Mobilité internationale : analyse longitudinale des effets sur les gains individuels
On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.
| Format | Date de sortie | Informations supplémentaires |
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| janvier 18 2007 |