Section 6 : Conclusion
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Les résultats des présentes projections diffèrent de l'édition précédente dans la mesure où ils mettent en relief des changements récents qui vont généralement dans le sens d'une croissance démographique future plus importante, en accord avec la hausse récente de la fécondité et la poussée plus ancienne de l'immigration internationale. De fait, selon le scénario de croissance moyenne, la population canadienne devrait continuer à croître dans les 50 prochaines années, et ce, à un taux annuel moyen de 8,6 pour mille. Inférieur au taux de croissance observé au cours de la période 1981 à 2009 (11,0 pour mille), ce taux est toutefois supérieur à celui projeté par le scénario de croissance moyenne de l'édition précédente (2,4 pour mille). En outre, la population canadienne ne serait appelée à décroître dans aucun des scénarios de projection, ce qui constitue une autre différence par rapport à l'édition précédente.
Néanmoins, ces changements ne seraient pas assez importants pour infléchir des tendances amorcées il y a longtemps, tels que le vieillissement de la population, la croissance inégale des provinces et des territoires ou l'importance grandissante de l'immigration dans la croissance démographique. Il est probable que ces évolutions continueront de représenter, dans l'avenir, des défis importants pour le Canada.
Enfin, les projections des Nations Unies de 2008 indiquent que les pays du G8 pourraient bien suivre des parcours fort différents dans l'avenir. Selon ces projections, l'Italie, l'Allemagne, le Japon et la Russie connaîtraient une forte décroissance démographique à l'horizon de 2050. À l'inverse, à l'instar du Canada, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni verraient leur population poursuivre leur croissance jusqu'à au moins 2050.
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