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Direction des études analytiques : documents de recherche

11F0019MIF

Volume 2007
Numéro 289

Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels

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Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels

par Ross Finnie

Sommaire exécutif

L'« exode des cerveaux », un thème qui a fait l'objet de nombreux débats à la fin des années 1990, ne suscite plus autant d'attention de nos jours, ce qui tient sans doute pour une bonne part au fait que, selon des données récentes, le nombre total de Canadiennes et de Canadiens quittant le pays au cours d'une année donnée est relativement faible (de l'ordre de un dixième de 1 %) de la population au cours d'une année donnée) et que ces migrants ne sont pas forcément concentrés au haut de l'échelle des professions ou dans certains secteurs comme on le croyait.

Se fondant sur la Banque de données administratives longitudinales (DAL) de Statistique Canada, constituée à partir des dossiers fiscaux des particuliers, la présente étude fait d'abord état de données plus actuelles sur les taux de départ et de retour. Dans le corps du texte, nous présentons de nouvelles données sur l'un des aspects de cette dynamique qui n'a pas encore été étudié, soit les effets du départ puis du retour sur les gains. L'analyse porte uniquement sur les hommes, ce qui tient pour une bonne part au fait que les observations étaient beaucoup moins concluantes dans le cas des femmes. Au moment où nous avons entamé cette étude, les données de la DAL allaient de 1982 à 2003, ce qui a du coup circonscrit la période visée par notre analyse.

Nous constatons que le taux annuel de départ du Canada de 1982 à 2003 a été généralement bas en chiffres historiques (de l'ordre de un dixième de 1 % de la population), et que ce taux tend à suivre le cycle économique, quoique très imparfaitement. Ainsi, les départs ont diminué durant la plus grande partie des années 1980 mais ont recommencé à augmenter en 1988, cette tendance se poursuivant durant la première partie des années 1990, alors que notre économie était empêtrée dans une récession persistante. Le taux a ensuite augmenté de façon moins marquée, atteignant un plafond en 2000, ce qui a été suivi d'une forte baisse, qui, cumulativement, atteignait 45 % en 2003, dernière année pour laquelle nous disposions de données.

Au cours de toute la période étudiée, environ 3,5 % des personnes qui ont migré sont revenues après un an; ce taux atteint 4,7 % après deux ans avant de fléchir par la suite; environ 16,2 % des personnes ayant quitté le Canada y étaient revenues après cinq ans.

L'analyse des effets de ce phénomène sur les gains se fonde sur la possibilité, au moyen des données de la DAL, de comparer, d'une part, les gains des particuliers avant leur départ et après leur retour, et d'autre part les gains des particuliers qui sont partis puis revenus et ceux des particuliers qui sont demeurés au pays. En d'autres termes, nous étudions essentiellement la croissance relative des gains des personnes qui ont quitté le Canada puis y sont revenues comparativement aux gains des personnes qui n'ont pas quitté le pays. Il n'était pas possible auparavant d'effectuer une telle analyse à partir d'autres bases de données.

Différents modèles sont estimés; cela dit, les résultats jugés les meilleurs montrent que, dans l'ensemble, les personnes qui ont quitté le pays pendant une période de deux à cinq ans ont obtenu les meilleurs résultats au chapitre de la croissance des gains, cette croissance se situant à 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport aux cinq années précédant leur départ. Les personnes dont le départ n'a duré qu'un an ont connu une hausse plus modeste (7 %) de leurs gains relatifs, ce résultat estimatif n'étant pas (statistiquement) différent de zéro, ce qui indique que le changement variait sensiblement d'un cas à l'autre. Enfin, les personnes ayant séjourné à l'étranger six ans ou plus avaient, à leur retour, des gains moins élevés, mais le profil de ces personnes variait beaucoup, et leur situation peut découler d'événements particuliers rattachés à leur retour (par exemple, la retraite).

Les effets ont été mesurés en tenant compte des niveaux de gains avant le départ, de la croissance normale des gains avec l'âge et d'autres facteurs pouvant être pertinents (par exemple, l'état civil, la province, la superficie de la région de résidence ainsi que le taux de chômage).

Les préoccupations rattachées à l'émigration sont généralement associées aux travailleurs hautement qualifiés ou occupant des postes de niveau supérieur. Les données de la DAL ne se prêtent pas à de telles mesures, de sorte que les particuliers ont été classés en trois catégories d'après leurs gains au cours de la dernière année complète précédant leur départ : moins de 60 000 $, de 60 000 $ à 100 000 $, et plus de 100 000 $. Chose surprenante peut-être, les données montrent que ce sont les particuliers ayant les gains les moins élevés au moment de leur départ qui ont connu la plus forte hausse (relative) de gains à leur retour; la progression a été plus modeste chez les particuliers dont les gains étaient plus élevés.

Pour visionner la publication Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels en format PDF.


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Date de modification : 2007-01-18 Avis importants