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Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe
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Les femmes de minorités visibles
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par Tina Chui et Hélène Maheux
Introduction
La population des minorités visibles est en croissance
Une population diversifiée
Une femme sur trois des minorités visibles est née au Canada
Le statut des générations reflète les antécédents d'immigration au Canada
Les immigrantes de minorités visibles viennent de nombreux pays
La plupart vivent dans les grands centres
Une population relativement jeune
La situation familiale varie en fonction du groupe de minorités visibles
La plupart pouvaient soutenir une conversation dans une langue officielle
Une population instruite
Le pourcentage de titulaires d'un diplôme universitaire varie selon le groupe de minorités visibles
Plus des trois quarts des jeunes femmes de minorités visibles fréquentent l'école
Une majorité de femmes de minorités visibles ont un emploi
Le taux d'emploi varie selon les groupes de minorités visibles
Taux de chômage plus élevé
Travail à temps partiel
Plus de la moitié occupaient un emploi traditionnellement associé aux femmes
Revenus d'emloi plus faibles
Plus grande fréquence du faible revenu
L'écart des gains disparaît dans les deuxième et troisième générations
Expérience perçue de la discrimination
Définitions
Début du texte
Introduction
Le présent chapitre examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques des femmes appartenant à une minorité visible au Canada.
Les minorités visibles au Canada englobent de nombreux groupes, chacun ayant ses propres antécédents d'immigration au Canada. Certains sont au pays depuis relativement peu de temps; d'autres sont arrivés depuis bon nombre de générations. L'analyse portera sur certains aspects de la diversité de la population en évaluant les différences entre les groupes de minorités visibles, ainsi qu'entre les personnes qui sont arrivées au Canada en tant qu'immigrants et celles qui sont nées au Canada. La structure par âge de la population de minorités visibles diffère quelque peu de celle de la population n'appartenant pas à une minorité visible. Afin d'aborder également cet aspect, une partie de l'analyse, en particulier en ce qui a trait à l'expérience sur le marché du travail, évaluera les différences entre les groupes d'âge.
Le terme « minorité visible » est une façon typiquement canadienne de définir une population aux fins de l'équité en matière d'emploi. La population des minorités visibles fait partie de l'un des quatre groupes désignés en vertu de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. Cette loi a pour objet d'assurer l'équité en milieu de travail et d'y rectifier la représentation des quatre groupes désignés : les femmes, les minorités visibles, les Autochtones et les personnes handicapées.
La Loi sur l'équité en matière d'emploi définit ainsi les membres des minorités visibles : « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». À partir de cette définition, la réglementation précise que les groupes suivants forment des minorités visibles : Sud-Asiatiques, Chinois, Noirs, Arabes, Asiatiques occidentaux, Philippins, Asiatiques du Sud-Est, Latino-Américains, Japonais et Coréens.
La population des minorités visibles est en croissance
En 2006, environ 5,1 millions de personnes ont déclaré être membres d'une minorité visible : 51 % d'entre elles, ou 2,6 millions, étaient des femmes. Les femmes de minorités visibles représentaient 16,4 % de l'ensemble de la population féminine (graphique 1). La population des minorités visibles du Canada a crû de façon constante de 1981 à 2006, surtout en raison de l'immigration grandissante provenant des pays non européens. En 1981, année où les données sur la population des minorités visibles ont été calculées pour la première fois, environ 567 500 femmes au Canada appartenaient à une minorité visible, soit 4,7 % de l'ensemble de la population féminine du Canada. En 1991, le nombre de femmes appartenant à une minorité visible a doublé pour atteindre environ 1,3 million et, en 2001, cette population a continué d'augmenter pour atteindre un peu plus de 2,0 millions, ou 13,5 %, de la population de sexe féminin.
La population des minorités visibles a augmenté beaucoup plus vite que la population totale. De 2001 à 2006, le taux de croissance des femmes de minorités visibles était de 28 %, soit cinq fois plus rapide que l'augmentation de 5,6 % pour l'ensemble de la population de sexe féminin au Canada et 13 fois plus vite que la hausse de 2,1 % enregistrée pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
Graphique 1 Proportion de femmes de minorités visibles, Canada, 1981 à 2031
Un facteur clé de la croissance de la population des minorités visibles demeure le nombre grandissant d'immigrants récents provenant de pays non européens.
Début de l'encadré
Évolution des modèles d'immigration
Certains immigrants résident au Canada depuis plusieurs années, tandis que d'autres sont arrivés récemment. Les immigrants récents sont définis comme les immigrants reçus qui sont arrivés au Canada dans les cinq années précédant une année de recensement donnée. En 1981, 69 % de l'ensemble des immigrantes récentes au Canada étaient nées dans un pays non européen. En 1991, cette proportion avait augmenté jusqu'à 77 % et en 2006, elle avait atteint 84 %.
Fin de l'encadré
En raison de cette évolution des modèles d'immigration, la proportion d'immigrants récents appartenant à un groupe de minorités visibles a augmenté. En 1981, 55 % des immigrantes récentes faisaient partie d'un groupe de minorités visibles; en 1991, la proportion était de 71 % et elle atteignait 73 % en 2001. Cette proportion continue d'augmenter : en 2006, 76 % des immigrantes récentes étaient des membres de la population de minorités visibles.
Si les tendances actuelles de l'immigration se maintiennent, la population féminine du Canada appartenant à une minorité visible pourrait atteindre 6,6 millions, ou environ 31 %, de l'ensemble de la population féminine d'ici à 2031, selon les projections démographiques de Statistique Canada.1
Une population diversifiée
Parmi les nombreux groupes qui composent la population de minorités visibles, les trois plus importants sont les Chinois, les Sud-Asiatiques (par exemple, Indiens de l'Inde, Pakistanais et Sri-Lankais) et les Noirs. En 2006, 64 % des femmes de minorités visibles appartenaient à l'un de ces groupes.
Dans l'ensemble, le groupe de minorités visibles le plus nombreux était celui des Sud-Asiatiques : environ 1 262 900 femmes et hommes se sont identifiés comme des Sud-Asiatiques (tableau 1). En 2006, les Sud-Asiatiques étaient plus nombreux que les Chinois (1 216 600 personnes), pour devenir le groupe de minorités visibles le plus nombreux. Les Chinois avaient précédemment représenté le groupe le plus nombreux au moment du Recensement de 2001. Toutefois, les femmes chinoises continuaient de représenter le plus important groupe de femmes de minorités visibles en 2006. Elles constituaient une proportion légèrement supérieure des femmes de minorités visibles (24,3 %), comparativement aux femmes sud-asiatiques (24,0 %). Les Noires étaient le troisième plus important groupe de femmes de minorités visibles en 2006, représentant 15,7 %.
Parmi les autres groupes de minorités visibles, mentionnons les Philippins, qui représentaient 9,0 % des femmes appartenant à une minorité visible en 2006, les Latino-Américains, à 6,0 %; les Asiatiques du Sud-Est, à 4,7 %; les Arabes, à 4,7 %; les Asiatiques occidentaux, à 2,9 %; les Coréens, à 2,8 %; et les Japonais, à 1,7 %.
Un petit pourcentage (4,0 %) de femmes de minorités visibles ont déclaré appartenir à plus d'un groupe de minorités visibles ou à une autre minorité visible, comme les habitants des îles du Pacifique.
Tableau 1 Groupes de minorités visibles, Canada, 2006
De 2001 à 2006, les Asiatiques occidetales ont enregistré la plus forte croissance de toutes les femmes de minorités visibles, soit une augmentation de 48 %, allant d'environ 51 000 à 76 000 (graphique 2). La population de Latino-Américaines (dont le nombre est passé d'environ 111 000 à 156 000), de même que celle des Coréennes (allant d'environ 52 000 à 73 000), s'est accrues de 41 % au cours de la même période.
Graphique 2 Nombre de femmes, selon le groupe de minorités visibles, Canada, 2001 et 2006
Une femme sur trois des minorités visibles est née au Canada
En 2006, la majorité (68 %) des femmes de minorités visibles étaient des immigrantes, et environ 29 % d'entre elles étaient nées au Canada.
La proportion de personnes nées au Canada dans la population de minorités visibles variait en fonction des tendances d'immigration de chaque groupe et de leur taux de fécondité. En général, les groupes qui ont des antécédents de longue date au Canada et relativement peu d'immigration récente comptent de plus fortes proportions de femmes nées au Canada. Par exemple, les Japonais et les Noirs ont des antécédents d'immigration de longue date et relativement peu d'immigration récente. Par conséquent, ces groupes avaient la plus forte proportion de femmes nées au Canada, soit de 56 % et de 43 % respectivement (graphique 3).
Bien que les groupes des Sud-Asiatiques et des Chinois aient également des antécédents au Canada qui remontent assez loin, ils continuent d'immigrer en grand nombre au pays. En 2006, 29 % des femmes Sud-Asiatiques et 24 % des Chinoises étaient nées au Canada.
Pour les Sud-Asiatiques ainsi que pour les Arabes, le pourcentage de femmes nées au Canada s'établissait à 29 %, ce qui correspondait également à la part pour l'ensemble des femmes de minorités visibles. Parmi les autres groupes de minorités visibles, les pourcentages de femmes nées au Canada étaient les suivants : 22 % de Philippines, 21 % de Latino-Américaines, 15 % d'Asiatiques occidentales et 14 % de Coréennes.
Les résidentes non permanentes (voir la définition à la fin du chapitre) représentaient une faible proportion (3 %) des femmes de minorités visibles qui vivaient au Canada le jour du Recensement de 2006.
Le statut des générations reflète les antécédents d'immigration au Canada
Le statut des générations des différents groupes de minorités visibles traduisait leurs antécédents d'immigration au Canada.
Dans l'ensemble de la population féminine de 15 ans et plus au Canada, 24 % des femmes étaient considérées de « première génération » (c'est-à-dire nées à l'extérieur du Canada). Une proportion de 16 % des femmes étaient de « deuxième génération » (nées au Canada et dont au moins un des parents est né à l'extérieur du Canada) et 60 % étaient de « troisième génération ou plus » (nées au Canada et dont les deux parents sont nés au Canada).
La majorité de la population des minorités visibles est de première génération au Canada, puisque la majorité d'entre eux sont des immigrants. En 2006, 84 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus étaient considérées comme de première génération (graphique 4), 13 % étaient de deuxième génération et seulement 2 % étaient de troisième génération ou plus.
Bien que les Chinois et les Sud-Asiatiques aient des antécédents d'immigration relativement lointains au Canada, leur immigration continuelle a donné lieu à une forte proportion de Canadiennes de première génération (86 % pour les deux groupes) et à une faible proportion de Canadiennes de troisième génération ou plus (2 % et 1 % respectivement).
Les Noirs étaient le groupe de minorités visibles comptant les membres dont les ancêtres ont immigré ici il y a quelques centaines d'années; d'autres sont arrivés au cours des dernières décennies. En 2006, 8 % des femmes noires étaient des Canadiennes de troisième génération ou plus.
Pour ce qui est des Japonais, ce groupe de minorités visibles comptait la plus forte proportion de Canadiennes de troisième génération ou plus (25 %) en 2006.
Les immigrantes de minorités visibles viennent de nombreux pays
Les femmes immigrantes de minorités visibles viennent de partout dans le monde. Une majorité des immigrantes sud-asiatiques venaient de pays du sous-continent indien, comme l'Inde (49 %), le Pakistan (14 %), le Sri Lanka (12 %) et le Bangladesh (3 %). Mentionnons également les femmes sud-asiatiques provenant de Guyana (5 %), de Trinité-et-Tobago (3 %), des îles Fidji (3 %), de la Tanzanie (2 %), du Kenya (2 %) et du Royaume-Uni (2 %).
La population de la minorité visible noire était particulièrement diversifiée. Les immigrantes noires ont déclaré provenir de plus de 150 pays de naissance. Parmi ces pays, mentionnons la Jamaïque (28 %), Haïti (15 %), Trinité-et-Tobago (5 %), la Somalie (5 %), l'Éthiopie (4 %), le Ghana (4 %), le Guyana (4 %), le Nigeria (3 %), la Barbade (3 %) et la République démocratique du Congo (3 %).
La plupart des immigrantes chinoises ont déclaré la République populaire de Chine (54 %) et Hong Kong, région administrative spéciale (24 %) comme lieu de naissance. Taïwan (7 %) et le Vietnam (6 %) étaient en troisième et quatrième positions parmi les lieux de naissance les plus fréquents des immigrantes chinoises. Par ailleurs, 2 % d'entre elles avaient immigré de Malaisie, et 1 % de Singapour.
Les lieux de naissance les plus fréquents des immigrantes de l'Asie occidentale étaient l'Iran (58 %) et l'Afghanistan (24 %). Chez les immigrantes arabes, les lieux de naissance les plus fréquents étaient le Liban (25 %) et l'Égypte (13 %).
Le Salvador (18 %), la Colombie (15 %) et le Mexique (11 %) étaient les principaux pays de provenance des immigrantes latino-américaines.
La plupart vivent dans les grands centres
En 2006, 96 % des femmes de minorités visibles vivaient dans seulement quatre provinces : l'Ontario, qui avait une proportion de 54 % de femmes de minorités visibles, la Colombie-Britannique (20 %) le Québec (13 %) et l'Alberta (9 %) (tableau 2). La proportion restante de 4 % des femmes de minorités visibles vivaient dans les autres provinces et territoires. En comparaison, 84 % des femmes qui n'appartenaient pas à une minorité visible vivaient dans ces provinces.
Plus de la moitié des femmes de minorités visibles du Canada vivaient en Ontario et une sur cinq, en Colombie-Britannique. Par conséquent, les femmes appartenant à une minorité visible représentaient un fort pourcentage de la population féminine de ces deux provinces : 23 % en Ontario et 25 % en Colombie-Britannique, bien plus que les autres provinces. Au Québec, les femmes de minorités visibles représentaient 9 % de la population féminine; en Alberta, la proportion était d'environ 14 %.
Tableau 2 Répartition des femmes appartenant à une minorité visible dans la population, Canada, 2006
En 2006, 96 % des femmes de minorités visibles vivaient dans l'une des 33 régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada, comparativement à 63 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
La région métropolitaine de recensement de Toronto avait la plus forte proportion de femmes de minorités visibles au Canada, soit 43 % de l'ensemble des femmes appartenant à une minorité visible en 2006 (tableau 3).
Dans la région métropolitaine de recensement de Toronto, certaines municipalités étaient plus susceptibles d'accueillir des minorités visibles. Par exemple, 54 % des femmes de minorités visibles dans la RMR de Toronto vivaient dans la municipalité de Toronto en 2006; 15 % vivaient à Mississauga et 11 % à Brampton.
La région métropolitaine de recensement de Vancouver se classait deuxième en importance pour ce qui est du nombre de femmes appartenant à une minorité visible, soit 18 % de l'ensemble des femmes appartenant à une minorité visible. À l'instar de la RMR de Toronto, certaines municipalités dans la région de Vancouver affichaient également de plus fortes proportions de femmes de minorités visibles en 2006 : Vancouver (34 %), Surrey (20 %), Richmond (13 %) et Burnaby (13 %).
Ainsi, dans les RMR de Toronto et de Vancouver, le ratio de femmes de minorités visibles sur le total de la population féminine était de 2,6.
La région métropolitaine de recensement de Montréal se classait en troisième position pour ce qui est de la proportion de femmes appartenant à une minorité visible. En 2006, environ 12 % des femmes de minorités visibles au Canada habitaient dans la RMR de Montréal. La ville de Montréal supplantait toutes les autres municipalités de la RMR, 70 % de toutes les femmes de minorités visibles vivant dans cette municipalité. Laval se classait au deuxième rang, à 8,7 %.
Les deux RMR de l'Alberta, Calgary et Edmonton, comptaient 4,6 % et 3,4 % des femmes de minorités visibles au Canada, qui représentaient 22 % et 17 % de la population féminine de Calgary et d'Edmonton.
Seulement 0,7 % des femmes de minorités visibles de l'ensemble du Canada vivaient dans la RMR d'Abbotsford en 2006. Ces femmes représentaient toutefois plus du cinquième de la population féminine de cette RMR.
Une population relativement jeune
Les femmes appartenant à une minorité visible au Canada sont généralement plus jeunes que l'ensemble de la population féminine ainsi que l'ensemble des femmes n'appartenant pas à une minorité visible. En 2006, 22 % des femmes de minorités visibles avaient moins de 15 ans, comparativement à 17 % de l'ensemble de la population féminine et à 16 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible. Quarante-huit pourcent des femmes de minorités visibles étaient d'âge actif (25 à 54 ans) comparativement à 44 % de l'ensemble de la population fémine et à 43 % de femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
À l'autre extrémité de l'échelle d'âge, 8 % des femmes de minorités visibles avaient 65 ans et plus, comparativement à 14 % de l'ensemble de la population féminine et à 16 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
La jeune structure par âge de la population de femmes de minorités visibles se reflète également dans son âge médian. Une part importante de la population de femmes de minorités visibles est immigrante et affiche une structure par âge plus jeune, ce qui fait baisser l'âge médian de l'ensemble. L'âge médian des femmes de minorités visibles se situait à 33,3 ans en 2006. L'âge médian de l'ensemble de la population de femmes était de 40,0 ans et de 41,5 ans pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 4).
Certains groupes avaient une population encore plus jeune que l'ensemble de la population de minorités visibles. Par exemple, 28 % des femmes arabes et 27 % des femmes noires avaient moins de 15 ans. L'âge médian des femmes arabes était de 28,3 ans; celui des femmes noires, de 29,6 ans.
Bien que leur âge médian soit inférieur à celui de l'ensemble de la population féminine, les Chinoises, les Philippines et les Japonaises avaient un âge médian plus élevé que les autres groupes de femmes appartenant à une minorité visible : 37,8 ans pour les Chinoises, 37,3 ans pour les Philippines et 36,7 ans pour les Japonaises.
Le fait que la structure par âge soit plus jeune chez les femmes de minorités visibles était attribuable à l'immigration de personnes plus jeunes qui étaient également en âge de procréer. La plupart des immigrants, y compris les minorités visibles, sont arrivés au Canada alors qu'ils étaient relativement jeunes : ils étaient à une étape de leur vie où ils seraient susceptibles d'avoir des enfants en bas âge. Les enfants des femmes de minorités visibles pourraient également s'identifier comme membres d'une minorité visible. Par conséquent, l'ensemble de la population de minorités visibles avait une jeune structure par âge.
En 2006, l'âge médian des immigrantes récentes faisant partie de groupes de minorités visibles était de 31,0 ans, alors que chez celles n'appartenant pas à ces groupes, cet âge était de 31,2 ans.
L'âge médian des femmes qui n'appartenaient pas à une minorité visible était de 39,5 ans. En revanche, l'âge médian des femmes de minorités visibles nées au Canada s'établissait à 12,8 ans, probablement à cause des enfants nés au Canada dont les parents de minorités visibles avaient immigré au cours des dernières décennies. Les Japonaises nées au Canada, dont l'âge médian se situait à 34,7 ans, formaient le seul groupe ayant un âge médian similaire à celui des femmes nées au Canada ne faisant pas partie d'une minorité visible.
La situation familiale varie en fonction du groupe de minorités visibles
En 2006, les femmes de minorités visibles de 15 ans et plus vivaient le plus souvent avec des membres de leur famille, soit 90 % d'entre elles, alors que cette proportion était de 81 % chez les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 5). Seulement 4 % des femmes de minorités visibles vivaient avec des personnes non apparentées, et 6 % vivaient seules. Les femmes de minorités visibles étaient moins enclines à vivre seules que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible : 15 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible vivaient seules en 2006.
Les femmes sud-asiatiques (95 %), asiatiques occidentales (93 %) et arabes (93 %) étaient les plus nombreuses de tous les groupes de minorités visibles à vivre avec leur famille. Par ailleurs, les Japonaises étaient les moins nombreuses (77 %) à vivre avec leur famille. En fait, la proportion de Japonaises vivant seules était la même que celle des femmes n'appartenant pas à une minorité visible (15 %).
En 2006, 51 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus vivaient avec leur conjoint, comparativement à 46 % des femmes qui n'appartenaient pas à une minorité visible. Les femmes sud-asiatiques (62 %) et arabes (60 %) étaient les plus susceptibles de vivre avec leur conjoint; les femmes noires (29 %) et latino-américaines (46 %) étaient les moins nombreuses à vivre avec leur conjoint.
Les femmes de minorités visibles (4 %) étaient considérablement moins susceptibles de vivre en union libre que les femmes qui n'appartenaient pas à une minorité visible (12 %). Les Latino-Américaines étaient les plus nombreuses à vivre en union libre (8 %), tandis que les Sud-Asiatiques affichaient la plus faible proportion à cet égard (1 %).
Les femmes de minorités visibles étaient plus susceptibles d'être des parents seuls que les hommes de minorités visibles. En 2006, 10 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus étaient des parents seuls, comparativement à 2 % des hommes de minorités visibles. Une plus forte proportion de femmes que d'hommes étaient des parents seuls, sans égard à l'appartenance à une minorité visible. Pour les personnes n'appartenant pas à une minorité visible, 8 % des femmes étaient des parents seuls, comparativement à 2 % des hommes.
Les Noires affichaient la plus forte proportion de parents seuls de tous les groupes de minorités visibles (24 %), suivies des Latino-Américaines (14 %), des Asiatiques du Sud-Est (12 %) et des Asiatiques occidentales (10 %).
La situation dans le ménage des femmes âgées divergeait considérablement selon leur appartenance à une minorité visible. Les femmes de minorités visibles de 65 ans et plus étaient plus portées à vivre avec des membres de la famille, y compris la famille élargie, et moins enclines à vivre seules que les autres femmes âgées. En 2006, 81 % des femmes de minorités visibles de 65 ans et plus vivaient avec leur famille; 17 % vivaient seules (graphique 5). En comparaison, près de 60 % des femmes âgées qui n'appartenaient pas à une minorité visible vivaient avec leur famille; 39 % vivaient seules.
La plupart pouvaient soutenir une conversation dans une langue officielle
Les deux tiers (66%) des femmes de minorités visibles ont déclaré que leur langue maternelle était autre que le français ou l'anglais. De ces femmes, 80 % étaient des immigrantes; la proportion restante de 20 % était constituée de femmes de minorités visibles nées au Canada.
Parmi toutes les femmes de minorités visibles, celles de l'Asie occidentale étaient les plus nombreuses à déclarer une langue maternelle autre que l'anglais ou le français (90 %); les Japonaises (54 %) étaient les moins nombreuses. L'écart entre ces deux groupes était probablement attribuable au pourcentage relativement faible de femmes asiatiques occidentales nées au Canada (15 %) comparativement aux Japonaises (55 %).
La grande majorité (91 %) des femmes de minorités visibles ont déclaré qu'elles parlaient au moins une des langues officielles du Canada (tableau 6). Le profil linguistique des femmes de minorités visibles était très semblable à celui des femmes immigrantes. Parmi les immigrantes de minorités visibles, 88 % ont dit qu'elles pouvaient soutenir une conversation dans au moins une des deux langues officielles.
La proportion de femmes de minorités visibles qui pouvaient converser dans au moins une des langues officielles était encore plus forte dans le groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans). La grande majorité (94 %) des femmes de minorités visibles de ce groupe d'âge ont déclaré qu'elles pouvaient soutenir une conversation dans au moins une des langues officielles. À l'inverse, 6 % du même groupe d'âge ne parlaient pas l'anglais ou le français.
Les femmes plus âgées de minorités visibles étaient plus nombreuses à déclarer ne pas parler l'anglais ou le français, soit 40 % des femmes de minorités visibles de 65 ans et plus en 2006. Parmi elles, 61% de celles qui étaient arrivées au Canada après 2001 ne pouvait parler l'anglais ni le français.
Tableau 6 Connaissance des langues officielles, selon le groupe de minorités visibles, Canada, 2006
Une population instruite
Les femmes de minorités visibles du Canada étaient relativement instruites. En 2006, 26 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus détenaient un diplôme universitaire (tableau 7). La proportion était encore plus élevée (35 %) chez les groupe de minorités visibles de 25 à 54 ans. En comparaison, 23 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible dans ce groupe d'âge détenaient un diplôme universitaire.
Les femmes de minorités visibles nées au Canada étaient plus nombreuses à avoir fait des études universitaires que celles nées au Canada ne faisant pas partie d'une minorité visible. Par exemple, en 2006, 43 % des femmes de minorités visibles d'âge actif qui étaient nées au Canada ont déclaré avoir un diplôme universitaire comparativement à 22 % de leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible (graphique 6).
Les femmes immigrantes en général avaient un haut niveau de scolarité élevé, sans égard à leur appartenance à une minorité visible. En 2006, 33 % des immigrantes des minorités visibles et 32 % de celles n'appartenant pas à une minorité visible détenaient un diplôme universitaire.
Le pourcentage de titulaires d'un diplôme universitaire varie selon le groupe de minorités visibles
Parmi les femmes de minorités visibles, les Coréennes étaient les plus susceptibles d'avoir fait des études universitaires, 54 % des Coréennes de 25 à 54 ans détenant un diplôme universitaire en 2006 (graphique 7). Suivaient ensuite les Philippines et les Japonaises (42 %) et les Chinoises (41 %)
À l'autre extrémité de l'intervalle, 19 % des femmes asiatiques du Sud-Est et 20 % des femmes noires détenaient un diplôme universitaire, ce qui les classait au-dessous de la moyenne de l'ensemble de la population féminine de 25 à 54 ans ayant fait des études universitaires (25 %).
En 2006, 30 % des femmes asiatiques du Sud-Est ont déclaré qu'elles n'avaient pas de certificat, diplôme ou grade. Une proportion de 26 % ont dit avoir un diplôme d'études secondaires ou un certificat équivalent.
Les femmes noires de 25 à 54 ans étaient les plus nombreuses (27 %) à déclarer une forme quelconque de titres postsecondaires non universitaires, comme un certificat ou un diplôme d'études collégiales, et 21 % ont dit avoir un diplôme d'études secondaires.
En 2006, 28 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus ayant suivi une formation postsecondaire ont déclaré avoir étudié dans le domaine du commerce, de la gestion et de l'administration publique (tableau 8). C'était également le domaine d'études le plus populaire chez les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (27 %). Le deuxième domaine d'études privilégié tant par les femmes de minorités visibles (19 %) que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (22 %) était la santé, les parcs, la récréation et le conditionnement physique. Par ailleurs, une proportion de 13 % des femmes de minorités visibles et de 12 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible ont déclaré avoir étudié en sciences sociales et du comportement et en droit. Pris ensemble, ces trois principaux domaines d'études étaient les plus souvent choisis par les femmes de minorités visibles et celles n'appartenant pas à une minorité visible en 2006, soit environ 60 % des femmes de 15 ans et plus ayant fait des études postsecondaires.
Bien que les domaines techniques ou scientifiques n'étaient pas parmi les principaux domaines d'études par les femmes, celles qui appartenaient à une minorité visible étaient plus susceptibles d'avoir suivi ce type de formation. En 2006, les femmes de minorités visibles représentaient 29 % des femmes étudiant dans le domaine des sciences physiques et de la vie, et des technologies, 29 % en architecture, en génie et dans les technologies connexes et 28 % en mathématiques, en informatique et en sciences de l'information (graphique 8). En revanche, les femmes de minorités visibles constituaient 17 % de l'ensemble des femmes ayant reçu une formation postsecondaire.
Les femmes des quatre principaux groupes de minorités visibles étaient les plus susceptibles d'avoir étudié en commerce, gestion et administration publique ou dans la santé, les parcs, la récréation et le conditionnement physique. Le premier domaine d'études pour les Chinoises (33 %) et les Sud-Asiatiques (25 %) était le commerce, la gestion et l'administration publique; parmi les Noires (28 %) et les Philippines (32 %), le premier domaine était la santé, les parcs, la récréation et le conditionnement physique (tableau 9).
Le profil scolaire des femmes de minorités visibles était différent de celui de leurs homologues masculins. Un plus grand pourcentage d'hommes que de femmes de minorités visibles avaient reçu une formation postsecondaire dans les domaines scientifiques et techniques. En 2006, 37 % des hommes de minorités visibles ont déclaré avoir étudié en architecture, en génie et en technologies connexes, et 10 % en mathématiques, en informatique et en sciences de l'information. En revanche, 12 % des femmes de minorités visibles avaient étudié dans ces deux domaines combinés (tableau 8).
Plus des trois quarts des jeunes femmes de minorités visibles fréquentent l'école
Une assez forte proportion de jeunes femmes de minorités visibles fréquentaient une école. De septembre 2005 à mai 2006, 77 % des femmes de minorités visibles de 15 à 24 ans ont indiqué qu'elles allaient à l'école à temps partiel ou à temps plein (graphique 9).
Les jeunes femmes de minorités visibles étaient plus susceptibles de fréquenter une école quelconque que leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible ou que les jeunes hommes de minorités visibles. En 2006, 67 % des jeunes femmes qui n'appartenaient pas à une minorité visible et 75 % des jeunes hommes de minorités visibles ont déclaré qu'ils étaient aux études pendant la période de référence.
Les femmes coréennes et chinoises étaient les plus nombreuses de tous les groupes de minorités visibles à aller à l'école. En 2006, 85 % des Coréennes et 84 % des Chinoises de 15 à 24 ans allaient à l'école en 2005 et en 2006. Chez les femmes asiatiques du Sud-Est, 71 % fréquentaient une école, contre 78 % des Asiatiques occidentales.
Une majorité de femmes de minorités visibles ont un emploi
En général, les femmes de minorités visibles avaient un taux d'emploi légèrement inférieur à celui des femmes n'appartenant pas à une minorité visible. Le jour du Recensement de 2006, 56,2 % des femmes de minorités visibles de 15 ans et plus ont indiqué avoir participé à la main-d'œuvre rémunérée en 2005, comparativement à 57,8 % de leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 10).
Le taux d'emploi des femmes de minorités visibles du groupe d'âge actif (25 à 54 ans) était plus élevé, à 68,6 %, que le taux de l'ensemble des femmes de minorités visibles de tous les groupe d'âges. Cependant, ce taux était presque 10 points de pourcentage inférieur à celui de leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible (78,0 %). Alors que si l'on considère que les femmes non-immigrantes, les femmes de minorités visibles ont un taux d'emploi (79,7 %) légèrement supérieur à celles n'appartenant pas à une minorité visible (78,4 %).
Les taux d'emploi des femmes et des hommes suivaient la même tendance parmi les minorités visibles et les personnes n'appartenant pas à une minorité visible : les femmes étaient moins susceptibles d'avoir un emploi que les hommes. Parmi les minorités visibles, l'écart entre le taux d'emploi des hommes du groupe d'âge actif (83,0 %) et celui des femmes du même âge (68,6 %) était de 14,4 points de pourcentage.
Lorsque l'on tenait compte du statut d'immigrant, les femmes de minorités visibles nées au Canada avaient plus souvent un emploi que leurs homologues immigrantes. Les femmes de minorités visibles nées au Canada dans le groupe d'âge actif avaient un taux d'emploi de 79,7 %. Ce taux est de 11,8 points de pourcentage supérieur à celui des femmes immigrantes de minorités visibles (67,9 %), et un peu plus élevé que la proportion de 78,4 % des femmes nées au Canada n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 10).
Parmi les femmes nées au Canada ayant fait des études universitaires en 2006, celles de minorités visibles avaient un taux d'emploi légèrement moins élevé (84,9 %) que celles n'appartenant pas à une minorité visible (86,8 %).
Le taux d'emploi varie selon les groupes de minorités visibles
De tous les groupes de minorités visibles, les Philippines étaient les plus nombreuses à avoir un emploi. Également, les Philippines de 25 à 54 ans, à 83,0 %, étaient plus enclines que leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible (78,0 %) à avoir un emploi (graphique 10).
Les femmes arabes, coréennes et asiatiques occidentales avaient les plus faibles taux d'emploi de tous les groupes de minorités visibles. En 2006, l'écart entre le taux d'emploi des femmes arabes du groupe d'âge actif et celui de leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible était de 27,3 points de pourcentage. L'écart entre les Coréennes et les femmes n'appartenant pas à une minorité visible était de 23,5 points de pourcentage; pour les femmes asiatiques occidentales, l'écart se situait à 21,7 points de pourcentage.
Taux de chômage plus élevé
Les femmes de minorités visibles étaient généralement plus susceptibles d'être au chômage. Dans la semaine précédant le Recensement de 2006, 8,4 % des femmes de minorités visibles de 25 à 54 ans étaient dans la population active mais au chômage, comparativement à 5,0 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
De plus, le taux de chômage des femmes de minorités visibles, 8,4 %, était plus élevé que celui des hommes de minorités visibles, à 6,2 %. En fait, il y avait un plus grand écart du taux de chômage entre les femmes et les hommes de minorités visibles (2,2 points de pourcentage) qu'entre les femmes et les hommes n'appartenant pas à une minorité visible (0,1 point de pourcentage).
Les jeunes femmes de minorités visibles, à l'instar de celles n'appartenant pas à une minorité visible, étaient plus susceptibles d'être au chômage que leurs homologues plus âgés. En 2006, 15,0 % des femmes de minorités visibles de 15 à 24 ans étaient sans travail, comparativement à 8,4 % des femmes de minorités visibles de 25 à 54 ans et à 7,1 % des femmes de minorités visibles de 55 à 64 ans. Toutefois, les jeunes femmes de minorités visibles avaient un taux de chômage légèrement plus faible que celui des jeunes hommes de minorités visibles, dont le taux se situait à 16,4 %.
Les taux de chômage variaient également d'un groupe de minorités visibles à un autre. En 2006, les femmes arabes (14,8 %), asiatiques occidentales (11,9 %) et latino-américaines (10,0 %) avaient les plus hauts taux de chômage du groupe d'âge actif (graphique 11). Les Philippines avaient le plus faible taux de chômage (4,3 %).
Travail à temps partiel
Les femmes au Canada qui faisaient partie de la population active en 2005 étaient plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel ou une partie de l'année, sans égard à leur appartenance à une minorité visible. Au cours de cette même année, 56 % des femmes appartenant à une minorité visible ont déclaré qu'elles travaillaient à temps partiel ou une partie de l'année, comparativement à 52 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 11). En revanche, 47 % des hommes de minorités visibles et 40 % des hommes n'appartenant pas à une minorité visible ont déclaré travailler à temps partiel ou une partie de l'année en 2005.
Les travailleurs jeunes et âgés étaient généralement plus portés à travailler à temps partiel que les travailleurs du principal groupe d'âge actif. C'était également le cas pour les femmes de minorités visibles. En 2005, 87 % des femmes de minorités visibles de 15 à 24 ans travaillaient à temps partiel alors que 72 % de celles de 65 et plus faisaient de même. Au cours de cette même année, 50% des femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif travaillaient à temps partiel ou une partie de l'année.
Une tendance semblable est ressortie pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible et faisant partie du principal groupe d'âge actif : 43 % d'entre elles travaillaient à temps partiel une partie de l'année. Le pourcentage du travail à temps partiel ou pour une partie de l'année a augmenté pour les groupes d'âge plus avancés, atteignant 51 % chez les 55 à 64 ans et 74 % chez les personnes de 65 ans et plus.
Parmi les groupes de minorités visibles, les Coréennes (57 %), les Arabes (56 %) et les Asiatiques occidentales (55 %) de 25 à 54 ans étaient les plus susceptibles d'avoir travaillé à temps partiel ou une partie de l'année. Les femmes asiatiques du Sud-Est avaient le plus faible pourcentage de travail à temps partiel, à 45 %.
Plus de la moitié occupaient un emploi traditionnellement associé aux femmes
Dans l'ensemble, le profil professionnel des femmes de minorités visibles était semblable à celui des femmes n'appartenant pas à une minorité visible. Dans les deux cas, les femmes avaient tendance à occuper des postes traditionnellement associés à la gent féminine. Dans la répartition des groupes professionnels, le sexe constituait un facteur plus important que l'appartenance à une minorité visible.
En 2006, 53 % des femmes de minorités visibles de 25 à 54 ans avaient un emploi dans seulement deux catégories professionnelles : 27 % dans les ventes et les services, et 26 % dans les affaires, la finance et l'administration (tableau 12). Chez leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible, à peu près la même proportion (52 %) travaillait dans ces deux catégories professionnelles. En comparaison, 31 % des hommes de minorités visibles et 24 % des hommes n'appartenant pas à une minorité visible avaient un emploi dans ces mêmes catégories.
Après ces deux catégories, les secteurs les plus souvent occupés par les femmes de minorités visibles étaient celui de la transformation et de la fabrication (10 %) et le domaine de la santé (10 %). En comparaison, les emplois les plus souvent occupés par les hommes de minorités visibles étaient dans les métiers, les transports et l'opération d'équipement (19 %). Suivaient ensuite les ventes et les services (19 %), les sciences naturelles et appliquées (15 %), et les affaires, la finance et l'administration (12 %). En 2006, les hommes de minorités visibles représentaient 11 % des travailleurs en gestion et 11 % en transformation et en fabrication.
Les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif représentaient 16 % de l'emploi dans tous les groupes professionnels en 2006. Leur taux d'emploi était plus fort que celui des femmes du même groupe d'âge n'appartenant pas à une minorité visible dans les secteurs suivants : la transformation et la fabrication; les sciences naturelles et appliquées; les ventes et les services; et les métiers, les transports et l'opération d'équipement. Cependant, les femmes de minorités visibles étaient moins nombreuses que leurs homologues n'appartenant pas à une minorité visible à avoir un emploi dans les domaines suivants : les sciences sociales, l'éducation, l'administration publique et la religion; les arts, la culture, les sports et les loisirs; la gestion; et les affaires, la finance et l'administration.
Les femmes des quatre principaux groupes de minorités visibles étaient plus susceptibles de travailler dans les affaires, la finance et l'administration ou dans les ventes et les services. Les Chinoises (28 %) étaient plus enclines à travailler dans les affaires, la finance et l'administration, tandis que les Noires (31 %), les Philippines (39 %) et les femmes sud-asiatiques (28 %) se retrouvaient le plus souvent dans les ventes et les services (tableau 13).
Revenus d'emploi plus faibles
Comme c'était le cas pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible, 76 % des femmes de minorités visibles tiraient leur revenu d'un emploi. Le revenu d'emploi représentait une proportion plus importante (83 %) du revenu total pour les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif (25 à 54 ans), comparativement aux autres groupes d'âge.
Les femmes de minorités visibles gagnaient généralement moins que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible. En 2006, les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif ont déclaré un revenu d'emploi médian de 23 300 $, en 2005, comparativement à 28 900 $ pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (résultats non montrés).
Le revenu d'emploi était plus élevé chez les personnes qui travaillaient à temps plein toute l'année. Les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif qui travaillaient à temps plein toute l'année en 2005 ont gagné environ 34 000 $, à peu près 4 000 $ de moins que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 14).
Il existait également un écart entre les sexes. Chez les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif qui travaillaient à temps plein toute l'année, le revenu d'emploi médian était inférieur de près de 7 000 $ à celui des hommes de minorités visibles, dont les gains médians étaient de 40 800 $. Cette différence indique que les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif gagnaient environ 83 % des gains de leurs homologues masculins.
En 2005, les Japonaises du principal groupe d'âge actif qui travaillaient à temps plein toute l'année avaient le plus haut revenu d'emploi médian (43 000 $). C'était environ 6 000 $ de plus que les Chinoises et 8 000 $ de plus que les Noires. Les Coréennes et les Latino-Américaines avaient les plus faibles revenus médians, 28 000 $ et 30 000 $ respectivement (résultats non montrés).
Plus grande fréquence du faible revenu
Les femmes de minorités visibles étaient plus susceptibles d'avoir un faible revenu que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible. Parmi les femmes de minorités visibles vivant dans une famille économique, 28 % se situaient au-dessous du seuil de faible revenu avant impôt, comparativement à 14 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
La fréquence du faible revenu pour les femmes de minorités visibles (28 %) était légèrement supérieure au taux de leurs homologues masculins (27 %).
Les transferts gouvernementaux ont aidé à réduire le nombre de personnes ayant un faible revenu. Le taux de faible revenu des femmes de minorités visibles a diminué pour passer à 22 % après impôt, comparativement à 10 % pour les femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
Lorsque l'on tenait compte du statut d'immigrant, 22 % des immigrantes des minorités visibles avaient un faible revenu, comparativement à 19 % des femmes de minorités visibles nées au Canada (tableau 15).
L'écart des gains disparaît dans les deuxième et troisième générations
Il existe une disparité du revenu entre la population totale des femmes de minorités visibles et celles des femmes n'appartenant pas à une minorité visible; cette disparité disparaît lorsqu'on considère seulement les femmes nées au Canada.
En 2005, les femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif qui travaillaient à temps plein toute l'année avaient des gains médians de 34 000 $, environ 4 000 $ de moins que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible (tableau 14). Cet écart se trouvait principalement chez les femmes de minorités visibles de première génération. En 2005, les femmes de minorités visibles de première génération de 25 à 54 ans qui travaillaient à temps plein toute l'année avaient des gains médians de 32 600 $ ce qui est environ 5 900 $ de moins que les femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
La situation s'est améliorée pour la deuxième génération des femmes de minorités visibles du principal groupe d'âge actif. Leurs gains médians en 2005 se chiffraient à environ 41 500 $, soit un peu moins que les gains médians de 42 000 $ des femmes de deuxième génération n'appartenant pas à une minorité visible.
Les gains médians des femmes de minorités visibles de troisième génération du principal groupe d'âge actif, à 39 200 $, étaient plus élevés que ceux des femmes de minorités visibles de première génération et des femmes n'appartenant pas à une minorité visible, ainsi que ceux des femmes au Canada depuis au moins trois générations (37 000 $).
Les revenus gagnés par les femmes de minorités visibles de deuxième génération, à l'instar de leurs taux d'emploi, étaient attribuables à leur haut niveau de scolarité2. Les femmes de minorités visibles de première génération, qui étaient arrivées au pays à titre d'immigrantes, étaient nombreuses à détenir un diplôme universitaire. Elles devaient généralement surmonter de plus nombreuses difficultés sur le marché du travail; c'était particulièrement le cas de celles qui avaient immigré au Canada récemment3 et dont l'expérience de travail et les titres acquis à l'étranger n'étaient pas nécessairement directement transférables à l'économie canadienne. Dans l'ensemble, les femmes de minorités visibles de deuxième génération ont obtenu des résultats plus positifs sur le marché du travail que leurs parents ou grands-parents immigrants4.
Expérience perçue de la discrimination
Selon l'Enquête sociale générale (ESG) de 2009, les minorités visibles, sans égard au sexe, étaient plus nombreuses à déclarer avoir fait l'objet de discrimination ou de traitement injuste. Le quart des minorités visibles des deux sexes au Canada ont déclaré avoir fait l'objet de discrimination ou de traitement injuste au cours des cinq années précédant leur interview en 2009. En comparaison, 13 % des personnes n'appartenant pas à une minorité visible ont déclaré avoir fait l'objet de discrimination ou de traitement injuste pendant la même période.
Lorsqu'on a demandé à ces personnes pourquoi elles croyaient avoir fait l'objet de discrimination ou de traitement injuste, l'appartenance ethnique ou la culture et la race ou la couleur étaient les raisons le plus souvent évoquées. Chez les minorités visibles de 15 et plus, 17 % ont déclaré avoir fait l'objet de discrimination ou été traitées injustement en raison de leur race ou de leur couleur, et 17 % ont mentionné leur appartenance ethnique ou leur culture (tableau 16). Chacun de ces deux motifs a été évoqué par environ 3 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
La langue était la troisième raison la plus courante, déclarée par environ 9 % des femmes de minorités visibles ayant fait l'objet de discrimination ou de traitement injuste comparativement à 2 % des femmes n'appartenant pas à une minorité visible.
Malgré l'écart des pourcentages entre les sexes et selon l'appartenance à une minorité visible, les trois situations de discrimination ou de traitement injuste les plus courantes pour tous les répondants de l'ESG étaient en milieu de travail ou dans le cadre d'une demande d'emploi ou de promotion; dans un magasin, une banque ou un restaurant; et sur la rue (tableau 17).
Néanmoins, 94 % de la population de minorités visibles et 96 % de la population n'appartenant pas à une minorité visible ont dit estimer vivre dans une communauté accueillante.
Définitions
Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Selon cette définition, les règlements précisent les groupes suivants comme des minorités visibles : Chinois, Sud-Asiatiques, Noirs, Arabes, Asiatiques occidentaux, Philippins, Asiatiques du Sud-Est, Latino-Américains, Japonais, Coréens et autres groupes de minorités visibles, dont les ressortissants des îles du Pacifique. Pour plus de détails sur chacun des groupes qui composent la population des minorités visibles, voir le Guide de référence sur la Population des minorités visibles et Groupe de population, Recensement de 2006. produit nº97-562-GWF2006003 au catalogue.
Les immigrants sont des personnes qui sont ou qui ont déjà été immigrants reçus. Un immigrant reçu, ou résident permanent, est une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de vivre au Canada en permanence. Les immigrants sont des citoyens canadiens par naturalisation (le processus de citoyenneté) ou des résidents permanents (immigrants reçus) en vertu de la législation canadienne. Certains immigrants résident au Canada depuis plusieurs années, tandis que d'autres sont arrivés récemment. Quoiqu'un petit nombre d'immigrants soient nés au Canada, la plupart d'entre eux sont nés à l'extérieur du Canada. Dans cette étude, on utilise quelques fois le terme « né au Canada » pour signifier « non-immigrant » afin d'alléger le texte.
Les immigrants récents (aussi appelés « nouveaux venus ») sont des immigrants reçus arrivés au Canada dans les cinq années précédant une année de recensement donnée. Pour le Recensement de 2006, les immigrants récents sont les immigrants reçus qui sont arrivés au Canada entre le 1er janvier 2001 et le jour du recensement, le 16 mai 2006. De même, les immigrants récents selon le Recensement de 2001 étaient des nouveaux venus au moment du Recensement de 2001, c'est-à-dire qu'ils étaient arrivés au Canada entre le 1er janvier 1996 et le jour du recensement, le 15 mai 2001.
Les résidents non permanents sont les personnes d'un autre pays qui avaient un permis d'emploi ou d'études, ou qui avaient revendiqué le statut de réfugié au moment du recensement, ainsi que les membres de leur famille vivant au Canada avec eux.
Les résidents permanents, définis par la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, sont classés dans trois grandes catégories : composante économique, composante familiale et personnes protégées. Les résidents permanents sont des personnes qui ne sont pas devenues des citoyens canadiens, mais qui sont autorisées à vivre et à travailler au Canada pendant une période indéterminée, à condition de répondre aux exigences relatives à la résidence et de ne pas perdre leur statut en raison de grande criminalité, d'une infraction grave à la sécurité ou aux droits de la personne, à la participation au crime organisé ou à la fausse représentation.
Les résidents temporaires sont des travailleurs étrangers, des étudiants internationaux ou des visiteurs qui sont admis au pays temporairement par le ministère de la Citoyenneté et Immigration Canada.
Nota : Les concepts de résidents permanents et de résidents temporaires sont utilisés lorsque les données administratives du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration sont analysées. Ils sont tous deux différents des concepts d'immigrants et de résidents non permanents employés dans le recensement du Canada.
Le statut des générations indique depuis combien de générations une personne et sa famille sont au Canada. Ce concept dépend du lieu de naissance du répondant, du lieu de naissance du père et du lieu de naissance de la mère et concerne seulement la population de 15 ans et plus. Une personne est définie comme de « première génération », de « deuxième génération » ou de « troisième génération ou plus », dont les définitions sont présentées ci-dessous.
- Première génération : Personnes nées à l'extérieur du Canada. Il s'agit, pour la plupart, de personnes qui sont, ou qui ont déjà été, des immigrants reçus au Canada. Sont également incluses dans la première génération un petit nombre de personnes nées à l'extérieur du Canada de parents qui sont citoyens canadiens de naissance. En outre, la première génération comprend les résidents non permanents.
- Deuxième génération : Personnes nées au Canada dont au moins un des parents est né à l'extérieur du Canada. Sont comprises : a) les personnes nées au Canada dont les deux parents sont nés à l'extérieur du Canada et b) les personnes nées au Canada dont un des parents est né au Canada et l'autre est né à l'extérieur du Canada (ces personnes peuvent avoir des grands-parents nés au Canada ou à l'étranger également).
- Troisième génération ou plus : Personnes nées au Canada dont les deux parents sont nés au Canada (ces personnes peuvent avoir des grands-parents nés au Canada ou à l'étranger également).
Région métropolitaine de recensement est un territoire formé d'une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d'un grand noyau urbain. Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 résidents et le noyau urbain doit compter au moins 50 000 résidents.
La fréquentation scolaire désigne la fréquentation et le type d'école fréquenté pendant les neuf mois entre septembre 2005 et le 16 mai 2006. Une personne peut avoir fréquenté l'école à plein temps ou à temps partiel (le jour ou le soir) même si elle a abandonné ses études par la suite. La fréquentation est comptée seulement pour les cours permettant d'accumuler des crédits en vue de l'obtention d'un certificat, d'un diplôme ou d'un grade décerné par un établissement d'enseignement reconnu (école primaire ou secondaire, programmes d'apprenti inscrit, école de métiers, collège, cégep ou université).
Le principal domaine d'études désigne la principale discipline ou le principal domaine dans lequel une personne a fait ses études ou reçu sa formation et obtenu son plus haut certificat, diplôme ou grade postsecondaire. Pour de plus amples renseignements sur la classification des domaines, reportez-vous au Dictionnaire du Recensement de 2006, produit nº 92-566-XWF au catalogue.
La profession désigne le genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si la personne n'avait pas d'emploi pendant la semaine (du dimanche au samedi) avant le dénombrement (le 16 mai 2006), les données ont trait à l'emploi ayant duré le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui ont deux emplois ou plus devaient déclarer l'information pour l'emploi où elles avaient travaillé le plus d'heures. Pour de plus amples renseignements sur la classification du groupe professionnel, reportez-vous au Dictionnaire du Recensement de 2006, produit nº 92-566-XWF au catalogue.
Le taux d'emploi pour un groupe donné (âge, sexe, état matrimonial, région géographique, etc.) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006), exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
Le taux de chômage représente les chômeurs dans un groupe particulier (âge, sexe, état matrimonial, région géographique, etc.), exprimé en pourcentage de la population active de ce groupe, dans la semaine (du dimanche au samedi) avant le jour du recensement (le 16 mai 2006).
Le revenu d'emploi ou les gains désignent le revenu total reçu par les personnes de 15 ans et plus pendant l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net d'une entreprise non agricole non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession, et/ou de revenu net d'un travail autonome agricole.
Les seuils de faible revenu (SFR) sont des seuils, établis à partir de l'analyse des données sur les dépenses des familles, en deçà desquels les familles consacrent une part plus importante de leur revenu aux nécessités, telles que l'alimentation, le logement et l'habillement, que ne le fait la famille moyenne. Afin de rendre compte des différences de coûts des nécessités entre les diverses tailles de communauté et de famille, les SFR sont calculés pour cinq tailles de communauté et sept tailles de famille. Les SFR avant et après impôt sont généralement utilisés.
Le travail désigne le nombre de semaines pendant lesquelles une personne a travaillé contre rémunération ou comme travailleur autonome en 2005 pour tous les emplois détenus, même si ce n'était que quelques heures, et que ces semaines soient surtout à temps plein (30 heures ou plus par semaine) ou surtout à temps partiel (1 à 29 heures par semaine).
L'expression « personnes ayant travaillé toute l'année à plein temps » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à plein temps en 2005.
Notes
- Caron Malenfant, Eric, Andre Lebel et Laurent Martel. 2010. Projection de la diversité de la population canadienne, 2006 à 2031, produit nº 91-551-x au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, Ontario, (site consulté le 13 janvier).
- Picot, Garnett et Feng Hou. 2011. À la poursuite de la réussite au Canada et aux États-Unis : Les déterminants des résultats sur le marché du travail des enfants d'immigrants. Statistique Canada. Nº11F0019M au catalogue. Ottawa, Ontario. Direction des études analytiques : documents de recherche, nº 331. (consulté le 15 avril 2011)
- Plante, Johanne. 2010. Caractéristiques et résultats sur le marché du travail des immigrants formés à l'étranger. Statistique Canada. Nº81-595-M au catalogue. Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche, nº 84. (consulté le 13 janvier 2011 )
- Palameta, Boris. October 2007. « L'intégration économique des enfants d'immigrants », Le travail et le revenu en perspective. Vol. 8, nº 10. Statistique Canada. Nº 75-001-XIE au catalogue. (consulté le 3 mai, 2011)
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