Février 2021

Pleins feux sur les données et la recherche

Les résultats économiques associés à la numérisation au Canada au cours des 20 dernières années

L’adoption de technologies numériques par les industries canadiennes est associée à une plus grande productivité du travail et à une plus grande tolérance aux répercussions économiques de la pandémie de COVID-19. De 2002 à 2019, la productivité du travail a augmenté de 22,1 % dans le secteur hautement numérique, une hausse qui est plus de trois fois supérieure à celle du secteur peu numérique.

Cet article présente les résultats et décrit un nouvel indicateur composite de l’intensité numérique, élaboré par des chercheurs de Statistique Canada, qui caractérise l’intensité de la numérisation dans les industries canadiennes et compare le rendement économique des secteurs où les intrants numériques ont été utilisés plus intensivement dans le processus de production.

Article complet Version PDF

Aperçus

Réactions des travailleurs à la perte d’un emploi lorsque les possibilités d’emploi sont rares

L’examen des façons dont les travailleurs mis à pied ont composé avec une perte d’emploi lors de la récession de 2008-2009 peut fournir des renseignements sur la manière d’aider les travailleurs qui ont été mis à pied dans la foulée de la pandémie de COVID-19. L’étude porte sur la mesure dans laquelle les travailleurs déplacés en 2009 ont eu recours à quatre stratégies d’adaptation en 2010, l’année suivant leur perte d’emploi : changer de région, passer au travail autonome au sein d’une entreprise non constituée en société, entreprendre des études postsecondaires ou entamer un programme de formation des apprentis inscrits.

Entre 4 % et 6 % des hommes et des femmes mis à pied ont entrepris des études postsecondaires en 2010. Une proportion similaire de travailleurs, soit près de 6 %, ont changé de région économique entre l’année précédant leur perte d’emploi (2008) et l’année suivant leur perte d’emploi (2010). Un peu plus de 4 % sont devenus des travailleurs autonomes au sein d’une entreprise non constituée en société en 2010. En revanche, pas plus de 1 % d’entre eux ont entrepris des programmes de formation des apprentis inscrits. Seule une minorité, environ 1 %, a eu recours à plus d’une stratégie.

Article complet Version PDF

Articles de recherche

Mesure de l’intensité numérique dans l’économie canadienne

Cette étude décrit en détail un indice créé par Statistique Canada pour caractériser l’intensité de la numérisation dans les secteurs canadiens et son incidence sur l’économie.

L’indice composite final semble indiquer que l’intensité numérique à l’échelle de l’économie canadienne s’est continuellement améliorée, augmentant de 60 % de 2000-2002 à 2013-2015. Presque tous les secteurs sont devenus plus dépendants des technologies numériques au cours de cette période. Cependant, cette intensification de la numérisation a été inégale d’une industrie à l’autre.

Certains secteurs, comme les services d’information, les télécommunications et les services professionnels, scientifiques et techniques, ont affiché une intensité numérique élevée au début de la période de référence, qui a augmenté de façon considérable au fil du temps, tandis que d’autres secteurs, comme l’agriculture, l’exploitation minière, la construction, la fabrication et le transport, ont affiché une faible intensité numérique au début de la période, qui a augmenté légèrement.

Article complet Version PDF

Trajectoires de rémunération des étudiants étrangers au cours des premières années suivant l’obtention d’un diplôme d’études postsecondaires

Les étudiants étrangers qui ont obtenu leur diplôme d’un établissement postsecondaire canadien de 2010 à 2012 gagnaient 11 % de moins que les étudiants canadiens au cours de la première année suivant l’obtention du diplôme et 12 % de moins 5 ans après l’obtention du diplôme. L’écart de rémunération était considérablement plus grand chez les diplômés de la maîtrise (40 %) ou du doctorat (35 %) au cours de la première année suivant l’obtention du diplôme. Ces écarts étaient réduits à 26 % et à 10 %, respectivement, au cours de la cinquième année après l’obtention du diplôme.

D’autres résultats de cette étude montrent que ce désavantage pourrait être dû au fait que les étudiants étrangers étaient beaucoup moins susceptibles d’acquérir de l’expérience professionnelle avant l’obtention de leur diplôme que les étudiants canadiens. Environ 44 % des étudiants étrangers n’avaient aucune expérience professionnelle au Canada avant l’obtention de leur diplôme, comparativement à 2 % des étudiants canadiens. Le nombre limité d’années de résidence au Canada, les compétences linguistiques, les différences culturelles, le rendement scolaire et la réticence des employeurs à recruter et à former des candidats à un emploi ayant le statut de résident temporaire peuvent tous être des facteurs expliquant le fait que les étudiants étrangers ont moins d’expérience professionnelle préalable à l’obtention de leur diplôme.

Article complet Version PDF

Date de modification :