus grands centres urbains du Canada
En 2021, plus de 9 immigrants récents sur 10 vivaient dans l'une des 41 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, qui sont des grands centres urbains comptant plus de 100 000 habitants. Comme cela a été le cas au cours des 50 dernières années, Toronto (29,5 %), Montréal (12,2 %) et Vancouver (11,7 %) ont continué d'accueillir le plus grand nombre d'immigrants récents en 2021.
Toutefois, la part d'immigrants récents s'étant établis dans les trois plus grands centres urbains du Canada a continué de diminuer, passant de 56,0 % en 2016 à 53,4 % en 2021. La baisse la plus prononcée a été enregistrée à Montréal, où la part est passée de 14,8 % en 2016 à 12,2 % en 2021.
En revanche, un nombre croissant d'immigrants récents se sont établis à l'extérieur de ces principaux centres urbains, ce qui a renforcé la croissance de la population dans les centres urbains hors des trois plus grandes RMR du Canada. Par exemple, la part d'immigrants récents établis à Ottawa–Gatineau est passée de 3,1 % en 2016 à 4,4 % en 2021, tandis qu'elle a presque doublé à Kitchener–Cambridge–Waterloo (passant de 1,2 % en 2016 à 2,1 % en 2021; voir le tableau 1).
De plus, 4,4 % des immigrants récents se sont établis dans de petites régions urbaines (agglomérations de recensement) et 3,2 % des immigrants récents se sont établis dans des régions rurales (à l'extérieur des RMR et des agglomérations de recensement) en 2021.
Les nouveaux immigrants s'établissent souvent dans des régions où ils disposent de réseaux sociaux, de possibilités économiques ainsi que de possibilités d'emploi et où ils bénéficient de l'attrait général de la région. Plusieurs programmes et investissements en matière d'immigration ont également été conçus pour aider à équilibrer la répartition géographique des immigrants récents dans l'ensemble du pays et à encourager leur établissement dans les petites et grandes régions métropolitaines.
La part d'immigrants récents qui s'établissent au Canada atlantique a presque triplé depuis 2006
La part d'immigrants récents qui s'établissent au Canada atlantique a presque triplé, passant de 1,2 % en 2006 à 3,5 % en 2021. Au cours de cette période de 15 ans, la proportion d'immigrants récents a augmenté en Nouvelle-Écosse (passant de 0,6 % à 1,6 %), au Nouveau-Brunswick (passant de 0,4 % à 1,2 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (passant de 0,1 % à 0,4 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (passant de 0,1 % à 0,3 %).
Comme c'est le cas dans d'autres provinces, l'établissement d'immigrants récents est particulièrement notable dans les grands centres urbains des provinces de l'Atlantique. Entre le tiers et la moitié de tous les immigrants vivant à Moncton (48,4 %), à Fredericton (39,2 %), à Saint John (36,2 %), à Halifax (35,2 %) et à St. John's (32,5 %) ont été admis de 2016 à 2021.
Le Programme d'immigration au Canada atlantique (PICA) a été lancé en 2017 en tant que programme axé sur les employeurs visant à accélérer la croissance de l'économie du Canada atlantique et à mettre à l'essai de nouvelles approches pour attirer et retenir des immigrants qualifiés dans la région au sein de secteurs clés.
Ce programme aide les travailleurs étrangers temporaires et les diplômés internationaux souhaitant vivre et travailler dans l'une des quatre provinces de l'Atlantique à obtenir la résidence permanente. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a déclaré que, depuis sa création, le PICA a permis d'accueillir des milliers de nouveaux résidents permanents au Canada atlantique. Les employeurs participants ont créé plus de 9 800 offres d'emploi dans des secteurs clés, y compris les soins de santé, l'hébergement et les services de restauration, et la fabrication.
IRCC a indiqué que la grande majorité des demandeurs du PICA vivaient toujours dans la région après un an. Le PICA et d'autres programmes semblables pourraient jouer un rôle dans la croissance démographique et le développement économique de diverses régions du pays.
Cette nouvelle catégorie d'admission économique pour les immigrants a été incluse dans le cadre du Recensement de 2021.
À la suite de la baisse du prix du pétrole à l'échelle mondiale en 2014 et de l'augmentation du chômage en Alberta, la part de nouveaux immigrants s'établissant en Alberta a diminué, passant de 17,1 % en 2016 à 14,5 % en 2021. Néanmoins, cette part était bien supérieure à celle observée en 2006, année au cours de laquelle 9,3 % des nouveaux immigrants s'étaient établis en Alberta.
En 2021, les nouveaux immigrants représentaient près du tiers de la population des immigrants de Regina (32,5 %) et de Saskatoon (31,2 %).
Les territoires (le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut) ont, quant à eux, enregistré les plus petits nombres d'immigrants récents au Canada. En 2021, 2 175 nouveaux immigrants se sont établis dans les territoires, représentant 0,2 % de l'ensemble des immigrants récents au pays. Depuis 2011, cette part est demeurée stable.
Les changements des lieux de naissance des immigrants au fil du temps contribuent au paysage linguistique et ethnoculturel du Canada
Les lieux de naissance des immigrants et des réfugiés au Canada ont changé au fil du temps, parallèlement à l'évolution des politiques en matière d'immigration et des événements internationaux, ce qui contribue à la diversité de la société canadienne.
Depuis quelques décennies, l'Asie (y compris le Moyen-Orient) représente la région de naissance de la plus grande part des immigrants récents. Cette part a augmenté, les immigrants nés en Asie représentant un pourcentage record de 62,0 % des immigrants récents admis de 2016 à 2021, alors que, en 1971, 12,1 % des immigrants récents venaient d'Asie.
La tendance à la baisse de la part d'immigrants récents nés en Europe se poursuit depuis 50 ans. En 2021, 1 immigrant récent sur 10 (10,1 %) venait d'Europe, une proportion environ six fois plus faible qu'en 1971 (61,6 %).
La plus grande proportion de nouveaux immigrants vient de l'Inde
Pour la première fois, l'Inde s'est classée au premier rang des lieux de naissance des nouveaux immigrants au Canada (18,6 % des immigrants récents de 2016 à 2021), suivie des Philippines (11,4 %) et de la Chine (8,9 %).
La dernière fois qu'une proportion aussi élevée d'immigrants est venue d'un lieu de naissance en particulier a été lors du Recensement de 1971, où 20,9 % de tous les immigrants récents venaient du Royaume-Uni.
Le portrait de l'immigration au Canada varie selon le lieu de naissance, la période d'immigration, la catégorie d'admission et le lieu de résidence. Veuillez consulter ce graphique interactif pour en savoir plus sur la façon dont l'immigration varie selon la région.
Plus de 450 langues maternelles déclarées dans le recensement, les nouveaux arrivants contribuant à la diversité linguistique
La grande variété de régions d'origine des immigrants contribue à la diversité linguistique au Canada. En 2021, 69,4 % des immigrants récents ont déclaré ne pas avoir le français ou l'anglais comme langue maternelle, c'est-à-dire la première langue qu'ils ont apprise dans l'enfance et qu'ils comprennent encore. Dans la suite de ce communiqué, les langues autres que le français et l'anglais sont également appelées « langues non officielles ». L'arabe (10,3 %), le tagalog (8,4 %), le mandarin (7,9 %) et le pendjabi (6,5 %) étaient les langues non officielles les plus fréquemment déclarées par les immigrants récents comme langue maternelle, seule ou avec une autre langue.
En 2021, près de 1 immigrant récent sur 4 (24,4 %) a déclaré l'anglais comme langue maternelle, seul ou avec une autre langue. Cette proportion était en hausse par rapport à 18,2 % en 2016. Les immigrants qui déclarent l'anglais comme langue maternelle venaient principalement de l'Inde (20,5 %), des Philippines (12,5 %), des États-Unis (10,3 %) et du Nigeria (10,2 %).
Parmi les immigrants récents, 6,5 % ont déclaré le français comme langue maternelle, seule ou avec une autre langue. Cette proportion était la même en 2016. Les immigrants récents venaient en grande partie de la France (30,3 %), du Cameroun (11,5 %), de la Côte d'Ivoire (8,4 %), de l'Algérie (5,8 %) et de la République démocratique du Congo (5,7 %).
La grande majorité des immigrants récents peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais
Bien qu'une grande proportion (69,4 %) des immigrants récents ont déclaré n'avoir que des langues non officielles comme langue maternelle, la grande majorité (92,7 %) des plus de 1,3 million d'immigrants récents ont déclaré être en mesure de soutenir une conversation en français ou en anglais.
Parmi les immigrants récents n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue maternelle, près des deux tiers (62,3 %) ont déclaré parler régulièrement au moins une de ces deux langues officielles à la maison, ce qui reflète un aspect de l'intégration de ces nouveaux arrivants. Plus précisément, près de la moitié (47,8 %) ont déclaré ne parler que l'anglais et une langue non officielle régulièrement à la maison, tandis que 7,4 % ont déclaré ne parler que l'anglais, 3,3 % ont déclaré ne parler que le français et une langue non officielle et 1,2 % ont déclaré ne parler que le français régulièrement à la maison.
Le pourcentage d'immigrants qui parlaient régulièrement l'anglais ou le français à la maison était encore plus élevé chez les immigrants étant au Canada depuis plus longtemps. En 2021, 76,4 % des immigrants établis au pays avant les années 1980 et dont la langue maternelle n'était pas une langue officielle parlaient régulièrement le français ou l'anglais à la maison, seul ou avec une autre langue.
La connaissance ou l'utilisation prédominante du français ou de l'anglais oriente généralement les immigrants à l'une ou l'autre des deux communautés de langue officielle du Canada dans la sphère publique, et même dans la sphère privée. La première langue officielle parlée (PLOP) est un indicateur général de cette orientation linguistique.
À l'extérieur du Québec, près de 9 immigrants récents sur 10 (89,1 %) avaient seulement l'anglais comme PLOP. La proportion d'immigrants récents s'établissant à l'extérieur du Québec et n'ayant que le français comme PLOP était de 2,1 %, tandis que 1,3 % ont déclaré à la fois le français et l'anglais comme PLOP. La proportion d'immigrants récents à l'extérieur du Québec qui n'avait ni le français ni l'anglais comme PLOP était de 7,5 %.
Au Québec, plus de la moitié (54,5 %) des immigrants récents n'avaient que le français comme PLOP en 2021. La proportion d'immigrants récents au Québec ayant le français et l'anglais comme PLOP était de 14,7 % en 2021, et un peu plus de 1 sur 4 (25,5 %) n'avait que l'anglais comme PLOP. La proportion d'immigrants récents au Québec qui n'avait ni le français ni l'anglais comme PLOP était de 5,3 %.
Pour en savoir plus sur l'intégration linguistique des immigrants, restez à l'affût de la diffusion sur la langue de travail. De nouvelles données du recensement seront disponibles en novembre 2022.
Les immigrants contribuent également à la diversité ethnique, culturelle et religieuse du pays. Pour en savoir plus, veuillez consulter l'article du Quotidien intitulé « Le recensement canadien, un riche portrait de la diversité ethnoculturelle et religieuse au pays » qui est disponible aujourd'hui.
La vaste majorité des immigrants, récents ou de longue date, vivent dans un grand centre urbain
Les provinces et les territoires, en particulier les centres urbains où les immigrants s'établissent initialement, demeurent souvent leur chez-soi, ce qui contribue à l'urbanisation du pays.
En 2021, la grande majorité des immigrants (92,2 %) vivaient dans une RMR. En comparaison, un peu plus des deux tiers (67,7 %) des personnes nées au Canada vivaient dans une RMR.
Le fait que la plupart des immigrants de longue date et des immigrants récents aient choisi de s'établir dans de grands centres urbains a des répercussions profondes sur les villes canadiennes. Les nouveaux immigrants ont tendance à se joindre aux communautés immigrantes existantes déjà établies dans l'ensemble du pays, surtout dans ses plus grandes villes. La famille, les amis, l'emploi, le logement et le mode de vie font partie des facteurs clés dont les immigrants tiennent compte lorsqu'ils choisissent un nouveau lieu de vie.
Le grand centre urbain de Toronto compte la plus forte proportion d'immigrants. En 2021, près de la moitié (46,6 %) de la population de la RMR de Toronto était composée d'immigrants. Les immigrants représentaient plus de la moitié des résidents de quatre municipalités de la RMR de Toronto : Markham (58,6 %), Richmond Hill (58,2 %), Mississauga (53,2 %) et Brampton (52,9 %).
Vancouver enregistrait la deuxième plus forte proportion d'immigrants, soit 41,8 %. Dans le grand centre urbain de Vancouver, les immigrants représentaient les trois cinquièmes (60,3 %) de la population de Richmond et la moitié (50,4 %) de la population de Burnaby.
Parmi les 41 grands centres urbains du Canada, la proportion d'immigrants était supérieure à la moyenne nationale de 23,0 % à Calgary (31,5 %), à Abbotsford–Mission (26,1 %), à Edmonton (26,0 %), à Kitchener–Cambridge–Waterloo (25,8 %), à Hamilton (25,6 %), à Winnipeg (25,4 %), à Montréal (24,3 %) et à Windsor (23,3 %).
Selon les résultats de l'Enquête sociale canadienne de 2022, la plupart des nouveaux immigrants valorisent encore le fait d'avoir de la famille dans la région. Parallèlement, les perspectives d'emploi, d'affaires et d'éducation ainsi que le logement figuraient aussi parmi les principales raisons prises en considération par les immigrants pour choisir leur ville de résidence.
Le fait que les immigrants récents s'établissent de plus en plus à l'extérieur des grands centres urbains de Toronto, de Montréal et de Vancouver peut s'expliquer en partie par les frais de logement plus élevés et la disponibilité des logements dans ces villes. Toronto et Vancouver ont déclaré les taux les plus élevés de logements qui ne sont pas abordables dans le Recensement de 2021. Selon la diffusion du recensement sur le logement, les frais de logement dans l'ensemble du Canada, surtout pour les locataires, augmentent depuis 2016. Malgré l'amélioration de l'abordabilité du logement dans son ensemble, plus de 1 immigrant sur 5 (21,0 %) a consacré au moins 30 % de son revenu aux frais de logement. En comparaison, 13,2 % des répondants non immigrants ont consacré au moins 30 % de leur revenu au logement en 2021. Environ 1 immigrant récent sur 7 (14,3 %) était considéré comme ayant des besoins impérieux en matière de logement, comparativement à environ 1 sur 16 (6,4 %) pour les personnes nées au Canada.
Les changements dans les conjonctures économiques régionales, les programmes d'immigration et les pays d'origine des immigrants sont d'autres facteurs possibles expliquant les nouveaux schémas d'établissement des immigrants.
Près du tiers de tous les enfants au Canada ont au moins un parent né à l'étranger
Les enfants d'immigrants dont au moins un parent est né à l'étranger et qui sont nés au Canada sont aussi appelés « Canadiens de deuxième génération ». Les Canadiens de deuxième génération peuvent adopter une double origine culturelle, alliant les valeurs et la culture du pays d'origine de leurs parents aux valeurs, aux normes sociales et aux langues officielles du pays d'accueil, et peuvent servir de pont entre leurs parents immigrants et le reste de la population.
Selon les données du Recensement de 2021, près de 1,9 million d'enfants âgés de moins de 15 ans avaient au moins un parent né à l'étranger, ce qui représente près du tiers (31,5 %) de tous les enfants au Canada. Cette proportion était en hausse par rapport à 26,7 % en 2011 et à 29,2 % en 2016.
Combinée aux enfants d'immigrants qui sont maintenant des adultes, la proportion de Canadiens de deuxième génération est demeurée relativement stable au cours de la dernière décennie. Un peu moins de 6,4 millions de personnes nées au Canada avaient au moins un parent né à l'étranger en 2021, ce qui représente 17,6 % de la population totale, comparativement à un peu plus de 5,7 millions en 2011 (17,4 % de la population totale).
Les enfants d'immigrants, les jeunes et les plus âgés, contribuent au renouvellement de la population, à la croissance économique et à la diversité du Canada.
Regard vers l'avenir
Les décideurs publics, les employeurs et les fournisseurs de services dans les domaines des soins de santé, de l'éducation et de la justice, entre autres, utilisent les données du recensement pour mieux répondre aux besoins des immigrants.
Les immigrants établis au Canada depuis un certain nombre d'années peuvent demander et obtenir leur citoyenneté canadienne. Apprenez-en davantage sur la citoyenneté canadienne grâce à l'article de la série Recensement en bref qui sera diffusé prochainement.
Pour accéder à plus de résultats du recensement portant sur la diversité de la population, consultez l'article du Quotidien sur la diversité ethnoculturelle et la religion, également diffusé aujourd'hui.
Restez à l'affût de la prochaine diffusion des données du recensement sur la scolarité et la population active le 30 novembre 2022. La diffusion de ces données permettra une analyse plus approfondie des résultats socioéconomiques des immigrants.
Des renseignements plus détaillés tirés du recensement et portant sur les résidents non permanents au Canada seront diffusés en 2023.
Note aux lecteurs
Les Canadiennes et les Canadiens sont invités à télécharger l'application StatsCAN pour visualiser les résultats du recensement.
Définitions, concepts et géographie
Le Recensement de 2021 a permis de recueillir des renseignements sur le lieu de naissance, le lieu de naissance des parents et la citoyenneté.
Le statut des générations peut être dérivé lorsque le lieu de naissance et le lieu de naissance des parents sont combinés, afin d'établir si le répondant fait partie de la première, de la deuxième ou de la troisième génération ou plus.
Un changement apporté au Recensement de 2021 consistait à obtenir de l'information sur le statut d'immigrant et l'année d'immigration à partir des données administratives d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada plutôt qu'à partir des questions du recensement, comme cela était le cas dans les recensements précédents. Cela a aidé à améliorer la qualité des données et à réduire le fardeau de remémoration pour les répondants, comme l'année où ils ont obtenu le droit de vivre au Canada de façon permanente. L'intégration des données est un processus sécurisé dans le cadre duquel tous les renseignements demeurent confidentiels.
Immigrant désigne une personne qui est, ou qui a été, un immigrant reçu ou un résident permanent. Il s'agit d'une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Les immigrants ayant obtenu la citoyenneté canadienne par naturalisation sont compris dans ce groupe.
La période d'immigration désigne la période pendant laquelle un immigrant a obtenu son statut d'immigrant reçu ou de résident permanent pour la première fois. La période d'immigration permet de déterminer les immigrants récents.
Un immigrant récent (ou nouvel immigrant ou nouvel arrivant) désigne une personne qui a obtenu le statut d'immigrant reçu ou de résident permanent au cours de la période de cinq ans ayant précédé un recensement donné. Pour le Recensement de 2021, cette période va du 1er janvier 2016 au 11 mai 2021.
La catégorie d'admission et le type de demandeur fournissent des renseignements sur les conditions dans lesquelles les immigrants se sont vu accorder le droit de vivre au Canada (p. ex. immigrants économiques, immigrants parrainés par la famille, réfugiés). Le type de demandeur est le plus souvent utilisé en combinaison avec la catégorie d'admission, en particulier pour les catégories d'immigrants économiques, où les demandeurs principaux sont sélectionnés en fonction de leur capacité de contribuer à l'économie canadienne. Ces variables sont disponibles pour les immigrants admis depuis 1980.
L'expérience avant l'admission indique si l'immigrant était titulaire d'un permis de travail ou d'études, ou s'il a revendiqué le statut de réfugié (demandeur d'asile) avant son admission en tant que résident permanent. Cela permet de mieux comprendre les résultats socioéconomiques des immigrants ayant une expérience avant leur admission au Canada et en quoi ils diffèrent de ceux des immigrants n'ayant pas d'expérience avant l'admission.
Un résident non permanent désigne une personne originaire d'un autre pays dont le lieu habituel de résidence est le Canada et qui est titulaire d'un permis de travail ou d'études, ou qui a demandé le statut de réfugié (demandeur d'asile). Les membres de la famille vivant avec des titulaires d'un permis de travail ou d'études sont également inclus, à moins qu'ils soient déjà citoyens canadiens, immigrants reçus ou résidents permanents. Les autres concepts parfois utilisés de façon interchangeable avec celui de résidents non permanents comprennent les « résidents temporaires » ou les « immigrants temporaires ».
La variable du statut d'immigrant fournit des renseignements sur le nombre de non-immigrants, d'immigrants et de résidents non permanents ayant un lieu habituel de résidence au Canada au moment du recensement.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les questions du recensement et les variables dérivées liées à l'immigration, à la citoyenneté, au lieu de naissance et au statut de génération depuis la création de la Confédération, veuillez consulter l'annexe 2.1 du Dictionnaire, Recensement de la population, 2021, produit no au catalogue de Statistique Canada. 98-301-X
Pour mieux comprendre le lien entre les concepts d'immigration, de lieu de naissance et de statut de génération, veuillez consulter la figure 2.5 du Dictionnaire, Recensement de la population, 2021, produit no au catalogue de Statistique Canada. 98-301-X
Pour mieux comprendre le lien entre les concepts d'immigration, de citoyenneté et de lieu de naissance, veuillez consulter la figure 2.6 du Dictionnaire, Recensement de la population, 2021, produit no au catalogue de Statistique Canada. 98-301-X
Tous les résultats présentés dans ce document sont fondés sur les limites géographiques de 2021.
Dans le contexte du Recensement de 2021, on utilise les classifications normalisées de Statistique Canada pour toutes les variables du lieu de naissance, du statut de génération, de la citoyenneté et de l'immigration. Les données tirées des réponses aux questions du recensement ou des dossiers administratifs sont utilisées pour produire des variables sommaires et détaillées qui brossent un portrait de la population vivant au Canada.
Pour 2021, d'autres variables d'immigration relatives à l'année d'arrivée, à l'expérience avant l'admission et à la province ou au territoire de destination ont été incluses dans le recensement.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le Guide de référence sur le lieu de naissance, le statut des générations, la citoyenneté et l'immigration, Recensement de 2021.
Produits et diffusions du Recensement de la population de 2021
Aujourd'hui, Statistique Canada diffuse la sixième série de résultats du Recensement de la population de 2021.
Plusieurs produits du Recensement de 2021 sont également accessibles à compter d'aujourd'hui au moyen du module Web du Programme du Recensement de 2021. Ce module a été conçu pour fournir un accès facile et sans frais aux données du recensement.
Les produits analytiques comprennent deux diffusions dans Le Quotidien et une infographie sur la citoyenneté au Canada.
Des produits de données sur l'immigration, le lieu de naissance, la citoyenneté, la diversité ethnoculturelle et religieuse, de même que sur la mobilité et la migration pour de nombreuses régions géographiques normalisées sont accessibles dans le Profil du recensement et les tableaux de données.
La série Perspective géographique présente des données et des faits saillants sur des thèmes clés du présent article du Quotidien, et ce, pour divers niveaux géographiques.
Des documents de référence visent à aider les utilisateurs à tirer le meilleur parti possible des données du recensement. Ils comprennent le Guide du Recensement de la population, 2021, le Dictionnaire, Recensement de la population, 2021, et les questionnaires du Recensement de la population de 2021. Des renseignements supplémentaires sont ajoutés au dictionnaire et au guide pour les tenir à jour tout au long du cycle de diffusion. Cinq guides de référence sont mis à jour aujourd'hui : le lieu de naissance, le statut des générations, la citoyenneté, l'immigration; les minorités visibles et le groupe de population; la religion; l'origine ethnique ou culturelle; ainsi que la mobilité et la migration.
Les produits et services géographiques liés au Programme du Recensement de 2021 se trouvent sous Géographie, notamment GéoRecherche, un outil de cartographie interactif qui présente des données pour diverses régions géographiques normalisées, ainsi que la série Perspective géographique et le Visualiseur de données du Programme du recensement, tous deux des outils de visualisation des données.
Des vidéos sur les concepts du recensement sont proposées dans le Centre de formation du recensement.
On peut également consulter l'infographie intitulée Aperçu de la citoyenneté canadienne en 2021.
Au cours des prochains mois, Statistique Canada continuera à diffuser des résultats du Recensement de la population de 2021 et brossera un portrait encore plus complet de la population du Canada. Veuillez consulter le calendrier de diffusion du Recensement de 2021 pour connaître la prochaine date de diffusion du recensement et les différents thèmes abordés.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).
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