La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après six mois

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Date de diffusion : 20 octobre 2020Mise à jour : le 20 octobre 2020

Le 20 octobre 2020, une version améliorée de ce livret a été publiée. Cette version comporte du contenu supplémentaire : un aperçu du Canada en statistique, ainsi que des renseignements sur les activités de communication, de diffusion et de rayonnement de l'organisme.

Préface

Anil Arora
Statisticien en chef du Canada

La pandémie de COVID-19 a eu de profondes répercussions sur l'économie et la société canadiennes. En réponse à une crise de santé publique, les politiques adoptées pour contenir la propagation du virus ont entraîné des perturbations sans précédent dans la vie sociale et économique des Canadiens, et elles ont modifié la façon dont ils interagissent, apprennent, travaillent et consomment. Bien que déroutants à court terme, les effets à long terme de ces changements peuvent se révéler transformateurs, accélérant bon nombre des tendances vers la numérisation et l'automatisation de même que les changements dans la qualité du travail qui étaient en cours avant la pandémie. La crise a également mis au jour un grand nombre de difficultés sociales et économiques auxquelles sont confrontés les Canadiens marginalisés, ce qui soulève des questions fondamentales au sujet de l'inclusivité de la reprise.

Pour réagir efficacement à une crise, il faut des renseignements crédibles en temps opportun. La pandémie de COVID-19 a considérablement accru la demande en matière de données et d'analyses qui mettent en lumière les défis que doivent relever les Canadiens au moment où les ménages, les entreprises et les gouvernements s'adaptent à une nouvelle norme. Le présent recueil donne un aperçu des répercussions initiales de la COVID-19 sur la santé, l'économie et la société, d'après les renseignements recueillis pendant la période de confinement à la fin de mars et en avril, et à mesure que les restrictions sociales et économiques ont été assouplies à la fin du printemps et à l'été. Le recueil sera mis à jour régulièrement à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles.

La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après six mois

La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur la vie de tous les Canadiens.

Depuis le début de la pandémie, Statistique Canada a suivi les répercussions de la COVID-19 afin de fournir des renseignements sur la façon dont celle-ci a touché diverses collectivités partout au pays.

Un portrait des données montre comment les Canadiens se portent après six mois de pandémie :

Le saviez-vous?

Le site Web de Statistique Canada abonde d'information sur la COVID-19!

Le Canada en statistiques

Population

Population

Société

Société

Économie

Économie

Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19

Les Canadiens continuent de prendre des précautions relatives à la COVID-19

Les Canadiens continuent de respecter les règles de distanciation physique, de porter des masques et de prendre d'autres précautions pour réduire le nombre de cas et éviter de surcharger le système de santé.

En juillet, plus de 90 % des Canadiens ont déclaré qu'ils continueraient de se laver les mains plus souvent et presque tous les Canadiens ont déclaré qu'ils évitaient les foules et les grands rassemblements et qu'ils gardaient une distance sécuritaire des autres.

Compte tenu de l'assouplissement des restrictions, certaines précautions étaient moins susceptibles d'être suivies :

Principales précautions prises par les Canadiens en raison de la COVID-19, selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Description : Principales précautions prises par les Canadiens en raison de la COVID-19, selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Source(s) : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, mars et avril, et juillet 2020.
1. La valeur obtenue pour la période du 20 au 25 juillet est significativement différente de la valeur obtenue pour la période du 29 mars au 3 avril (p < 0.05).

Les préoccupations au sujet des répercussions sociales et sanitaires de la COVID-19 se sont amoindries depuis le début de la pandémie

En juillet, les Canadiens étaient moins susceptibles de se dire très ou extrêmement soucieux :

La baisse du niveau de préoccupations en matière de santé a été semblable dans toutes les régions, parmi les personnes immigrantes et les personnes nées au Canada, ainsi que chez les hommes et les femmes. Les Canadiens plus âgés ont affiché des baisses plus importantes.

Après la chute des cas en juin, les préoccupations des Canadiens au sujet des conséquences de la pandémie sur la santé se sont amoindries en juillet. Les plus fortes baisses ont été les préoccupations au sujet des cas qui surchargent le système de santé (baisse de 32 points de pourcentage) et de la santé des Canadiens (baisse de 28 points de pourcentage).

Proportion de Canadiens qui sont beaucoup ou énormément inquiets au sujet de certains enjeux selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Description : Proportion de Canadiens qui sont beaucoup ou énormément inquiets au sujet de certains enjeux selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020

Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, mars et avril, et juillet 2020.
1. La valeur obtenue pour la période du 20 au 26 juillet est significativement différente de la valeur obtenue pour la période du 29 mars au 3 avril (p < 0.05).

Préoccupations selon lesquelles de nombreux Canadiens sont plus à risque de subir des effets graves

Les données indiquent que la plupart (74 %) des personnes hospitalisées en raison de la COVID-19 ont déclaré avoir un ou plusieurs problèmes de santé chroniques préexistants.

Au Canada, 38 % (11 millions) des personnes de 18 ans et plus ont au moins un problème de santé qui les expose à un risque plus élevé de subir des effets graves liés à la COVID-19. Les personnes courant un risque plus élevé comprennent :

Les taux étaient plus faibles chez les groupes de minorités visibles que ceux de la population blanche (40 %) :

(Note : taux non désaisonnalisés pour les différences dans la structure par âge)

Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chroniqueNotes de bas de page 1 lié aux symptômes graves de la COVID-19, selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2017-2018 (population à domicile)

Description - Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19, Canada, 2017-2018 (population à domicile)
Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19, Canada, 2017-2018 (population à domicile)
  Hommes Femmes
18 à 39 ans 19 17
40 à 59 ans 42 35
60 à 79 ans 64 57
80 ans et plus 72 72
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2011 à 2014.

La majorité des Canadiens se soumettraient à un test de dépistage de la COVID-19 s'ils présentaient des symptômes ou s'ils avaient été en contact avec des personnes symptomatiques

Environ 6 Canadiens sur 10 se soumettraient à un test de dépistage s'ils présentaient des symptômes (64 %) ou s'ils étaient en contact avec une personne qui présentait des symptômes ou qui avait obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 (59 %).

Un peu plus du tiers (36%) des Canadiens ont indiqué qu'ils se soumettraient à un test de dépistage s'ils n'avaient aucun symptôme, mais craignaient d'infecter d'autres personnes.

Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population

Description - Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Raison (titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Raison Pourcentage
Si je ressentais des symptômes 63,5
Si j'avais été en contact ou je pensais avoir été en contact avec des personnes présentant des symptômes ou qui avaient reçu un diagnostic positif à la COVID-19 58,9
Si je n'avais aucun symptôme, mais que je craignais d'infecter d'autres personnes 35,7
Autre raison 5,0
Je ne prévois pas passer un test 7,3
Note : Les catégories ne totalisent pas 100 % car les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse.
Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 (juin 2020).

Plus de la moitié des Canadiens sont disposés à utiliser une application de recherche des contacts

Plus de la moitié des Canadiens (56 %) considèrent qu'il est « plutôt probable » ou « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts.

Bien que les jeunes Canadiens soient plus susceptibles d'avoir de plus grands cercles sociaux, seulement 16 % ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport à 33 % des personnes âgées.

Les préoccupations concernant la protection des renseignements personnels et l'accès du gouvernement aux données de localisation sont les principales raisons pour lesquelles les personnes n'utiliseraient pas d'application de recherche des contacts.

Les résidents des Prairies (17 %) et du Québec (21 %) étaient moins susceptibles de déclarer qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport aux résidents des provinces de l'Atlantique (28 %), de l'Ontario (28 %) et de la Colombie-Britannique (30 %).

Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts ne l'installeraient pas, juin 2020

Description - Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts ne l'installeraient pas, juin 2020
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Raison de ne pas installer d'application de recherche des contacts (titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Raison de ne pas installer d'application de recherche des contacts Pourcentage
Je pense que c'est une atteinte à la vie privée 64
Je ne veux pas que le gouvernement ait accès à mes données de localisation 44
Je ne crois pas que suffisamment de personnes vont l'installer 24
Je ne possède pas de téléphone intelligent ou je n'ai pas de plan de données 17
Cela aurait des répercussions négatives sur ma santé mentale 15
Autre raison 10
Il serait trop compliqué d'installer l'application 8
Je ne crois pas que je vais contracter le virus 4
Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020.

La plupart des Canadiens sont disposés à se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible

Plus de la moitié des Canadiens (58 %) ont déclaré qu'ils seraient très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible.

En revanche, 44 % des Canadiens sont très peu susceptiblesNotes de bas de page 2 de se faire vacciner. Les personnes les moins susceptibles de se faire vacciner sont

Les principales raisons invoquées pour ne pas se faire vacciner sont :

Proportion de Canadiens très peu susceptibles de se faire vacciner, selon certaines caractéristiques, juin 2020

Description - Proportion de Canadiens très peu susceptibles de se faire vacciner, selon certaines caractéristiques, juin 2020
Diplôme de 13e année ou niveau inférieur 
44
Certificat d'une école de métiers, d'un collège communautaire, d'un cégep ou d'une université de niveau inférieur au baccalauréat
47
Baccalauréat
40
Niveau supérieur au baccalauréat
27
Sans enfants de moins de 18 ans
40
Avec enfants de moins de 18 ans
49
Personne née au Canada
41
Immigrant reçu
48
Pas un immigrant reçu
52
Colombie-Britannique
46
Régions des Prairies
44
Ontario
41
Québec
46
Atlantique
32
65 ans et plus
30
45 à 64 ans
45
25 à 44 ans
48
15 à 24 ans
42

Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3, juin 2020.

Le saviez-vous?

Statistique Canada partage son expertise avec les médias traditionnels pour aider les Canadiens à accéder aux données et à les utiliser!

Depuis le 17 mars, l'organisme a tenu 55 séances d'information par téléconférence avec les médias sur un certain nombre de sujets :

Les données de Statistique Canada ont été citées dans plus de 65 000 articles de presse au cours des cinq derniers mois.

Répercussions économiques

La COVID-19 entraîne des baisses sans précédent de la production des entreprises

Les restrictions imposées par la COVID-19 ont entraîné de graves reculs dans la plupart des secteurs industriels, y compris dans de nombreuses industries de services qui soutiennent habituellement l'économie pendant les ralentissements.

La voie de la reprise nécessitera des adaptations majeures de la part des entreprises et des ménages, ce qui pose des défis pour une reprise équitable et durable.

Produit intérieur brut réel

Description - Produit intérieur brut réel
Produit intérieur brut réel
  Produit intérieur brut réel
2007 0,6
1,0
0,4
0,1
2008 0,1
0,4
0,8
-1,2
2009 -2,3
-1,1
0,4
1,2
2010 1,2
0,5
0,7
1,1
2011 0,8
0,2
1,4
0,8
2012 0,1
0,3
0,1
0,2
2013 0,9
0,6
0,8
1,1
2014 0,2
0,9
1,0
0,7
2015 -0,5
-0,3
0,4
0,1
2016 0,5
-0,5
1,0
0,6
2017 1,2
1,2
0,4
0,4
2018 0,5
0,4
0,6
0,2
2019 0,3
0,8
0,3
0,1
2020 -2,1
-11,5

La récession de 2008-2009 s'est accompagnée de réductions marquées des investissements des entreprises et du commerce. Le PIB annuel a diminué de 2,9 % en 2009.

La croissance économique a connu une reprise rapide en 2010 et 2011, en raison des investissements et des échanges dans le domaine de l'énergie. La vigueur économique dans l'Ouest du Canada est venue appuyer la reprise.

Choc pétrolier : Reculs marqués des dépenses d'investissement. L'économie de l'Alberta a affiché une baisse de 3,5 % en 2015 et de 3,6 % en 2016.

La création d'emploi s'améliore du milieu de 2016 à la fin de 2017, la croissance se déplaçant vers l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique.

La croissance économique connaît un ralentissement en 2018 et 2019, par suite de la réduction des dépenses des ménages et des investissements des entreprises.

Pandémie de COVID-19 : Baisses marquées touchant les dépenses des ménages, les investissements des entreprises et le commerce.

Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique.

Source : PIB trimestriel, dépenses et revenus

Date de diffusion : 28 août 2020.

La pandémie entraîne de graves baisses dans la plupart des types d'activité économique

Les familles étant confrontées à l'incertitude de l'emploi et du revenu, les dépenses des ménages ont affiché une baisse sans précédent de 13 % au deuxième trimestre de 2020.

Les revenus d'emploi ont diminué de près de 9 %. Le revenu disponible des ménages a augmenté de près de 11 %, en raison des transferts gouvernementaux et des soutiens au revenu.

La hausse du revenu disponible et la diminution des dépenses ont fait augmenter le taux d'épargne des ménages, qui est passé d'environ 8 % au premier trimestre à un peu plus de 28 %.

Les chiffres élevés des ventes au détail en mai et juin et les chiffres du logement en juillet montrent que les consommateurs dépensent davantage, mais des questions subsistent quant aux répercussions à long terme de la pandémie sur les ménages à revenu moyen et faible. Les perspectives d'investissement des entreprises demeurent faibles et les perspectives commerciales sont mitigées, du fait qu'elles dépendent pour une large part de l'évolution de la situation aux États-Unis.

Baisses historiques des dépenses des ménages, des investissements des entreprises et du commerce international, par suite d'un recul de 11,5 % de l'économie au deuxième trimestre

Description - Baisses historiques des dépenses des ménages, des investissements des entreprises et du commerce international, par suite d'un recul de 11,5 % de l'économie au deuxième trimestre
Baisses historiques des dépenses des ménages, des investissements des entreprises et du commerce international, par suite d'un recul de 11,5 % de l'économie au deuxième trimestre
  T2 2020 T1 2020 T4 2019 T3 2019
Produit intérieur brut réel aux prix du marché -11,5 -2,1 0,1 0,3
Dépenses des ménages -13,1 -3,2 0,4 0,5
Investissement des entreprises -16,2 -0,6 -0,7 1,7
Exportations -18,4 -2,2 -1,1 -0,1
Importations -22,6 -2,6 -0,8 0

Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique.
Source : PIB trimestriel, dépenses et revenus

À mesure que les entreprises rouvrent, on constate des différences marquées entre les secteurs

La reprise du secteur des entreprises dans le contexte de la pandémie de COVID-19, particulièrement dans les services, est très inégale. De nombreux services professionnels connaissent une reprise rapide, tandis que d'autres services peinent à se rétablir. Certains secteurs, en particulier le tourisme et l'accueil, font face à d'importants défis logistiques. En juin, la production dans les services d'hébergement et de restauration se situait à 55 % de son niveau d'avant la pandémie.

La reprise de la production économique se poursuit à mesure que les entreprises rouvrent

Description - La reprise de la production économique se poursuit à mesure que les entreprises rouvrent
La reprise de la production économique se poursuit à mesure de la réouverture d'entreprises
  Février  Mars Avril Mai Juin
Totale 100 93 82 86 91
Industries productrices de biens 100 94 79 85 92
Industries productrices de services 100 92 83 86 91

Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique.
Source : PIB trimestriel, dépenses et revenus
Date de diffusion : 28 août 2020.

Produit intérieur brut réel, exprimé en pourcentage des niveaux avant la COVID-19, certaines industries de services

Description - Produit intérieur brut réel, exprimé en pourcentage des niveaux avant la COVID-19, certaines industries de services
Produit intérieur brut réel, exprimé en pourcentage des niveaux avant la COVID-19, certaines industries de services
  Activité pendant le ralentissement économique attribuable à la COVID-19 (avril 2020) Activité pendant le mois de référence courant (juin 2020)
Industries de services 83 91
Finance et assurances 99 101
Services professionnels, scientifiques et techniques 87 91
Commerce de détail 71 101
Transport et entreposage 68 74
Services d'hébergement et de restauration 34 55
Source: Statistique Canada, tableau 36-10-0434-01.

Les fermetures causées par la COVID-19 entraînent des baisses historiques de l'activité sur le marché du travail

De février à avril, 5,5 millions de travailleurs canadiens ont été touchés par la crise économique liée à la pandémie. En août, ce nombre avait diminué pour s'établir à 1,8 million.

Indicateurs du marché du travail :

Taux de chômage

Taux d'emploi

Les pertes d'emploi ont totalisé 3 millions de février à avril, dont près de 2 millions d'emplois à temps plein.

L'emploi a augmenté de 1,9 million d'avril à août. En août, l'emploi total était inférieur de 5,3 % à son niveau d'avant la pandémie.

Emploi selon le type de travail

Description - Emploi selon le type de travail
Emploi selon le type de travail
  Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août
Total  100,0 94,7 84,3 85,9 90,8 93,0 94,3
Temps plein 100,0 97,0 87,5 88,9 92,1 92,5 93,9
Temps partiel 100,0 85,0 70,4 72,4 85,4 95,0 96,1
Source: Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01.

L'emploi se redresse, mais des pertes importantes persistent dans certains secteurs

L'emploi dans plusieurs industries durement touchées (p. ex., construction, fabrication) a fait un rebond pour atteindre plus de 90 % des niveaux antérieurs à la COVID-19.

Par contre, l'emploi total dans les services d'hébergement et de restauration demeure inférieur de plus de 20 % aux niveaux enregistrés en février.

Pertes nettes d'emploi, février à août 2020

Description - Pertes nettes d'emploi, février à août 2020
Pertes nettes d'emploi, février à août 2020
  en milliers de personnes
Agriculture   -28
Foresterie, pêche, extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz -13
Services publics -2
Construction -121
Fabrication -83
Commerce de gros et de détail -124
Transport et entreposage -106
Finance, assurances, services immobiliers, services de location et services de location à bail -23
Services professionnels, scientifiques et techniques -19
Gestion d'entreprises, gestion de bâtiments et autres services de soutien -62
Services d'enseignement -33
Soins de santé et assistance sociale -53
Information, culture et loisirs -101
Services d'hébergement et de restauration -260
Autres services -49
Administrations publiques -24
Source: Statistique Canada, tableau 14-10-0355-01.

Les immigrants et les groupes de minorités visibles courent un risque beaucoup plus élevé d'arrêts de travail liés à la COVID-19

Les immigrants récents étaient plus susceptibles que les travailleurs nés au Canada de perdre leur emploi en mars et en avril, principalement parce qu'ils sont souvent nouveaux sur le marché du travail et qu'ils sont plus susceptibles d'occuper des emplois moins bien rémunérés.

Taux de pauvreté en 2015 chez les familles de travailleurs, selon l'origine ethnique du soutien principal

Description - Taux de pauvreté en 2015 chez les familles de travailleurs, selon l'origine ethnique du soutien principal
Taux de pauvreté en 2015 chez les familles de travailleurs, selon l'origine ethnique du soutien principal
  Percent
Blanc 5,3
Phillipin 7,9
Autres minorités visibles 9,4
Sud-Asiatique 10,8
Latino-Américain 10,8
Asiatique du Sud-Est 10,8
Noir 11,3
Japonais 12,3
Chinois 13,7
Arabe 14,3
Asiatique occidental 18,8
Coréen 23,2
Note : Les personnes non désignées comme minorité visible sont identifiées par la couleur rouge.
Source: Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.

Pourcentage de travailleurs dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration et des arts, spectacles et loisirs, 2016

Description - Pourcentage d'entreprises à forte croissance selon le secteur
Pourcentage de travailleurs dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration et des arts, spectacles et loisirs, 2016
Pourcentage
Sud-Asiatique 9.7
Chinois 12.5
Noir 9.2
Phillipin 15.5
Latino-Américain 9.6
Arabe 9.2
Asiatique du Sud-Est 15.3
Asiatique occidental 10.8
Coréen 20.6
Japonais 15.8
Autres minorités visibles 10.8
Autochtones 10.4
Blanc 8.0
Total 8.8
Note : Les personnes non désignées comme minorité visible sont identifiées par la couleur rouge.
Source: Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.

Les travailleurs à faible revenu ont été beaucoup plus touchés par les fermetures liées à la COVID-19 que par la récession de 2008-2009

Taux mensuels moyens de mise à pied d'employés, selon le décile de rémunération, 2007, 2009 et 2020Notes de bas de page 3

Description - Taux mensuels moyens de mise à pied d'employés, selon le décile de rémunération, 2007, 2009 et 2020
Taux mensuels moyens de mise à pied d'employés, selon le décile de rémunération, 2007, 2009 et 2020*
  2007 2009 2020
Décile inférieur 1.6 2.0 12.9
2e 1.5 1.7 11.3
3e 1.4 1.8 9.0
4e 1.2 1.6 7.1
5e 1.1 1.5 5.8
6e 0.9 1.5 4.5
7e 0.8 1.2 4.1
8e 0.8 1.2 3.5
9e 0.8 1.2 2.9
Décile supérieur 0.6 0.7 1.9
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d'employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019

Description - Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d'employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019
Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d'employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019
Avril Juillet
Décile inférieur -65,1 -39,4
2 -52,7 -20,1
3 -43,4 -11,1
4 -24,1 -0,6
5 -34,3 -12,6
6 -25,8 -9,9
7 -16,4 -3,4
8 -9,7 2,7
9 -0,5 8,0
Décile supérieur 13,7 16,0
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Les jeunes, les travailleurs moins scolarisés, les femmes, les immigrants récents et les employés temporaires ont été plus durement touchés par la pandémie

Parmi les employés temporaires âgés de 25 à 54 ans, l'emploi comportant un nombre important d'heures était inférieur de 20  % en août 2020 par rapport à août 2019.

Parmi les employés permanents âgés de 25 à 54 ans, l'écart était de 3  %.

Les employés qui occupent des postes dont le travail peut se faire à partir de la maison s'en sont mieux tirés pendant la pandémie

Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, dans la proportion de la population en emploi et travaillant au moins la moitié de ses heures normales de travail

Personnes âgées de 15 à 24 ans par rapport aux autres

Description - Personnes âgées de 15 à 24 ans par rapport aux autres
Personnes âgées de 15 à 24 ans par rapport aux autres
  15 à 24 ans 25 à 44 ans Tous
Février 101,8 100,8 101
Mars 67,3 82,3 80
Avril 51,7 72,8 70
Mai 57,3 77,4 75
Juin 75,3 85,2 83
Juillet 83,2 91,3 89
Août 85,7 93,5 91
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active.

Femmes par rapport aux hommes

Description - Femmes par rapport aux hommes
Femmes par rapport aux hommes
  Hommes Femmes
Février 100,9 100,6
Mars 84,9 74,8
Avril 72,8 67,5
Mai 77,5 71,2
Juin 86,0 80,4
Juillet 90,4 87,9
Août 92,4 89,4
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active.

Personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le niveau de scolarité

Description - Personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le niveau de scolarité
Personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le niveau de scolarité
  Sans diplôme d'études secondaires Études secondaires Baccalauréat et niveau supérieur
Février 101,6 102,2 100,1
Mars 76,6 81,7 84,4
Avril 58,4 65,0 82,8
Mai 67,7 70,7 85,4
Juin 82,6 81,5 89,1
Juillet 91,3 86,3 94,5
Août 95,6 88,6 95,7
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active.

Personnes âgées de 15 ans et plus, selon le statut l'immigrant

Description - Personnes âgées de 15 ans et plus, selon le statut d'immigrant
Personnes âgées de 15 ans et plus, selon le statut d'immigrant
  Immigrants récents Autres
Février 101,5 100,7
Mars 84,1 79,9
Avril 66,0 70,7
Mai 70,7 74,9
Juin 82,1 83,5
Juillet 88,9 89,4
Août 91,1 91,3
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active.

Défis structurels dans les secteurs durement touchés — transport

Perturbations sans précédent dans le secteur du transport aérien au Canada

Les pourcentages indiquent les variations d'une année à l'autre.

Description - Perturbations subies par l'industrie du transport aérien au Canada

Perturbations subies par l'industrie du transport aérien au Canada

Le titre de l'infographie est « Perturbations subies par l'industrie du transport aérien au Canada »

Le texte figurant entre parenthèses sous le titre précise que : « Les pourcentages représentent des variations d'une année à l'autre ».

Le premier sous-titre est le suivant : « 2001 — les événements du 11 septembre aux États-Unis ». Sous le sous-titre figure la description suivante : « On observe une baisse soudaine de 26  % du nombre de passagers, suivie d'une remontée graduelle ».

Il y a cinq flèches bleues; ensemble, elles forment une rangée qui pointe vers la droite. Chaque flèche indique la variation en pourcentage d'une année à l'autre pour un mois donné. La première flèche montre la variation pour le mois de septembre, laquelle est de moins 26,0  %. La deuxième flèche montre la variation pour le mois d'octobre, laquelle est de moins 18,4  %. La troisième flèche montre la variation pour le mois de novembre, laquelle est de moins 9,6  %. La quatrième flèche montre la variation pour le mois de décembre, laquelle est de moins 3,4  %. La cinquième flèche montre la variation pour le mois de janvier 2002, laquelle est de moins 1,3  %.

Le deuxième sous-titre est le suivant : « 2003 — l'éclosion du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ». Sous le sous-titre figure la description suivante : « La diminution graduelle du nombre de passagers s'est établie à 26  % en mai, suivie d'une remontée graduelle ».

Il y a cinq flèches vertes; ensemble, elles forment une rangée qui pointe vers la droite. Chaque flèche indique la variation en pourcentage d'une année à l'autre pour un mois donné. La première flèche montre la variation pour le mois de février, laquelle est de moins 10,1  %. La deuxième flèche montre la variation pour le mois de mars, laquelle est de moins 12,7  %. La troisième flèche montre la variation pour le mois d'avril, laquelle est de moins 25,2  %. La quatrième flèche montre la variation pour le mois de mai, laquelle est de moins 26,0  %. La cinquième flèche montre la variation pour le mois de juin, laquelle est de moins 17,1  %.

Le troisième sous-titre est le suivant : « 2020 — la pandémie de COVID-19 ». Sous le sous-titre figure la description suivante : « Une baisse marquée, soit 97  % moins de passagers par rapport à l'année précédente ».

Il y a quatre flèches rouges; ensemble, elles forment une rangée qui pointe vers la droite. Chaque flèche indique la variation en pourcentage d'une année à l'autre pour un mois donné. La première flèche montre la variation pour le mois de mars, laquelle est de moins 44,1  %. La deuxième flèche montre la variation pour le mois d'avril, laquelle est de moins 97,0  %. La troisième flèche montre la variation pour le mois de mai, laquelle est de moins 96,7  %. La quatrième flèche montre la variation pour le mois de juin, laquelle est de moins 93,9  %.

Source(s): Enquête mensuelle sur l'aviation civile (5026), tableau 23-10-0079-01.

Baisse marquée de l'utilisation du transport en commun alors que les travailleurs s'adaptent à la nouvelle normalité

Description - Baisse marquée de l'utilisation du transport en commun alors que les travailleurs s'adaptent à la nouvelle normalité
Baisse marquée de l'utilisation du transport en commun alors que les travailleurs s'adaptent à la nouvelle normalité
  2019 2020
Janvier 159 163,4
Février 153,5 160,9
Mars 163,5 94,8
Avril 156,5 23,4
Mai 152,7 26,2
Juin 149,5 37,9
Source: Statistique Canada, tableau 23-10-0521-01.

Défis structurels dans les secteurs fortement touchés — biens immobiliers commerciaux

Les loyers commerciaux ont diminué de 3,1 % au deuxième trimestre de 2020, après avoir connu une baisse légère de 0,2 % au premier trimestre. Les reculs ont été généralisés dans tous les types de bâtiments et dans l'ensemble des provinces et territoires.

À la fin du deuxième trimestre, un faible pourcentage de propriétaires de bâtiments commerciaux ont indiqué qu'ils avaient demandé l'Aide d'urgence du Canada pour le loyer commercial pour le compte de leurs locataires.

Les perspectives à long terme du marché de l'immobilier commercial demeurent changeantes. Les locataires d'immeubles évaluent leurs besoins futurs en locaux à bureaux, en raison du grand nombre d'employés qui continuent de travailler à partir de la maison. Cela pourrait exercer une pression à la baisse sur les taux de location de nouveaux immeubles de bureaux.

La pandémie a fait baisser les loyers commerciaux partout au Canada

Description - La pandémie a fait baisser les loyers commerciaux partout au Canada
La pandémie a fait baisser les loyers commerciaux partout au Canada
  T1 2019 T2 2019 T3 2019 T4 2019 T1 2020 T2 2020
Immeubles de bureaux 99,9 99,4 100,1 100,6 100,5 97,4
Immeubles de vente au détail 99,4 99,4 100,3 100,9 99,9 96,9
Immeubles industriels et entrepôts 98,9 99,8 100,4 100,9 101,4 98,2
Source: Statistique Canada, tableau 18-10-0260-01.

Défis structurels dans les secteurs durement touchés — commerce de détail

Le secteur du commerce de détail a connu une reprise rapide par suite des fermetures de magasins, à mesure que les entreprises ont développé ou amélioré leurs plateformes en ligne. De février à mai 2020, les ventes au détail totales ont diminué de 18 %, tandis que les ventes électroniques ont doublé. En juin, le volume d'activité du commerce de détail avait dépassé les niveaux observés avant la COVID-19, tandis que l'emploi salarié dans les industries du commerce de détail était inférieur de 15 % au niveau de février.

Les ventes au détail en ligne atteignent des sommets inégalés

Description - Les ventes au détail en ligne atteignent des sommets inégalés
Les ventes au détail en ligne atteignent des sommets inégalés
  Commerce électronique Commerce en magasin
2016 100 100
110,8 99,5
105,1 96
105,8 100,1
104,3 93,6
105,6 96,9
107,8 97,6
111,1 96,4
120 99,3
115,6 99,4
117,9 98,9
165 103
2017 140,9 103
136,5 103,1
142,8 103,1
150,8 105,1
147 103,2
147,8 105
152,9 104,9
152,5 105
151,9 105
156,1 106,9
169,7 105,7
165,7 106,5
2018 165,7 105,2
159,2 105,5
163,8 107,3
167,6 104,5
174,2 107,9
178,6 108,1
167,9 105,9
180,5 107,8
172 108,4
188 108,4
207,4 107,5
177,8 108,1
2019 189,1 107,9
188,7 107,5
204 108,9
203,4 107,7
217,7 108,4
232,5 107,7
225,8 108,8
223,6 109,9
228 107,6
217,7 108,4
220,2 108,9
244,5 108,3
2020 213,6 110,2
230,2 111,4
273,8 97,8
448,6 73
459 85,9
Source: Statistique Canada, Enquête mensuelle sur le commerce de détail.

Les ventes en ligne ont augmenté davantage chez les détaillants de biens non essentiels

Description - Les ventes en ligne ont augmenté davantage chez les détaillants de biens non essentiels
Les ventes en ligne ont augmenté davantage chez les détaillants de biens non essentiels
  Commerce en magasin Commerce électronique
Commerce de détail -34,5 94,8
Magasins de meubles et d'accessoires de maison -69,6 191,2
Magasins de marchandises diverses -15,1 170,1
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres -79 154,9
Magasins d'alimentation 3,3 107
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires -84,2 83,3
Magasins de produits de santé et de soins personnels -16,1 55,6
Magasins de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage -15,8 40,5
Source: Statistique Canada, Enquête mensuelle sur le commerce de détail.

La numérisation entraîne un changement structurel

La croissance de l'emploi dans l'économie numérique a dépassé même les secteurs à forte croissance dans les services. Les industries à forte intensité numérique affichent des taux d'innovation plus élevés et comptent un plus grand nombre d'entreprises à forte croissance que les autres secteurs.

Croissance de l'emploi dans certains secteurs depuis la récession de 2008-2009

Description - Croissance de l'emploi dans certains secteurs depuis la récession de 2008-2009
Croissance de l'emploi dans certains secteurs depuis la récession de 2008-2009
  2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Toutes les industries 100 102 103 105 106 107 108 110 113 115
Technologie propre et environnement 100 105 107 110 112 119 118 123 125  
Économie numérique 100 103 105 118 121 125 132 137    
Industries du savoir 100 103 106 107 109 110 110 114 119 123
Soins de santé et aide sociale 100 101 103 105 107 109 112 114 117 121
Sources : Statistique Canada, totalisations spéciales, « Mesurer les activités économiques numériques au Canada : estimations initiales »; Compte des produits environnementaux et de technologies propres; et Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail.

Pourcentage d'enterprises à forte croissance selon le secteur

Description - Pourcentage d'enterprises à forte croissance selon le secteur
Pourcentage d'enterprises à forte croissance selon le secteur
  Pourcentage
Numérique 18,58 %
Information et industries culturelles 11,87 %
Agriculture, foresterie, pêche et chasse 11,17 %
Extraction minière, expl. Carrière, extr. pétrole, gaz, et services publics 10,06 %
Finances, assurances, immobilier et location et location à bail 9,44 %
Construction 9,33 %
Fabrication 9,07 %
Services administratifs et de soutien, gestion des déchets 8,98 %
Services professionnels, scientifique et techniques 7,96 %
Commerce de gros 7,23 %
Transport et entreposage 6,84 %
Arts, spectacles et loisirs et hébergement et restauration 6,71 %
Commerce de détail 6,20 %
Autres services (excl. administration publique) 5,49 %
Source : Statistique Canada, totalisations spéciales, Fichier de microdonnées longitudinales des comptes nationaux.

Les risques et les possibilités liés à la numérisation du milieu de travail ne sont pas répartis également

Les travailleurs à faible revenu ont un plus grand risque que leur emploi soit automatisé et ont moins de possibilités de télétravail.

Pourcentage de travailleurs affichant un risque élevé de transformation de leur emploi liée à l'automatisation, selon le centile de revenu d'emploi

Description - Pourcentage de travailleurs affichant un risque élevé de transformation de leur emploi liée à l'automatisation, selon le centile de revenu d'emploi
Pourcentage de travailleurs affichant un risque élevé de transformation de leur emploi liée à l'automatisation, selon le centile de revenu d'emploi
  Pourcentage
Inférieur à 10 (le plus faible) 26,8
10 à 24 16,6
25 à 49 13,7
50 à 74 5,5
75 à 89 3,1
90 ou plus (le plus élevé) 2,1
Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2019, et Étude longitudinale et internationale des adultes, 2016.

Pourcentage d'adultes qui occupent des emplois pouvant être effectués à partir de la maison, selon la baisse du revenu de la famille, familles comptant deux soutiens, 2019

Description - Pourcentage d'adultes qui occupent des emplois pouvant être effectués à partir de la maison, selon la baisse du revenu de la famille, familles comptant deux soutiens, 2019
Pourcentage d'adultes qui occupent des emplois pouvant être effectués à partir de la maison, selon la baisse du revenu de la famille, familles comptant deux soutiens, 2019
  Maris Femmes Tous
1er (le plus faible) 18,7 28,6 8,1
2e 23,5 36,5 10,9
3e 27,3 45,1 14,7
4e 28,3 49,9 16,3
5e 33,8 55,8 21,7
6e 38 57,1 24,6
7e 40,5 63,2 27,6
8e 50,7 65,9 36,9
9e 53,1 66,9 39,1
10e (le plus élevé) 66,1 74,8 53,9
Source : Statistique Canada, totalisations spéciales, Enquête sur la population active; O*NET.

Produits et services environnementaux et de technologies propres — investir dans la résilience et la croissance

Les produits et services environnementaux et de technologie propres (ETP) comprennent l'électricité propre, des produits fabriqués liés aux technologies propres, des services scientifiques et de recherche-développement, des services de construction et des services de soutien.

Part du total des emplois attribuables aux activités ETP

Description : Part du total des emplois attribuables aux activités ETP

Source : Statistique Canada, Compte économique des produits environnementaux et de technologies propres.

Produit intérieur brut, activités ETP

Description : Produit intérieur brut, activités ETP

Source : Statistique Canada, Compte économique des produits environnementaux et de technologies propres.

Le saviez-vous?

Statistique Canada établi des partenariats avec les universités pour élargir l'accès à ses données et aider les chercheurs à répondre aux questions soulevées par la pandémie de COVID-19.

L'Université de la Colombie-Britannique a exploité la puissance des microdonnées pour produire l'outil d'évaluation des risques et des avantages de la COVID-19 (en anglais seulement) de la Vancouver School of Economics. Cet outil aide les analystes des politiques et les entreprises à prendre des décisions éclairées concernant la relance de l'économie dans le contexte de la pandémie.

L'Université du Québec à Montréal, l'Université McGill et l'Université Dalhousie ont accès à des microdonnées pour évaluer les compromis économiques inhérents aux décisions stratégiques liées à la crise de la COVID-19.

L'Université Western travaille avec les données de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada pour examiner les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l'emploi selon le genre.

L'Université de Toronto utilise les données de l'Enquête sur la population active et de nouvelles enquêtes par panel en ligne pour étudier les répercussions économiques de la pandémie et l'adoption de comportements pour contenir la propagation de la COVID-19 au Canada.

Répercussions de la pandémie sur la santé et la société

La pandémie a eu des répercussions majeures sur la qualité de vie des Canadiens

La pandémie a entraîné le plus faible niveau de satisfaction à l'égard de la vie déclaré par les Canadiens depuis le début de la série chronologique en 2003.

Les finances, la santé et les contacts sociaux — trois piliers de la qualité de vie — ont tous été touchés par la COVID-19.

La satisfaction moyenne à l'égard de la vie au Canada a diminué, passant de 8,1 en 2018 à 6,7 en juin 2020, ce qui représente une baisse de 1,4 point sur une échelle de 0 à 10. C'est environ trois fois l'ampleur de la baisse associée au fait d'être en chômage par opposition au fait d'occuper un emploi (lorsqu'il n'y a pas de pandémie).

La proportion de Canadiens qui ont évalué leur satisfaction à l'égard de la vie à 8 ou plus a diminué, passant de 72 % en 2018 à 40 % en juin 2020.

Les résultats sont semblables au Royaume-Uni, où la satisfaction à l'égard de la vie a diminué de 1,2 point.

Évaluations des Canadiens au sujet de leur satisfaction à l'égard de la vie, 2018 et juin 2020, Canada

Description - Évaluations des Canadiens au sujet de leur satisfaction à l'égard de leur vie en général au moment de l'enquête, répartition des réponses en 2018 et en juin 2020, Canada
Évaluations des Canadiens au sujet de leur satisfaction à l'égard de leur vie en général au moment de l'enquête, répartition des réponses en 2018 et en juin 2020, Canada
  2018 Juin 2020
0-2 0,8 % 3,9 %
3 0,6 % 4,9 %
4 1,1 % 4,9 %
5 4,3 % 14,3 %
6 5,1 % 11,9 %
7 15,8 % 20,6 %
8 31,6 % 19,5 %
9 20,1 % 10,1 %
10 20,6 % 9,9 %
Sources: Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020

Face à la COVID-19, les jeunes et les immigrants ont connu les plus fortes baisses de la satisfaction à l'égard de la vie

Depuis le début de la pandémie, la satisfaction moyenne à l'égard de la vie chez les jeunes a diminué de 1,8 point, alors que la baisse a été de 1,2 point chez les Canadiens plus âgés.

Avant la pandémie, les immigrants et les personnes nées au Canada affichaient généralement des niveaux semblables de satisfaction à l'égard de la vie.

Après la COVID-19, la satisfaction moyenne à l'égard de la vie a diminué davantage chez les personnes immigrantes originaires d'Asie (-1,8 point) et les personnes immigrantes originaires des États-Unis ou d'Europe (-1,7 point) que chez les personnes nées au Canada (-1,3 point).

Les baisses de la satisfaction moyenne à l'égard de la vie ont été plus faibles dans les provinces de l'Atlantique, au Manitoba et en Saskatchewan (-1,1 point) et plus importantes en Colombie-Britannique (-1,5 point).

La satisfaction moyenne à l'égard de la vie déclarée par les femmes et les hommes ne différait pas de façon significative avant ou pendant la pandémie.

Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le groupe d'âge, Canada, 2018 et juin 2020

Description - Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le groupe d'âge, Canada, 2018 et juin 2020
Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le groupe d'âge, Canada, 2018 et juin 2020
Groupe d'âge 2018 Juin 2020
15 à 29 ans 8,2 6,4
30 à 59 ans 8,0 6,7
60 ans et plus 8,1 6,9
Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020.

Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le statut d'immigrant, Canada, 2018 et juin 2020

Description - Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le statut d'immigrant, Canada, 2018 et juin 2020
Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le statut d'immigrant, Canada, 2018 et juin 2020
Immigration Status 2018 Juin 2020
Personnes nées au Canada 8,1 6,8
Personnes immigrantes originaires des États-Unis, de l'Europe ou de l'Océanie 8,1 6,4
Personnes immigrantes originaires d'Asie 8,0 6,2
Personnes immigrantes originaires d'autres régions 8,1 6,9
Sources : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020.

Depuis le début de la pandémie, les jeunes Canadiens ont connu la plus forte baisse au chapitre de la santé mentale

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le nombre de Canadiens déclarant avoir une excellente ou une très bonne santé mentale a diminué — 55 % en juillet 2020 par rapport à 68 % en 2019 avant la COVID-19.

Avant la pandémie, les jeunes de 15 à 24 ans étaient les moins susceptibles de déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé mentale. Au cours de la pandémie, les jeunes ont déclaré la plus forte baisse au chapitre de la santé mentale – 40  % (juillet) par rapport à 60  % (avant la COVID-19).

Les personnes de 65 ans et plus sont le seul groupe pour lequel aucune baisse au chapitre de la santé mentale depuis le début de la pandémie n'a été observée.

Les femmes continuent de déclarer des niveaux de santé mentale inférieurs à ceux des hommes — 52 % par rapport à 58 %.

Proportion de Canadiens ayant déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale avant et après le début de la pandémie de COVID-19 selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020*

Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale avant et après le début de la pandémie de COVID-19 selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020
Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale avant et après le début de la pandémie de COVID-19 selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020
  ESCC - 2019 SEPC1 SEPC4
15 à 24 ans 59,3 41,0 39,9
25 à 34 ans 63,3 46,2 45,8
35 à 44 ans 65,8 45,9 50,4
45 à 54 ans 68,3 49,5 58,0
55 à 64 ans 70,2 60,6 61,5
65 ans et plus 70,8 67,5 70,0
Sources: Statistics Canada, Canadian Community Health Survey, 2019; Canadian Perspectives Survey Series 1; Canadian Perspectives Survey Series 4; *not seasonally adjusted

Les groupes de minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir une mauvaise santé mentale et de faire état de répercussions sur leur capacité de respecter leurs obligations financières

Dans le cadre d'une enquête reposant sur l'approche participative pendant la pandémie, les membres de minorités visibles* étaient plus susceptibles que les participants blancs de déclarer avoir :

Les groupes de minorités visibles étaient plus susceptibles de déclarer que la pandémie a eu une incidence « modérée » ou « majeure » sur leur capacité à respecter leurs obligations financières comparativement aux participants blancs (35 % par rapport à 22 %). Les taux les plus élevés ont été observés chez :

Proportion des participants selon les résultats en matiére de santé mentale et des groupes spécifiques de population désignés comme minorités visibles

Description - Proportion des participants selon les résultats en matiére de santé mentale et des groupes spécifiques de population désignés comme minorités visibles
Tableau de données pour le graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données pour le graphique 2 Autoévaluation d'une santé mentale passable ou mauvaise, Santé mentale un peu moins bonne ou bien moins bonne depuis l'adoption des mesures de distanciation physique et Symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère dans les deux semaines précédant la participation à l'enquête, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  Autoévaluation d'une santé mentale passable ou mauvaise Santé mentale un peu moins bonne ou bien moins bonne depuis l'adoption des mesures de distanciation physique Symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère dans les deux semaines précédant la participation à l'enquête
pourcentage
Blancs 22,9 52,2 24,2
Sud-Asiatiques 30,3 55,3 34,6
Chinois 25,7 48,1 22,0
Noirs 27,9 48,1 32,0
Philippins 26,9 45,5 37,2
Arabes 21,0 48,6 30,0
Source : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens - Santé mentale (du 24 avril au 11 mai 2020).

Les immigrants occupent un nombre disproportionné d'emplois où ils sont plus exposés à la COVID-19

Les immigrants sont plus susceptibles d'être des travailleurs de première ligne ou des travailleurs des services essentiels, y compris des travailleurs du secteur des soins de longue durée, où la majorité des décès au Canada sont survenus.

La proportion d'immigrants employés comme aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires est passée de 22 % à 36 % de 1996 à 2016.

Avant la COVID-19, les minorités visibles étaient surreprésentées dans ce secteur, 34 % des travailleurs s'identifiant comme membres d'une minorité visible (comparativement à 21 % dans d'autres secteurs).

Cette tendance s'est maintenue pendant la pandémie de COVID-19. En juillet, 24 % des Canadiens d'origine philippine et 20 % des Canadiens noirs qui occupaient un emploi travaillaient dans cette industrie, comparativement à 14 % de tous les travailleurs.

Proportion d'immigrants parmi les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016

Description - Proportion d'immigrants parmi les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Sexe (titres de rangée) et Aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires, Toutes les autres professions, 1996, 2006 et 2016, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  Aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires Toutes les autres professions
1996 2006 2016 1996 2006 2016
pourcentage
Femmes 18,5 22,7 30,6 8,5 11,4 12,6
Hommes 3,2 3,5 5,2 10,6 9,7 11,1
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 1996, 2006 et 2016.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement, d'attaques et de stigmatisation

En plus des répercussions de la COVID-19 sur la santé et l'économie, certaines personnes craignent le harcèlement ou les attaques fondées sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les membres des minorités visibles qui ont participé à une enquête reposant sur l'approche participative étaient trois fois plus susceptibles de déclarer une augmentation perçue de la fréquence du harcèlement ou des attaques comparativement au reste des répondants (18 % par rapport à 6 %).

La différence était plus marquée chez les participants chinois, coréens et asiatiques du Sud-Est.

De plus, 27  % des participants des minorités visibles à une enquête reposant sur l'approche participative sur la sécurité ne se sentaient pas en sécurité lorsqu'ils marchaient seuls dans leur quartier après la tombée de la nuit, par rapport à 15  % des participants qui ne sont pas désignés comme membres des minorités visibles.

Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020

Description - Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020
Tableau de donnés du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de donnés du graphique 3 Aucun symptôme, Symptômes minimes, Symptômes légers, Symptômes modérés et Symptômes sévères, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
  Aucun symptôme Symptômes minimes Symptômes légers Symptômes modérés Symptômes sévères
pourcentage
Immigrants récents (0 à 5 ans depuis l'admission) 9 28 33 17 14
Immigrants établis (6 ans ou plus depuis l'admission) 16 33 29 12 9
Personnes nées au Canada 12 31 30 15 11
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Votre santé mentale.

Depuis la pandémie, les Autochtones signalent une détérioration de la santé mentale, y compris une augmentation de l'anxiété et du stress

Des pourcentages relativement élevés de participants autochtones ont déclaré une détérioration de leur santé mentale.

Les femmes autochtones sont particulièrement touchées : 46 % ont déclaré que leurs journées sont assez stressantes ou extrêmement stressantes et 48 % ont déclaré des symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère.

Répercussions sur la santé mentale depuis le début de la pandémie, participants autochtones et non autochtones, selon le genre, 24 avril au 11 mai 2020

Description - Répercussions sur la santé mentale depuis le début de la pandémie, participants autochtones et non autochtones, selon le genre, 24 avril au 11 mai 2020
Répercussions sur la santé mentale depuis le début de la pandémie, participants autochtones et non autochtones, selon le genre, 24 avril au 11 mai 2020
  Déclarant des journées assez stressantes ou extrêmement stressantes Déclarant une santé mentale un peu moins bonne ou beaucoup moins bonne depuis la mise en place des mesures d'éloignement physique Déclarant des symptômes de trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Participants autochtones 46 32 64 54 48 31
Participants non autochtones 30 24 57 47 29 21
Source: Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Santé mentale

Depuis la pandémie, les Autochtones signalent des répercussions économiques plus importantes

Bien que les pertes d'emplois aient été semblables, les Autochtones ressentent les répercussions financières de la COVID-19 plus fortement que les non-Autochtones.

Parmi les participants autochtones, 37 % ont perdu leur emploi ou ont vu leurs heures de travail réduites, comparativement à 35 % des participants non autochtones.

Plus du tiers (36 %) des participants autochtones ont déclaré que la pandémie de COVID-19 avait une incidence sur leur capacité de respecter leurs obligations financières ou de répondre à leurs besoins essentiels, comparativement à 25 % des participants non autochtones.

Parmi ceux qui ont subi une perte d'emploi ou une réduction de leurs heures de travail, 65 % des participants autochtones ont déclaré des conséquences financières majeures ou modérées, comparativement à 56 % chez les participants non autochtones.

Données autodéclarées sur l'emploi et les répercussions financières de la pandémie de COVID-19, 26 mai au 8 juin 2020

Description - Données autodéclarées sur l'emploi et les répercussions financières de la pandémie de COVID-19, 26 mai au 8 juin 2020
Données autodéclarées sur l'emploi et les répercussions financières de la pandémie de COVID-19, 26 mai au 8 juin 2020
Participants autochtones Participants non autochtones
Tous Femmes Hommes Tous Femmes Hommes
Perte d'emploi ou heures de travail réduites chez les participants occupant un emploi avant la COVID-19 37 38 36 35 37 33
Incidence majeure ou modérée de la pandémie de COVID-19 sur la capacité de respecter les obligations financières ou de répondre aux besoins essentiels 36 36 36 25 25 24
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens - Confiance à l'égard des autres

Depuis la pandémie, les Autochtones signalent des préoccupations en matière de sécurité

Parmi les participants autochtones, 17  % ont déclaré croire que le taux de criminalité avait augmenté dans leur voisinage depuis le début de la pandémie, par rapport à 11  % chez les participants non autochtones.

En outre, 22 % des participants autochtones ont l'impression que les gens de leur quartier sont harcelés ou attaqués « souvent » ou « parfois » en raison de leur race, de leur origine ethnique ou de la couleur de leur peau. Cette proportion est de 11 % chez les participants non autochtones.

Parmi les participants autochtones, 50 % ont fait état d'un niveau de confiance élevé à l'égard du gouvernement fédéral en ce qui concerne les décisions relatives au moment et à la façon de rouvrir les entreprises et les espaces publics. Cette proportion est de 62 % chez les participants non autochtones.

Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement, 24 avril au 11 mai 2020

Description - Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement, 24 avril au 11 mai 2020
Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement, 24 avril au 11 mai 2020
Participants autochtones Participants non autochtones
Tous Femmes Hommes Tous Femmes Hommes
Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement 11 13 9 5 5 4
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Santé mentale.

Lorsque les participants ont été interrogés sur les répercussions de la COVID-19 :

Depuis le début de la pandémie, de nombreux parents se sont dits très ou extrêmement préoccupés pour leurs enfants et leur famille

Préoccupations pour leurs enfants :

Description - Préoccupations pour leurs enfants
Pourcentage de participants qui étaient très ou extrêmement préoccupés pour leurs enfants en ce qui concerne les facteurs suivants :
  Pourcentage
Occasions de socialiser avec des amis 71
Temps passé devant un écran 64
Solitude ou isolement 54
Santé mentale générale 46
Année scolaire et réussite scolaire 40
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020.

Les préoccupations liées à la conciliation des soins aux enfants, de l'enseignement et du travail sont les plus élevées chez les parents ayant des enfants d'âge scolaire de 4 à 11 ans.

Description - Les préoccupations liées à la conciliation des soins aux enfants, de l'enseignement et du travail sont les plus élevées chez les parents ayant des enfants d'âge scolaire de 4 à 11 ans
Les parents de jeunes enfants d’âge scolaire étaient les plus susceptibles d’être très ou extrêmement préoccupés par la conciliation des soins aux enfants, de l’enseignement et du travail à domicile.
  Pourcentage
Enfants d’âge préscolaire seulement 70
Enfants d’âge scolaire (4 à 11 ans) 80
Enfants d’âge scolaire (12 à 14 ans) 55
Enfants de différents groupes d’âge 76
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020.

Préoccupations pour leur famille :

Description - Pourcentage de participants qui étaient très ou extrêmement préoccupés pour leur famille en ce qui concerne les facteurs suivants :
Pourcentage de participants qui étaient très ou extrêmement préoccupés pour leur famille en ce qui concerne les facteurs suivants :
  Pourcentage
Conciliation des soins aux enfants, de l’enseignement et du travail 74
Gestion des comportements, des niveaux de stress, de l’anxiété et des émotions de leurs enfants 61
Tendance à avoir moins de patience, à élever la voix, à réprimander leurs enfants ou à crier après eux 46
Maintien des contacts avec la famille ou les amis 43
Entente entre les membres de la famille et entraide 37
Sentiment de solitude dans leurs propre demeure 30
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020.

Préoccupations liées à la conciliation du travail et des soins aux enfants : la majorité des familles ont besoin des services de garde pour travailler

À la réouverture des services de garde d'enfants, y enverrez-vous votre ou vos enfants?

Raison invoquée pour ne pas confier leurs enfants à la garderie…

Description - Raison invoquée pour ne pas confier leurs enfants à la garderie
Lorsque les services de garde d’enfants rouvriront, pourquoi n’y enverrez-vous pas votre enfant ou vos enfants?
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Lorsque les services de garde d’enfants rouvriront pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
  pourcentage
Je m’inquiète pour la santé de mon enfant ou de celle d’un autre membre du ménage 49
Je ne peux plus payer les services de garde d’enfants 6
Des membres de ma famille ou des amis prendront soin de mon enfant ou de mes enfants 13
Je n’aurai plus besoin de services de garde d’enfants 32
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020.

Parmi le tiers des participants qui ont indiqué que leurs enfants retourneraient à la garderie, 88 % ont dit avoir besoin des services de garde pour travailler.

À mesure que certaines écoles adoptent des options d'apprentissage en ligne, le manque d'accès à Internet et à des appareils peut désavantager certains enfants des ménages à faible revenu

Même si seulement 1,2 % des ménages canadiens comptant des enfants n'ont pas accès à Internet à domicile, ce taux est plus élevé chez les ménages à faible revenu (4,2 %) que chez les ménages à revenu élevé (0,2 %).

De plus, les ménages à faible revenu (63 %) sont plus susceptibles d'avoir moins d'un appareil pour chaque membre du ménage que les ménages à revenu élevé (56 %).

Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui ont moins d'un appareil connecté à Internet par membre du ménage

Description - Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui ont moins d'un appareil connecté à Internet par membre du ménage
Tableau de données du gaphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du gaphique 2 Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
  Pourcentage
Quartile inférieur 63,0
Deuxième quartile 60,7
Troisième quartile 56,9
Quartile supérieur 56,2
Total 58,4
Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'utilisation de l'Internet, 2018.

Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui n'ont pas d'accès à Internet à domicile

Description - Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui n'ont pas d'accès à Internet à domicile
Tableau de données du gaphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du gaphique 1 Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
  Pourcentage
Quartile inférieur 4,2
Deuxième quartile 1,9
Troisième quartile 0,4
Quartile supérieur 0,2
Total 1,2
Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'utilisation de l'Internet, 2018.

Les familles d'enfants ayant une incapacité affichent des taux de préoccupation plus élevés en ce qui concerne les répercussions de la COVID-19

Une proportion plus élevée de parents d'enfants ayant une incapacité sont très ou extrêmement préoccupés par le temps que leurs enfants passent devant un écran, leur solitude ou leur isolement, leur santé mentale générale, leur année scolaire et leur réussite scolaire.

Préoccupations des participants à l'initiative d'approche participative pour leurs enfants âgés de 0 à 14 ans en raison de la pandémie de COVID-19, selon la présence d'enfants ayant une incapacité dans le foyer

Description - Préoccupations des participants à l'initiative d'approche participative pour leurs enfants âgés de 0 à 14 ans en raison de la pandémie de COVID-19, selon la présence d'enfants ayant une incapacité dans le foyer
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1 Enfants sans incapacité et Enfants ayant une incapacité, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Enfants sans incapacité Enfants ayant une incapacité
pourcentage
Santé physique générale 21,6 27,6
Santé mentale générale 42,8 60,4
Solitude ou isolement 51,6 63,0
Année scolaire et réussite scolaire 35,6 57,6
Occasions de socialiser avec des amis 70,2 73,8
Temps passé devant un écran 61,7 72,6
Sécurité en ligne 22,3 34,4
Manque d'activité physique 35,5 49,4
Consommation de malbouffe ou de sucreries 20,0 28,3
Note : Les pourcentages ont été calculés en excluant les réponses « N'ayant pas lieu de figurer » et « Non déclaré » . Les résultats étaient semblables lorsque les réponses « N'ayant pas lieu de figurer » ont été incluses.
Source : Série de collecte de données : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie (5323).

La pandémie de COVID-19 a perturbé les études postsecondaires, surtout pour les étudiants dans les domaines des services, des métiers et des soins de santé

Au début de la pandémie, 26  % des étudiants de niveau postsecondaire qui ont répondu à un questionnaire reposant sur l'approche participative (100 000 participants) ont indiqué que leurs études avaient été perturbées.

Les répercussions de la COVID-19 variaient selon la discipline, les étudiants des programmes liés aux services (56  %), aux métiers (53  %) ou aux soins de santé (41  %) étant les plus durement touchés.

Presque tous les participants (92 %) ont déclaré que certains ou la totalité de leurs cours ont été convertis en apprentissage en ligne.

Description - Pour de nombreux étudiants, les travaux académiques ont été retardés, reportés ou annulés
Proportion des participants ayant déclaré les répercussions scolaires suivantes :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion des participants ayant déclaré les répercussions scolaires suivantes : Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
  Pourcentage
Certains cours ont été annulés ou reportés 26 %
N'a pas été en mesure de terminer certains cours ou l'ensemble de ses cours 10 %
Le placement prévu en milieu de travail a été retardé ou annulé 35 %
N'a pas été en mesure de terminer son grade, certificat ou diplôme comme prévu 11 %
Certains cours ou tous les cours ont été convertis en ligne 92 %
Source: Impacts of the COVID pandemic on post secondary students

Les étudiants de niveau postsecondaire sont très préoccupés par leur situation financière

Dans le cadre d'une enquête reposant sur l'approche participative sur les études postsecondaires au début de la pandémie, les étudiants ont déclaré qu'ils étaient très ou extrêmement préoccupés par leurs finances, même après l'annonce de la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE).

Les facteurs liés au ralentissement du remboursement de la dette comprennent l'accroissement de la dette jusqu'à l'obtention du diplôme. le fait d'être une personne monoparentale, de souffrir d'une incapacité et d'être un immigrant reçu ou un membre d'une minorité visible (diplômés de niveau collégial seulement).

64  % des étudiants de la promotion de 2015 n'avaient pas encore entièrement remboursé leur dette 3 ans après l'obtention de leur diplôme
Description - Dette d'études au moment de l'obtention du diplôme, selon le niveau de scolarité, promotion de 2015

Selon la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, environ la moitié des diplômés postsecondaires ayant terminé leurs études en 2015 avaient une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme.

Pourcentage de diplômés ayant une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme, selon le niveau de scolarité, promotion de 2015
Tableau 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Pourcentage de diplômés ayant une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme. Les données sont présentées selon Niveau de scolarité (titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Niveau de scolarité PourcentageNote de bas de page 1
Total 50
Diplôme collégial 48
Baccalauréat 53
Maîtrise 46
Doctorat 36
Diplôme professionnelNote de bas de page 2 85
Note de bas de page 1

Les diplômés qui ont poursuivi des études au cours des trois ans suivant l'obtention de leur diplôme ont été exclus de cette analyse.

Retour à la référence de la note de bas de page 1

La catégorie « diplôme professionnel » comprend le baccalauréat et le certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat dans les domaines suivants : droit (LL. B., J.D., B.C.L.), médecine (M.D.), dentisterie (D.D.S., D.M.D.), médecine vétérinaire (D.M.V.), optométrie (O.D.) et pharmacie (Pharm. D., B.S., B. Sc., B. Pharm.).

Retour à la référence de la note de bas de page 2

Source: Statistics Canada, Census of Population of 2016.
Dette d'études médiane au moment de l'obtention du diplôme, selon le niveau de scolarité, promotion de 2015
Tableau 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Dette d'études médiane au moment de l'obtention du diplôme. Les données sont présentées selon Niveau de scolarité (titres de rangée) et Dollars constants(figurant comme en-tête de colonne).
Niveau de scolarité Dollars constants
Total 17 496
Diplôme collégial 11 467
Baccalauréat 20 004
Maîtrise 19 735
Doctorat 25 401
Diplôme professionnelImage 2 -Note de bas de page 1 60 287
Note de bas de page 1

La catégorie « diplôme professionnel » comprend le baccalauréat et le certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat dans les domaines suivants : droit (LL. B., J.D., B.C.L.), médecine (M.D.), dentisterie (D.D.S., D.M.D.), médecine vétérinaire (D.M.V.), optométrie (O.D.) et pharmacie (Pharm. D., B.S., B. Sc., B. Pharm.).

Image 2 - Retour à la référence de la note de bas de page 1

Source: Statistics Canada, Census of Population of 2016.

Les effets de la pandémie sur l'emploi des jeunes peuvent se faire sentir pendant de nombreuses années

La crise économique a eu d'énormes répercussions sur les jeunes Canadiens. En avril, un peu plus de 38 % des jeunes de 15 à 24 ans travaillaient : il s'agit d'une baisse par rapport à 58 % en février. En août, le taux d'emploi s'était en partie rétabli pour atteindre un peu plus de 49 %.

La récente croissance de l'emploi chez les jeunes a été enregistrée dans le travail à temps partiel. Le travail à temps plein a diminué depuis avril et a fléchi de près du quart par rapport aux niveaux d'avant la pandémie en raison des pertes d'emplois chez les jeunes femmes.

La promotion de 2020 pourrait perdre de 23 000 $ à 44 000 $ en gains cumulatifs au cours des cinq prochaines années si le taux de chômage chez les jeunes atteint 28 % en 2020 et de 8 000 $ à 15 000 $ si le taux est de 19 %.

Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020

Description - Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
  Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août
Hommes 11,7 15,6 25,9 29,5 28,1 26,7 25,6
Femmes 8,8 18,2 28,6 29,3 26,8 21,3 20,2
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

Depuis la pandémie, les jeunes sont plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de substances, en particulier le cannabis

Il a été démontré que les problèmes de santé mentale sont liés à une consommation accrue de substances pendant la pandémie.

Les jeunes de 15 à 34 ans demeurent les plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de cannabis pendant la pandémie (12 %).

Avant la COVID-19, 14  % des Canadiens déclaraient consommer du cannabis — le taux était de 24  % chez les jeunes de 15 à 24 ans.

Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la pandémie de COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020

Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
  Cannabis Alcool Tabac
15 à 34 ans - augmentation 12,0 16,3 5,6
35 à 54 ans - augmentation 5,5 21,7 5,1
55 ans et plus - augmentation 1,5 11,5 3,9
Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), vague 4, juillet 2020.

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Répercussions sur le système de justice

Le nombre de demandes d'intervention policière a augmenté, tandis que le nombre de crimes déclarés par la police a diminué

Au cours des quatre premiers mois de la pandémie de COVID-19, 17 services de police au Canada ont déclaré une diminution de 16 % de certaines affaires criminelles, comparativement à la même période de l'année précédente.

La police a déclaré une diminution :

Le nombre de demandes d'intervention a augmenté de 7 % :

Le nombre de demandes d'intervention policière a augmenté, tandis que le nombre de crimes déclarés par la police a diminué
  Toronto, Ontario, municipal (35304) Regina, Saskatchewan, municipal (47603) Vancouver, Colombie-Britannique, municipal (59023)
Nombre d'affaires réel Nombre d'affaires réel Nombre d'affaires réel
Infractions et demandes d'intervention mars 2020 avril 2020 mai 2020 juin 2020 mars 2020 avril 2020 mai 2020 juin 2020 mars 2020 avril 2020 mai 2020 juin 2020
Nombre
Total des voies de fait (niveaux 1, 2, 3) 1 220 889 1 110 1 202 161 127 156 164 414 365 424 398
Total des affaires d'introduction par effraction 718 616 489 482 125 125 159 112 523 559 368 309
Querelles de ménage et conflits familiaux 1 881 1 649 1 879 1 859 371 386 427 445 514 502 497 506
Source : Statistique Canada, tableau 35-10-0169-01, Certains crimes déclarés par la police et demandes d'intervention pendant la pandémie de COVID-19, mars 2020 à juin 2020.

Évolution du paysage de la vulnérabilité — les services aux victimes s'adaptent à la COVID-19

L'isolement social, la perte d'emploi et la baisse du revenu sont des facteurs reconnus pour augmenter le risque de violence familiale. Ces conditions se sont accentuées pendant la pandémie.

Un peu plus de la moitié (54 %) des services aux victimes participants ont déclaré une hausse du nombre de victimes de violence familiale qu'ils ont servies entre la mi-mars et le début de juillet.

La plupart des services aux victimes ont trouvé des façons de s'adapter à la pandémie de COVID-19 afin de continuer à servir leurs clients, par exemple en adoptant des pratiques de nettoyage accrues, en demandant à leur personnel de travailler à domicile ou en utilisant la technologie pour communiquer avec leurs clients.

Changement perçus quant au nombre de victimes qui ont reçu des services depuis le début de la pandemie de COVID-19, 2020

Description - Changement perçus quant au nombre de victimes qui ont reçu des services depuis le début de la pandemie de COVID-19, 2020
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Changements perçus selon le type de client (titres de rangée) et Hausse, Aucun changement et Baisse, calculées selon pourcentage de répondants unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Changements perçus selon le type de client Hausse Aucun changement Baisse
pourcentage de répondants
Changement quant au nombre total de victimes d'actes criminels qui ont reçu des services 31 50 19
Changement quant au nombre de victimes de violence familiale qui ont reçu des services 54 29 17
Note : En raison de la nature non représentative de l'échantillon, les résultats de cette étude ne représentent pas tous les services aux victimes au Canada. Les répondants ayant déclaré « Je ne sais pas » sont exclus.
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les services aux victimes au Canada.

Les services correctionnels réduisent la population carcérale afin d'atténuer les risques pour la santé liés à la COVID-19

Tout en tenant compte des préoccupations en matière de sécurité publique, les établissements correctionnels ont pris des mesures afin de réduire les risques pour la santé publique liés à la COVID-19 en réduisant le nombre de personnes détenues.

Cette mesure a entraîné une baisse sans précédent de 16  % du nombre quotidien moyen d'adultes en détention de février à avril. Par le passé, les variations mensuelles des chiffres étaient rarement supérieures à 1 %.

Au début d'août, 1 496 tests de dépistage de la COVID-19 avaient été effectués sur la population carcérale des établissements fédéraux, et environ le quart (24 %) des résultats étaient positifs.

Le nombre moyen d'adultes en détention dans un établissement fédéral a diminué de 1 %, tandis que le nombre moyen d'adultes en détention dans un établissement provincial ou territorial a reculé du quart (25 %).

Population carcérale adulte totale selon l'année (2019 et 2020) et le mois (février, mars et avril)

Description - Population carcérale adulte totale selon l'année (2019 et 2020) et le mois (février, mars et avril)
Population carcérale adulte totale selon l'année (2019 et 2020) et le mois (février, mars et avril)
  2019 2020
Février 37 967 37 976
Mars 38 314 36 960
Avril 38 484 31 901
Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapazport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour adultes, article du Quotidien.

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D'avril à septembre 2020, Statistique Canada :

Date modified: