Rapports sur la santé
Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Novembre 2019
Orientation sexuelle et santé mentale complète
par Heather Gilmour
Les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles sont plus susceptibles de faire une dépression, d’éprouver de l’anxiété, d’être en état de suicidabilité et d’abuser de l’alcool ou de drogues que leurs homologues hétérosexuels. Les stress sociaux que vivent les populations des minorités sexuelles, comme la stigmatisation, les préjugés et la discrimination, en plus des sentiments internalisés de négativité et des attentes de rejet, sont considérés comme un facteur expliquant partiellement les différences de risques de troubles mentaux.
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Autres articles
Orientation sexuelle et santé mentale complète
- M. Tjepkema, « Utilisation des services de santé par les gais, les lesbiennes et les bisexuels au Canada », Rapports sur la santé, 19(1), 2008, p. 57–70.
Validation d’une mesure rapide de l’exposition au combat au sein du personnel des Forces Armées Canadiennes
par Kerry A. Sudom, Robert Nesdole et Mark A. Zamorski
Les recherches ont invariablement montré que l’exposition au combat militaire est associée à une foule de problèmes de santé mentale, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), la dépression et l’abus d’alcool, l’association la plus étroite étant affichée par le TSPT. En outre, on a associé l’exposition au combat à l’abus d’alcool ou de drogues, à l’idéation suicidaire, aux blessures et aux traumatismes cérébraux. Pour comprendre les effets du combat sur les problèmes de santé, il faut pouvoir mesurer les expériences de combat de façon fiable. Les mesures génériques des traumatismes comportent des éléments qui illustrent les expériences militaires de façon théorique (p. ex. l’exposition au combat ou les opérations de maintien de la paix), mais leur utilisation comporte plusieurs limites : un manque de précision quant aux expériences particulières sur lesquelles les personnes interrogées se basent pour souscrire à un élément, une incapacité à saisir le vaste éventail d’intensités des expériences de combat et une incapacité à relier d’autres éléments traumatiques de l’inventaire au service militaire.
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