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Caractéristiques de la famille et du ménage des personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles au Canada

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Bien que tous les couples et les familles doivent faire face à de nombreux défis semblables quelles que soient leurs caractéristiques, les couples de même sexe et les familles ayant à leur tête une personne lesbienne, gaie ou bisexuelle (LGB) sont confrontés à des situations différentes que les couples et les familles hétérosexuels. Les données de cycles combinés de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) [périodes de référence de 2015 à 2016 et de 2017 à 2018] permettent de dresser un portrait statistique des caractéristiques de la famille et du ménage des personnes LGB âgées de 15 ans et plus au Canada, et d’obtenir des comparaisons avec la population hétérosexuelle.

Selon les données de Statistique Canada (2021)Note , environ 900 000Note  personnes vivant au Canada étaient lesbiennes, gaies ou bisexuelles, ce qui représente en moyenne 3,2 %Note  de la population âgée de 15 ans et plus pour la période allant de 2015 à 2018. Les personnes bisexuelles (1,8 %) représentaient une proportion légèrement plus importante de la population canadienne que les personnes gaies ou lesbiennes (1,5 %). Les femmes étaient plus de deux fois plus susceptibles d’indiquer qu’elles étaient bisexuelles (2,4 %) que lesbiennes ou gaiesNote  (1,1 %), et les hommes étaient plus susceptibles d’être gais que bisexuels (1,9 % par rapport à 1,2 %).

Les personnes LGB étaient plus susceptibles de vivre dans des villes que dans des collectivités rurales, et les hommes gais en particulier étaient les plus susceptibles de vivre dans les plus grandes régions métropolitaines de recensement du Canada

Les personnes LGB étaient plus susceptibles que leurs homologues hétérosexuelles de vivre dans des centres de population que dans des collectivités ruralesNote . Les personnes gaies et lesbiennes étaient les plus susceptibles de vivre dans de grands centres de population (74,4 %), où l’on retrouvait une plus grande proportion d’hommes gais (79,1 %) que de femmes lesbiennes ou gaies (66,5 %), comparativement aux personnes bisexuelles (68,7 %) et hétérosexuelles (61,1 %).
Près de la moitié (46,5 %) de la population gaie et lesbienne vivait dans les trois plus grandes régions métropolitaines de recensement du Canada (c.-à-d. Toronto, Montréal et Vancouver), comparativement à 37,9 % de la population bisexuelle et à 35,4 % de la population non LGB. Les différences entre les groupes d’orientation sexuelle étaient principalement attribuables aux hommes gais (52,3 %) et bisexuels (42,2 %), étant donné qu’une proportion semblable de femmes gaies ou lesbiennes (36,7 %) ou bisexuelles (35,8 %) vivaient à Toronto, Montréal ou Vancouver. À titre de comparaison, 35,1 % des hommes hétérosexuels et 35,7 % des femmes hétérosexuelles vivaient dans ces trois villes.

Le dixième des personnes bisexuelles (10,6 %) et des personnes gaies et lesbiennes (10,1 %) résidait dans des régions rurales, comparativement à un peu moins du cinquième (17,7 %) de la population hétérosexuelle. Une proportion semblable d’hommes hétérosexuels (17,8 %) et de femmes hétérosexuelles (17,6 %) vivaient dans des collectivités rurales, comme c’était le cas pour les hommes bisexuels (11,0 %) et les femmes bisexuelles (10,3 %). Toutefois, les hommes gais étaient moins susceptibles de vivre dans des régions rurales (8,8 %) que les femmes lesbiennes (12,2 %).

Les personnes LGB étaient plus susceptibles de vivre en union libre que les personnes hétérosexuelles, qui étaient plus susceptibles d’être mariées

Près de 3 personnes hétérosexuelles sur 4 (71,3 %) et près de la moitié (46,8 %) des personnes LGB âgées de 25 à 64 ans étaient mariées ou vivaient en union libreNote . Bien que le mariage entre personnes de même sexe soit devenu légal dans l’ensemble du Canada en 2005, la prévalence du mariage était plus faible dans la population LGB que dans la population hétérosexuelle pendant la période allant de 2015 à 2018.

Chez les personnes âgées de 25 à 64 ans, plus de la moitié (55,7 %) de la population hétérosexuelle était mariée, comparativement à près du quart (23,0 %) des personnes bisexuelles et à 17,1 % des personnes gaies et lesbiennes (graphique 1). En revanche, près du tiers (30,8 %) de la population gaie et lesbienne et près du quart (22,8 %) de la population bisexuelle de ce groupe d’âge vivaient en union libre, comparativement à 15,5 % de la population hétérosexuelle. Les personnes bisexuelles (10,2 %) et hétérosexuelles (9,8 %) étaient aussi plus susceptibles d’être divorcées, séparées ou veuves que leurs homologues gaies et lesbiennes (6,9 %). Les personnes gaies et lesbiennes (45,3 %) et bisexuelles (44,1 %) étaient deux fois plus susceptibles d’être célibataires (c.-à-d. qui n’ont jamais été mariées et qui ne vivent pas en union libreNote ) que de la population hétérosexuelles (18,9 %).

Depuis un certain temps, le mariage est moins populaire au Québec que dans la plupart des autres provinces et territoiresNote . Au Québec, la population âgée de 25 à 64 ans était la plus susceptible de vivre en union libre que d’être mariée, et ce, peu importe l’orientation sexuelle (lesbienne ou gaie, bisexuelle ou hétérosexuelle), comparativement aux autres régionsNote .

Graphique 1

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1 Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau de Note 
Marié(e) 55,7 55,1 56,4
Union libre 15,5 15,2 15,9
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 9,8 9,5 10,2
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 18,9 18,4 19,3
Lesbienne ou gaie
Marié(e) 17,1Note * 14,7 19,8
Union libre 30,8Note * 27,1 34,7
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 6,9Note * 5,5 8,6
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 45,3Note * 41,3 49,3
Bisexuelle
Marié(e) 23,0Note * 20,1 26,2
Union libre 22,8Note * 19,0 27,0
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 10,2 8,3 12,4
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 44,1Note * 40,1 48,2

Les femmes lesbiennes ou gaies étaient deux fois plus susceptibles d’être mariées que les hommes gais

Alors que la proportion de femmes lesbiennes ou gaies vivant en union libre (29,3 %) était semblable à celle des hommes gais (31,6 %), les femmes lesbiennes ou gaies âgées de 25 à 64 ans étaient deux fois plus susceptibles d’être mariées que les hommes gais (25,3 % par rapport à 12,5 %) [tableau 1]. Près de la moitié (50,2 %) des hommes gais âgés de 25 à 64 ans étaient célibataires (c.-à-d. jamais mariés et ne vivant pas en union libre), comparativement à plus d’un tiers (36,4 %) des femmes lesbiennes ou gaies de ce groupe d’âge. Aucune différence importante n’a été constatée entre les sexes dans la prévalence du mariage ou de l’union libre pour les populations hétérosexuelles et bisexuelles.


Tableau 1
État matrimonial selon l’orientation sexuelle et le sexe, population âgée de 25 à 64 ans, 2015 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de État matrimonial selon l’orientation sexuelle et le sexe. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et État matrimonial, Sexe, Masculin, Féminin, Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle État matrimonial Sexe
Masculin Féminin
Pourcentage Intervalles de confiance de 95 % Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau 1 Note  Marié(e) 56,1 55,3 56,9 55,4 54,6 56,1
Union libre 16,0 15,6 16,5 15,0Note ** 14,6 15,5
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 7,4 7,0 7,8 12,3Note ** 11,9 12,7
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 20,5 19,9 21,1 17,3Note ** 16,8 17,8
Lesbienne ou gaie Marié(e) 12,5Note * 9,9 15,7 25,3Note *** 21,0 30,1
Union libre 31,6Note * 26,6 37,0 29,3Note * 24,4 34,8
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 5,7Note E: à utiliser avec prudence 4,1 7,8 9,0Note E: à utiliser avec prudence 6,6 12,1
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 50,2Note * 44,8 55,6 36,4Note *** 31,6 41,5
Bisexuelle Marié(e) 22,5Note * 17,6 28,2 23,3Note * 19,9 27,1
Union libre 24,3Note E: à utiliser avec prudence 16,0 35,2 22,0Note * 18,5 25,9
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 6,3Note E: à utiliser avec prudence 4,3 9,1 12,1Note ** 9,6 15,1
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 46,9Note * 38,4 55,5 42,6Note * 38,0 47,4

Plus du tiers des adultes âgés gais et lesbiennes étaient célibataires, soit une proportion beaucoup plus élevée que chez les adultes âgés hétérosexuels et bisexuels

Parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, environ 75 400 d’entre elles, ou 1,5 % de la population totale pour ce groupe d’âge, étaient lesbiennes, gaies ou bisexuelles. Parmi cette population, une proportion semblable était gaie ou lesbienne (0,8 %) et bisexuelle (0,7 %). Étant donné que les plus jeunes membres de ce groupe d’âge avaient 55 ans lorsque le mariage entre personnes de même sexe a été légalisé au Canada en 2005, il est probable que leurs expériences rendent compte des barrières individuelles et sociétales au mariage ou à l’union libre entre personnes de même sexe plus importantes. En effet, plus du tiers (36,7 %) des personnes adultes gaies et lesbiennes âgées étaient célibataires (c.-à-d. jamais mariées et ne vivant pas en union libre), soit une proportion beaucoup plus élevée que chez les personnes hétérosexuelles (5,2 %) et plus élevée que chez les personnes bisexuelles d’âge comparable (19,9 %E, tableau 2). Cet écart était beaucoup plus important que celui chez les adultes âgés de 25 à 64 ans (graphique 1).

Les hommes gais âgés de 65 ans et plus étaient plus susceptibles d’être célibataires (44,8 %) que les femmes lesbiennes ou gaies du même groupe d’âge (22,3 %E, tableau 2). Les hommes gais âgés étaient neuf fois plus susceptibles d’être célibataires (44,8 %) que leurs homologues hétérosexuels (4,8 %). Les femmes lesbiennes ou gaies âgées de 65 ans et plus étaient aussi plus susceptibles (22,3 %E) d’être célibataires que les femmes hétérosexuelles du même groupe d’âge (5,5 %).


Tableau 2
État matrimonial selon l’orientation sexuelle et le sexe, population âgée de 65 ans et plus, 2015 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de État matrimonial selon l’orientation sexuelle et le sexe. Les données sont présentées selon Orientation sexuelle (titres de rangée) et État matrimonial, Les deux sexes, Sexe, Masculin, Féminin, Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Orientation sexuelle État matrimonial Les deux sexes Sexe
Masculin Féminin
Pourcentage Intervalles de confiance de 95 % Pourcentage Intervalles de confiance de 95 % Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau 2 Note  Marié(e) 59,6 58,8 60,4 71,3 70,3 72,2 49,9Note ** 48,9 51,0
Union libre 5,1 4,8 5,4 6,5 6,0 7,0 4,0Note ** 3,6 4,3
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 30,1 29,3 30,8 17,4 16,7 18,2 40,6Note ** 39,6 41,6
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 5,2 4,9 5,5 4,8 4,5 5,2 5,5 5,1 5,9
Lesbienne ou gaie Marié(e) 16,5Note E: à utiliser avec prudence Note * 11,7 22,8 15,3Note E: à utiliser avec prudence Note * 9,3 24,1 18,6Note E: à utiliser avec prudence Note * 12,1 27,4
Union libre 24,1Note * 18,3 30,9 18,7Note E: à utiliser avec prudence Note * 12,3 27,4 33,6Note E: à utiliser avec prudence Note * 23,7 45,1
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 22,8Note * 18,2 28,1 21,2Note E: à utiliser avec prudence Note * 15,5 28,3 25,5Note E: à utiliser avec prudence Note * 17,9 34,9
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 36,7Note * 30,4 43,4 44,8Note * 36,1 53,8 22,3Note E: à utiliser avec prudence Note *** 15,0 32,0
Bisexuelle Marié(e) 45,9Note * 36,2 55,9 41,8Note * 31,3 53,2 51,2Note E: à utiliser avec prudence 34,0 68,1
Union libre Note F: trop peu fiable pour être publié F Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié F Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié Note F: trop peu fiable pour être publié
Divorcé(e), séparé(e) ou veuf(ve) 29,9 27,7 38,2 28,0Note E: à utiliser avec prudence Note * 19,9 37,8 32,3Note E: à utiliser avec prudence 20,7 46,5
Célibataire (jamais marié[e] et ne vit pas en union libre) 19,9Note E: à utiliser avec prudence Note * 13,2 28,8 24,8Note E: à utiliser avec prudence Note * 14,7 38,6 13,7Note E: à utiliser avec prudence Note * 7,5 23,5

Les hommes gais âgés de 65 ans et plus étaient plus de deux fois plus susceptibles de vivre seuls que leurs homologues hétérosexuels

Selon les données de l’ESCC de 2015 à 2018, la moitié (49,9 %) de la population gaie et lesbienne âgée de 65 ans et plus et 38,5 % des adultes âgés bisexuels vivaient seuls, comparativement à 29,1 % de leurs homologues hétérosexuelsNote . Cette différence était principalement attribuable aux hommes gais.

Plus de la moitié (56,2 %) des hommes gais âgés de 65 ans et plus vivaient seuls, soit un pourcentage plus élevé et statistiquement différent des hommes hétérosexuels (19,4 %) et des femmes hétérosexuelles (37,2 %) du même groupe d’âge (graphique 2). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les proportions de femmes hétérosexuelles (37,2 %), de femmes lesbiennes ou gaies (38,9 %), de femmes bisexuelles (38,0 %) ou d’hommes bisexuels (39,0 %) âgés de 65 ans et plus vivant seuls.

La population LGB âgée de 65 ans et plus peut être confrontée à des obstacles uniques liés à l’isolement social. Des recherches indiquent que les facteurs de risque auxquels sont confrontés les aînés LGB comprennent le fait de ne pas vivre en couple, de vivre seul, d’éprouver de la solitude et d’avoir peu ou pas d’enfantsNote . Par conséquent, des politiques et des programmes ont recommandé que l’on mette l’accent sur l’isolement social et les besoins particuliers de la population âgée LGB.

Les adultes LGB âgés de 25 à 64 ans étaient aussi plus susceptibles de vivre seuls que leurs homologues hétérosexuels. Les personnes vivant seules représentaient 29,9 % de la population gaie et lesbienne et 22,3 % de la population bisexuelle âgée de 25 à 64 ans, comparativement à 13,6 % de leurs homologues hétérosexuelles. Les hommes âgés de 25 à 64 ans étaient un peu plus susceptibles de vivre seuls que les femmes dans tous les groupes d’orientation sexuelle. Cependant, cette différence était plus prononcée pour les hommes gais.

Graphique 2

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2 Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau de Note 
Masculin 19,4 18,5 20,4
Féminin 37,2Note ** 36,1 38,3
Lesbienne ou gaie
Masculin 56,2Note * 46,9 65,0
Féminin 38,9 29,1 49,6
Bisexuelle
Masculin 39,0Note * 28,9 50,0
Féminin 38,0Note E: à utiliser avec prudence 24,7 53,3

Les personnes bisexuelles étaient plus de deux fois plus susceptibles que les personnes gaies et lesbiennes d’être des parents vivant avec de jeunes enfants

Les personnes bisexuelles (13,4 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles que les personnes gaies et lesbiennes (6,2 %) d’être des parentsNote  vivant avec au moins un enfant de moins de 18 ansNote . En comparaison, près du quart (23,6 %) de la population hétérosexuelle était constituée de parents vivant avec au moins un enfant de moins de 18 ans.

Une tendance similaire a été observée chez les parents qui vivent avec de jeunes enfants (c.-à-d. avec au moins un enfant de moins de 12 ansNote ). Les personnes bisexuelles étaient plus de deux fois plus susceptibles (11,5 %) que les personnes gaies et lesbiennes (4,2 %) d’être des parents vivant avec de jeunes enfants, comparativement à 17,8 % de leurs homologues hétérosexuelles. Au sein de la population LGB, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’être des parents vivant avec de jeunes enfants (graphique 3). Parmi la population LGB, les femmes bisexuelles étaient les plus susceptibles d’être des parents vivant avec de jeunes enfants et leur proportion s’établissait à 13,3 % comparativement à 7,7 %E chez les hommes bisexuels. De même, chez les femmes lesbiennes et gaies, 7,8 %E d’entre elles vivaient avec de jeunes enfants, comparativement à 2,1 %E des hommes gais. À titre de comparaison, une proportion similaire de femmes hétérosexuelles (17,8 %) et d’hommes hétérosexuels (17,7 %) étaient des parents vivant avec de jeunes enfants.

Graphique 3

Tableau de données du graphique 3 
Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3 Pourcentage et Intervalles de confiance de 95 %, calculées selon Limite inférieure et Limite supérieure unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage Intervalles de confiance de 95 %
Limite inférieure Limite supérieure
HétérosexuelleTableau de Note 
Masculin 17,7 17,3 18,1
Féminin 17,8 17,4 18,3
Lesbienne ou gaie
Masculin 2,1Note E: à utiliser avec prudence Note * 1,2 3,7
Féminin 7,8Note E: à utiliser avec prudence Note *** 5,8 10,4
Bisexuelle
Masculin 7,7Note E: à utiliser avec prudence Note * 5,4 10,9
Féminin 13,3Note *** 11,3 15,7

Note aux lecteurs

L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête transversale qui vise à recueillir des renseignements sur l’état de santé, l’utilisation des services de santé et les déterminants de la santé de la population canadienne. Elle est menée tous les deux ans auprès d’un échantillon de 130 000 personnes et elle constitue une source de données adéquate pour la recherche sur de petites populations, comme les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles vivant au Canada.

L’ESCC vise la population âgée de 12 ans et plus vivant dans l’ensemble des provinces et des territoires. Sont exclues de la base de sondage les personnes vivant sur les réserves des Premières Nations et les terres de la Couronne, les membres à temps plein des Forces canadiennes, les jeunes de 12 à 17 ans vivant dans des familles d’accueil, et les personnes vivant dans certaines régions éloignées. Les résidents desétablissements institutionnels (p. ex. établissements de soins de santé, prisons, établissements religieux, couvents) sont généralement exclus de la base de sondage. Toutefois, certains établissements, par exemple certaines résidences pour personnes âgées, ont peut-être été considérés comme faisant partie du champ de l’enquête durant la période allant de 2015 à 2018, en fonction du niveau de soins fournis.

Cet article présente les données regroupées des cycles de 2015 à 2016 et de 2017 à 2018. Les poids des deux cycles de deux ans ont été divisés par deux pour représenter la population totale moyenne au cours des quatre années. La variable « orientation sexuelle » de l’ESCC contenait trois catégories de réponse possibles : hétérosexuel (relations sexuelles avec des personnes du sexe opposé), homosexuel, c’est‑à‑dire lesbienne ou gaie (relations sexuelles avec des personnes du même sexe) et bisexuel (relations sexuelles avec des personnes des deux sexes). Dans le cycle de 2019 et les cycles suivants de l’ESCC, les définitions ont été omises de ces catégories, et une catégorie de réponse supplémentaire a été incluse pour permettre aux répondants de préciser une orientation sexuelle autre que les trois catégories indiquées. En raison de cette modification de la méthodologie de déclaration et de ses répercussions sur la comparabilité des données sur l’orientation sexuelle, les données de l’ESCC de 2019 n’ont pas été incluses.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la qualité et la méthodologie des données de l’ESCC 

La présente étude a été financée par Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).

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