Rapports sur la santé

Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

Juillet 2020

L’exercice et le temps passé devant un écran pendant la pandémie de COVID-19

par Rachel C. Colley, Tracey Bushnik, et Kellie Langlois

Des mesures de distanciation physique ont été prises au Canada en mars 2020 pour ralentir la propagation de la COVID-19. Ces mesures comprenaient la fermeture généralisée des frontières, des écoles et des entreprises. Cet écart par rapport à la normalité a entraîné un changement radical dans les activités quotidiennes tandis que de nombreux Canadiens se sont soudainement retrouvés à travailler de la maison, à faire l’école à la maison pour leurs enfants et à éviter de sortir de la maison pour des raisons non essentielles. Si les mesures de distanciation physique sont fondamentales pour réduire la transmission du virus, des restrictions prolongées peuvent entraîner des possibilités réduites de faire de l’exercice à l’extérieur et une anxiété accrue et la dépression. Pendant la période de confinement, moins de Canadiens accordent une cote élevée à leur propre santé mentale comparativement à un échantillon de Canadiens en 2018. De plus, beaucoup ont signalé une augmentation de leur anxiété à l'égard de leur propre santé et celles des autres. Ceux qui ont déclaré une meilleure santé mentale pendant la pandémie étaient plus susceptibles de déclarer avoir fait de l’exercice à l’extérieur.

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Association entre les ordonnances d’opioïdes postopératoires prescrites à des mères et les événements liés aux opioïdes chez leurs enfants : étude d’une cohorte fondée sur la population

par Jennifer Bethell, Mark D. Neuman, Brian T. Bateman, Karim S. Ladha, Andrea Hill, Guohua Li, Duminda N. Wijeysundera, et Hannah Wunsch

En Ontario, en 2017, on a dénombré 1 276 visites à l’urgence attribuables à une intoxication aux opioïdes chez les jeunes âgés de moins de 25 ans. Parmi les personnes âgées de 15 à 24 ans, le taux a plus que doublé entre 2013 et 2017. Selon des données canadiennes et américaines, le taux de préjudices liés aux opioïdes peut être disproportionné chez les personnes âgées de moins de 25 ans. Ce groupe d’âge représente environ 1 personne ayant reçu un opioïde sur 10, mais 1 personne qui s’est présentée à l’urgence pour une intoxication aux opioïdes sur 5. Cette différence peut s’expliquer, en partie, par la consommation illicite d’opioïdes. Cependant, des données probantes appuient une autre explication, à savoir que certains jeunes ont accès à des opioïdes prescrits à d’autres membres de leur ménage. Selon les données d’enquête des deux pays, chez les jeunes qui consomment des opioïdes, la famille ou des amis sont la source la plus courante d’opioïdes. Deux études cas-témoins (elles aussi réalisées au Canada et aux États-Unis) ont montré que les ordonnances d’opioïdes prescrites à des membres de la famille sont associées à un risque accru de surdoses traitées à l’hôpital chez les enfants et les jeunes adultes.

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