Abordabilité du logement

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Importance de l'indicateur
Contexte
Faits saillants et graphiques
Bibliographie

Par définition, on considère que les ménages qui doivent dépenser 30 % ou plus de leur revenu total pour se loger ont un problème d'« abordabilité du logement ». Les dépenses de logement incluent les paiements pour l'électricité, le mazout, le gaz, le charbon, le bois ou d'autres combustibles, l'eau et d'autres services municipaux, ainsi que les versements hypothécaires mensuels, les impôts fonciers, les charges de copropriété et le loyer. Les logements de bande sur les réserves indiennes n'ont pas été inclus dans le calcul de l'abordabilité du logement.

Importance de l'indicateur

Les personnes qui n'ont pas accès à un logement acceptable sont plus susceptibles que celles ayant un logement adéquat d'éprouver des problèmes de santé physique et mentale1. Un « logement acceptable » est abordable, ne requiert pas de réparations importantes et n'est pas surpeuplé. Le critère d'abordabilité est celui qui pose le plus fréquemment des problèmes. L'indicateur d'« abordabilité du logement » permet d'identifier un segment de la population qui éprouve des difficultés financières et qui, étant donné le coût du logement, souffre les conséquences de ne pas avoir suffisamment d'argent disponible pour répondre aux besoins essentiels, tels que se nourrir, se vêtir et se déplacer. Il s'agit d'une mesure relative qui reflète l'équilibre entre le revenu, les conditions de logement et le coût du logement.

Contexte

Le montant payé par les familles pour se loger reflète non seulement la taille et la qualité de leur logement, mais aussi le type de quartier et l'accès aux écoles, aux emplois et aux ressources communautaires2.

Les problèmes d'abordabilité du logement ne sont pas répartis uniformément au sein de la population3,4.

En 2001, 18 % des personnes âgées avaient des problèmes d'abordabilité du logement3. Celles ayant un faible revenu y étaient particulièrement vulnérables; de 1981 à 2001, la prévalence des problèmes d'abordabilité du logement est passée de 45 % à 52 % chez ce groupe3.

Les personnes âgées qui vivent seules sont plus susceptibles d'avoir des problèmes d'abordabilité du logement, tout comme celles qui sont locataires, celles qui résident dans les grandes villes, les femmes et les personnes très âgées (85 ans et plus)3.

Les problèmes d'abordabilité du logement touchent de façon disproportionnée les nouveaux immigrants, en grande partie en raison des coûts élevés du logement à Toronto et à Vancouver, où nombre de ces nouveaux immigrants s'établissent initialement3.

La prévalence des problèmes d'abordabilité du logement est relativement élevée chez les personnes qui vivent seules, les femmes qui sont chefs d'une famille monoparentale et les personnes qui ont vécu récemment des changements familiaux (mariage, divorce ou arrivée d'un enfant, par exemple)4.

De 2002 à 2004, les personnes ayant une incapacité étaient plus susceptibles que les autres d'avoir des problèmes d'aborbabilité du logement4.

Faits saillants et graphiques

Tendance temporelle

Description

Description

Graphique 3.1 - Pourcentage de propriétaires et de  locataires dépensant au moins 30 % du revenu du  ménage pour se loger, Canada, 1996, 2001 et  2006 

  • En 2006, 68 % des 12,2 millions de logements privés occupés au Canada étaient habités par leur propriétaire (8,4 millions); les 32 % restants (3,9 millions) étaient loués5.
  • Un ménage canadien sur quatre (plus de 3 millions) dépense au moins 30 % de son revenu pour se loger.
  • La proportion de ménages canadiens se trouvant dans ces circonstances est demeurée relativement stable depuis 1996.
  • En 2006, 40 % des locataires, mais 18 % des propriétaires avaient un problème d'abordabilité du logement.

Province

Description

Graphique 3.2 - Pourcentage  des locataires et des propriétaires dépensant au moins 30 % de leur revenu  pour se loger, Canada, provinces et territoires, 2006

  • Plus d'un propriétaire sur cing vivant en Ontario et en Colombie–Britannique avaient des problèmes d'abordabilité du logement.
  • Dans chaque province, les dépenses de logement étaient élevées pour plus du tiers des ménages locataires, les pourcentages étaient particulièrement élevés en Nouvelle–Écosse (45 %), en Ontario (44 %) et en Colombie–Britannique (43 %).

Bibliographie

1. Butler-Jones D. L'administrateur en chef de la santé publique : Rapport sur l'état de la santé publique au Canada 2008.

2. Luffman J. 2006. « Mesurer l'abordabilité du logement », L'emploi et le revenu en perspective, produit no 75-001 au catalogue de Statistique Canada, vol. 7, no 11, (novembre), p. 17 à 27.

3. Clark W. 2005. « Combien d'argent les personnes âgées consacrent-elles au logement? », Tendances sociales canadiennes, produit no 11-008 au catalogue de Statistique Canada, no 78 (automne).

4. Rea W., J. Yuen, J. Engeland et R. Figueroa. 2008. « La dynamique de l'abordabilité du logement », L'emploi et le revenu en perspective, produit no 75-001 au catalogue de Statistique Canada, vol. 9, no 1 (janvier), p. 17 à 30.

5. Statistique Canada. Profil d'indicateurs du recensement, Canada, provinces, territoires, régions sociosanitaires (limites de décembre 2007) et groupes de régions homologues, aux 5 ans (tableau CANSIM).

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