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  • Articles et rapports : 12-001-X202300200005
    Description : Le sous-dénombrement de la population est un des principaux obstacles avec lesquels il faut composer lors de l’analyse statistique d’échantillons d’enquête non probabilistes. Nous considérons dans le présent article deux scénarios types de sous-dénombrement, à savoir le sous-dénombrement stochastique et le sous-dénombrement déterministe. Nous soutenons que l’on peut appliquer directement les méthodes d’estimation existantes selon l’hypothèse de positivité sur les scores de propension (c’est-à-dire les probabilités de participation) pour traiter le scénario de sous-dénombrement stochastique. Nous étudions des stratégies visant à atténuer les biais lors de l’estimation de la moyenne de la population cible selon le sous-dénombrement déterministe. Plus précisément, nous examinons une méthode de population fractionnée (split-population method) fondée sur une formulation d’enveloppe convexe et nous construisons des estimateurs menant à des biais réduits. Un estimateur doublement robuste peut être construit si un sous-échantillon de suivi de l’enquête probabiliste de référence comportant des mesures sur la variable étudiée devient réalisable. Le rendement de six estimateurs concurrents est examiné au moyen d’une étude par simulations, et des questions nécessitant un examen plus approfondi sont brièvement abordées.
    Date de diffusion : 2024-01-03

  • Articles et rapports : 12-001-X202300200009
    Description : Dans le présent article, nous examinons la façon dont une grande base de données non probabiliste peut servir à améliorer des estimations de totaux de population finie d’un petit échantillon probabiliste grâce aux techniques d’intégration de données. Dans le cas où la variable d’intérêt est observée dans les deux sources de données, Kim et Tam (2021) ont proposé deux estimateurs convergents par rapport au plan de sondage qui peuvent être justifiés par la théorie des enquêtes à double base de sondage. D’abord, nous posons des conditions garantissant que les estimateurs en question seront plus efficaces que l’estimateur de Horvitz-Thompson lorsque l’échantillon probabiliste est sélectionné par échantillonnage de Poisson ou par échantillonnage aléatoire simple sans remise. Ensuite, nous étudions la famille des prédicteurs QR proposée par Särndal et Wright (1984) pour le cas moins courant où la base de données non probabiliste ne contient pas la variable d’intérêt, mais des variables auxiliaires. Une autre exigence est que la base non probabiliste soit vaste et puisse être couplée avec l’échantillon probabiliste. Les conditions que nous posons font que le prédicteur QR est asymptotiquement sans biais par rapport au plan de sondage. Nous calculons sa variance asymptotique sous le plan de sondage et présentons un estimateur de variance convergent par rapport au plan de sondage. Nous comparons les propriétés par rapport au plan de sondage de différents prédicteurs de la famille des prédicteurs QR dans une étude par simulation. La famille comprend un prédicteur fondé sur un modèle, un estimateur assisté par un modèle et un estimateur cosmétique. Dans nos scénarios de simulation, l’estimateur cosmétique a donné des résultats légèrement supérieurs à ceux de l’estimateur assisté par un modèle. Nos constatations sont confirmées par une application aux données de La Poste, laquelle illustre par ailleurs que les propriétés de l’estimateur cosmétique sont conservées indépendamment de l’échantillon non probabiliste observé.
    Date de diffusion : 2024-01-03

  • Articles et rapports : 12-001-X202300200018
    Description : En tant qu’instrument d’élaboration et d’évaluation des politiques et de recherche scientifique, sociale et économique, les enquêtes par sondage sont employées depuis plus d’un siècle. Au cours de cette période, elles ont surtout servi à recueillir des données à des fins de dénombrement. L’estimation de leurs caractéristiques a normalement reposé sur la pondération et l’échantillonnage répété ou sur une inférence fondée sur le plan de sondage. Les données-échantillons ont toutefois aussi permis de modéliser les processus inobservables qui sont source de données de population finie. Ce genre d’utilisation qualifié d’analytique consiste souvent à intégrer les données-échantillons à des données de sources secondaires.

    Dans ce cas, des solutions de rechange à l’inférence, tirant leur inspiration du grand courant de la modélisation statistique, ont largement été mises de l’avant. Le but principal était alors de permettre un échantillonnage informatif. Les enquêtes modernes par sondage visent cependant davantage les situations où les données-échantillons font en réalité partie d’un ensemble plus complexe de sources de données, toutes contenant des informations pertinentes sur le processus d’intérêt. Lorsqu’on privilégie une méthode efficace de modélisation comme celle du maximum de vraisemblance, la question consiste alors à déterminer les modifications qui devraient être apportées en fonction tant de plans de sondage complexes que de sources multiples de données. C’est là que l’emploi du principe de l’information manquante trace nettement la voie à suivre.

    Le présent document permettra de faire le point sur la façon dont ce principe a servi à résoudre les problèmes d’analyse de données « désordonnées » liés à l’échantillonnage. Il sera aussi question d’un scénario qui est une conséquence de la croissance rapide des sources de données auxiliaires aux fins de l’analyse des données d’enquête. C’est le cas où les enregistrements échantillonnés d’une source ou d’un registre accessible sont couplés aux enregistrements d’une autre source moins accessible, avec des valeurs de la variable réponse d’intérêt tirées de cette seconde source et où un résultat clé obtenu consiste en estimations sur petits domaines de cette variable de réponse pour des domaines définis sur la première source.
    Date de diffusion : 2024-01-03

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200001
    Description :

    Des arguments conceptuels et des exemples sont présentés qui suggèrent que l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes permet de répondre aux défis nombreux et variés de l’analyse d’une enquête. Les modèles bayésiens qui intègrent des caractéristiques du plan de sondage complexe peuvent donner lieu à des inférences pertinentes pour l’ensemble de données observé, tout en ayant de bonnes propriétés d’échantillonnage répété. Les exemples portent essentiellement sur le rôle des variables auxiliaires et des poids d’échantillonnage, et les méthodes utilisées pour gérer lanon-réponse. Le présent article propose 10 raisons principales de favoriser l’approche d’inférence bayésienne pour les enquêtes.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200002
    Description :

    Nous offrons un examen critique et quelques discussions approfondies sur des questions théoriques et pratiques à l’aide d’une analyse des échantillons non probabilistes. Nous tentons de présenter des cadres inférentiels rigoureux et des procédures statistiques valides dans le cadre d’hypothèses couramment utilisées et d’aborder les questions relatives à la justification et à la vérification d’hypothèses sur des applications pratiques. Certains progrès méthodologiques actuels sont présentés et nous mentionnons des problèmes qui nécessitent un examen plus approfondi. Alors que l’article porte sur des échantillons non probabilistes, le rôle essentiel des échantillons d’enquête probabilistes comportant des renseignements riches et pertinents sur des variables auxiliaires est mis en évidence.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200003
    Description :

    Les enquêtes non probabilistes jouent un rôle croissant dans la recherche par enquête. L’étude de Wu rassemble de façon compétente les nombreux outils disponibles lorsqu’on suppose que la non-réponse est conditionnellement indépendante de la variable étudiée. Dans le présent exposé, j’étudie la façon d’intégrer les idées de Wu dans un cadre plus large qui englobe le cas dans lequel la non-réponse dépend de la variable étudiée, un cas qui est particulièrement dangereux dans les sondages non probabilistes.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200004
    Description :

    Cet exposé vise à approfondir l’examen de Wu sur l’inférence à partir d’échantillons non probabilistes, ainsi qu’à mettre en évidence les aspects qui constituent probablement d’autres pistes de recherche utiles. Elle se termine par un appel en faveur d’un registre organisé d’enquêtes probabilistes de grande qualité qui visera à fournir des renseignements utiles à l’ajustement d’enquêtes non probabilistes.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200005
    Description :

    Des hypothèses solides sont nécessaires pour faire des inférences au sujet d’une population finie à partir d’un échantillon non probabiliste. Les statistiques d’un échantillon non probabiliste devraient être accompagnées de preuves que les hypothèses sont respectées et que les estimations ponctuelles et les intervalles de confiance sont propres à l’utilisation. Je décris certains diagnostics qui peuvent être utilisés pour évaluer les hypothèses du modèle, et je discute des questions à prendre en considération au moment de décider s’il convient d’utiliser les données d’un échantillon non probabiliste.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200006
    Description :

    Il n’est pas possible de tirer parti de la puissante probabilité du plan pour établir l’inférence fondée sur la randomisation à partir d’échantillons non probabilistes. Cela nous incite à exploiter une probabilité divine naturelle qui accompagne toute population finie. Dans cette perspective, un des paramètres principaux est la corrélation due à un défaut des données (cdd), qui est la corrélation de la population finie sans modèle entre l’indicateur d’inclusion de l’échantillon de la personne et la caractéristique de la personne échantillonnée. Un mécanisme de génération de données équivaut à un échantillonnage probabiliste, en ce qui concerne l’effet de plan, si et seulement si la cdd correspondante est de l’ordre (stochastique) N-1/2, où N est la taille de la population (Meng, 2018). Par conséquent, les méthodes d’estimation linéaire valides existantes pour les échantillons non probabilistes peuvent être converties en plusieurs stratégies de miniaturisation de la cdd jusqu’à l’ordre N-1/2. Les méthodes quasi fondées sur le plan permettent d’accomplir cette tâche en réduisant la variabilité entre les N propensions d’inclusion au moyen d’une pondération. L’approche fondée sur un modèle de superpopulation permet d’atteindre le même objectif par la réduction de la variabilité des caractéristiques des N personnes en les remplaçant par leurs résidus issus d’un modèle de régression. Les estimateurs doublement robustes doivent la propriété dont ils portent le nom au fait qu’une corrélation est nulle chaque fois qu’une des variables corrélées est constante, quelle qu’elle soit. Comprendre les points communs de ces méthodes au moyen de la cdd nous aide à voir clairement la possibilité d’une « robustesse plus que double », c’est-à-dire une estimation valide qui ne dépend pas de la pleine validité du modèle de régression ni de la propension d’inclusion estimée, qui ne sont garanties ni l’une ni l’autre parce que les deux reposent sur la probabilité du procédé. Les renseignements générés par la cdd incitent également à un sous-échantillonnage de contrebalancement, une stratégie visant à créer une miniature de la population à partir d’un échantillon non probabiliste, et comportant un compromis de qualité et de quantité favorable parce que les erreurs quadratiques moyennes sont beaucoup plus sensibles à la cdd qu’à la taille de l’échantillon, en particulier pour les populations de grande taille.

    Date de diffusion : 2022-12-15

  • Articles et rapports : 12-001-X202200200007
    Description :

    L’inférence statistique avec des échantillons d’enquête non probabilistes est un problème complexe bien connu en statistique. Dans la présente analyse, nous proposons deux nouvelles méthodes non paramétriques d’estimation des scores de propension pour pondérer les échantillons non probabilistes, à savoir la projection d’information et le calage uniforme dans un espace de Hilbert à noyau reproduisant.

    Date de diffusion : 2022-12-15
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  • Articles et rapports : 12-001-X201000111250
    Description :

    Nous proposons un estimateur de prédiction bayésien avec splines pénalisées (PBSP pour Bayesian Penalized Spline Predictive) pour une proportion de population finie sous échantillonnage avec probabilités inégales. Cette nouvelle méthode permet d'intégrer directement les probabilités d'inclusion dans l'estimation d'une proportion de population, en effectuant une régression probit du résultat binaire sur la fonction spline pénalisée des probabilités d'inclusion. La loi prédictive a posteriori de la proportion de population est obtenue en utilisant l'échantillonnage de Gibbs. Nous démontrons les avantages de l'estimateur PBSP comparativement à l'estimateur de Hájek (HK), à l'estimateur par la régression généralisée (RG) et aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle paramétrique au moyen d'études en simulation et d'un exemple réel de vérification fiscale. Les études en simulation montrent que l'estimateur PBSP est plus efficace et donne un intervalle de crédibilité à 95 % dont la probabilité de couverture est meilleure et dont la largeur moyenne est plus étroite que les estimateurs HK et RG, surtout quand la proportion de population est proche de zéro ou de un, ou que l'échantillon est petit. Comparativement aux estimateurs de prédiction fondés sur un modèle linéaire, les estimateurs PBSP sont robustes à l'erreur de spécification du modèle et à la présence d'observations influentes dans l'échantillon.

    Date de diffusion : 2010-06-29

  • Articles et rapports : 11-536-X200900110806
    Description :

    Les travaux récents qui utilisent la méthode du maximum de vraisemblance pseudo-empirique pour des inférences pour populations finies avec données d'enquêtes complexes se sont d'abord concentrées sur un échantillon d'enquête simple, non stratifié ou stratifié, avec de considérables efforts sur les procédures de calcul. Dans cet exposé, nous présentons une approche d'inférence par maximum de vraisemblance pseudo-empirique pour des enquêtes multiples et des enquêtes à bases multiples, deux problèmes souvent rencontrés en pratique dans les enquêtes. Nous montrons qu'il est possible de faire l'inférence à propos du paramètre d'intérêt commum et d'utiliser efficacement les divers types d'information auxiliaire de façon pratique par la maximisation sous contrainte de la fonction du maximum de vraisemblance pseudo-empirique. Nous obtenons les résultats asymptotiques qui sont utilisés pour construire des intervalles de confiance de ratio de maximum de vraisemblance pseudo-empiriques, soit en utilisant une approximation du chi-deux, soit en utilisant une calibration bootstrap. Tous les problèmes de calcul reliés peuvent être résolus en utilisant des algorithmes d'échantillonnage stratifié existants après avoir reformulé le problème de façon appropriée.

    Date de diffusion : 2009-08-11

  • Articles et rapports : 12-001-X200800110606
    Description :

    Aux États Unis, les données provenant des sondages électoraux sont habituellement présentées dans des tableaux de contingence à double entrée et de nombreux sondages sont réalisés avant qu'ait lieu l'élection réelle en novembre. Par exemple, pour l'élection du gouverneur de l'État de l'Ohio en 1998, trois sondages (Buckeye State Poll) ont eu lieu, un en janvier, un en avril et un en octobre; la première catégorie des tableaux représente les candidats (par exemple Fisher, Taft et autre) et la deuxième représente l'intention courante de vote (votera vraisemblablement ou ne votera vraisemblablement pas pour le gouverneur de l'Ohio). Le nombre d'électeurs indécis est important dans l'une ou dans les deux catégories pour les trois sondages et nous utilisons une méthode bayésienne pour les répartir entre les trois candidats. Nous pouvons ainsi modéliser divers scénarios de données manquantes sous les hypothèses d'ignorabilité et de non ignorabilité, et nous utilisons un modèle Dirichlet Multinomial pour estimer les probabilités de cellule qui nous aideront à prédire le gagnant. Nous proposons un modèle de non réponse non ignorable variable en fonction du temps pour les trois tableaux. Ici, un modèle de non réponse non ignorable est centré sur un modèle de non réponse ignorable afin d'induire une certaine souplesse et une certaine incertitude au sujet de l'ignorabilité ou de la non ignorabilité. Nous considérons également deux autres modèles concurrents, à savoir un modèle de non réponse ignorable et un modèle de non réponse non ignorable. Ces deux derniers modèles reposent sur l'hypothèse d'un processus stochastique commun pour obtenir un renforcement par emprunt de données au cours du temps. Nous utilisons des méthodes de Monte Carlo par chaîne de Markov pour ajuster les modèles. Nous construisons aussi un paramètre qui peut éventuellement être utilisé pour prédire le gagnant parmi les candidats à l'élection de novembre.

    Date de diffusion : 2008-06-26

  • Articles et rapports : 11-522-X200600110392
    Description :

    Nous suivons une méthode bayésienne robuste pour analyser des données pouvant présenter un biais de non-réponse et un biais de sélection non ignorables. Nous utilisons un modèle de régression logistique robuste pour établir le lien entre les indicateurs de réponse (variable aléatoire de Bernoulli) et les covariables, dont nous disposons pour tous les membres de la population finie. Ce lien permet d'expliquer l'écart entre les répondants et les non-répondants de l'échantillon. Nous obtenons ce modèle robuste en élargissant le modèle de régression logistique conventionnel à un mélange de lois de Student, ce qui nous fournit des scores de propension (probabilité de sélection) que nous utilisons pour construire des cellules d'ajustement. Nous introduisons les valeurs des non-répondants en tirant un échantillon aléatoire à partir d'un estimateur à noyau de la densité, formé d'après les valeurs des répondants à l'intérieur des cellules d'ajustement. La prédiction fait appel à une régression linéaire spline, fondée sur les rangs, de la variable de réponse sur les covariables selon le domaine, en échantillonnant les erreurs à partir d'un autre estimateur à noyau de la densité, ce qui rend notre méthode encore plus robuste. Nous utilisons des méthodes de Monte-Carlo par chaînes de Markov (MCMC) pour ajuster notre modèle. Dans chaque sous-domaine, nous obtenons la loi a posteriori d'un quantile de la variable de réponse à l'intérieur de chaque sous-domaine en utilisant les statistiques d'ordre sur l'ensemble des individus (échantillonnés et non échantillonnés). Nous comparons notre méthode robuste à des méthodes paramétriques proposées récemment.

    Date de diffusion : 2008-03-17

  • Articles et rapports : 11-522-X200600110398
    Description :

    L'étude de données longitudinales est essentielle si l'on veut observer correctement l'évolution des variables d'intérêt chez les personnes, les collectivités et les populations plus importantes au cours du temps. Les modèles linéaires à effets mixtes (pour les réponses continues observées au fil du temps), ainsi que les modèles linéaires généralisés à effets mixtes et les équations d'estimation généralisées (pour les réponses plus générales, telles que les données binaires ou les dénombrements observés au fil du temps) sont les méthodes les plus répandues pour analyser les données longitudinales provenant d'études sur la santé, même si, comme toute méthode de modélisation, elles ont leurs limites, dues en partie aux hypothèses sous jacentes. Dans le présent article, nous discutons de certains progrès, dont l'utilisation de méthodes fondées sur des courbes, qui rendent la modélisation des données longitudinales plus souple. Nous présentons trois exemples d'utilisation de ces méthodes plus souples tirés de la littérature sur la santé, dans le but de démontrer que certaines questions par ailleurs difficiles peuvent être résolues raisonnablement lors de l'analyse de données longitudinales complexes dans les études sur la santé des populations.

    Date de diffusion : 2008-03-17

  • Articles et rapports : 11-522-X200600110419
    Description :

    La recherche sur les services de santé s'appuie habituellement sur des données d'observation afin de comparer les résultats chez des patients recevant des traitements différents. La comparaison de groupes de patients participant à des études par observation peut être biaisée, car les résultats diffèrent à la fois en raison des effets du traitement et de ceux liés au pronostic fait sur le patient. Dans certains cas, particulièrement lorsque les données recueillies ont trait à des facteurs de risque cliniques précis, il est possible de tenir compte de ces différences en utilisant des méthodes statistiques ou épidémiologiques. Dans d'autres cas, où des caractéristiques non mesurées de la population de patients ont une incidence sur la décision de prodiguer le traitement ainsi que sur le résultat, il est impossible d'éliminer ces différences par des techniques courantes. L'utilisation de données administratives sur la santé pour entreprendre des études par observation demande des précautions particulières, puisque d'importants renseignements cliniques font défaut. Nous discutons de plusieurs méthodes statistiques et épidémiologiques visant à éliminer le biais manifeste (mesurable) et caché (non mesurable) dans les études par observation. Ces méthodes comprennent l'ajustement de la composition des groupes de cas, l'appariement fondé sur la propension, la redéfinition des variables d'exposition d'intérêt et la technique économétrique d'analyse avec variables instrumentales (VI). Nous illustrons ces méthodes à l'aide d'exemples extraits de publications médicales, dont la prédiction de la mortalité un an après une crise cardiaque, le rendement des dépenses en soins de santé, en ce qui a trait aux avantages cliniques et financiers, dans les régions des États-Unis où les dépenses sont élevées, ainsi que les avantages du traitement effractif des patients ayant fait une crise cardiaque liés à la survie à long terme. Il est possible d'utiliser des données administratives sur la santé pour réaliser des études par observation à condition de veiller soigneusement à résoudre les problèmes liés à la causalité inverse et au facteur de confusion non mesuré.

    Date de diffusion : 2008-03-17

  • Articles et rapports : 92F0138M2008002
    Description :

    Le 26 novembre 2006, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été l'hôte d'un atelier international sur la définition et la mesure des régions métropolitaines. Les raisons ayant amené l'OCDE à organiser cet atelier sont les suivantes :

    1. Dans le monde hautement intégré que nous connaissons aujourd'hui, les régions métropolitaines sont devenues des agents économiques clés. Outre leur rôle traditionnel de pôles de croissance au niveau national, les régions métropolitaines constituent des centres essentiels de l'économie mondiale.2. Les décideurs politiques, les organismes internationaux et les réseaux de recherche sont de plus en plus fréquemment amenés à comparer les résultats économiques et sociaux des régions métropolitaines d'un pays à l'autre. Entre autres exemples de travaux menés par des réseaux et des organismes internationaux, mentionnons Habitat ONU, l'initiative Urban Audit de l'UE, ESPON et les travaux de l'OCDE sur la compétitivité des villes.3. Toutefois, la portée des enseignements que l'on peut tirer de ces comparaisons internationales est limitée en raison de l'absence d'une définition comparable du concept de région métropolitaine. La plupart des pays ont leur propre définition, et celle-ci varie sensiblement d'un pays à l'autre. De plus, les initiatives internationales visant à améliorer la comparabilité entre pays ont conduit, un peu paradoxalement, à une prolifération de définitions.4. Il n'y a en principe aucune raison particulière de préconiser une définition plutôt qu'une autre. Chaque définition a été formulée pour des fins analytiques particulières et, de ce fait, rend compte de certaines caractéristiques des régions métropolitaines tout en ayant tendance à en passer certaines autres sous silence. Le fait est que nous ne connaissons pas les points forts et les points faibles des différentes définitions; plus important encore, nous ne savons pas quelle incidence l'utilisation d'une définition donnée plutôt que d'une autre peut avoir sur l'analyse. 5. C'est dans le but de répondre à ces questions que l'OCDE a organisé un atelier international sur la définition et la mesure des régions métropolitaines (« Defining and Measuring Metropolitan Regions »). Cet atelier a rassemblé de grandes organisations internationales (ONU, Eurostat, Banque mondiale et OCDE), des bureaux de statistique nationaux et des chercheurs qui s'intéressent à ce domaine. L'objectif était d'élaborer certains « principes directeurs » auxquels les participants pourraient souscrire et qui constitueraient en bout de ligne l'assise d'une « orientation internationale » permettant de comparer les régions métropolitaines d'un pays à l'autre.

    Ce document de travail a été présenté lors de l'atelier en question. Il expose le fondement conceptuel et méthodologique qui sous tend la définition des régions métropolitaines au Canada; également, on y compare de façon détaillée la méthodologie utilisée au Canada et celle employée aux États-Unis. L'objet du document était d'alimenter les débats sur l'approche adoptée par le Canada pour la définition des régions métropolitaines, dans le contexte des travaux destinés à mettre de l'avant les « principes directeurs » mentionnés précédemment. Si cette étude est offerte sous forme de document de travail, c'est pour faire progresser les discussions sur le sujet et pour fournir des données de base à la collectivité des utilisateurs afin de favoriser le dialogue et la formulation de commentaires à propos de la méthodologie canadienne relative aux régions métropolitaines.

    Date de diffusion : 2008-02-20

  • Articles et rapports : 92F0138M2007001
    Description :

    Statistique Canada crée des fichiers qui fournissent le couplage entre les codes postaux et les régions géographiques selon lesquelles les données statistiques sont diffusées. En couplant les codes postaux et ses régions géographiques, Statistique Canada facilite l'extraction et l'agrégation subséquente de données pour certaines régions géographiques de fichiers mis à la disposition des utilisateurs. Les utilisateurs peuvent alors totaliser les données de Statistique Canada pour leurs régions et d'autres données pour ces mêmes régions de manière à établir un profil statistique combiné de ces régions.

    La méthodologie utilisée par Statistique Canada pour le couplage des codes postaux et des régions géographiques a été questionnée. Pour régler la situation, Statistique Canada a décidé de créer un cadre conceptuel pour l'élaboration des règles régissant le couplage des codes postaux et des régions géographiques de Statistique Canada. Le présent document de travail expose le cadre conceptuel et les règles de géocodage. La méthodologie qui y est décrite servira de fondement pour le couplage des codes postaux aux régions géographiques du Recensement de 2006. Les utilisateurs des produits de Statistique Canada qui font appel aux codes postaux sont invités à formuler des commentaires sur le présent document.

    Date de diffusion : 2007-02-12

  • Articles et rapports : 12-001-X20060019257
    Description :

    En présence de non réponse partielle, deux approches sont généralement utilisées à des fins d'inférence des paramètres d'intérêt. La première repose sur l'hypothèse que la réponse est uniforme dans les classes d'imputation, tandis que la seconde s'appuie sur l'hypothèse que la réponse est ignorable, mais utilise un modèle pour la variable d'intérêt comme fondement de l'inférence. Dans le présent article, nous proposons une troisième approche qui se fonde sur l'hypothèse d'un mécanisme de réponse précisé ignorable sans que doive être spécifié un modèle de la variable d'intérêt. Dans ce cas, nous montrons comment obtenir des valeurs imputées qui mènent à des estimateurs d'un total approximativement sans biais sous l'approche proposée, ainsi que sous la deuxième des approches susmentionnées. Nous obtenons aussi des estimateurs de la variance des estimateurs imputés qui sont approximativement sans biais en suivant une approche proposée par Fay (1991) dans laquelle sont inversés l'ordre de l'échantillonnage et de la réponse. Enfin, nous effectuons des études par simulation afin d'étudier les propriétés des méthodes dans le cas d'échantillons finis, en termes de biais et d'erreur quadratique moyenne.

    Date de diffusion : 2006-07-20

  • Articles et rapports : 11F0024M20050008805
    Description :

    Le présent document fait état de l'élaboration possible d'indicateurs infra-annuels concernant des industries de services sélectionnées à l'aide des données sur la taxe sur les produits et services (TPS). Le secteur des services revêt maintenant une importance capitale pour les économies avancées; toutefois, notre connaissance de ce secteur demeure incomplète, notamment en raison d'un manque de données. Depuis presque vingt ans, le Groupe de Voorburg sur les statistiques des services poursuit ses travaux pour élaborer et intégrer de meilleures mesures relativement à ce secteur. Malgré cela, on continue de compter sur les données du secteur de production des biens et, à l'exception du secteur du commerce, sur les données relatives à l'emploi dans le secteur des industries de services pour établir de nombreuses mesures économiques infra-annuelles.

    L'établissement d'indicateurs infra-annuels concernant les industries de services soulève deux questions relativement au programme national de la statistique. Tout d'abord, avons nous besoin d'indicateurs sur la production de services pour compléter les mesures infra-annuelles existantes? Deuxièmement, quelles sont les industries de services qui se prêtent le plus à cet exercice? Les auteurs du présent document examinent premièrement l'importance des industries de services et leur comportement dans les périodes de récession. Leur attention se porte ensuite sur les points à prendre en considération pour déterminer quelles industries de services choisir pour établir des indicateurs infra-annuels fondés sur la TPS. Une étude de cas utilisant le secteur des services d'hébergement est présentée afin d'illustrer dans quelle mesure l'actualité et l'exactitude des données sont améliorées. Nous terminons en examinant les possibilités et les limites de ces indicateurs.

    Date de diffusion : 2005-10-20
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