Recherche par mot-clé
Filtrer les résultats par
Aide à la rechercheMot(s)-clé(s)
Sujet
Année de publication
Enquête ou programme statistique
Résultats
Tout (19)
Tout (19) (0 à 10 de 19 résultats)
- Articles et rapports : 36-28-0001202201100003Description :
Une mise à pied permanente, c’est-à-dire une perte d’emploi non suivie d’une réembauche dans l’entreprise au cours de la même année ou de la suivante, affecte souvent les finances des travailleurs licenciés durant plusieurs années. S’appuyant sur des données du Fichier de données longitudinales sur la main-d’œuvre, du Système d’information sur les étudiants postsecondaires, du Recensement de la population de 2006 et du Fichier des familles T1, l’étude examine la mesure dans laquelle le fait de s’inscrire à des programmes courts axés sur la carrière ou à des programmes de formation autodidactique — ou d’obtenir un diplôme dans ces programmes — est associé à des tendances plus favorables en matière de perception de revenus après une perte d’emploi par rapport au fait de ne s’inscrire à aucun programme.
Date de diffusion : 2022-11-23 - Stats en bref : 11-627-M2021016Description :
Cette infographie présente les gains et la mobilité des compagnons nouvellement certifiés à travers le Canada. Elle présente les taux de mobilité au fil du temps ainsi que les principaux résultats parmi les métiers Sceaux rouges sélectionnés pour la mobilité et le revenu.
Date de diffusion : 2021-03-10 - Stats en bref : 11-627-M2020023Description : Les efforts pour faire la transition vers une économie faible en émission de carbone ont fait craindre que les travailleurs déplacés des secteurs traditionnels de production d'énergie ne subissent une baisse substantielle de leurs revenus après la perte d'emplois.
À l'aide de données provenant d'un riche ensemble de données administratives, cette étude documente les trajectoires d'emploi et de revenus des mineurs de charbon qui ont été déplacés à la fin des années 1990 et dans les années 2000.
Date de diffusion : 2020-12-15 - Articles et rapports : 11F0019M2012346Géographie : CanadaDescription :
Dans la présente étude, on examine les pertes de gains à long terme des travailleurs mis à pied au début des années 1990 et au début des années 2000, à partir de données du Fichier de données longitudinales sur la main d'oeuvre (FDLMO) de Statistique Canada. Contrairement aux études antérieures, dont de nombreuses sont axées sur des échantillons restreints, la présente étude compare les pertes de gains de tous les groupes de travailleurs déplacés ayant une participation stable au marché du travail avant leur mise à pied. L'étude montre qu'en mettant l'accent uniquement sur les travailleurs mis à pied ayant beaucoup d'ancienneté ou les travailleurs mis à pied par suite de fermetures d'entreprises, on exclut au moins les deux tiers des travailleurs canadiens déplacés ayant une participation stable au marché du travail.
Date de diffusion : 2012-11-29 - Articles et rapports : 11-622-M2012023Géographie : CanadaDescription :
La présente étude porte sur le processus amenant les migrants à réaliser des gains salariaux à la suite de leur migration; l'examen porte plus particulièrement sur l'avantage associé à la migration vers des marchés du travail métropolitains dynamiques et de grande taille, Toronto servant à cet égard de point de référence. On peut observer deux profils de gains distincts associés à la migration. Le premier correspond à une augmentation immédiate du revenu du travailleur à la suite de la migration. Le second consiste en une progression accélérée du revenu après la migration. Le gain immédiat est associé à l'obtention d'un poste au sein d'une entreprise plus productive, ou encore à un meilleur appariement entre les compétences et habiletés du travailleur et les tâches associées à son poste. L'accélération du gain de revenu est pour sa part rattachée à des processus qui exigent un certain temps, par exemple l'apprentissage ou le changement d'emploi au fil de la recherche d'une plus grande compatibilité entre travailleurs et entreprises. Notre évaluation porte ici sur l'hypothèse que les économies reliées aux grandes régions métropolitaines permettent aux travailleurs de profiter au départ d'un avantage découlant d'une hausse ponctuelle de productivité et/ou d'un processus dynamique permettant d'accélérer la progression de leur revenu grâce à l'apprentissage et à un meilleur appariement. Divers ensembles de données et méthodologies, y compris la méthode de l'appariement par scores de propension, servent à évaluer les profils de progression du revenu associés à la migration à Toronto.
Date de diffusion : 2012-05-03 - Articles et rapports : 11F0019M2011339Géographie : CanadaDescription :
La présente étude porte sur la manière dont le risque de perte d'emploi et les pertes de revenu à court terme des travailleurs mis à pied ont évolué entre la fin des années 1970 et le milieu des années 2000.
Date de diffusion : 2011-12-15 - 7. Mobilité interprovinciale et gains ArchivéArticles et rapports : 75-001-X200811013218Géographie : CanadaDescription :
La migration interprovinciale est une composante importante du changement démographique au Canada. Elle influe également sur l'offre de services publics et les revenus fiscaux, le rendement et l'efficacité du marché du travail et la productivité. Comme on pourrait s'y attendre, les gens migrent généralement des provinces ayant un marché du travail local stagnant vers les provinces ayant de meilleures perspectives de marché du travail. L'amélioration des conditions et des perspectives du marché du travail réduit les taux d'émigration internes. Les migrants ont également enregistré une meilleure croissance des gains que les non-migrants, tout spécialement chez les jeunes.
Date de diffusion : 2008-12-18 - Articles et rapports : 11F0019M2008304Géographie : CanadaDescription :
À l'aide d'un vaste ensemble de données longitudinales canadiennes, nous examinons si, en réaction au licenciement que subissent les maris, les gains des femmes et des adolescents augmentent. Dans le cas des adolescents, nous ne relevons pour ainsi dire aucun indice d'un « effet de travailleur supplémentaire », mais nous constatons que, dans le cas des familles sans enfants en âge de travailler, les gains des épouses compensent au cinquième environ la perte de revenu du travail des époux cinq ans après leur licenciement.
Nous comparons aussi les pertes correspondantes à long terme des maris et des hommes seuls. Le premier de ces groupes peut être géographiquement moins mobile que le second, mais nous pouvons voir que l'un et l'autre essuient à long terme à peu près les mêmes pertes de revenu du travail. On doit ajouter que les pertes de revenu (avant et après impôt) sont très semblables d'un groupe à l'autre. Toutefois, comme les hommes seuls ont un revenu bien moindre avant leur licenciement, le choc en revenu relatif est bien plus grand pour eux que pour les maris licenciés (et leur famille)
Date de diffusion : 2008-02-21 - Articles et rapports : 11F0019M2007302Géographie : CanadaDescription :
Le secteur de la technologie de pointe a été l'une des principales sources de la reprise économique au Canada à la fin des années 1990. Il est bien connu que le vent a tourné soudainement en 2001, lorsque la tendance ascendante de l'emploi et des gains dans ce secteur s'est brusquement interrompue, même si le reste de l'économie continuait de marquer des gains. Les statistiques sur l'emploi et les gains sont édifiantes, mais elles ne présentent pas de façon exhaustive la gravité de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. Le recul de l'emploi peut avoir pour cause la baisse de l'embauchage et l'attrition naturelle plutôt que les mises à pied, tandis qu'une réduction des gains des travailleurs de la haute technologie n'en dit pas long sur le sort des travailleurs mis à pied qui n'ont pas pu trouver un nouvel emploi dans le secteur de la technologie de pointe. Dans la présente étude, nous utilisons une source de données administratives unique en son genre pour combler ces lacunes de notre connaissance de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. En particulier, dans cette étude, nous nous penchons sur les mises à pied permanentes du secteur ainsi que sur les pertes de gains des travailleurs mis à pied. D'après nos constatations, la débâcle du secteur de la technologie de pointe a provoqué une augmentation soudaine et spectaculaire de la probabilité de l'incidence d'une mise à pied permanente, qui a plus que quadruplé dans le secteur de la fabrication de 2000 à 2001. En particulier, les travailleurs de l'industrie à Ottawa-Gatineau ont été durement touchés, puisque le taux de mise à pied permanente a grimpé d'un facteur de 11 de 2000 à 2001. En outre, les travailleurs de la fabrication de produits de technologie de pointe qui ont été mis à pied et qui ont trouvé un nouvel emploi ont vu leurs gains chuter de façon marquée. Cette réduction des gains était de beaucoup supérieure à celle qu'a connue tout autre groupe de travailleurs mis à pied, notamment les travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la reprise économique dite sans emploi des années 1990. Parmi les travailleurs de la technologie de pointe qui ont trouvé un nouvel emploi, environ quatre sur cinq n'en ont pas décroché dans le secteur de la technologie de pointe et environ un travailleur sur trois a déménagé dans une autre ville. À Ottawa-Gatineau, de nombreux anciens employés du secteur de la technologie de pointe ont décroché des emplois dans l'administration fédérale. Toutefois, environ deux travailleurs de la haute technologie sur cinq qui ont été mis à pied ont quitté la ville.
Date de diffusion : 2007-07-20 - Articles et rapports : 11F0019M2007289Géographie : CanadaDescription :
La mesure dans laquelle les travailleurs quittent le pays a suscité un grand débat au Canada - et ailleurs - vers la fin des années 1990, bien que des données empiriques récentes révèlent que, après tout, ce phénomène n'était pas si généralisé et que, ces dernières années, les taux de sortie ont nettement diminué. Il y a cependant un aspect de la dynamique de la mobilité internationale qui n'a pas encore été abordé : celui de l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels. Si les données empiriques manquent à ce sujet, c'est surtout qu'on ne dispose pas du genre de données longitudinales nécessaire à une telle analyse. Notre propos sera de livrer des indications sur l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels grâce à une analyse effectuée avec la Banque de données administratives longitudinales. Les modèles estimés se reportent aux profils prédépart (relatifs) des migrants comme point de comparaison pour l'analyse des tendances des gains (relatifs) postretour afin de tenir compte de toute différence préexistante de profil de gains entre les migrants et les non-migrants (tout en tenant compte d'autres facteurs qui ont une incidence sur les gains individuels en tout temps).
On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.
Date de diffusion : 2007-01-18
Données (0)
Données (0) (0 résultat)
Aucun contenu disponible actuellement
Analyses (19)
Analyses (19) (0 à 10 de 19 résultats)
- Articles et rapports : 36-28-0001202201100003Description :
Une mise à pied permanente, c’est-à-dire une perte d’emploi non suivie d’une réembauche dans l’entreprise au cours de la même année ou de la suivante, affecte souvent les finances des travailleurs licenciés durant plusieurs années. S’appuyant sur des données du Fichier de données longitudinales sur la main-d’œuvre, du Système d’information sur les étudiants postsecondaires, du Recensement de la population de 2006 et du Fichier des familles T1, l’étude examine la mesure dans laquelle le fait de s’inscrire à des programmes courts axés sur la carrière ou à des programmes de formation autodidactique — ou d’obtenir un diplôme dans ces programmes — est associé à des tendances plus favorables en matière de perception de revenus après une perte d’emploi par rapport au fait de ne s’inscrire à aucun programme.
Date de diffusion : 2022-11-23 - Stats en bref : 11-627-M2021016Description :
Cette infographie présente les gains et la mobilité des compagnons nouvellement certifiés à travers le Canada. Elle présente les taux de mobilité au fil du temps ainsi que les principaux résultats parmi les métiers Sceaux rouges sélectionnés pour la mobilité et le revenu.
Date de diffusion : 2021-03-10 - Stats en bref : 11-627-M2020023Description : Les efforts pour faire la transition vers une économie faible en émission de carbone ont fait craindre que les travailleurs déplacés des secteurs traditionnels de production d'énergie ne subissent une baisse substantielle de leurs revenus après la perte d'emplois.
À l'aide de données provenant d'un riche ensemble de données administratives, cette étude documente les trajectoires d'emploi et de revenus des mineurs de charbon qui ont été déplacés à la fin des années 1990 et dans les années 2000.
Date de diffusion : 2020-12-15 - Articles et rapports : 11F0019M2012346Géographie : CanadaDescription :
Dans la présente étude, on examine les pertes de gains à long terme des travailleurs mis à pied au début des années 1990 et au début des années 2000, à partir de données du Fichier de données longitudinales sur la main d'oeuvre (FDLMO) de Statistique Canada. Contrairement aux études antérieures, dont de nombreuses sont axées sur des échantillons restreints, la présente étude compare les pertes de gains de tous les groupes de travailleurs déplacés ayant une participation stable au marché du travail avant leur mise à pied. L'étude montre qu'en mettant l'accent uniquement sur les travailleurs mis à pied ayant beaucoup d'ancienneté ou les travailleurs mis à pied par suite de fermetures d'entreprises, on exclut au moins les deux tiers des travailleurs canadiens déplacés ayant une participation stable au marché du travail.
Date de diffusion : 2012-11-29 - Articles et rapports : 11-622-M2012023Géographie : CanadaDescription :
La présente étude porte sur le processus amenant les migrants à réaliser des gains salariaux à la suite de leur migration; l'examen porte plus particulièrement sur l'avantage associé à la migration vers des marchés du travail métropolitains dynamiques et de grande taille, Toronto servant à cet égard de point de référence. On peut observer deux profils de gains distincts associés à la migration. Le premier correspond à une augmentation immédiate du revenu du travailleur à la suite de la migration. Le second consiste en une progression accélérée du revenu après la migration. Le gain immédiat est associé à l'obtention d'un poste au sein d'une entreprise plus productive, ou encore à un meilleur appariement entre les compétences et habiletés du travailleur et les tâches associées à son poste. L'accélération du gain de revenu est pour sa part rattachée à des processus qui exigent un certain temps, par exemple l'apprentissage ou le changement d'emploi au fil de la recherche d'une plus grande compatibilité entre travailleurs et entreprises. Notre évaluation porte ici sur l'hypothèse que les économies reliées aux grandes régions métropolitaines permettent aux travailleurs de profiter au départ d'un avantage découlant d'une hausse ponctuelle de productivité et/ou d'un processus dynamique permettant d'accélérer la progression de leur revenu grâce à l'apprentissage et à un meilleur appariement. Divers ensembles de données et méthodologies, y compris la méthode de l'appariement par scores de propension, servent à évaluer les profils de progression du revenu associés à la migration à Toronto.
Date de diffusion : 2012-05-03 - Articles et rapports : 11F0019M2011339Géographie : CanadaDescription :
La présente étude porte sur la manière dont le risque de perte d'emploi et les pertes de revenu à court terme des travailleurs mis à pied ont évolué entre la fin des années 1970 et le milieu des années 2000.
Date de diffusion : 2011-12-15 - 7. Mobilité interprovinciale et gains ArchivéArticles et rapports : 75-001-X200811013218Géographie : CanadaDescription :
La migration interprovinciale est une composante importante du changement démographique au Canada. Elle influe également sur l'offre de services publics et les revenus fiscaux, le rendement et l'efficacité du marché du travail et la productivité. Comme on pourrait s'y attendre, les gens migrent généralement des provinces ayant un marché du travail local stagnant vers les provinces ayant de meilleures perspectives de marché du travail. L'amélioration des conditions et des perspectives du marché du travail réduit les taux d'émigration internes. Les migrants ont également enregistré une meilleure croissance des gains que les non-migrants, tout spécialement chez les jeunes.
Date de diffusion : 2008-12-18 - Articles et rapports : 11F0019M2008304Géographie : CanadaDescription :
À l'aide d'un vaste ensemble de données longitudinales canadiennes, nous examinons si, en réaction au licenciement que subissent les maris, les gains des femmes et des adolescents augmentent. Dans le cas des adolescents, nous ne relevons pour ainsi dire aucun indice d'un « effet de travailleur supplémentaire », mais nous constatons que, dans le cas des familles sans enfants en âge de travailler, les gains des épouses compensent au cinquième environ la perte de revenu du travail des époux cinq ans après leur licenciement.
Nous comparons aussi les pertes correspondantes à long terme des maris et des hommes seuls. Le premier de ces groupes peut être géographiquement moins mobile que le second, mais nous pouvons voir que l'un et l'autre essuient à long terme à peu près les mêmes pertes de revenu du travail. On doit ajouter que les pertes de revenu (avant et après impôt) sont très semblables d'un groupe à l'autre. Toutefois, comme les hommes seuls ont un revenu bien moindre avant leur licenciement, le choc en revenu relatif est bien plus grand pour eux que pour les maris licenciés (et leur famille)
Date de diffusion : 2008-02-21 - Articles et rapports : 11F0019M2007302Géographie : CanadaDescription :
Le secteur de la technologie de pointe a été l'une des principales sources de la reprise économique au Canada à la fin des années 1990. Il est bien connu que le vent a tourné soudainement en 2001, lorsque la tendance ascendante de l'emploi et des gains dans ce secteur s'est brusquement interrompue, même si le reste de l'économie continuait de marquer des gains. Les statistiques sur l'emploi et les gains sont édifiantes, mais elles ne présentent pas de façon exhaustive la gravité de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. Le recul de l'emploi peut avoir pour cause la baisse de l'embauchage et l'attrition naturelle plutôt que les mises à pied, tandis qu'une réduction des gains des travailleurs de la haute technologie n'en dit pas long sur le sort des travailleurs mis à pied qui n'ont pas pu trouver un nouvel emploi dans le secteur de la technologie de pointe. Dans la présente étude, nous utilisons une source de données administratives unique en son genre pour combler ces lacunes de notre connaissance de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. En particulier, dans cette étude, nous nous penchons sur les mises à pied permanentes du secteur ainsi que sur les pertes de gains des travailleurs mis à pied. D'après nos constatations, la débâcle du secteur de la technologie de pointe a provoqué une augmentation soudaine et spectaculaire de la probabilité de l'incidence d'une mise à pied permanente, qui a plus que quadruplé dans le secteur de la fabrication de 2000 à 2001. En particulier, les travailleurs de l'industrie à Ottawa-Gatineau ont été durement touchés, puisque le taux de mise à pied permanente a grimpé d'un facteur de 11 de 2000 à 2001. En outre, les travailleurs de la fabrication de produits de technologie de pointe qui ont été mis à pied et qui ont trouvé un nouvel emploi ont vu leurs gains chuter de façon marquée. Cette réduction des gains était de beaucoup supérieure à celle qu'a connue tout autre groupe de travailleurs mis à pied, notamment les travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la reprise économique dite sans emploi des années 1990. Parmi les travailleurs de la technologie de pointe qui ont trouvé un nouvel emploi, environ quatre sur cinq n'en ont pas décroché dans le secteur de la technologie de pointe et environ un travailleur sur trois a déménagé dans une autre ville. À Ottawa-Gatineau, de nombreux anciens employés du secteur de la technologie de pointe ont décroché des emplois dans l'administration fédérale. Toutefois, environ deux travailleurs de la haute technologie sur cinq qui ont été mis à pied ont quitté la ville.
Date de diffusion : 2007-07-20 - Articles et rapports : 11F0019M2007289Géographie : CanadaDescription :
La mesure dans laquelle les travailleurs quittent le pays a suscité un grand débat au Canada - et ailleurs - vers la fin des années 1990, bien que des données empiriques récentes révèlent que, après tout, ce phénomène n'était pas si généralisé et que, ces dernières années, les taux de sortie ont nettement diminué. Il y a cependant un aspect de la dynamique de la mobilité internationale qui n'a pas encore été abordé : celui de l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels. Si les données empiriques manquent à ce sujet, c'est surtout qu'on ne dispose pas du genre de données longitudinales nécessaire à une telle analyse. Notre propos sera de livrer des indications sur l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels grâce à une analyse effectuée avec la Banque de données administratives longitudinales. Les modèles estimés se reportent aux profils prédépart (relatifs) des migrants comme point de comparaison pour l'analyse des tendances des gains (relatifs) postretour afin de tenir compte de toute différence préexistante de profil de gains entre les migrants et les non-migrants (tout en tenant compte d'autres facteurs qui ont une incidence sur les gains individuels en tout temps).
On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.
Date de diffusion : 2007-01-18
Références (0)
Références (0) (0 résultat)
Aucun contenu disponible actuellement
- Date de modification :