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Chapitre A : Portrait de la population d’âge scolaire
Chapitre B : Le financement des systèmes d’éducation
Chapitre C : Études primaires et secondaires
Chapitre D : Études postsecondaires
Chapitre E : Transitions et résultats

Chapitre A : Portrait de la population d’âge scolaire

Taille de la population

  • La population âgée de 5 à 14 ans diminuera de moins d’un demi-million entre 2001 et 2011, pour passer à environ 3,7 millions.
  • La population âgée de 15 à 19 ans devrait plafonner en 2011 pour se situer à 2,2 millions. Elle devrait ensuite diminuer de 2011 à 2021.
  • La population âgée de 20 à 24 ans devrait atteindre son sommet en 2016 pour s’établir à environ 2,3 millions, puis diminuer jusqu’en 2026 pour se stabiliser à 2,1 millions.
  • La population âgée de 25 à 29 ans devrait augmenter jusqu’en 2021, mais on ne s’attend pas à ce qu’elle atteigne le niveau de 1991.
  • Étant donné la tendance récente des taux de fécondité, la plupart des provinces et des territoires pourraient connaître une période de repli de leur population d’âge préscolaire et d’âge scolaire aux niveaux primaire, secondaire et postsecondaire.
  • On prévoit que la population âgée de 0 à 29 ans ayant une identité autochtone augmentera de façon constante au cours des dix prochaines années. Le seul groupe de la population autochtone qui devrait se contracter d’ici 2016 est celui des Métis, pour les groupes d’âge de 5 à 14 ans et de 15 à 19 ans.

Diversité culturelle

  • Au sein de la population d’âge scolaire (âgée de 5 à 24 ans), la diversité s’est accrue dans l’ensemble entre 1991 est 2001.
  • À Toronto et à Vancouver, plus de 25 % de la population d’âge scolaire en 2001 était d’origine immigrante, et approximativement 20 % parlait une langue autre que le français ou l’anglais à la maison.
  • La proportion de la population d’âge scolaire ayant une identité autochtone est forte et croissante dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada et dans les régions hors RMR de certaines provinces et territoires. En 2001, elle représentait 2 % de la population d’âge scolaire vivant dans les RMR et 9 % de la population d’âge scolaire qui vivaient en-dehors des régions métropolitaines.

Faible revenu

  • En 2004, 7 % de tous les enfants habitant avec deux parents vivaient avec un faible revenu. Parmi les enfants dans une famille monoparentale, la proportion était de 26 %.
  • Chez les enfants vivant avec un parent seul en 1999, un peu moins de la moitié ont connu une période de faible revenu à un moment donné entre 1999 et 2004; pour 32 % de ces enfants, la période de faible revenu a duré plus d’un an.

Antécédents familiaux

  • La proportion des enfants âgés de 5 à 14 ans qui demeuraient avec des parents mariés est tombée de 78 % en 1991 à 69 % en 2001. Pour les adolescents âgés de 15 à 19 ans, les proportions correspondantes étaient de 71 % et 68 %. La proportion de jeunes âgés de 5 à 19 ans élevés par des parents vivant en union libre a doublé entre 1991 et 2001. En 2001, 19 % des enfants âgés de 5 à 19 ans demeuraient avec un parent seul.
  • En 2001, la proportion de jeunes adultes demeurant avec leurs parents avait augmenté. Selon les données du Recensement de 2001, 57 % des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans demeuraient avec leurs parents, soit une forte hausse par rapport à la proportion de 50 % dix ans plus tôt.
  • Un plus grand nombre de parents travaillaient à temps plein en 2001, comparé à la situation dix ans plus tôt. La proportion d’enfants âgés de 5 à 14 ans vivant dans une famille biparentale dont les deux parents travaillaient à temps plein est passée de 45 % à 49 %.
  • Entre 1996 et 2001, soit les années du recensement qui offrent des données comparables sur la population ayant une identité autochtone, la proportion des enfants autochtones âgés de 5 à 14 ans demeurant avec deux parents (mariés ou en union libre) est restée relativement stable à 60 %. La proportion d’enfants autochtones âgés de 5 à 14 ans demeurant avec un parent seul est passée de 29 % à 35 %, tandis que la proportion des enfants ne demeurant pas avec leurs parents a diminué, passant de 10 % à 5 %.
  • Entre 1996 et 2001, la proportion de jeunes autochtones âgés de 15 à 19 ans qui se trouvaient eux-mêmes à la tête d’une famille monoparentale a augmenté, passant de 2 % à 4 %.
  • Entre 1996 et 2001, la proportion d’enfants autochtones âgés de 5 à 14 ans vivant dans une famille biparentale dans laquelle les deux parents travaillaient à temps plein a augmenté, passant de 35 % à 41 %.

Chapitre B : Le financement des systèmes d’éducation

Dépenses totales au titre de l’éducation

  • Entre 1997-1998 et 2002-2003, le total des dépenses consacrées à l’éducation au Canada a progressé de 12 % en dollars constants de 2001 pour passer à 72,3 milliards de dollars, 67 % de l’augmentation ayant été observée au niveau de l’enseignement postsecondaire.
  • Les dépenses moyennes par habitant au Canada ont augmenté de 7 % pour atteindre 2 305 $ entre 1997-1998 et 2002-2003.
  • Au Canada, les dépenses publiques et privées totales au titre de l’éducation ont augmenté de 14 %, tandis que le PIB a progressé de 17 %; la différence entre ces taux de croissance a donc induit un léger recul de la proportion des dépenses totales consacrées à l’éducation, qui est passée de 6,6 % du PIB en 1999-2000 à 6,4 % en 2002-2003.

Dépenses publiques et privées au titre de l’éducation

  • Pendant l’exercice 2005-2006, les administrations publiques ont consacré 75,7 milliards de dollars (en dollars constants de 2001) à tous les niveaux d’éducation, soit 16,1 % des dépenses publiques. Cette année-là, les dépenses en matière de santé représentaient 19,9 % des dépenses publiques.
  • Entre 1997-1998 et 2002-2003, les dépenses (en dollars constants) combinées des administrations fédérale, provinciales-territoriales et municipales au Canada ont augmenté de 10 % au niveau postsecondaire; les dépenses au niveau primaire-secondaire ont affiché une hausse de 5 %.
  • En 2002-2003, les dépenses privées se sont chiffrées à 3,6 milliards de dollars au niveau primaire-secondaire, et à 9,2 milliards de dollars au niveau postsecondaire.
  • En 2004, 43 % des ménages canadiens ont engagé des dépenses au titre de l’éducation, notamment pour acheter des manuels et des fournitures scolaires et payer les frais de scolarité; les dépenses moyennes se chiffraient à 2 484 $.
  • En 2005-2006, les frais de scolarité universitaire variaient entre 2 948 $ en éducation et 11 724 $ en dentisterie. Au premier cycle, les frais de scolarité s’élèvent en moyenne à 3 788 $. Dans l’ensemble du Canada, la proportion des recettes totales des universités provenant des frais de scolarité et d’autres sources non gouvernementales a légèrement diminué de 47 % en 1999-2000 à 46 % en 2004-2005.
  • En 2004-2005, les dépenses des universités canadiennes se chiffraient à 21 milliards de dollars, les dépenses d’investissement et de fonctionnement représentant respectivement 10 % et 90 % des dépenses totales. Soixante et un pour cent des dépenses de fonctionnement ont été consacrées à la rémunération du corps professoral et des autres employés

Endettement des étudiants

  • Les diplômés universitaires de 2000 qui avaient emprunté dans le cadre de programmes gouvernementaux de prêts étudiants devaient en moyenne 16 200 $ au moment de l’obtention du diplôme, soit 25 % de plus que les diplômés universitaires de 1995. De même, les diplômés collégiaux de 2000 devaient en moyenne 11 700 $, soit 20 % de plus que les diplômés collégiaux de 1995.
  • Presque le quart des diplômés de 2000 qui n’avaient pas poursuivi d’autres études postsecondaires avaient encore une dette à rembourser aux programmes gouvernementaux de prêts aux étudiants cinq ans après l’obtention du diplôme.

Chapitre C : Études primaires et secondaires

La maturité scolaire au cours des premières années

  • Les parents canadiens ont déclaré en 2004-2005 que la santé physique de leurs enfants âgés de 4 et 5 ans était, dans l’ensemble, très bonne.
  • En 2004-2005, 18 % des garçons âgés de 4 et 5 ans et 9 % des filles âgées de 4 et 5 ans avaient reçu un diagnostic d’asthme à un moment ou à un autre.
  • Environ 60 % des enfants âgés de 4 et 5 ans se faisaient faire la lecture par un adulte chaque jour.
  • Les filles âgées de 4 et 5 ans, plus que les garçons du même âge, regardaient quotidiennement des livres ou essayaient de les lire spontanément (75 % et 67 % respectivement parmi les enfants de 5 ans).
  • En 2004-2005, la vaste majorité des enfants âgés de 4 et 5 ans ont démontré une capacité de compréhension normale ou avancée (de 83 % à 89 % selon le sexe et l’âge).

Écoles primaires et secondaires : effectifs et éducateurs

  • Entre les années scolaires 1997-1998 et 2004-2005, l’effectif des écoles publiques primaires et secondaires a augmenté dans deux provinces seulement, l’Ontario et l’Alberta.
  • On comptait environ 310 000 éducateurs au pays en 2004-2005. Les femmes étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes et ce, dans tous les groupes d’âge. La plupart des éducateurs à temps plein, hommes et femmes, se situaient dans le groupe d’âge des 30 à 59 ans en 2004-2005. Les proportions d’éducateurs à temps plein dans le groupe le plus âgé étaient très faibles, peu d’entre eux travaillant encore après 60 ans.
  • Entre 1997-1998 et 2004-2005, le nombre d’élèves par éducateur a diminué. Le ratio élèves-éducateur dans les écoles primaires et secondaires publiques a baissé de 16,6 à 15,9, à l’échelle du Canada.

Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires

  • En 2002-2003, le taux pancanadien d’obtention du diplôme d’études secondaires s’élevait à 74 %.
  • Dans l’ensemble du Canada, en 2002-2003, comme en 1997-1998, les taux d’obtention du diplôme étaient plus élevés parmi les filles (78 %) que parmi les garçons (70 %).

Le rendement des élèves

  • Du point de vue des connaissances générales en mathématiques, les résultats des élèves canadiens dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE étaient très bons, seulement Hong Kong – Chine et la Finlande ayant obtenu des résultats significativement supérieurs à ceux du Canada.
  • Dans l’ensemble du Canada, 71 % des jeunes âgés de 13 ans et 64 % des jeunes âgés de 16 ans ont atteint le niveau attendu dans le cadre de l’évaluation de 2004 du Programme d’indicateurs du rendement scolaire (PIRS) portant sur les sciences.
  • Lors de l’évaluation en écriture menée dans le cadre du PIRS, en 2002, 84 % des jeunes âgés de 13 ans et 61 % des jeunes âgés de 16 ans ont atteint le niveau attendu.
  • De même, lors de l’évaluation en mathématiques menée dans le cadre du PIRS, en 2001, 64 % des élèves âgés de 13 ans et 50 % de ceux âgés de 16 ans ont atteint le niveau attendu.

Les technologies de l’information et des communications (TIC)

  • En 2003, le nombre moyen d’élèves par ordinateur dans les pays de l’OCDE se situait à 15. La moyenne du Canada de six élèves par ordinateur à l’école est parmi les plus favorables.
  • Le Canada, où 89 % des élèves âgés de 15 ans étaient branchés à Internet à la maison en 2003, arrivait en deuxième position, après la Suède (90 %).
  • Dans l’ensemble, environ 90 % des élèves canadiens ont dit utiliser souvent un ordinateur à la maison en 2003, soit environ le double de ceux qui ont dit utiliser souvent un ordinateur à l’école (quatre sur dix).
  • Bien qu’au moins 95 % des élèves canadiens âgés de 15 ans aient accès à un ordinateur à la maison ou à l’école, plus du quart (28 %) ont dit ne « jamais » utiliser un ordinateur à des fins d’apprentissage scolaire.

Chapitre D : Études postsecondaires

Effectifs aux études postsecondaires

  • En 2004, on dénombrait 267 800 apprentis enregistrés au Canada, soit 64 % de plus qu’en 1994.
  • Pendant l’année scolaire 2004-2005, le nombre total d’élèves à temps plein inscrits dans les instituts et les collèges publics de l’ensemble des provinces et territoires s’établissait à environ 514 000.
  • De 1994-1995 à 2004-2005, les effectifs de premier cycle des universités du Canada ont augmenté de 19 %, passant de 658 300 à 785 700, la majorité de cette expansion s’étant produite depuis la fin des années 1990. En 2004-2005, il y avait 148 700 étudiants des deuxième et troisième cycles au Canada, soit une augmentation de 32 % au cours de la décennie et un taux de croissance plus important qu’au premier cycle dans son ensemble. Cette croissance est surtout survenue depuis la fin des années 1990.
  • Les effectifs à temps plein sont à la source de cette croissance, leur nombre ayant augmenté de 28 % depuis 1999 pour atteindre le chiffre record de 631 900 étudiants en 2004-2005. À l’opposé, les effectifs de premier cycle à temps partiel ont diminué de 11 % depuis 1994-1995, pour atteindre 155 300 étudiants en 1999-2000. Ils sont depuis demeurés stables à ce niveau plus faible.
  • Depuis un certain temps déjà, les femmes sont majoritaires dans les programmes d’études de premier cycle à temps plein, et les effectifs féminins et masculins totaux sont maintenant à égalité aux deuxième et troisième cycles. Depuis 1994-1995, la part des hommes dans les effectifs de premier cycle à temps plein a été ramenée de 46 % à 42 %. Leur part dans les effectifs des deuxième et troisième cycles est passée de 56 % à 51 % au cours de la même période.

Obtention d’un diplôme d’études postsecondaires et taux d’obtention du diplôme

  • D’après les directions des administrations provinciales et territoriales chargées des programmes d’apprentissage, 19 700 personnes ont terminé un programme d’apprentissage enregistré en 2004, soit une augmentation de 17 % par rapport à 1994. Le nombre de finissants s’est accru dans tous les grands groupes de métiers, avec le groupe des « autres métiers », les métiers de la fabrication de produits métalliques, et ceux de l’industrie et de la mécanique ayant atteint les taux de croissance les plus élevés au cours de la décennie.
  • En 2004-2005, on comptait au Canada 173 000 diplômés des instituts et collèges publics.
  • En 2004, les diplômés des universités canadiennes étaient 31 000 de plus qu’en 1994, les femmes représentant les trois quarts de cette augmentation. En 2004, les femmes représentaient 60 % des diplômés, comparativement à 57 % dix ans plus tôt.
  • Les sciences physiques, naturelles et appliquées regroupaient 23 % des diplômés des universités en 2004.

Personnel enseignant à l’université

  • Entre 1994-1995 et 2004-2005, le personnel enseignant à plein temps à l’université a augmenté de 6 %. Cette croissance globale masque des évolutions divergentes selon les rangs professoraux : le nombre de professeurs titulaires et agrégés travaillant dans les universités du Canada a diminué respectivement de 6 % et de 5 %, tandis que le personnel enseignant dans les « autres rangs professoraux », groupe qui comprend les professeurs adjoints, les chargés de cours et les professeurs débutants, a fait un bond de 41 %. En 2004-2005, ces éducateurs comptaient pour 32 % du corps professoral enseignant à temps plein, une hausse par rapport à 24 % en 1994-1995.
  • Depuis 1999, le personnel enseignant universitaire au Canada a à la fois rajeuni et vieilli. En 2004-2005, 19 % des enseignants étaient âgés entre 30 et 39 ans, en hausse par rapport à 16 % en 1999-2000. Au cours de la même période, la proportion d’enseignants âgés entre 50 et 59 ans est passée de 39 % à 33 % et la proportion d’enseignants âgés de 60 ans et plus a augmenté de 12 % à 16 %.
  • Les femmes représentaient 32 % du personnel enseignant à temps plein au niveau universitaire en 2004-2005, comparativement à 23 % une décennie plus tôt.
  • Entre 1994-1995 et 2004-2005, les salaires moyens des enseignants universitaires à temps plein ont augmenté de 4 % (en dollars constants de 2001) pour atteindre environ 87 000 $.

Recherche et développement

  • En 2004, le Canada a effectué pour 24,2 milliards de dollars de R.-D. (en dollars réels de 2001). Cela représente 2,0 % du produit intérieur brut (PIB). De 2000 à 2004, les dépenses en R.-D. ont augmenté de 16 %, un taux de croissance juste suffisant pour les maintenir constantes en proportion du PIB.
  • La performance canadienne en R.-D. apparaît inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE, qui se situe à 2,3 %. Le Canada a rétrogradé d’une place, de la 11ème en 2002 à la 12ème en 2004 parmi les pays membres de l’OCDE.
  • En 2004, les universités étaient à l’origine d’un peu plus du tiers de l’ensemble de la R.-D. au Canada, juste après le secteur des entreprises, qui représentait plus de la moitié de l’ensemble de la R.-D.
  • En 1991, la R.-D. du secteur universitaire à l’échelle pancanadienne comptait pour 3,8 milliards de dollars (en dollars réels de 2001). En 2004, ce chiffre avait plus que doublé, pour atteindre 8,4 milliards de dollars.

Littératie

  • Un peu plus de la moitié (52 %) de la population âgée de 16 ans et plus en 2003 se situait au moins au niveau 3 (tel que mesuré dans l’EIACA 2003) pour ce qui est des compétences en compréhension de textes suivis. Par conséquent, 48 % de cette population affichaient un rendement au niveau 1 ou 2 sur l’échelle de compréhension de textes suivis. Ces personnes sont susceptibles d’éprouver de grandes difficultés pour composer avec les nouvelles demandes en matière de compétences associées à une économie du savoir.
  • La proportion d’adultes à chaque niveau de l’échelle de compréhension de textes suivis ne fluctuait pas beaucoup entre les populations urbaine et rurale.
  • Le niveau de litératie sur l’échelle de compréhension de textes suivis tend à diminuer après l’âge de 35 ans. Passé l’âge de 55 ans, plus de la moitié de la population se situait au-dessous du niveau 3– le niveau minimum considéré comme souhaitable pour composer avec une société du savoir. Parmi les personnes âgée de 66 ans et plus, plus de la moitié (52 %) obtenait un score au niveau 1.
  • Dans l’ensemble du Canada, 78 % de la population âgée de 16 ans et plus détenant un diplôme universitaire a atteint le niveau 3 ou un niveau supérieur de compétence en compréhension de textes suivis, comparativement à 22 % des personnes sans diplôme d’études secondaires. Environ le tiers de la population âgée de 16 ans et plus ayant un diplôme universitaire (35 %) se situe aux niveaux les plus élevés de compétence en compréhension de textes suivis, comparativement à 4 % de la population sans diplôme d’études secondaires.
  • Les personnes qui ont obtenu les résultats les plus faibles en compréhension de textes schématiques ont un taux d’emploi beaucoup plus faible que les personnes qui ont un niveau de compétence plus élevé. Par exemple, 57 % des personnes qui se situent au niveau 1 de l’échelle de compétence en compréhension de textes schématiques ont un emploi, comparativement à 81 % des personnes qui se situent aux niveaux 4/5.

Niveau de scolarité de la population âgée de 25 à 64 ans

  • Selon les données de l’OCDE, le Canada se situait au sixième rang globalement pour le pourcentage de la population titulaire d’un diplôme universitaire.
  • En 2001, la proportion de personnes autochtones qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires était de 39 %, un chiffre bien inférieur aux 45 % constatés cinq années plus tôt. De 1996 à 2001, la proportion de personnes autochtones titulaires d’un diplôme d’études secondaires est passée de 21 % à 23 %, tandis que celle des personnes autochtones ayant obtenu un certificat ou diplôme postsecondaire à l’issue soit d’une formation professionnelle, soit d’études collégiales ou universitaires, s’est accrue de 33 % à 38 %.
  • En 2001, 8 % des personnes autochtones âgées de 25 à 64 ans avaient fait des études universitaires, par comparaison à 23 % du reste de la population.
  • La proportion de personnes autochtones ayant un titre de compétence de niveau postsecondaire était nettement plus élevée parmi les groupes d’âge plus jeunes que celui de 55 à 64 ans, que ce soit chez les Indiens d’Amérique du Nord, les Métis ou les Inuits.
  • En 2001, la proportion d’hommes autochtones possédant un certificat d’une école de métiers était supérieure à celle des femmes (20 % et 12 %, respectivement). Par contre, les femmes autochtones étaient bien plus nombreuses que les hommes à avoir un diplôme collégial (18 % contre 11 %) ou universitaire (9 % contre 6 %).

Chapitre E : Transitions et résultats

Transitions aux études postsecondaires

  • La fréquence de décrochage chez les jeunes âgés de 19 ans était relativement moins élevée en 2003, puisque 10 % des jeunes hommes âgés de 19 ans étaient considérés décrocheurs du niveau secondaire, alors que 6 % des jeunes femmes correspondaient à ce profil.
  • En 2003, à l’échelle du Canada, environ 15 % des jeunes âgés de 22 à 24 ans étaient diplômés du secondaire mais n’avaient jamais tenté de participer à un programme d’études postsecondaires. Un pourcentage relativement plus élevé d’hommes (18 %) que de femmes (12 %) se retrouvaient dans cette catégorie.
  • Parmi les jeunes âgés de 22 à 24 ans qui ont participé au 3e cycle de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET) en 2004, certains ont déclaré qu’ils étaient des décrocheurs du niveau secondaire en 1999, alors qu’ils avaient entre 18 et à 20 ans. De ceux-ci, 38 % étaient retournés à l’école et avaient soit obtenu un diplôme d’études secondaires, soit participé à un programme d’études postsecondaires.

Transitions au marché du travail

  • En 2005-2006, un peu plus de la moitié des étudiants âgés de 17 à 29 ans cumulaient études et travail. À tous les âges dans cette fourchette, le pourcentage d’étudiants occupant un emploi était plus élevé en 2005-2006 qu’en 1995-1996.
  • Les diplômés de la promotion de 2000, tant au niveau collégial qu’universitaire, enregistrent, deux ans après l’obtention du diplôme, des taux d’emploi à temps plein supérieurs à ceux de la promotion de 1995. Au niveau universitaire, 74 % des diplômés de la promotion de 2000 travaillaient à temps plein deux ans après l’obtention de leur diplôme, comparativement à 69 % des diplômés de la promotion de 1995.
  • Les proportions les plus importantes de diplômés universitaires occupant un emploi à temps plein se retrouvent dans le domaine du commerce, de la gestion et de l’administration publique et dans celui des services personnels, de protection et de transport.
  • Si les gains médians des diplômés universitaires ont, en règle générale, légèrement augmenté entre 1995 et 2000, les gains des diplômés du niveau collégial se sont maintenus à 28 000 $ deux ans après l’obtention du diplôme et ont diminué cinq ans après l’obtention du diplôme (de 35 000 $ pour la cohorte des diplômés de 1995 à 33 000 $ pour celle de 2000).

Résultats sur le marché du travail

  • En 2006, le taux de chômage était tombé à 12 % pour les personnes sans diplôme d’études secondaires et à 4 % pour les diplômés universitaires, à partir de niveaux récents plus élevés de 14 % et 5 %, respectivement, en 2002.
  • En 2000, plus de 60 % des personnes dans la catégorie inférieure des revenus d’emploi (moins de 20 000 $) n’avaient pas plus qu’un diplôme d’études secondaires. En revanche, plus de 60 % des personnes de la catégorie supérieure des revenus d’emploi (100 000 $ et plus) détenaient un grade universitaire.
  • Dans le groupe des 50 à 54 ans, les diplômés universitaires gagnaient en moyenne 61 000 $, soit plus de deux fois le salaire des travailleurs du même âge sans diplôme d’études secondaires (29 000 $).