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Participation aux études et niveau de scolarité des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada

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Date de diffusion : le 1er février 2022

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Les recherches montrent que les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) se heurtent à divers obstacles et à la stigmatisation dans la société canadienne. De récentes publications de Statistique Canada sur la population LGB portaient sur la victimisation des étudiants (voir l’encadré sur la discrimination subie par les étudiants LGB ci-dessous), ainsi que sur les comportements sexuels non désirés et la victimisation de façon plus généraleNote  . Cependant, on en sait moins sur l’ensemble des expériences scolaires et l’incidence de la scolarisation sur divers aspects de leur vie. L’éducation est un déterminant social important, et un faible niveau de scolarité pourrait avoir une incidence sur les résultats liés à l’emploi, au revenu, à la santé et au bien-être.

Le présent article dresse un profil statistique de la participation aux études et du niveau de scolarité de la population LGB au Canada, comparativement à la population hétérosexuelle. L’article fait partie d’une série sur les personnes LGB au Canada, qui s’appuie sur les données des cycles combinés de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC, 2015 à 2016 et 2017 à 2018), qui comprend l’article intitulé « Caractéristiques de la famille et du ménage des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada » et un tableau de données sur les caractéristiques socioéconomiques. Les résultats sur le marché du travail et les gains sont étroitement liés au niveau de scolarité et ceux-ci seront examinés dans un prochain article dans le cadre de cette série.

Les jeunes étaient deux fois plus susceptibles que les adultes de 25 à 64 ans d’indiquer être LGB

La jeunesse est une étape cruciale de la vie pendant laquelle sont jetées les bases d’une formation scolaire pouvant mener à la réussite sur le plan de l’emploi, du revenu et de la satisfaction à l’égard de la vie. Selon une moyenne des données établie pour la période de 2015 à 2018, on estime qu’environ 3,2 %Note  de la population canadienne âgée de 15 ans et plus était LGB. Cette proportion était nettement plus élevée chez les plus jeunes : 6,4 % des jeunes de 15 à 24 ans ont indiqué qu’ils étaient LGB, soit le double de la proportion observée chez les adultes de 25 à 64 ans (3,0 %). Il est possible que certains changements au cours des dernières années, comme la plus grande visibilité et acceptation de la diversité sexuelle et de genre dans les politiques, les lois et la culture populaire, soient des facteurs d’influence pour les jeunes, faisant en sorte qu’ils sentent plus à l’aise que les personnes appartenant aux générations plus âgées de déclarer une orientation non hétérosexuelle.

Les jeunes LGB étaient plus susceptibles d’être des femmes que des hommesNote  , en raison d’une plus grande proportion de jeunes femmes bisexuelles. Parmi les jeunes de 15 à 24 ans, 6,9 % des jeunes femmes et 2,3 % des jeunes hommes étaient bisexuels, tandis que 1,7 % des jeunes femmes étaient lesbiennes ou gaies et 2,1 % des jeunes hommes étaient gais.

Les femmes hétérosexuelles étaient plus susceptibles que les hommes hétérosexuels d’être aux études, tandis que les hommes et les femmes LGB avaient la même probabilité d’être inscrits à des programmes d’études

Chez les personnes de 18 à 29 ans, le taux de fréquentation scolaire moyen de 2015 à 2018 était similaire entre les populations gaies ou lesbiennes, bisexuelles et hétérosexuellesNote  . Autrement dit, les jeunes adultes gais ou lesbiennes, bisexuels et hétérosexuels étaient tout aussi susceptibles de fréquenter une école. En outre, il n’y avait pas de différence dans la fréquentation scolaire entre les hommes et les femmes LGBNote  . À titre de comparaison, on observait un écart au sein de la population hétérosexuelle : une plus grande proportion de femmes que d’hommes de 18 à 29 ans ont fréquenté une école (39,0 % par rapport à 33,5 %).

De 2015 à 2018, on estime à 215 300 le nombre de personnes LGB âgées de 15 ans et plus qui fréquentaient l’école, peu importe le niveau de scolaritéNote  . Une proportion plus élevée de la population étudiante LGB était bisexuelle plutôt que gaie ou lesbienne, et ce, dans tous les groupes d’âge. Au sein de la population étudiante âgée de 18 à 29 ans, 6,6 % étaient LGB; plus précisément, 4,4 % étaient bisexuels et 2,3 % étaient gais ou lesbiennesNote  Note 

Les jeunes bisexuels de 18 à 29 ans étaient plus susceptibles d’être ni en emploi, ni aux études, ni en formation que les jeunes hétérosexuels ou gais et lesbiennes

Le nombre de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET) est un indicateur qui est suivi de près par les gouvernements et qui fait l’objet de rapports réguliers par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La réduction du taux de jeunes NEET est l’un des indicateurs de l’objectif de développement durable 8Note  , qui porte sur le travail décent et la croissance économique. Des recherches antérieures montrent que les jeunes NEET risquent de connaître des difficultés économiques et sociales à long termeNote  . Au fil du temps, les jeunes NEET peuvent se décourager, se désintéresser, s’exclure socialement et perdre progressivement leurs compétences par manque d’utilisation, ce qui rend plus difficile leur entrée sur le marché du travail.

Selon les données de l’ESCC de 2015 à 2018 dans les provinces et les territoires, 10,8 % des jeunes de 18 à 29 ans ont été considérés comme NEET dans tous les groupes d’orientation sexuelleNote  . La plus forte  proportion de jeunes NEET âgés de 18 à 29 ans a été observée dans la population bisexuelle (14,7 %), une différence statistiquement significative par rapport aux jeunes hétérosexuels (9,9 %) et aux jeunes gais et lesbiennes (5,3 %E) (tableau 1)Note  .


Tableau 1
Jeunes qui n'étaient ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEET), selon l’orientation sexuelle, population âgée de 18 à 29 ans, 2015 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Jeunes qui n'étaient ni en emploi. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %(figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite
inférieure
Limite
supérieure
HétérosexuelleTableau 1 Note  9,9 9,2 10,7
Lesbienne ou gaie 5,3Note E: à utiliser avec prudence 2,9 9,3
Bisexuelle 14,7Note * 11,5 18,8
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Un étudiant LGB+ sur 10 du postsecondaire a déclaré avoir été victime de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle

L’Enquête sur la sécurité individuelle au sein de la population étudiante postsecondaire de 2019 a permis de recueillir des données sur la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle chez les étudiants de 18 à 24 ans dans les établissements postsecondairesNote  des provinces canadiennes (les étudiants vivant au Québec étaient âgés de 17 à 24 ans)Note  . Un étudiant LGB+ sur 10 (10,8 %) (c.-à-d. lesbienne, gai, bisexuel ou déclarant une orientation sexuelle autre qu’hétérosexuelle, comme pansexuelle ou asexuelle) a indiqué avoir été victime de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’orientation sexuelle présumée dans un établissement postsecondaire au cours des 12 derniers mois, par rapport à 1,2 % des étudiants hétérosexuels. Plus précisément, de telles expériences ont été signalées par 16,3 % des étudiants gais et lesbiennes et 9,1 % des étudiants bisexuels (graphique 1). Les différences entre les hommes et les femmesNote  (chez les étudiants LGB+ et hétérosexuels) n’ont pas été jugées statistiquement significatives.

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau de données du graphique 1 Note  1,2 1,0 1,4
LGB+Tableau de données du graphique 1 Note 1 10,8Note * 9,0 12,8
Lesbienne ou gaie 16,3Note * 12,2 21,4
Bisexuelle 9,1Note * 7,3 11,4
Fin de la boîte de texte

Les hommes gais étaient plus susceptibles que les femmes et les hommes hétérosexuels d’avoir un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, tandis qu’une proportion similaire de femmes détenait ce titre d’études, quelle que soit leur orientation sexuelle

Bien que les expériences de discrimination soient plus fréquentes chez les étudiants LGB+ que chez les étudiants hétérosexuels (voir l’encadré ci-dessus), plus des trois quarts (77,4 %) de la population gaie et lesbienne âgée de 25 à 64 ans détenaient un diplôme d’études postsecondairesNote  ― une proportion beaucoup plus élevée que celle observée dans les populations hétérosexuelle (72,0 %) et bisexuelle (68,1 %).

Quatre personnes gaies et lesbiennes sur 10 (41,2 %) détenaient un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, par rapport à un tiers des personnes bisexuelles (34,2 %) et hétérosexuelles (32,6 %) (graphique 2). Les hommes gais avaient un niveau de scolarité élevé, soit un baccalauréat ou des études supérieuresNote  . Cependant, les différences entre les hommes gais et les femmes lesbiennes ou gaies n’étaient pas statistiquement significatives. Les hommes gais étaient plus susceptibles de détenir un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur (43,2 %) que les hommes hétérosexuels (30,3 %), les femmes bisexuelles (33,5 %) et les femmes hétérosexuelles (34,9 %) (tableau 2).

Une plus grande proportion de femmes hétérosexuelles que d’hommes hétérosexuels de 25 à 64 ans détenaient un diplôme collégial ou universitaire comme plus haut niveau de scolarité. Cependant, les différences dans l’achèvement des études collégiales et universitaires entre les femmes de diverses orientations sexuelles n’étaient pas statistiquement significatives.

Malgré les similitudes entre les femmes, un segment de la population des femmes bisexuelles avait un niveau de scolarité moins élevé. Comparativement aux femmes hétérosexuelles de 25 à 64 ans (25,9 %), les femmes bisexuelles étaient plus susceptibles (32,3 %) de détenir un diplôme d’études secondaires comme plus haut niveau de scolarité ou de ne pas avoir terminé leurs études secondaires (tableau 2).

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et Plus haut niveau de scolarité , Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle Plus haut niveau de scolarité Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau de données du graphique 2 Note  Diplôme d’études secondaires ou moins 28,0 27,6 28,4
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 9,9 9,7 10,2
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 29,4 29,0 29,9
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 32,6 32,1 33,2
Lesbienne ou gaie Diplôme d’études secondaires ou moins 22,6Note * 19,5 26,0
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 7,6Note * 6,1 9,4
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 28,6 25,2 32,4
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 41,2Note * 37,5 45,0
Bisexuelle Diplôme d’études secondaires ou moins 31,9 28,4 35,7
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 7,9Note E: à utiliser avec prudence 5,9 10,5
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 26,0 22,8 29,5
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 34,2 30,2 38,5

Tableau 2
Plus haut niveau de scolarité selon l’orientation sexuelle et le sexe, population âgée de 25 à 64 ans, 2015 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Plus haut niveau de scolarité selon l’orientation sexuelle et le sexe. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et Plus haut niveau de scolarité, Sexe, Masculin, Féminin, Pourcentage, Intervalles de confiance
de 95 % et Intervalles de confiance
de 95 %(figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle Plus haut niveau de scolarité Sexe
Masculin Féminin
Pourcentage Intervalles de confiance
de 95 %
Pourcentage Intervalles de confiance
de 95 %
Limite
inférieure
Limite supérieure Limite
inférieure
Limite supérieure
HétérosexuelleTableau 2 Note  Diplôme d’études secondaires ou moins 30,2 29,6 30,8 25,9Note ** 25,3 26,4
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 13,7 13,3 14,1 6,2Note ** 5,9 6,5
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 25,8 25,1 26,5 33,0Note ** 32,4 33,6
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 30,3 29,6 31,0 34,9Note ** 34,3 35,6
Lesbienne ou gaie Diplôme d’études secondaires ou moins 21,9Note * 17,9 26,5 23,8 19,4 28,9
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 7,5Note * 5,6 9,9 7,7Note E: à utiliser avec prudence 5,6 10,7
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 27,5 23,0 32,4 30,8 26,0 35,9
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 43,2Note * 38,4 48,0 37,7 32,5 43,1
Bisexuelle Diplôme d’études secondaires ou moins 31,1 25,1 37,9 32,3Note * 27,9 37,1
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 11,7Note E: à utiliser avec prudence 6,8 19,4 6,0 4,6 7,9
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 21,5 16,7 27,2 28,2 24,2 32,5
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 35,7 27,6 44,7 33,5 29,1 38,3

Les hommes hétérosexuels étaient plus susceptibles que les femmes de toutes les orientations sexuelles et les hommes gais de détenir un diplôme d’une école de métiers comme plus haut niveau de scolarité

Les métiers spécialisés jouent un rôle important dans l’économie et la société canadiennes. Pour remédier à la pénurie de gens de métier exacerbée par le vieillissement de la population active, des initiatives ont été mises au point pour attirer une main-d’œuvre plus diversifiée, qui comprend les femmes, lesquelles demeurent sous-représentées dans les métiers spécialisés. De 2015 à 2018, les hommes hétérosexuels de 25 à 64 ans étaient les plus susceptibles d’avoir un diplôme d’une école de métiers comme plus haut niveau de scolarité (13,7 %), par rapport aux hommes gais (7,5 %), aux femmes hétérosexuelles (6,2 %), aux femmes lesbiennes ou gaies (7,7 %E) et aux femmes bisexuelles (6,0 %) (tableau 2). Bien que les hommes bisexuels soient plus susceptibles que les femmes hétérosexuelles de posséder une qualification professionnelle comme plus haut niveau de scolarité, les différences entre les hommes bisexuels et tous les autres groupes n’étaient pas statistiquement significatives. Des données complémentaires sur les profils des professions de la population LGB, y compris la représentation dans les métiers, seront accessibles dans le prochain article de cette série.

Niveau de scolarité des personnes âgées lesbiennes, gaies et bisexuelles

Reflétant l’expansion générale de l’accès à l’éducation au cours des 50 dernières années, le niveau de scolarité était généralement plus élevé chez les adultes de 25 à 64 ans que chez les personnes âgées (65 ans et plus) dans tous les groupes d’orientation sexuelle. Toutefois, on observe une tendance similaire en matière de niveau de scolarité entre les groupes d’orientation sexuelle chez les personnes âgées et leurs homologues plus jeunes. Les personnes âgées gaies et lesbiennes étaient plus susceptibles de détenir un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur (33,0 %) que la population hétérosexuelle (21,1 %) (tableau 3). Cela s’explique par le niveau de scolarité relativement plus élevé des hommes gais.

Bien qu’une proportion similaire de personnes âgées bisexuelles (23,1 %E) et hétérosexuelles (21,1 %) aient obtenu un baccalauréat ou un diplôme supérieur, le niveau de scolarité était généralement moins élevé pour la population bisexuelle âgée de 65 ans et plus. Une désagrégation plus poussée de la catégorie « diplôme d’études secondaires ou moins » a démontré que, parmi les personnes âgées bisexuelles, 4 répondants sur 10 (39,8 %) n’avaient pas de diplôme d’études secondaires ― soit une proportion nettement plus élevée que chez leurs homologues hétérosexuels (24,2 %) et gais et lesbiennes (13,9 %E).

Des différences entre les niveaux de scolarité chez les hommes et les femmes ont également été observées au sein de la population âgée de 65 ans et plus, les hommes ayant généralement tendance à avoir un niveau de scolarité plus élevé que celui des femmes.


Tableau 3
Plus haut niveau de scolarité selon l’orientation sexuelle, population âgée de 65 ans et plus, 2015 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Plus haut niveau de scolarité selon l’orientation sexuelle. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et Plus haut niveau de scolarité , Pourcentage et Intervalles de confiance
de 95 %(figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle Plus haut niveau de scolarité Pourcentage Intervalles de confiance
de 95 %
Limite
inférieure
Limite supérieure
HétérosexuelleTableau 3 Note  Diplôme d’études secondaires ou moins 47,1 46,4 47,8
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 10,3 9,9 10,7
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 21,5 21,0 22,1
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 21,1 20,5 21,7
Lesbienne ou gaie Diplôme d’études secondaires ou moins 39,9 33,2 47,1
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 8,7Note E: à utiliser avec prudence 5,9 12,7
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 18,3Note E: à utiliser avec prudence 13,3 24,7
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 33,0Note * 26,8 39,9
Bisexuelle Diplôme d’études secondaires ou moins 52,8 43,0 62,3
Certificat ou diplôme d’une école de métiers 13,4Note E: à utiliser avec prudence 7,1 23,7
Diplôme d’un collège, d’un cégep ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 10,7Note E: à utiliser avec prudence Note * 7,4 15,4
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur 23,1Note E: à utiliser avec prudence 16,2 31,9

Note aux lecteurs

L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête transversale qui vise à recueillir des renseignements sur l’état de santé, l’utilisation des soins de santé et les déterminants de la santé de la population canadienne. Elle est menée tous les deux ans auprès d’un échantillon de 130 000 répondants et elle constitue une source de données adéquate pour la recherche sur de petites populations, comme les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles vivant au Canada.

L’ESCC vise la population âgée de 12 ans et plus vivant dans l’ensemble des provinces et des territoires. Sont exclues de la base de sondage les personnes vivant dans les communautés autochtones (dans les réserves), les pensionnaires d’un établissement institutionnel (établissements de santé, prisons, institutions religieuses, couvents, etc.), les membres à temps plein des Forces canadiennes, les jeunes de 12 à 17 ans vivant dans des familles d’accueil et les résidents de certaines régions éloignées. L’ESCC couvre environ 98 % de la population canadienne âgée de 12 ans et plus.

Le présent article fournit les données combinées des cycles de 2015 à 2016 et de 2017 à 2018. Les poids des deux cycles de deux ans ont été divisés par deux pour représenter la population totale moyenne au cours des quatre années. Au cours de la période de 2015 à 2018, l’ESCC a recueilli des données sur le sexe des répondants (homme ou femme), telles qu’elles ont été enregistrées par l’intervieweur. En 2019 et dans les cycles subséquents, des renseignements sur le sexe à la naissance et l’identité de genre autodéclarés par les répondants ont été recueillis. La variable de l’orientation sexuelle de l’ESCC contenait trois catégories de réponse possibles : hétérosexuel (relations sexuelles avec des personnes du sexe opposé); homosexuel, c’est-à-dire lesbienne ou gai (relations sexuelles avec des personnes du même sexe); et bisexuel (relations sexuelles avec des personnes des deux sexes). En 2019 et dans les cycles subséquents de l’ESCC, le texte de définition est omis de ces catégories, et une catégorie de réponse supplémentaire est incluse pour que les répondants puissent indiquer une orientation sexuelle qui n’est pas couverte par ces trois catégories. En raison de ce changement de méthodologie de déclaration et de ses répercussions sur la comparabilité des données sur l’orientation sexuelle, les données de l’ESCC de 2019 n’ont pas été incluses.

Pour obtenir plus de renseignements sur la qualité des données et la méthodologie de l’ESCC.

L’Enquête sur la sécurité individuelle au sein de la population étudiante postsecondaire (ESIPEP), qui est mentionnée dans le présent article, vise à dresser un portrait exact de la nature, de la portée et de l’incidence des comportements sexuels et discriminatoires inappropriés qui se produisent en milieu scolaire.

Pour obtenir plus de renseignements sur la qualité des données et la méthodologie de l’ESIPEP.

Cette étude a été financée par Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).

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