Rapports économiques et sociaux
Travailleurs étrangers temporaires exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments : transition vers le statut de résident permanent et maintien en emploi dans l’industrie après la transition

Date de diffusion : le 24 janvier 2024

DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202400100004-fra

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Résumé

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les rôles joués par les travailleurs étrangers temporaires (TET) exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments. La présente étude porte sur ces travailleurs et permet d’examiner leur transition vers le statut de résident permanent et leur maintien en emploi dans l’industrie après leur immigration. Des comparaisons sont effectuées avec des TET exerçant des professions plus spécialisées. Cinq ans après avoir commencé à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments, les TET ayant des professions peu spécialisées qui sont arrivés au Canada entre 2000 et 2004 ou entre 2010 et 2014 affichaient des taux de transition vers la résidence permanente inférieurs à ceux de leurs homologues exerçant des professions plus spécialisées. Cependant, c’était l’inverse pour les TET exerçant des professions peu spécialisées qui sont arrivés au Canada entre 2005 et 2009. Le taux de maintien en emploi des TET ayant des professions peu ou plus spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments a diminué au cours des cinq premières années suivant l’admission, et ce, pour toutes les cohortes d’admission. Le taux de maintien en emploi des TET exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments a diminué pour chaque cohorte d’admission successive, du milieu à la fin des années 2000.

Mots clés : fabrication d’aliments, maintien en emploi dans l’industrie, transition vers le statut de résident permanent, travailleurs étrangers temporaires.

Auteurs

Jue Zhang travaille à la Division de l’activité minière, de la fabrication et du commerce de gros à Statistique Canada. Yuqian Lu et Youjin Choi travaillent à la Division de l’analyse sociale et de la modélisation à Statistique Canada. Jianwei Zhong travaille à la Direction générale de la recherche et des données au sein d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Remerciements

La présente étude a été menée en collaboration avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Les auteurs tiennent à remercier Cédric de Chardon, Rebeka Lee, Chris Hamilton, Feng Hou, René Morissette et Mikal Skuterud pour les conseils et les commentaires qu’ils ont transmis à l’égard d’une version antérieure du présent article.

Introduction

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les rôles joués par les travailleurs étrangers temporaires (TET) exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments, un secteur essentiel selon la Stratégie nationale sur les infrastructures essentiellesNote . Ce secteur a une forte concentration de travailleurs étrangers (Lu, 2020; Zhang, Ostrovsky et Arsenault, 2021), ce qui suscite des inquiétudes à savoir si ces TET ayant des professions peu spécialisées ont suffisamment de choix de parcours pour devenir des résidents permanents et s’ils demeurent dans le secteur après avoir reçu le statut de résident permanent (Banerjee et Hiebert, 2021; Bousmah et Grenier, 2022; Omidvar et Cepla, 2021).

Pour aider à mieux comprendre cet enjeu, la présente étude met l’accent sur les TET exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments et permet d’examiner leur taux de transition vers la résidence permanente et leur taux de maintien en emploi dans l’industrie de un an à cinq ans après avoir obtenu le statut de résident permanent. Elle a permis d’analyser les titulaires de permis de travail exerçant des professions peu spécialisées dont le premier emploi était au sein de l’industrie de la fabrication d’aliments de 2000 à 2020, et de les comparer avec les TET exerçant des professions plus spécialisées dans cette même industrieNote . Les niveaux d’exigence en matière de compétences professionnelles étaient basés sur les renseignements sur la profession tirés de leurs permis de travail. Lorsque les renseignements sur la profession n’étaient pas disponibles, les gains annuels réalisés au cours de l’année du premier emploi du TET ont été utilisés pour imputer les niveaux d’exigences en matière de compétences professionnelles (voir la section Annexe sur les données pour obtenir plus de précisions).

Le nombre de travailleurs étrangers temporaires qui entrent dans l’industrie de la fabrication d’aliments fluctue au fil du temps

Le nombre de TET qui sont entrés dans l’industrie de la fabrication d’aliments a varié de 880 à 4 750 travailleurs annuellement pendant la période allant de 2000 à 2020. Des variations considérables ont été observées après la moitié des années 2000 (graphique 1). Ces variations ont été principalement causées par les fluctuations dans le nombre de TET ayant des professions peu spécialisées, qui représentaient de 55 % à 82 % des TET commençant à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments chaque année. Avant le milieu des années 2000, environ 500 à 900 TET intégraient l’industrie chaque année pour exercer des professions peu spécialisées. En 2007, ce nombre a fortement augmenté pour passer à 2 120, ce qui représente plus du double de ce qui avait été observé en 2006, pour ensuite plafonner à 2 590 en 2008. De 2007 à 2010, le projet pilote d’avis relatif au marché du travail en mode accéléré a été mis en œuvre en Alberta et en Colombie-Britannique. Ce programme a permis aux employeurs d’avoir un accès plus rapide aux travailleurs étrangers et aux entreprises de pourvoir de nombreux postes peu spécialisés (Emploi et Développement social Canada, 2007). Même si ce programme a été en vigueur jusqu’en 2010, le nombre de TET ayant des professions peu spécialisées a diminué considérablement, passant de 2 590 en 2008 à 1 000 en 2010, et la représentation de ces travailleurs dans l’ensemble des TET de l’industrie de la fabrication d’aliments a aussi baissé considérablement, passant de 82 % en 2008 à 68 % en 2010. Cette diminution s’explique peut-être par la réduction de la demande de main-d’œuvre dans l’industrie de la fabrication d’aliments aux alentours de la récession économique de 2008-2009. Après 2010, le nombre de TET exerçant des professions peu spécialisées fluctuait aux alentours de 1 000 à 1 800, et ce, jusqu’en 2016. Ce nombre a dépassé le seuil des 2 000 en 2017, pour ensuite atteindre 2 900 en 2019, ce qui représente le nombre le plus élevé des 20 dernières années.

Graphique 1 : Nombre de travailleurs étrangers temporaires pendant leur première année d’emploi et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments, selon le niveau de compétences professionnelles et la cohorte d’entrée, 2000 à 2020

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Première année d’emploi dans l’industrie (titres de rangée) et Professions peu spécialisées, Professions plus spécialisées et Total, calculées selon nombre de personnes unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Première année d’emploi dans l’industrie   Professions peu spécialisées   Professions plus spécialisées   Total
nombre de personnes
2000 480 400 880
2001 540 460 990
2002 680 490 1 170
2003 580 420 1 000
2004 700 400 1 090
2005 900 340 1 250
2006 930 430 1 360
2007 2 120 510 2 630
2008 2 590 580 3 170
2009 1 780 550 2 330
2010 1 000 480 1 480
2011 1 270 490 1 770
2012 1 810 500 2 310
2013 1 520 490 2 010
2014 1 370 480 1 850
2015 950 560 1 510
2016 1 490 670 2 150
2017 2 020 960 2 970
2018 2 720 1 650 4 370
2019 2 900 1 850 4 750
2020 2 030 1 170 3 200

Le nombre annuel de TET ayant des professions plus spécialisées qui sont entrés dans l’industrie était relativement petit et stable, variant de 340 à 600 environ pendant la période allant de 2000 à 2015. De 2015 à 2019, ce nombre a presque triplé en peu de temps (passant de 670 à 1 850). Toutefois, en 2020, en raison des restrictions de voyage pendant la pandémie de COVID-19, le nombre de TET a diminué de plus de 30 % dans chacun de ces deux groupes de compétences professionnelles.

Les travailleurs étrangers temporaires exerçant des professions peu spécialisées ou plus spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments ont différentes caractéristiques socioéconomiques

Le tableau 1 présente les caractéristiques des TET exerçant des professions peu spécialisées ou plus spécialisées qui ont été regroupés dans cinq cohortes d’entrée établies selon l’année d’arrivée au Canada (2000 à 2004, 2005 à 2009, 2010 à 2014, 2015 à 2019, et 2020). En général, les TET dans l’industrie de la fabrication d’aliments étaient concentrés dans le groupe des 25 à 34 ans. Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler dans cette industrie, mais l’écart entre les sexes s’est rétréci dans les cohortes plus récentes.


Tableau 1
Caractéristiques des travailleurs étrangers temporaires pendant leur première année d’emploi et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments, selon le niveau de compétences professionnelles et la cohorte d’entrée
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Caractéristiques des travailleurs étrangers temporaires pendant leur première année d’emploi et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments Professions peu spécialisées, Professions plus spécialisées, Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 , Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 , Cohorte d’entrée de 2010 à 2014 , Cohorte d’entrée de 2015 à 2019 et Cohorte d’entrée de 2020, calculées selon personnes et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Professions peu spécialisées Professions plus spécialisées
Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 Cohorte d’entrée de 2010 à 2014 Cohorte d’entrée de 2015 à 2019 Cohorte d’entrée de 2020 Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 Cohorte d’entrée de 2010 à 2014 Cohorte d’entrée de 2015 à 2019 Cohorte d’entrée de 2020
personnes
Nombre de personnes 2 970 8 320 6 970 10 070 2 030 2 160 2 410 2 440 5 680 1 170
pourcentage
Âge au premier emploi
24 ans ou moins 22,7 13,3 17,7 17,4 14,8 16,3 15,9 16,9 13,9 7,6
25 à 34 ans 41,3 52,6 51,3 46,3 45,0 43,0 42,3 45,3 46,3 44,0
35 à 44 ans 24,4 28,9 25,5 28,2 31,2 27,7 29,1 26,0 27,0 32,2
45 ans ou plus 11,6 5,2 5,4 8,2 8,9 12,9 12,8 11,9 12,7 16,2
Sexe
Hommes 60,7 72,3 56,7 56,8 63,3 75,7 74,6 67,0 65,1 69,9
Femmes 39,3 27,7 43,3 43,2 36,7 24,3 25,4 33,0 34,9 30,1
Province du premier emploi
Région de l’Atlantique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 6,8 29,7 22,3 19,0 3,0 4,8 2,6 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Québec 23,0 12,3 17,3 30,8 37,1 18,8 24,8 24,8 35,2 38,1
Ontario 52,4 14,4 15,8 18,1 16,2 57,9 34,6 34,5 30,3 35,8
Manitoba 5,7 18,4 2,8 8,8 9,7 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 7,1 7,0 6,3 4,6
Saskatchewan Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 2,5 0,6 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 2,0 2,4 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Alberta 7,1 37,8 23,0 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 10,1 17,1 17,0 8,7 6,0
Colombie-Britannique 10,8 7,8 10,8 11,8 10,0 7,6 9,7 11,7 15,2 11,1
Région d’origine
Amérique centrale 17,7 22,2 21,3 22,6 32,2 6,0 9,0 6,8 4,4 8,6
Caraïbes 8,8 4,0 6,2 8,8 4,2 4,2 8,5 3,9 10,1 8,2
Amérique du Sud 8,8 8,2 2,1 4,2 4,2 10,1 7,3 3,6 6,6 8,0
Europe de l’Ouest 4,7 4,1 7,0 7,4 4,1 10,8 19,8 21,7 17,1 11,2
Europe du Nord 1,8 1,1 2,2 3,0 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 4,0 4,4 5,6 4,1 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Europe du Sud 1,4 0,5 1,9 1,3 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 2,5 2,2 6,7 3,7 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Europe de l’Est 11,4 9,3 7,4 2,0 1,3 12,5 6,3 7,2 5,1 3,8
Afrique 13,3 5,2 4,2 11,0 9,2 13,1 7,4 7,3 13,4 14,8
Asie du Sud 10,8 1,9 2,5 5,7 10,4 11,8 5,4 6,3 12,1 19,2
Asie du Sud-Est 2,0 26,9 26,9 17,0 23,8 3,2 12,1 11,3 9,1 11,5
Asie de l’Est 10,4 13,6 15,1 13,3 5,3 7,3 4,9 6,9 7,4 4,2
Asie de l’Ouest 6,5 1,6 1,2 2,1 3,6 6,1 3,1 1,8 2,1 3,2
Océanie et autres 1,9 0,9 1,6 1,3 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 2,1 2,3 2,5 1,7 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Amérique du Nord 0,6 0,4 0,5 0,2 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique 6,3 7,3 8,4 3,4 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique

Les TET qui sont arrivés au pays après 2004 étaient moins concentrés en Ontario que dans les années précédentes. La proportion de TET exerçant des professions peu spécialisées en Ontario était légèrement supérieure à 50 % dans la cohorte d’entrée de 2000 à 2004, mais elle a diminué pour s’établir aux alentours de 14 % à 18 % dans les cohortes subséquentes. À l’inverse, une forte hausse a été observée dans la proportion des TET qui travaillaient dans les provinces de l’Atlantique. Cette tendance a mené à une répartition géographique mieux équilibrée des TET ayant des professions peu spécialisées dans les cohortes des années 2010. Quant aux TET exerçant des professions plus spécialisées arrivés au pays plus récemment, contrairement à leurs homologues exerçant des professions peu spécialisées, on n’a pas observé une augmentation de leur proportion dans les provinces de l’Atlantique; ces TET exerçant des professions plus spécialisées ont exercé leur premier emploi majoritairement en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Les principales régions d’origine des cohortes de personnes qui sont arrivées au pays avant 2005 différaient de celles des cohortes subséquentes. Pour les TET exerçant des professions peu spécialisées, l’Amérique centrale, l’Afrique et l’Europe de l’Est étaient les principales régions d’origine dans la cohorte d’entrée de 2000 à 2004. Pour les cohortes subséquentes, l’Amérique centrale est demeurée l’une des trois principales régions, et l’Asie du Sud-Est et l’Asie de l’Est ont pris la place des deux autres régions. Comparativement aux TET exerçant des professions peu spécialisées, les TET ayant des professions plus spécialisées étaient plus susceptibles d’être originaires de pays plus développés, notamment ceux de l’Europe de l’Ouest, qui est la principale région d’origine pour les cohortes d’entrée après le milieu des années 2000.

Les travailleurs étrangers temporaires exerçant des professions peu spécialisées affichent des taux de transition vers la résidence permanente relativement plus faibles, à l’exception de la cohorte d’entrée de 2005 à 2009

Les taux cumulatifs de la transition du statut de résident temporaire vers la résidence permanente selon l’année suivant le début de l’emploi dans l’industrie de la fabrication d’aliments sont présentés dans le tableau 2. Parmi les personnes ayant commencé à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments avant 2010, les taux de transition ont augmenté rapidement au cours des cinq premières années, avant de se stabiliser de la cinquième à la dixième année suivant leur entrée dans l’industrieNote . Par exemple, parmi les TET exerçant des professions peu spécialisées de la cohorte d’entrée de 2005 à 2009, 5 % d’entre eux ont reçu le statut de résident permanent un an après leur entrée dans l’industrie, ce qui correspond au taux de transition d’un an. Le taux de transition cumulatif a augmenté pour s’établir à 58 % pour ceux ayant reçu le statut de résident permanent cinq ans après leur entrée dans l’industrie; on désigne cela comme étant le taux de transition de cinq ans. Lorsque l’on a élargi la période d’examen, passant de 5 à 10 ans après l’entrée dans l’industrie, le taux de transition cumulatif a seulement augmenté d’environ 7 points de pourcentage pour s’établir à 65 %. Les taux correspondants des TET exerçant des professions plus spécialisées dans la même cohorte étaient de 11 %, de 51 % et de 59 %, respectivement.


Tableau 2
Taux cumulatifs de la transition vers le statut de résident permanent des travailleurs étrangers temporaires après leur première année d’emploi et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments, selon le niveau de compétences professionnelles et la cohorte d’entrée
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux cumulatifs de la transition vers le statut de résident permanent des travailleurs étrangers temporaires après leur première année d’emploi et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments. Les données sont présentées selon Nombre d’années écoulées après la première année de travail au sein de l’industrie (titres de rangée) et Professions peu spécialisées, Professions plus spécialisées, Cohorte d’entrée de 2000 à 2004, Cohorte d’entrée de 2005 à 2009, Cohorte d’entrée de 2010 à 2014, Cohorte d’entrée de 2015 à 2019, Cohorte d’entrée de 2020, Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 et Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 , calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Nombre d’années écoulées après la première année de travail au sein de l’industrie Professions peu spécialisées Professions plus spécialisées
Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 Cohorte d’entrée de 2010 à 2014 Cohorte d’entrée de 2015 à 2019 Cohorte d’entrée de 2020 Cohorte d’entrée de 2000 à 2004 Cohorte d’entrée de 2005 à 2009 Cohorte d’entrée de 2010 à 2014 Cohorte d’entrée de 2015 à 2019 Cohorte d’entrée de 2020
pourcentage
1 12,7 5,4 3,8 4,0 6,3 15,4 11,4 6,5 7,6 11,7
2 26,3 26,2 12,3 13,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 29,3 26,9 20,4 22,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
3 37,4 44,4 24,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 38,9 39,6 34,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
4 42,3 54,0 33,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 45,7 46,6 43,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
5 45,7 58,2 39,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 50,0 50,6 48,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
6 47,2 60,4 43,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 53,1 53,5 50,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
7 49,1 61,9 45,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 55,4 56,0 52,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
8 50,3 63,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 57,0 57,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
9 51,1 64,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 57,8 58,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
10 51,8 65,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 58,5 59,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Pour les deux niveaux de compétences professionnelles, le taux de transition d’un an a diminué considérablement entre les premières cohortes et la cohorte de 2010 à 2014, puis a augmenté dans les cohortes les plus récentes. Le taux de transition d’un an des TET exerçant des professions peu spécialisées a enregistré une hausse, passant de 4 % pour la cohorte de 2015 à 2019 à 6 % pour la cohorte de 2020. En ce qui a trait aux TET ayant des professions plus spécialisées, le taux de transition a aussi augmenté, passant de 8 % à 12 %.

La cohorte de 2005 à 2009 des TET exerçant des professions peu spécialisées a enregistré des taux de transition plus élevés à moyen et à long terme, comparativement aux cohortes de 2000 à 2004 et de 2010 à 2014 des TET ayant des professions peu spécialisées. Le taux de transition de cinq ans des TET exerçant des professions peu spécialisées dans la cohorte d’entrée de 2005 à 2009 s’élevait à 58 %, ce qui était supérieur de 12 et de 19 points de pourcentage au taux de la cohorte de 2000 à 2004 (46 %) et à celui de la cohorte de 2010 à 2014 (39 %), respectivement. Le taux de transition de 10 ans de la cohorte de 2005 à 2009 (65 %) était supérieur de presque 13 points de pourcentage au taux enregistré pour la cohorte de 2000 à 2004 (52 %). À titre de comparaison, pour les TET exerçant des professions plus spécialisées, les taux de transition à moyen et à long terme étaient relativement semblables pour toutes les cohortes. Les taux de transition de cinq ans étaient pratiquement identiques dans les trois cohortes d’entrée de 2000 à 2014, s’établissant aux alentours de 48 % à 51 %, et les taux de transition de 10 ans étaient également très proches dans les deux cohortes d’entrée avant 2010, se situant à environ 59 %Note .

À l’exception de la cohorte de 2005 à 2009, les TET exerçant des professions plus spécialisées avaient un taux de transition plus élevé que leurs homologues ayant des professions peu spécialisées, peu importe l’année depuis le premier emploi au sein de l’industrie de la fabrication d’aliments. Parmi la cohorte de 2000 à 2004, le taux de transition de cinq ans des TET exerçant des professions plus spécialisées (50 %) était plus élevé d’environ 4 points de pourcentage que celui des TET exerçant des professions peu spécialisées (46 %). L’écart était encore plus marqué dans la cohorte de 2010 à 2014, où le taux de transition de cinq ans des TET ayant des professions plus spécialisées (48 %) était plus élevé d’environ 9 points de pourcentage que celui des TET ayant des professions peu spécialisées (39 %)Note .

Les travailleurs étrangers temporaires exerçant des professions peu spécialisées affichent des taux plus élevés de maintien en emploi dans l’industrie de la fabrication d’aliments pour les cohortes d’admission de 2006 à 2015

Parmi tous les TET ayant commencé leur premier emploi dans l’industrie de la fabrication d’aliments de 2000 à 2018, environ 40 % avaient obtenu le statut de résident permanent avant 2019. Ces TET étaient divisés en quatre cohortes d’admission (2001 à 2005, 2006 à 2010, 2011 à 2015 et 2016 à 2019). Le tableau 3 montre le maintien en emploi dans l’industrie en fonction du nombre d’années écoulées depuis l’admission (c.-à-d. l’obtention du statut de résident permanent). Selon la cohorte d’admission, environ 46 % à 78 % des TET exerçant des professions peu spécialisées sont demeurés dans l’industrie de la fabrication d’aliments pendant leur année d’admission, comparativement à un taux d’environ 66 % à 73 % chez les TET ayant des professions plus spécialisées.


Tableau 3
Taux de maintien en emploi des travailleurs étrangers temporaires dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments, selon le niveau de compétences professionnelles et la cohorte d’entrée
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux de maintien en emploi des travailleurs étrangers temporaires dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments Cohorte d’admission de 2001 à 2005, Cohorte d’admission de 2006 à 2010, Cohorte d’admission de 2011 à 2015, Cohorte d’admission de 2016 à 2019 , Maintien, Départ et Aucun revenu T4, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Cohorte d’admission de 2001 à 2005 Cohorte d’admission de 2006 à 2010 Cohorte d’admission de 2011 à 2015 Cohorte d’admission de 2016 à 2019
Maintien Départ Aucun revenu T4 Maintien Départ Aucun revenu T4 Maintien Départ Aucun revenu T4 Maintien Départ Aucun revenu T4
pourcentage
Professions peu spécialisées
Année d’admission 46,4 36,7 16,9 78,1 14,5 7,5 72,7 20,9 6,4 66,6 25,5 7,9
Année 1 31,5 47,2 21,3 68,5 22,0 9,5 59,6 32,2 8,2 55,6 35,0 9,4
Année 2 24,4 49,5 26,2 58,6 29,8 11,7 47,4 43,3 9,3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 3 20,8 51,8 27,4 51,7 35,9 12,4 41,6 47,9 10,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 4 17,2 52,8 30,0 45,6 40,3 14,1 38,1 50,4 11,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 5 15,7 52,6 31,7 40,4 43,4 16,3 36,0 51,7 12,3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Professions plus spécialisées
Année d’admission 73,2 19,9 6,9 68,0 24,2 7,8 66,2 26,6 7,2 71,1 22,4 6,5
Année 1 59,8 30,1 10,2 56,9 32,9 10,2 54,5 36,7 8,8 57,1 33,1 9,7
Année 2 50,0 35,7 14,3 48,0 38,8 13,3 46,4 40,9 12,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 3 42,0 37,8 20,2 41,1 43,9 15,0 42,3 43,1 14,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 4 35,2 41,8 23,1 38,4 44,6 17,0 38,4 46,0 15,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Année 5 30,1 44,0 25,9 34,3 47,8 17,9 34,8 48,0 17,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Le pourcentage de TET ayant continué à travailler au sein de l’industrie de la fabrication d’aliments a diminué graduellement au cours des années suivant leur admission, et ce, pour les deux groupes de compétences. Par exemple, parmi les TET exerçant des professions peu spécialisées dans la cohorte d’admission de 2006 à 2010, le taux de maintien en emploi dans l’industrie pendant la première année suivant l’admission, ou le taux de maintien en emploi après un an, était de 69 %; le taux de maintien en emploi après trois ans a diminué pour s’établir à 52 %; et le taux de maintien en emploi après cinq ans a reculé pour passer à 40 %. Les taux correspondants pour les TET exerçant des professions plus spécialisées dans la cohorte d’admission de 2006 à 2010 étaient de 57 %, de 41 % et de 34 %, respectivement.

À l’exception des cohortes de 2001 à 2005 et de 2016 à 2019, les anciens TET exerçant des professions peu spécialisées étaient plus susceptibles de continuer à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments que les anciens TET exerçant des professions plus spécialisées, et ce, pour presque toutes les années suivant l’admission. Les taux de maintien en emploi après cinq ans pour les TET ayant des professions peu spécialisées se chiffraient à 40 % pour la cohorte d’admission de 2006 à 2010 et à 36 % pour la cohorte de 2011 à 2015. Les taux correspondants des TET exerçant des professions plus spécialisées dans les deux cohortes étaient de 34 % et de 35 %, respectivement.

La mobilité professionnelle dans les industries chez les personnes qui n’ont pas continué à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments est divisée en deux catégories : les personnes qui sont passées à une autre industrie et les personnes sans revenus déclarés sur un feuillet T4. On constate qu’il y a plus de transitions vers d’autres industries à mesure qu’augmente le nombre d’années écoulées après l’admission. Par exemple, les taux de changement d’industries des anciens TET exerçant des professions peu spécialisées de la cohorte d’admission de 2006 à 2010 s’établissaient à 15 % pour l’année d’admission, à 22 % pour la première année, à 36 % pour la troisième année et à 43 % pour la cinquième année; les taux correspondants des anciens TET exerçant des professions plus spécialisées de la même cohorte étaient plus élevés, se chiffrant à 24 %, à 33 %, à 44 % et 48 %, respectivement. Cette tendance cadre avec la notion selon laquelle l’obtention du statut de résident permanent pourrait améliorer les possibilités d’emploi et la mobilité professionnelle.

Conclusion

La présente étude, qui met l’accent sur les TET exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments, a permis d’examiner le taux de transition du statut de résident temporaire vers la résidence permanente, ainsi que le taux de maintien en emploi dans l’industrie de la fabrication d’aliments après l’obtention du statut de résident permanent. En tant que source importante de travailleurs étrangers dans l’industrie de la fabrication d’aliments, les TET exerçant des professions peu spécialisées représentaient de 55 % à 82 % des TET qui sont entrés dans l’industrie pendant la période allant de 2000 à 2020. Il s’agissait souvent d’hommes de 25 à 34 ans originaires principalement de l’Asie du Sud-Est, de l’Asie de l’Est et de l’Amérique centrale. À l’exception des travailleurs qui sont entrés dans l’industrie de 2005 à 2009, les TET exerçant des professions peu spécialisées affichaient des taux de transition vers la résidence permanente inférieurs à ceux de leurs homologues exerçant des professions plus spécialisées. On a aussi examiné la mobilité professionnelle au sein des industries chez les anciens TET qui ont commencé à travailler dans l’industrie de la fabrication d’aliments entre 2000 et 2019 et qui ont obtenu leur statut de résident permanent de 2001 à 2019. Pour les deux groupes de compétences professionnelles, on a constaté que le taux de maintien en emploi des anciens TET baissait au fur et à mesure qu’augmentait le nombre d’années écoulées depuis l’admission. Les taux de maintien en emploi des TET exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments ont diminué pour chaque cohorte successive, de la cohorte de 2006 à 2010 jusqu’à la plus récente cohorte.

Annexe sur les données

À l’aide des bases de données intégrées tirées du Fichier des résidents non permanents, du Fichier des immigrants reçus et du Fichier de données longitudinales sur la main-d’œuvre dans la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés, la présente étude met l’accent sur les travailleurs étrangers temporaires (TET) ayant reçu leur premier permis de travail entre 2000 et 2020 et dont le premier emploi observé était dans l’industrie de la fabrication d’aliments (depuis 1989)Note .

On détermine les niveaux d’exigences en matière de compétences professionnelles pour les TET au moyen de la combinaison du niveau de compétence provenant de l’emploi énuméré sur les permis de travail liés à un employeur donné, qui sont habituellement délivrés dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires, et du niveau de gains avant l’admission si les données sur la profession sont manquantes, ce qui est surtout le cas pour de nombreux titulaires d’un permis de travail ouvert. La profession est classée selon la Classification nationale des professions (CNP) de 2016, qui sert de base pour classer les TET selon deux niveaux de compétences générales. Les professions peu spécialisées correspondent aux niveaux C (postes intermédiaires et de bureau) et D (postes élémentaires et manœuvres) de la CNP, alors que les professions plus spécialisées correspondent aux niveaux 0 (postes de gestion), A (postes professionnels) et B (postes techniques ou spécialisés). Lorsque les données sur la profession ne figurent pas sur le permis de travail, les revenus annuels de la personne figurant dans la déclaration T4 produite pour sa première année d’emploi ont été utilisés en tant qu’indicateur du niveau d’exigence en matière de compétences professionnelles. Le lien entre le niveau de rémunération et le niveau de compétence a été établi dans des études antérieures (Picot, Hou, Crossman et Lu, 2021; Liu, Lu et Zhong, 2021). Grâce à cette approche, l’analyse a permis de déterminer les travailleurs exerçant des professions peu spécialisées comme étant ceux dont les gains annuels équivalant à une année complète étaient inférieurs à la moitié de la médiane nationale pour cette même année, et les travailleurs exerçant des professions plus spécialisées comme étant ceux dont les gains annuels équivalant à une année complète correspondaient au moins à la moitié de la médiane nationaleNote Note .

Au total, environ 44 220 TET dont le premier permis de travail a été délivré entre 2000 et 2020 et dont le premier emploi était dans l’industrie de la fabrication d’aliments ont été pris en compte dans l’analyse de la transition vers la résidence permanente.

Pour analyser le maintien en emploi dans l’industrie après l’obtention du statut de résident permanent, l’échantillon a été limité davantage aux TET qui ont reçu le statut de résident permanent entre 2001 et 2019 (c.-à-d. les anciens TET). Dans la présente étude, on utilise les données fiscales jusqu’à 2020 pour examiner leur emploi et leur maintien en emploi dans l’industrie après l’immigration. Environ 16 360 personnes ont été prises en compte dans la présente analyse.

Bibliographie

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Zhong, J., Lu, Y., Choi, Y. et Zhang, J. (2024, janvier). Travailleurs étrangers temporaires exerçant des professions peu spécialisées dans l’industrie de la fabrication d’aliments : transition vers le statut de résident permanent et maintien en emploi dans l’industrie après la transition. Rapports économiques et sociaux (produit no 36-28-0001 au catalogue), 4(1). Statistique Canada.

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