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Les estimations tirées de l’Enquête sur la population
active révèlent une tendance à la hausse au chapitre
de la fréquence des absences du travail et du nombre de jours perdus
pour des raisons personnelles (maladie ou incapacité, et obligations
personnelles ou familiales) depuis 1999. Plusieurs facteurs ont alimenté
cette tendance, notamment le vieillissement de la main-d’oeuvre, la
part croissante des femmes dans la main-d’oeuvre et tout particulièrement
des mères ayant de jeunes enfants, le stress élevé chez
les travailleurs, ainsi que des congés de maladie et congés
pour obligations familiales plus généreux.
Au cours d’une semaine moyenne en 1999, si l’on exclut
les femmes en congé de maternité, 6,0 % de tous les
employés à temps plein occupant un seul emploi étaient
absents du travail toute la semaine ou une partie de celle-ci pour des raisons
personnelles. Ce pourcentage a atteint 8,2 % (890 000) en 2009.
Le temps total de travail perdu a également augmenté de façon
soutenue, passant de 3,2 % de la semaine de travail prévue
en 1999 à 3,9 % en 2009. Extrapolé
sur l’ensemble de l’année, le temps de travail perdu pour
des raisons personnelles a augmenté, passant d’un équivalent
de 8,1 jours par travailleur en 1999 à 9,8 jours
en 2009.
Les employés à temps plein du secteur public (plus susceptibles
d’être syndiqués ou d’être des femmes) ont
perdu plus de temps de travail en 2009 pour des raisons personnelles
(12,6 jours en moyenne) que leurs homologues du secteur privé
(8,9 jours).