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Commerce international du Canada en 2020 : une année sans précédent

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Diffusion : 2021-04-14

En 2020, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, la valeur des exportations annuelles de marchandises du Canada a diminué de 12,4 % pour s'établir à 524 milliards de dollars, tandis que celle des importations annuelles a fléchi de 8,5 % pour se situer à 561 milliards de dollars. Par conséquent, le déficit commercial de marchandises avec le monde a plus que doublé; il est passé de 15,4 milliards de dollars en 2019 à 37,3 milliards de dollars en 2020. En ce qui a trait au commerce international des biens et des services combinés, le déficit commercial total du Canada est passé de 36,9 milliards de dollars en 2019 à 44,8 milliards de dollars en 2020.

Pour explorer les statistiques canadiennes sur le commerce international de marchandises pour 2020 dans un format interactif, consultez l'« Explorateur du commerce international » et le « Tableau de bord interactif sur le commerce international de marchandise mensuel ».

Graphique 1  Graphique 1: Diminutions marquées des exportations et des importations en 2020
Diminutions marquées des exportations et des importations en 2020

En 2020, avant même que les répercussions de la pandémie ne se fassent ressentir, le commerce international du Canada subissait déjà les effets de plusieurs événements survenus au pays. À la fin de l'année 2019, une usine de montage de véhicules automobiles a fermé ses portes en Ontario; une grève dans l'industrie ferroviaire a perturbé la circulation des biens; et la rupture d'un pipeline au Dakota du Nord, qui a duré des semaines, a eu des répercussions sur les exportations de pétrole brut vers les États-Unis. Par ailleurs, les tensions commerciales internationales ont eu des conséquences sur les exportations de certains produits, et des barrages ferroviaires menaçaient de restreindre davantage le commerce de marchandises au Canada. Or, tous ces événements ont été éclipsés par les mesures de confinement instaurées au début du printemps 2020 et par les répercussions extraordinaires qu'elles ont eues sur l'activité commerciale du Canada.

Après la fermeture de plusieurs industries au Canada pendant la première vague de la pandémie, au cours des mois de mars, d'avril et de mai, les exportations et les importations de biens et de services ont chuté pour atteindre des niveaux historiquement bas. Le commerce de marchandises s'est cependant rétabli assez rapidement par la suite, grâce à la réouverture progressive des industries productrices de biens, au Canada et à l'étranger. La demande mondiale de biens est aussi restée forte, étant donné que les ménages ont dépensé plus en biens qu'en services et que les gouvernements ont investi dans des projets d'infrastructure et qu'ils ont procuré de l'aide financière pour soutenir l'économie.

En avril, les exportations ont diminué de 28,4 % (ou de 12,6 milliards de dollars) pour s'établir à 31,7 milliards de dollars, le niveau le plus bas enregistré depuis 2009. Trois mois plus tard, en juillet, les exportations se sont chiffrées à 46,0 milliards de dollars, un niveau inférieur de 1,9 milliard de dollars à celui enregistré en février, avant la pandémie. Bien que les exportations ont ensuite poursuivi leur croissance et ont affiché des hausses plus typiques au cours de la plupart des mois suivants, elles ont tout de même clôturé l'année en deçà du niveau affiché en février. Quant aux importations, elles ont reculé de 24,1 % en avril, puis de 3,4 % en mai, ce qui correspond à une baisse combinée de 13,1 milliards de dollars. Elles ont renoué avec la croissance en juin (+20,1 %) et en juillet (+12,6 %); en octobre, elles avaient dépassé le niveau atteint en février.

Graphique 2  Graphique 2: Variations extrêmes enregistrées au chapitre du commerce de marchandises du Canada en 2020
Variations extrêmes enregistrées au chapitre du commerce de marchandises du Canada en 2020

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Importations : niveaux les plus bas atteints dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et niveau affiché en décembre 2020
Importations : niveaux les plus bas atteints dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et niveau affiché en décembre 2020

Infographie 2  Vignette de l'infographie 2: Exportations : niveaux les plus bas atteints dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et niveau affiché en décembre 2020
Exportations : niveaux les plus bas atteints dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et niveau affiché en décembre 2020

L'activité totale du commerce de marchandises du Canada (les exportations plus les importations) a diminué de 10,4 % d'une année à l'autre; il est passé de 1 212 milliards de dollars en 2019 à 1 086 milliards de dollars en 2020. Malgré le ralentissement observé en 2020 au chapitre de l'activité du commerce de marchandises, les répercussions étaient nettement moins significatives que celles subies en 2009, lors du plus récent ralentissement économique en importance, période au cours de laquelle le commerce annuel de marchandises avait été le plus touché. En 2009, le commerce total avait reculé de 20,4 % par rapport à 2008.

Les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le commerce de marchandises en 2020 ont considérablement varié d'un produit à l'autre. D'une part, des baisses mensuelles sans précédent ont été observées au chapitre des importations et des exportations de produits tels que les véhicules automobiles et pièces pour véhicule automobile, qui ont affiché une diminution marquée en avril lorsque presque toutes les usines de montage de véhicules automobiles nord-américaines ont été fermées pendant des semaines. D'autre part, les importations de biens de consommation ont atteint un sommet en 2020, stimulées principalement par l'augmentation des importations d'équipement de protection individuelle.

Les sections suivantes donnent un aperçu du commerce relativement aux produits les plus touchés par la pandémie en 2020. Elles traitent également des produits qui ont non seulement résisté aux effets de la pandémie, mais qui ont aussi affiché une croissance marquée au cours de cette période.

Les exportations et les importations de produits énergétiques ne s'étaient pas complètement redressées à la fin de 2020

La pandémie de COVID-19 a entraîné un vide dans la demande de produits énergétiques. Les activités qui nécessitaient des produits énergétiques, comme les déplacements pour se rendre au travail, les voyages, l'alimentation en électricité des immeubles de bureaux et la production de biens et de services, ont été fortement touchées par les restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre la pandémie. La chute soudaine de la demande a entraîné une forte diminution des exportations et des importations de produits énergétiques en 2020.

Les exportations de produits énergétiques ont reculé de 36,6 % en 2020 pour s'établir à 74,3 milliards de dollars. Cette diminution, qui représente une baisse annuelle de 42,9 milliards de dollars, était la plus forte de toutes les sections de produits en 2020. Les exportations de pétrole brut étaient à l'origine de plus des trois quarts de la baisse.

Contrairement aux autres produits échangés, dont le commerce a commencé à fléchir en mars et en avril, les exportations de pétrole brut ont commencé à diminuer dès janvier, principalement sous l'effet de la baisse des prix. Les barrages ferroviaires au Canada, ainsi que la pandémie qui commençait à sévir dans certains pays d'Asie et d'Europe, exerçaient déjà une pression à la baisse sur les prix du pétrole brut au Canada. Puis, en mars et en avril, les exportations de pétrole brut ont diminué encore davantage lorsque de nouvelles restrictions sanitaires ont été instaurées à l'échelle de l'Amérique du Nord.

De décembre 2019 à avril 2020, les exportations de pétrole brut ont perdu 83,8 % de leur valeur, principalement en raison de la baisse des prix. Toutefois, alors que les prix ont rebondi en partie en mai et en juin, la baisse des volumes d'exportation a atténué la croissance de la valeur de ces exportations. De mai à décembre, les exportations de pétrole brut ont augmenté tous les mois sauf un. Malgré ces hausses, en décembre 2020, les exportations de pétrole brut étaient inférieures de 26,8 % au niveau affiché en décembre 2019. En termes nominaux, cela représente une baisse de 1,9 milliard de dollars, soit presque l'équivalent de l'écart d'une année à l'autre dans les exportations totales pour décembre.

Graphique 3  Graphique 3: Reprise incomplète des exportations canadiennes de produits énergétiques
Reprise incomplète des exportations canadiennes de produits énergétiques

Les raffineries canadiennes, qui sont les principaux importateurs de pétrole brut et les plus grands exportateurs de produits pétroliers raffinés, ont également été touchées par la pandémie en 2020. Non seulement les prix de l'énergie ont-ils affiché une baisse marquée, de façon générale, mais la production des raffineries a également subi les contrecoups des fermetures et de la baisse de la demande. Par conséquent, les importations de pétrole brut ont diminué de 39,4 % en 2020 pour s'établir à 11,5 milliards de dollars. Parallèlement, les exportations de produits pétroliers raffinés ont fléchi de 40,1 %.

Les baisses des exportations et des importations de produits énergétiques ont été beaucoup plus fortes que les diminutions des exportations et des importations totales. En effet, les exportations de produits non énergétiques ont reculé de 6,5 % en 2020, ce qui représente environ la moitié de la diminution globale en pourcentage des exportations totales. En décembre 2020, les volumes de produits énergétiques exportés étaient presque revenus aux niveaux affichés en décembre 2019, mais l'écart dans les prix était considérable.

Comme l'arrivée des vaccins laisse croire à des perspectives économiques plus positives pour 2021, la demande de produits énergétiques pourrait continuer à augmenter. Parallèlement, le resserrement de l'offre mondiale et les phénomènes météorologiques extrêmes aux États-Unis au début de 2021 pourraient contribuer à une hausse des prix des produits énergétiques canadiens et de leur valeur.

Le commerce de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile affiche une baisse marquée

Dans les mois qui ont suivi l'imposition de restrictions sanitaires en réponse à la pandémie, le commerce de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile a reculé pour atteindre des creux historiques. Après avoir subi des fermetures sporadiques au début du mois de mars, pendant la deuxième moitié du mois, la majorité des fabricants automobiles nord-américains ont commencé à cesser leurs activités pour une période indéterminée. Les fournisseurs de moteurs et de pièces pour véhicule automobile ont suivi, et certains d'entre eux ont adapté leurs activités pour fabriquer de l'équipement médical.

Les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile s'élevaient à 7,5 milliards de dollars en février, soit avant l'entrée en vigueur des restrictions sanitaires. Elles se sont établies à 1,1 milliard de dollars en avril, perdant environ 86 % de leur valeur mensuelle. Les importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile, provenant dans une moindre proportion des États-Unis, ont atteint leur plus faible niveau en mai, en baisse de 81,8 % par rapport à février.

La majeure partie de la production nord-américaine a commencé à reprendre au cours de la deuxième moitié du mois de mai seulement; la production était toutefois ralentie en raison des mesures de distanciation physique et des fermetures temporaires découlant de résultats positifs à des tests de dépistage de la COVID-19. En juillet, les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile étaient revenues à des niveaux similaires à ceux affichés avant la pandémie.

Les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile se sont chiffrées à 8,2 milliards de dollars en juillet et ont dépassé le niveau de plus de 700 millions de dollars affiché en février, la croissance de la production de véhicules automobiles ayant compensé les pertes importantes enregistrées au cours des mois précédents. Après avoir atteint ce sommet, les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ont diminué chaque mois sauf un; elles se sont établies à 6,8 milliards de dollars en décembre et ont terminé l'année à un niveau inférieur à celui affiché avant la pandémie.

Au cours de la deuxième moitié de l'année, les usines de montage de véhicules automobiles ont rattrapé la production perdue, puis ont recommencé à produire à un rythme qui correspondait à la demande. Étant donné les faibles valeurs enregistrées en mars, avril, mai et juin, et la lente baisse des valeurs des exportations à la fin de l'année qui a fait suite à la reprise affichée en juillet, les exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile se sont chiffrées à 74,2 milliards de dollars en 2020, en baisse de 20,3 % par rapport à 2019.

La situation était similaire en ce qui a trait aux importations. Les importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile se sont élevées à 8,4 milliards de dollars en juillet, en baisse de 9,2 % par rapport à la valeur de 9,2 milliards de dollars enregistrée en février, avant la pandémie. Malgré cette reprise observée en juillet, les importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ne sont pas revenues au niveau affiché en février en 2020. Comme en ce qui concerne les exportations, les niveaux de production ont fléchi durant la dernière partie de 2020 pour correspondre à la demande réduite dans le contexte de la pandémie. En 2020, les importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile se sont établies à 87,4 milliards de dollars, en baisse de 24,0 % par rapport à 2019.

Graphique 4  Graphique 4: Après avoir enregistré une forte diminution, le commerce de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile revient au niveau affiché avant la pandémie
Après avoir enregistré une forte diminution, le commerce de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile revient au niveau affiché avant la pandémie

Dans la foulée des événements de 2020, de récentes annonces sont indicatrices de la voie que suivra la fabrication de véhicules automobiles au Canada à l'avenir. L'usine d'Oshawa a rouvert à la fin de 2020 pour construire des camionnettes, et de nouveaux investissements ont été annoncés par les fabricants de véhicules automobiles, ainsi que par les gouvernements fédéraux et provinciaux, pour la production de véhicules commerciaux et de véhicules automobiles électriques au Canada.

Cette situation est très différente de celle qui est survenue après le ralentissement économique de 2009, lorsque des usines de montage de véhicules automobiles au Canada ont fermé leurs portes et que les exportations ont connu une baisse structurelle. Par contre, en 2021, d'autres problèmes découlant de la pénurie de puces à semi-conducteur pourraient limiter la capacité de production et le commerce de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile.

Les exportations de produits agricoles augmentent en raison de la hausse de la demande mondiale

Contrairement aux exportations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ainsi qu'à celles de produits énergétiques, les exportations de produits agricoles et de la pêche et de produits intermédiaires des aliments ont affiché une forte croissance malgré la pandémie. En dépit du ralentissement économique provoqué par la pandémie, la forte demande mondiale et les conditions avantageuses sur le marché pour les céréales, les graines oléagineuses, les légumineuses et le soja, ont profité aux exportateurs canadiens qui ont expédié des volumes inégalés à l'étranger en 2020.

Après avoir affiché une diminution en 2019 — une année marquée par une grève dans l'industrie ferroviaire et des tensions commerciales —, les exportations de produits agricoles et de la pêche et de produits intermédiaires des aliments ont fortement rebondi en 2020, en hausse de 14,9 % pour atteindre un sommet sans précédent de 43,6 milliards de dollars. La hausse des prix a eu une incidence en 2020, mais c'est l'augmentation des volumes qui a le plus contribué à la croissance en termes nominaux. Les exportations de canola, de blé, de légumineuses (comme les pois et les lentilles) et d'autres produits agricoles (comme le soja) ont toutes affiché de fortes augmentations et ont contribué à la croissance générale.

Graphique 5  Graphique 5: Fort rebond des exportations des produits agricoles et de la pêche et des produits intermédiaires des aliments en 2020
Fort rebond des exportations des produits agricoles et de la pêche et des produits intermédiaires des aliments en 2020

Le secteur de l'agriculture canadien dépend fortement du transport ferroviaire au pays, car les céréales et les oléagineux sont chargés dans des conteneurs de marchandises à partir des terminaux intérieurs, puis transportés par chemin de fer vers les principaux ports d'exportation. La croissance affichée en 2020 a coïncidé avec une récente augmentation de la disponibilité du réseau ferroviaire canadien, en partie attribuable à une baisse des expéditions d'autres produits dans le contexte de la pandémie. Par exemple, en 2020, sur une base douanière, le volume des exportations de pétrole brut vers les États-Unis par chemin de fer a chuté de 41,7 % par rapport à 2019. D'autres facteurs, comme un approvisionnement international limité (attribuable à des différends commerciaux et à de mauvaises campagnes agricoles dans d'autres pays, par exemple), une bonne campagne agricole au Canada en 2020 et une amélioration de la capacité du réseau ferroviaire, ont également contribué à créer des conditions favorables pour les exportateurs canadiens.

Le tiers de l'augmentation des exportations de produits agricoles et de la pêche et de produits intermédiaires des aliments en 2020 est attribuable à la hausse des exportations vers la Chine, lesquelles se sont accrues de 38,0 %. Cette croissance survient à la suite d'une année pendant laquelle la Chine a beaucoup réduit ses importations de canola et de soja en provenance du Canada. En 2020, les exportations de produits agricoles et de la pêche et de produits intermédiaires des aliments vers la Chine étaient inférieures de 23,1 % aux niveaux inégalés observés en 2018. L'augmentation des exportations vers l'Europe a également contribué à l'augmentation générale des exportations de produits agricoles et de la pêche et de produits intermédiaires des aliments en 2020.

Selon le rapport Canada : perspectives des principales grandes cultures, publié par Agriculture et Agroalimentaire Canada en février 2021, la campagne agricole de 2021-2022 (d'août 2021 à juillet 2022) pourrait être caractérisée par une baisse de la production et des stocks au Canada, et par une augmentation de la production mondiale. Combinés, ces facteurs pourraient donner lieu à une diminution des exportations de produits agricoles. Néanmoins, les exportations de cette section de produits sont demeurées fortes au début de 2021; elles ont enregistré des hausses au cours des deux premiers mois de l'année, dont un sommet inégalé en février.

Forte demande d'or en période d'incertitude économique

Les importations de métaux et de produits minéraux non métalliques ont bondi de 25,6 % en 2020. Les importations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute, et de leurs alliages (une sous-catégorie composée principalement d'or) se sont élevées à 15,3 milliards de dollars en 2020, un niveau près de cinq fois plus élevé que celui observé l'année précédente. Cette croissance a plus que compensé les diminutions généralisées observées dans les autres sous-catégories de la section des produits. Bien que les prix aient augmenté, l'augmentation est principalement attribuable aux volumes. L'or est un actif sûr en période d'incertitude économique, et la forte hausse des importations rend compte d'une augmentation de la demande d'or au Canada, dans le contexte de la turbulence engendrée par la pandémie. En 2009, lors du plus récent ralentissement économique en importance, les importations annuelles d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute, et de leurs alliages avaient augmenté de 49,6 %.

Graphique 6  Graphique 6: Les importations d'or montent en flèche dans le contexte d'une incertitude croissante
Les importations d'or montent en flèche dans le contexte d'une incertitude croissante

Environ les deux tiers de la hausse des importations d'or en 2020 sont attribuables à l'augmentation des achats d'or pour lesquels un changement de propriété s'est produit sans que l'or soit physiquement amené au pays. La croissance pour ces importations a surtout été observée avec les États-Unis et la Suisse. Le reste de la hausse est attribuable à l'augmentation des importations d'or entrant physiquement au pays. Ces types d'importations découlent principalement de l'acquisition d'actifs par les banques, mais les raffineurs importent et transforment également l'or à un degré plus élevé de pureté, souvent pour l'exporter à nouveau par la suite. La croissance des importations physiques d'or est principalement attribuable à l'augmentation des importations en provenance du Brésil.

Les exportations de produits en métal et de produits minéraux non métalliques (+2,5 %) ont également augmenté en 2020 malgré la pandémie. Encore une fois, les exportations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute, et de leurs alliages (+16,0 %) ont plus que compensé les baisses généralisées observées dans la section des produits. Comme en ce qui concerne les importations, la majeure partie de la croissance des exportations s'explique par la hausse des transactions d'or sans mouvement physique des marchandises, principalement avec les États-Unis et la Suisse. Les exportations physiques d'or ont également augmenté, en raison surtout de l'augmentation des exportations vers les États-Unis et le Royaume-Uni.

Graphique 7  Graphique 7: La demande mondiale d'or est principalement à l'origine de la croissance des exportations
La demande mondiale d'or est principalement à l'origine de la croissance des exportations

Le commerce international de l'or est très volatile et dépend de multiples facteurs. Une perspective économique plus prometteuse pour 2021, déclenchée par les vaccins contre la COVID-19 et l'assouplissement des restrictions sanitaires, pourrait conduire à une baisse de la demande mondiale d'or, mais d'autres facteurs, comme la faiblesse des taux d'intérêt à long terme, pourraient soutenir une forte demande.

Les importations de biens de consommation atteignent des sommets sans précédent, stimulées par les fortes importations d'équipement de protection individuelle

Les importations de biens de consommation ont atteint un sommet sans précédent de 127,2 milliards de dollars en 2020, en hausse de 1,4 % par rapport à 2019. Ce sont les importations de tapis, de textiles domestiques et d'autres produits textiles, de même que de biens et de fournitures divers, qui ont le plus contribué à la croissance. Les augmentations dans ces groupes de produits sont liées à la pandémie, car de nombreux types d'équipement de protection individuelle sont classifiés dans ces catégories.

Graphique 8  Graphique 8: Des produits en lien avec la pandémie de COVID-19 plus que contrebalancent les baisses observées au chapitre des importations d'autres catégories des biens de consommation
Des produits en lien avec la pandémie de COVID-19 plus que contrebalancent les baisses observées au chapitre des importations d'autres catégories des biens de consommation

De 2019 à 2020, les importations de tapis, de textiles domestiques et d'autres produits textiles ont fortement progressé de 42,6 % pour atteindre 5,8 milliards de dollars. Cette hausse marquée, la plus prononcée en 10 ans, est attribuable aux importations de masques en matières textiles, principalement en provenance de la Chine, qui ont grimpé en flèche pour passer de 2,0 millions de dollars en 2019 à 1,5 milliard de dollars en 2020, un niveau 750 fois plus élevé.

Les importations de biens et de fournitures divers ont augmenté de 10,8 % en 2020 pour s'élever à 21,0 milliards de dollars. Cette croissance est attribuable aux importations dans une catégorie qui comprend les masques respiratoires. En outre, les importations de vêtements de protection ont dépassé 600 millions de dollars en 2020, en hausse par rapport aux 36 millions de dollars enregistrés l'année précédente.

Ces augmentations ont été partiellement contrebalancées par la baisse des importations de vêtements, de chaussures et d'accessoires, qui ont fléchi de 19,2 % en 2020 pour s'établir à 15,7 milliards de dollars. Il s'agit de la première diminution annuelle des importations de ce groupe de produits en 10 ans. Les baisses les plus prononcées ont été enregistrées au deuxième trimestre de 2020; les importations de vêtements, de chaussures et d'accessoires ont reculé de 32,8 % par rapport au premier trimestre. Ce recul a coïncidé avec le début des restrictions sanitaires visant à limiter la propagation de la COVID-19, comme la fermeture d'entreprises non essentielles.

Les importations de biens de consommation ont atteint un niveau record en 2020. Cependant, si le Canada devient moins dépendant d'autres pays pour l'approvisionnement en équipement de protection individuelle, comme les masques, et que l'offre pour ces biens se stabilise pour répondre à la demande, cela pourrait entraîner une baisse des importations de biens de consommation en 2021. D'un autre côté, si l'activité du commerce de détail, en particulier pour les vêtements, se rétablit à mesure du déploiement des campagnes de vaccination et de l'assouplissement des restrictions sanitaires, cela pourrait contribuer à des valeurs d'importation plus élevées.

Diminution de l'excédent commercial avec les États-Unis, ainsi que du déficit avec les autres pays

Les exportations vers les États-Unis ont reculé de 15,7 % pour s'établir à 376,2 milliards de dollars en 2020, leur plus faible valeur annuelle depuis 2013. Cette baisse s'explique en grande partie par la diminution des exportations de produits énergétiques ainsi que de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile. Les importations en provenance des États-Unis ont fléchi de 10,9 % pour se situer à 349,3 milliards de dollars, ce qui représente aussi leur valeur annuelle la plus basse depuis 2013. À l'instar des exportations, la baisse des importations de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile ainsi que de produits énergétiques est à l'origine de la majeure partie de la baisse.

Graphique 9  Graphique 9: L'excédent commercial avec les États-Unis se rétrécit
L'excédent commercial avec les États-Unis se rétrécit

Les exportations vers des pays autres que les États-Unis ont diminué de 2,6 % pour s'établir à 147,9 milliards de dollars en 2020. La baisse des exportations vers Hong Kong (or), le Mexique (divers produits) et l'Arabie saoudite (autre matériel de transport) a été partiellement contrebalancée par une hausse des exportations vers la Suisse (or) et la Chine (minerais et concentrés de fer ainsi que produits agricoles).

Les importations en provenance de pays autres que les États-Unis ont fléchi de 4,3 % pour s'établir à 212,1 milliards de dollars. Cette diminution a été principalement attribuable à une baisse des importations en provenance du Mexique (moteurs et pièces pour véhicule automobile) et du Japon (véhicules automobiles et camions légers). La hausse des importations en provenance de la Chine (équipement de protection individuelle et autres biens de consommation) et de la Suisse (or) a partiellement compensé la baisse globale.

Graphique 10  Graphique 10: Baisses moins prononcées au chapitre du commerce avec les pays autres que les États-Unis
Baisses moins prononcées au chapitre du commerce avec les pays autres que les États-Unis

La différence entre les résultats annuels du commerce avec les États-Unis et ceux du commerce avec les autres pays est principalement attribuable au fait que les deux catégories de produits les plus durement touchées par la pandémie en 2020 — soit les véhicules automobiles et les pièces pour véhicule automobile ainsi que les produits énergétiques — sont principalement échangées avec les États-Unis.

Le déficit commercial du Canada avec le monde a plus que doublé; il est passé de 15,4 milliards de dollars en 2019 à 37,3 milliards de dollars en 2020. Ce résultat est entièrement attribuable au surplus commercial du Canada avec les États-Unis, qui est passé de 54,4 milliards de dollars en 2019 à 26,9 milliards de dollars en 2020, l'excédent le plus faible en plus d'une décennie. En comparaison, le déficit commercial du Canada avec le reste du monde s'est rétréci pour passer de 69,7 milliards de dollars en 2019 à 64,2 milliards de dollars en 2020.

Les exportations vers les États-Unis représentaient 71,8 % des exportations canadiennes vers les autres pays en 2020, en baisse par rapport à 74,6 % en 2019. Parallèlement, la part des importations canadiennes en provenance des États-Unis est passée de 63,9 % en 2019 à 62,2 % en 2020. La part des importations canadiennes en provenance des États-Unis a atteint son plus haut niveau en 1998 (77,0 %), et la part des exportations canadiennes vers les États-Unis a atteint son plus haut niveau en 2002 (83,9 %).

Selon l'indice de Herfindahl-Hirschman (IHH), les marchandises canadiennes vendues à l'étranger étaient plus diversifiées en termes de marché de destination en 2020 (IHH=0,53) qu'en 2019 (IHH=0,56). L'IHH était à son plus bas niveau depuis 2011, ce qui signifie que, selon cet indice, les exportations canadiennes étaient plus diversifiées en 2011 que pendant toute année depuis. Une plus forte baisse des exportations vers les États-Unis par rapport aux exportations vers d'autres pays que les États-Unis est la raison de l'augmentation de la diversification des exportations canadiennes en termes de marché de destination.

Le commerce international de services du Canada enregistre une diminution en 2020

Comme c'était le cas pour le commerce international de biens du Canada, le commerce international de services du Canada a été touché par la pandémie en 2020. Sur une base annuelle, les importations internationales de services du Canada ont diminué de 24,0 % pour se chiffrer à 122,3 milliards de dollars, et les exportations étaient en baisse de 17,7 % pour se fixer à 114,7 milliards de dollars. À titre de comparaison, pendant le ralentissement économique de 2008-2009, le commerce international de services du Canada a diminué pour les exportations (-2,2 %) et pour les importations (-0,3 %) de 2008 à 2009.

Le déficit du commerce international de services du Canada a considérablement rétréci pour passer de 21,5 milliards de dollars en 2019 à 7,6 milliards de dollars en 2020. Cependant, les baisses observées en 2020 et liées à la pandémie n'ont pas touché toutes les catégories de services de manière égale.

Graphique 11  Graphique 11: Commerce international de services du Canada, annuel
Commerce international de services du Canada, annuel

Les restrictions liées à la COVID-19 entraînent des baisses importantes en matière de services de voyage et de services de transport

En 2020, les importations de services de voyage ont baissé de 65,9 % pour se fixer à 16,2 milliards de dollars, alors que les exportations ont diminué de 59,4 % pour s'établir à 15,1 milliards de dollars. Les importations de services de transport ont reculé de 27,9 % pour se chiffrer à 23,4 milliards de dollars en 2020, et les exportations ont diminué de 26,6 % pour se fixer à 13,6 milliards de dollars.

Afin d'aider à prévenir la propagation de la COVID-19, des restrictions de voyage et des fermetures de frontières ont été imposées mars 2020. Le 13 mars, le gouvernement du Canada a demandé aux Canadiens d'éviter tous les voyages non essentiels à l'étranger. Le 18 mars, d'autres restrictions ont été imposées en ce qui concerne l'entrée au pays des non-résidents, autres que les résidents des États-Unis, et ces restrictions ont été élargies pour s'étendre aux résidents des États-Unis le 20 mars.

Ces mesures ont contribué à d'importantes diminutions mensuelles en mars 2020 à la fois pour les importations et les exportations de services de voyage, ainsi qu'à des baisses pour les importations et les exportations de services de transport. D'autres replis ont été enregistrés en avril, de sorte que les importations de services de transport ont reculé pour passer de 4,7 milliards de dollars en février à 331 millions de dollars en avril, et les exportations se sont contractées pour passer de 2,2 milliards de dollars à 1,2 milliard de dollars. Les importations de services de transport ont diminué de 2,5 milliards de dollars pour se chiffrer à 1,7 milliard de dollars, alors que les exportations ont reculé de 1,4 milliard de dollars pour s'établir à 949 millions de dollars. Tout au long du reste de l'année, les importations de services de voyage sont demeurées bien en dessous du niveau affiché en février.

Les services de voyage liés à l'éducation ont été moins touchés par la pandémie que les autres services de voyage. Ils ont affiché une baisse annuelle de 14,5 % pour les importations et de 11,3 % pour les exportations. La diminution plus faible pour les services de voyage liés à l'éducation tient compte, en partie, du fait que des étudiants non résidents étudiant au Canada et des étudiants canadiens étudiant déjà à l'étranger ont choisi de rester dans le pays dans lequel ils étudiaient pendant la pandémie, et qu'ils ont ainsi continué de recevoir des services d'éducation dans une certaine mesure. Les dépenses en frais de scolarité des étudiants qui demeurent dans leur pays de résidence tout en étudiant à distance dans un établissement d'un autre pays sont comptées comme des services commerciaux par opposition aux services de voyage, en particulier la sous-catégorie des services personnels, culturels et de loisirs.

L'incidence de la pandémie sur les services de transport différait selon les composantes, en particulier entre les services de transport liés au transport de passagers et ceux liés au transport de biens. Les services de transport liés au transport de passagers a connu une forte baisse en mars et en avril, et n'a pas connu une grande reprise, s'il y'en a eu une, pendant le reste de l'année.

Les services de transports liés au transport des biens ont diminué au début de la pandémie (avril et mai pour les importations; mars et avril pour les exportations), mais ont repris au cours des mois subséquents, de sorte que les exportations en décembre ont été plus élevées que celles affichées en février et que les importations ont été légèrement moins élevées que celles enregistrées en février.

Dans l'ensemble, les importations de services de transport ont été inférieures de 33,9 % en avril par rapport au niveau observé en février, alors que les exportations ont été inférieures de 32,1 % par rapport au niveau affiché en février. Les importations et les exportations ont affiché une reprise partielle pendant le reste de l'année, de sorte que, en décembre, elles étaient nettement inférieures de 27,7 % et 17,2 %, respectivement, par rapport aux niveaux enregistrés en février.

Il est peu probable que des augmentations importantes soient constatées pour les services de voyage ou le transport de passagers avant que les restrictions de voyage liées à la COVID-19 et les fermetures de frontières ne prennent fin. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les déplacements internationaux de voyageurs entrant ou revenant au Canada en 2020, veuillez consulter Traverser la frontière pendant la pandémie : revue de l'année 2020.

Les services commerciaux augmentent et les services gouvernementaux diminuent en 2020

Contrairement aux importantes diminutions annuelles observées pour les services de voyage et de transport, les exportations de services commerciaux ont augmenté de 3,3 % pour atteindre 84,5 milliards de dollars en 2020, et les importations ont augmenté de 2,5 % pour s'élever à 81,3 milliards de dollars.

Comme c'était le cas pour de nombreux autres pays, les importations et les exportations de services commerciaux n'ont pas été aussi touchées par la pandémie de COVID-19 que les autres catégories de services. À la différence des services de voyage et des services de transport, de nombreux services commerciaux peuvent être offerts à distance, ce qui a probablement contribué à leur plus grande résilience. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les services commerciaux par mode d'approvisionnement, veuillez consulter Les exportations de services du Canada sous l'angle du commerce numérique.

Au début de la pandémie, il y avait des augmentations dans la composante des services financiers des services commerciaux, à la fois pour les importations et les exportations. Ces augmentations rendaient compte, en grande partie, des commissions plus élevées sur les échanges de valeurs mobilières associées à l'augmentation de l'activité du marché financier pendant les premiers stades de la pandémie. Le commerce des composantes de services non financiers a diminué pendant la première moitié de 2020, avant de connaître une reprise plus forte pendant la deuxième moitié de l'année et de se conclure par une augmentation annuelle pour 2020 dans son ensemble. Les services d'éducation offerts en ligne aux étudiants internationaux qui ont choisi de ne pas voyager au Canada pour étudier ou qui n'étaient pas en mesure de le faire et qui sont plutôt restés dans leur pays d'origine ont contribué à l'augmentation des exportations pendant la dernière partie de l'année.

Les exportations de services gouvernementaux ont diminué de 17,5 % pour se chiffrer à 1,4 milliard de dollars en 2020, alors que les importations ont diminué de 11,5 % pour s'établir à 1,4 milliard de dollars.




  Note aux lecteurs

L'indice Herfindahl-Hirschman

La diversification des exportations fait référence à la mesure dans laquelle la base des exportations du Canada est diversifiée en termes de pays partenaires commerciaux, de produits, ou de provinces de production. Un indice de concentration, l'indice Herfindahl-Hirschman (IHH), est utilisé comme mesure inverse de la diversification des exportations. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter Mesure de la diversification des exportations canadiennes.

Notes de la diffusion

Les données sur le commerce international selon le produit sont offertes sur la base de la balance des paiements (BDP) ainsi que sur la base douanière. Les données sur le commerce international selon le pays sur la base douanière sont offertes pour tous les pays, et sont offertes sur la base de la BDP pour les 27 principaux partenaires commerciaux (PPC) du Canada. Cette liste des PPC s'appuie sur leur part annuelle du commerce de marchandises total — importations et exportations — effectué avec le Canada en 2012. Les données sur la BDP sont calculées à partir des données sur la base douanière en faisant des ajustements liés à divers facteurs, comme l'évaluation, la couverture, le choix du moment et la résidence. Ces ajustements sont effectués afin d'assurer la conformité avec les concepts et les définitions du Système de comptabilité nationale du Canada.

Des données douanières ont été utilisées lors de l'analyse du commerce de biens du Canada avec ses partenaires commerciaux. Les données pour le reste de l'analyse sont présentées sur la base de la BDP; elles sont désaisonnalisées et exprimées en dollars courants, sauf indication contraire.

Les dollars constants sont calculés à l'aide de la formule du volume de Laspeyres (2012 = 100).

Les prix sont calculés à l'aide de l'indice de prix Paasche (2012 = 100).

Les données du présent communiqué sont accessibles dans les tableaux 12-10-0011-01, 12-10-0121-01, 12-10-0129-01 et 12-10-0144-01, et la base de données sur le commerce international canadien de marchandises.

Révisions

Les données sur le commerce international de marchandises pour l'année de référence 2020 présentées dans ce communiqué peuvent faire l'objet de révisions à la suite de la diffusion du commerce international de marchandises du Canada pour les mois de référence de mars, d'avril, et d'octobre.

Les données sur le commerce de services présentées dans ce communiqué sont provisoires et peuvent faire l'objet de révisions par suite de la diffusion de la Balance des paiements internationaux en mai et de la diffusion annuelle sur le commerce de services en octobre.

Prochaine diffusion

Les données mensuelles de mars sur le commerce international de marchandises du Canada seront diffusées le 4 mai.

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