Octobre 2023

Pleins feux sur les données et la recherche

Travailleurs étrangers au Canada : évolution de la composition et des taux d’emploi des titulaires d’un permis de travail

Le Canada recrute des ressortissants étrangers en leur accordant des permis de travail pour combler des pénuries de main-d’œuvre temporaires. Cette étude permet d’examiner les deux principaux programmes de permis de travail, c’est-à-dire le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et le Programme de mobilité internationale (PMI), afin de faciliter la compréhension des programmes de permis de travail en évolution.

L’étude a déterminé que le nombre croissant de titulaires de permis de travail était principalement attribuable au PMI aux fins de travail et d’études. Au cours de la période de 2010 à 2021, la part de titulaires de permis de travail du PMI aux fins de travail est passée de 42 % à 55 % en 2021, et la part de titulaires de permis du PMI aux fins d’études a plus que doublé pour passer de 8 % à 17 %. De plus, entre 2010 et 2020, la part de titulaires de permis de travail déclarant des revenus annuels au Canada a augmenté pour passer de 60 % à 71 %, et cette proportion variait considérablement selon le programme de permis.

Article complet Version PDF

Aperçus

Travailleurs étrangers au Canada : titulaires de permis de travail par rapport aux enregistrements de revenu d’emploi, 2010 à 2022

Les travailleurs étrangers temporaires sont une source de main-d’œuvre de plus en plus importante au Canada, et il est essentiel de mesurer avec exactitude leur présence parmi la population active afin de mieux éclairer les décisions en matière de politique. Cette étude permet d’évaluer les avantages et les limites des deux sources de données les plus couramment utilisées. Les statistiques sur les titulaires de permis de travail fournies par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada offrent des renseignements à jour sur l’afflux et le nombre total de ressortissants étrangers qui arrivent au Canada pour y travailler. Cependant, comme certains titulaires de permis de travail pourraient ne pas avoir travaillé au Canada pendant l’année, et que de nombreux résidents temporaires admissibles ne sont pas tenus d’avoir un permis de travail en vue de travailler, le nombre de résidents temporaires qui occupent un emploi selon les dossiers fiscaux représente une autre mesure importante du rôle joué par les travailleurs étrangers temporaires dans le marché du travail.

De 2010 à 2020, le nombre de résidents temporaires qui ont déclaré toucher un revenu d’emploi a augmenté de 149 %, tandis que l’on a observé une augmentation plus modeste (108 %) du nombre de titulaires de permis de travail valides aux fins de travail au 31 décembre de chaque année. Cet écart entre les taux de croissance est attribuable à une participation accrue à la population active des titulaires de permis de travail et des titulaires de permis autres que de travail.

Article complet Version PDF

Couverture des congés de maladie payés des employés au Canada, de 1995 à 2022

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance de congés de maladie payés pour les employés canadiens. Cette étude démontre que la couverture autodéclarée des congés de maladie payés a modérément augmenté au Canada au cours de la période de 1995 à 2022. Dans de nombreux cas, la couverture semble avoir augmenté plus rapidement dans les emplois qui ont une couverture relativement faible que dans d’autres emplois. Par exemple, la couverture a augmenté d’environ 13 points de pourcentage dans les emplois non syndiqués entre 1995 et 2022, mais a augmenté de 6 points, tout au plus, dans les emplois syndiqués durant la même période. Néanmoins, en 2022, des différences importantes dans la couverture autodéclarée persistent dans plusieurs dimensions, comme l’éducation, le secteur, la taille de l’entreprise, et les déciles de la répartition des salaires.

Article complet Version PDF

Développements récents de l’économie canadienne : automne 2023

Cet article présente un résumé intégré des changements récents survenus dans la production, les prix à la consommation, l’emploi et les finances des ménages. Il met en relief les variations observées dans les données économiques au cours de la première moitié de 2023 et des mois d’été. L’article traite également de la façon dont les conditions économiques ont évolué en fonction de la hausse des coûts d’emprunt.

Article complet Version PDF

Articles de recherche

Un profil des disparations d’entreprises et des cas d’insolvabilité

Les petites entreprises sont plus susceptibles que les grandes de fermer définitivement leurs portes, ce que l’on appelle couramment une « disparition ». Cependant, les petites entreprises ont des taux de faillite plus faibles que les grandes. Cette étude comble une lacune dans les connaissances en examinant les tendances dans les disparitions, les propositions d’insolvabilité et les faillites d’entreprises de 2004 à 2020, selon les caractéristiques opérationnelles et financières des entreprises.

Les entreprises dans le secteur de la fabrication affichent des taux de disparitions d’entreprises parmi les plus faibles, mais des taux de faillites relativement élevés. Les entreprises qui font faillite ont tendance à avoir de faibles taux de productivité du travail, de rentabilité et de liquidités, et un niveau d’endettement élevé.

Les tendances sont similaires, mais moins prononcées pour les entreprises qui disparaissent, ce qui indique que les disparitions d’entreprises sont probablement attribuables à des raisons autres que des défaillances d’entreprise ou des difficultés financières. Les résultats suggèrent que les entreprises qui ont fait faillite sont devenues plus vulnérables au fil du temps si l’on examine leur rendement financier enregistré l’année précédant leur faillite.

Article complet Version PDF

Recours au soutien gouvernemental à la liquidité par les entreprises de services de garde d’enfants au Canada pendant la pandémie de COVID-19

Les entreprises de services de garde d’enfants jouent un rôle important dans la participation des parents à la population active. Cette étude a déterminé que les entreprises de services de garde d’enfants ont reçu en moyenne plus d’argent des programmes de soutien financier fédéraux que les autres entreprises de l’économie pendant la pandémie de COVID-19. Cette étude vise à examiner le recours, par les services de garde d’enfants admissibles, à quatre programmes de soutien d’urgence du gouvernement, soit la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC), la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL), et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Les entreprises de services de garde d’enfants étaient plus susceptibles de bénéficier de la SUCL, de l’AUCLC ou du CUEC, et moins susceptibles de bénéficier de la SSUC.

Parmi les entreprises de services de garde d’enfants ayant un numéro d’entreprise actif, les entreprises de services de garde d’enfants à but non lucratif étaient moins susceptibles que celles à but lucratif de bénéficier de mesures de soutien, mais les mesures de soutien dont elles bénéficiaient étaient d’une valeur plus élevée. Les entreprises de services de garde d’enfants en Ontario et en Alberta étaient les plus susceptibles de bénéficier de mesures de soutien, et ont également bénéficié des mesures de soutien ayant la valeur la plus élevée, par rapport aux entreprises de services de garde d’enfants d’autres provinces et territoires.

Article complet Version PDF

Date de modification :