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Descriptions des états de santé au Canada
82-619-MIF

Diabète

Contexte

Introduction

Tableau sommaire

États de santé liés au diabète

Séquelles du diabète

Références

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Renseignements supplémentaires

Introduction

Le diabète est une maladie qui se caractérise par une production insuffisante ou une utilisation inadéquate de l’insuline. L’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) de pénétrer dans les cellules de l’organisme, où elle est utilisée comme source d’énergie. S’il y a peu ou pas d’insuline, le glucose demeure dans la circulation sanguine au lieu d’être utilisé comme carburant. Des taux élevés de glucose sanguin accompagnent le diabète. Le traitement vise à maintenir la glycémie près des taux normaux en tout temps, souvent par l’administration d’injections multiples chaque jour. Les taux normaux de glycémie se situent entre 4,0 et 7,0 mmol/L à jeun, et entre 5,0 et  10,0 mmol/L deux heures après le repas1. Des taux à jeun entre 6,1 et 6,9 peuvent cependant indiquer que la personne est atteinte d’un prédiabète. Si le diabète n’est pas bien pris en charge ou n’est pas traité, les taux élevés de glucose sanguin peuvent accroître le risque de complications graves.

Le diabète est la sixième cause de mortalité dans le monde chez les adultes de 60 ans et plus2. En 1999-2000, environ 1,2 million, soit 5,1 % des Canadiens âgés de 20 ans ou plus étaient atteints d’un diabète qui avait été diagnostiqué par un professionnel de la santé3. La prévalence augmente avec l’âge, atteignant un sommet de 15,5 % dans le groupe des 75 à 79 ans, et elle est généralement plus élevée chez les hommes que chez les femmes3. Les taux standardisés pour l’âge chez les Autochtones sont trois fois plus élevés que ceux observés dans la population en général4.

Toutefois, des études semblent indiquer que le fardeau serait plus lourd, certains cas n’étant pas diagnostiqués, soit environ le tiers de tous les cas de diabète. Si l’on utilise un facteur de rajustement* pour tenir compte des cas non diagnostiqués, la prévalence estimative des cas diagnostiqués et non diagnostiqués pourrait atteindre 1,8 million, selon la source des données sur la prévalence.

Le diabète entraîne des décès prématurés de même qu’une détérioration de la santé fonctionnelle. C’est dû en partie aux diverses complications associées à une glycémie qui demeure élevée pendant de longues périodes. L’espérance de vie ajustée sur la santé (EVAS), une mesure qui combine la morbidité et la mortalité associée aux maladies en ajustant pour les années qui ne sont pas vécues en pleine santé est réduite pour les hommes et les femmes qui vivent avec le diabète. En Ontario, l’EVAS pour les hommes atteints du diabète est de 58,3 ans comparée à 70 ans pour ceux qui ne sont pas atteints. Pour les femmes l’EVAS est de 63,8 ans pour celles qui sont atteintes du diabète au lieu de 73,5 ans pour les autres6.

Le diabète et les traitements qui lui sont associés ont un impact sur bien des aspects de la qualité de vie. Par exemple, de nombreux aspects de la santé fonctionnelle sont légèrement limités; citons par exemple la douleur et l’inconfort (souvent dus aux piqûres requises pour les injections), l’anxiété et la fatigue. Ce n’est que lorsque apparaissent les séquelles que la maladie a des répercussions plus importantes sur le fonctionnement.

Certaines des complications du diabète sont causées par une glycémie, une tension artérielle et un taux de cholestérol qui demeurent élevés pendant de longues périodes; la persistance de taux élevés pendant des mois et des années peut endommager les vaisseaux sanguins et les nerfs et accroître ainsi le risque de cardiopathie, de cécité, de lésions nerveuses et rénales et de complications cutanées (p. ex. infections bactériennes et fongiques, dermopathie diabétique).

Le présent document donne un aperçu des deux principaux types de diabète, celui de type 1 et celui de type 2. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui résulte en une incapacité de produire de l’insuline et est généralement diagnostiquée chez les enfants et les jeunes adultes. Le diabète de type 2 peut être dû à une résistance à l’insuline ou à la perte de la capacité de produire de l’insuline en quantité suffisante, ce qui peut se produire avec l’âge. Le diabète de type 2 est plus fréquent chez les personnes âgées.

Le diabète gestationnel, qui survient chez les femmes enceintes n’ayant jamais souffert du diabète auparavant, est également abordé dans le présent document. Le diabète gestationnel est un état temporaire qui disparaît habituellement après la grossesse. Il touche de 2 à 4 % de toutes les femmes enceintes7-10 et accroît grandement le risque de développer un diabète plus tard dans la vie. Dans la Classification internationale des maladies11, le diabète gestationnel est considéré comme une complication liée à la grossesse et est classé à la rubrique « Autres affections de la mère, classées ailleurs, mais compliquant la grossesse » (648), « Anomalies de l’épreuve de tolérance au glucose » (648.8).

Le présent document expose les séquelles les plus courantes du diabète de type 1 et de type 2, notamment la rétinopathie diabétique, la neuropathie diabétique et le pied diabétique. Deux de ces séquelles sont incluses ailleurs dans la classification CIM-9 : la rétinopathie diabétique est classée à la rubrique « Diabète avec complications oculaires » (code de la
CIM-9 250.5) et aussi parmi les maladies du système nerveux et des organes des sens à la rubrique « Rétinopathie diabétique » (362.0).
La neuropathie diabétique est d’abord classée sous le code 250.6, diabète avec complications neurologiques, puis parmi les maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif dans la catégorie des arthropathies associées à des affections neurologiques (713.5).

Les complications qui sont des séquelles du diabète et d’autres maladies sont présentées dans d’autres documents de la présente série. Au nombre de ces complications figurent la cécité (maladies du système nerveux et des organes des sens), l’amputation (traumatismes), les cardiopathies ischémiques et l’accident vasculaire cérébral (maladies cardiovasculaires), l’insuffisance rénale chronique et l’insuffisance rénale terminale (maladies de l’appareil génito-urinaire).


*Un taux d’inflation est calculé à partir d’un facteur de rajustement de 1/(1-0,33) — le 0,33 étant le pourcentage estimatif de cas non diagnostiqués5 — soit 1,49. Le facteur de rajustement multiplié par le nombre de cas diagnostiqués donne une estimation du nombre total de cas (diagnostiqués et non diagnostiqués).


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Date de modification : 2005-10-04 Avis importants
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