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Voir Perrin (1969) et le rapport de 1980 du Groupe d'étude sur la politique de revenu de retraite du gouvernement fédéral.
En 1983, les personnes qui appartenaient à des familles ayant un revenu ajusté par « équivalent-adulte » de moins de 10 000 $ étaient moins susceptibles de produire une déclaration de revenu.
L'étude de LaRochelle-Côté, Myles et Picot a aussi exclu les personnes qui n'avaient pas produit de déclaration de revenu pendant certaines des années précédant la dernière année de données (ou précédant l'année de décès); ces personnes sont incluses dans la présente étude.
Pour obtenir le revenu ajusté par « équivalent-adulte », tous les revenus de la famille ou leurs composantes sont divisés par la racine carrée de la taille de la famille; il s'agit peut-être de la façon la plus courante d'ajuster le revenu familial. Ainsi, une famille de quatre n'aurait besoin que de deux fois le revenu familial d'une famille de deux pour avoir le même niveau de vie, et non pas quatre fois le revenu, en raison des économies d'échelle. Ce processus d'ajustement a pour effet de faire paraître le revenu familial un peu plus faible que ce à quoi on s'attend. Par exemple, si une famille de quatre a un revenu familial non ajusté de 50 000 $, le revenu ajusté par « équivalent-adulte » de cette famille serait de 25 000 $. Le revenu ajusté par « équivalent-adulte » est une mesure des ressources économiques par habitant dont dispose chaque membre de la famille.
La Banque de données administratives longitudinales (DAL) de Statistique Canada comprend un échantillon aléatoire de 20 % du fichier des familles T1, un fichier transversal annuel de tous les déclarants d'impôt sur le revenu. Les personnes sélectionnées pour la banque DAL font l'objet d'un couplage d'une année à l'autre, afin de créer un profil longitudinal de chacune. La banque DAL comprend des données démographiques, des données sur les revenus et d'autres données fiscales pour la période de 1982 à 2007; ces données rendent possible le suivi des personnes pendant un maximum de 25 ans. Il est par conséquent possible de suivre l'évolution de la situation financière des personnes à la retraite sur une longue période.
Dans le présent document, on examine une cohorte de personnes qui étaient âgées de 54 à 56 ans en 1983, jusqu'à ce qu'elles atteignent 77 à 79 ans en 2006. Évidemment, certaines personnes sont décédées ou sont sorties de l'échantillon entre les années de début (1983) et de fin (2006). Une approche est utilisée couramment, à savoir restreindre l'échantillon aux personnes qui étaient dans l'échantillon au début (1983) et à la fin (2006). Ce n'est pas l'approche choisie pour la présente étude, parce qu'elle réduirait inutilement la taille de l'échantillon. On utilise plutôt, pour une année donnée, comme 1989, l'échantillon de toutes les personnes qui ont été observées dans le cadre de l'échantillon, tant en 1983 que pour l'année d'intérêt, 1989. De 1983 à 2006, la taille de l'échantillon diminue, au fur et à mesure que des personnes en sortent. Le fait que le nombre de personnes de l'échantillon change, au fil des ans, de 1984 à 2007, pourrait entraîner un biais dans la tendance du taux de remplacement, les caractéristiques de la population pouvant changer. Afin de déterminer si un tel biais est observé, on peut envisager chaque année finale comme une cohorte particulière. Par exemple, l'échantillon des personnes qui figurent dans les données en 1983 à 1984 représenteraient la cohorte de 1984; celles dans l'échantillon de 1983 à 1985, la cohorte de 1985; etc. Des trajectoires de taux de remplacement ont été calculées pour chaque cohorte, de 1984 à 2007, puis ont été superposées. Elles ne différaient pas de façon significative. Ainsi, le fait que l'échantillon change au fil des ans, de 1984 à 2007, n'a pas introduit de biais significatif dans les trajectoires de taux de remplacement.
Les gains en capital fluctuent habituellement plus que d'autres sources de revenu et leur traitement fiscal a fait l'objet de changements au cours de la période à l'étude.
Comme il est noté précédemment, dans le présent document on utilise une forme de revenu « permanent » selon laquelle le revenu familial déclaré à chaque âge représente une moyenne mobile sur trois ans. Par exemple, le revenu familial d'une personne qui a 55 ans en 1983 représente en réalité le revenu familial moyen ajusté par « équivalent-adulte » de cette personne en 1982, 1983 et 1984.
Il convient de souligner que ces flux ne tiennent pas compte des services de logement qui sont produits par la propriété du logement. Brown, Hou et Lafrance (2010) montrent que le loyer implicite que génère la valeur nette réelle d'une propriété fournit une source additionnelle et substantielle de revenu pour le retraité moyen.
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