Comptes du bilan national et des flux financiers, deuxième trimestre de 2024
Diffusion : 2024-09-12
La valeur nette des ménages progresse légèrement sous l'effet d'un ralentissement des marchés financiers et du logement
Au deuxième trimestre, les ménages étaient un peu plus riches qu'ils ne l'étaient au premier trimestre, puisque leur valeur nette, c'est-à-dire la valeur de tous les actifs moins tous les passifs, s'est légèrement accrue, en hausse de 42,4 milliards de dollars (+0,2 %) pour s'élever à 17 007,6 milliards de dollars. Malgré des marchés financiers plus faibles et un ralentissement du marché du logement, la valeur des actifs totaux des ménages au deuxième trimestre a dépassé la barre des 20 billions de dollars pour la première fois.
Dans l'ensemble, la valeur des actifs financiers des ménages a augmenté de 0,9 % (+94,0 milliards de dollars) au deuxième trimestre pour atteindre un niveau record (10 116,3 milliards de dollars) pour un troisième trimestre d'affilée, malgré des évaluations des actions canadiennes plus faibles. Après avoir fortement progressé pendant deux trimestres consécutifs, l'indice S&P 500 a affiché une augmentation plus modérée au deuxième trimestre (+3,9 %). L'indice composé S&P/TSX a quant à lui diminué de 1,3 %. La valeur des actifs non financiers a enregistré un léger recul de 0,1 % pour se situer à 9 901,3 milliards de dollars (-6,2 milliards de dollars), principalement sous l'effet d'une baisse de la valeur des biens immobiliers résidentiels (-12,1 milliards de dollars). Les passifs financiers des ménages, qui se composent principalement de dettes hypothécaires et non hypothécaires, ont inscrit une hausse de 45,4 milliards de dollars (+1,5 %), soit la plus forte augmentation depuis le troisième trimestre de 2022. Cette hausse a eu pour effet de neutraliser la croissance des actifs.
La valeur nette moyenne par ménage est restée stable, s'établissant à un peu plus de un million de dollars au deuxième trimestre de 2024. Toutefois, la valeur nette des ménages n'est pas répartie de façon uniforme entre tous les quintiles de patrimoine, puisque la majeure partie du patrimoine est détenue par un nombre relativement faible de ménages au Canada. Au premier trimestre de 2024, les ménages les plus riches (se situant dans la tranche supérieure de 20 % de la répartition du patrimoine) détenaient plus des deux tiers (67,6 %) du patrimoine des ménages, ce qui représentait 3,4 millions de dollars par ménage en moyenne. En revanche, les ménages les moins riches (se situant dans la tranche inférieure de 40 %) en détenaient 2,8 %, ce qui correspondait à 70 356 $ par ménage en moyenne.
Le taux d'épargne des ménages augmente
Le taux d'épargne des ménages (en données désaisonnalisées) a augmenté au deuxième trimestre pour atteindre 7,2 %, la hausse du revenu disponible ayant plus que contrebalancé celles des dépenses de consommation en valeur nominale. Une partie de cette épargne a probablement permis d'alimenter les avoirs en devises et en dépôts, les ménages les ayant augmentés de 25,9 milliards de dollars au deuxième trimestre.
Points saillants
Au deuxième trimestre de 2024, l'économie canadienne a connu une croissance de 0,5 % en termes réels (données désaisonnalisées), un rythme semblable à celui observé au premier trimestre. Cette hausse est principalement attribuable à une augmentation des dépenses des administrations publiques, de l'investissement des entreprises et des dépenses des ménages en services, qui a été atténuée par une diminution des exportations, des activités de construction résidentielle et des dépenses des ménages en biens. Les entreprises sondées dans le cadre de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises ont continué de se montrer optimistes quant à leurs perspectives, même si elles ont indiqué que les obstacles les plus difficiles à surmonter seraient l'inflation, la hausse de coûts des intrants et la difficulté à recruter des employés qualifiés.
Le 5 juin, le taux directeur, qui était alors de 5,00 %, a été ramené à 4,75 %, après être resté inchangé lors de six annonces de taux consécutives. Depuis le deuxième trimestre, deux autres baisses de 25 points de base ont été annoncées, le 24 juillet et le 4 septembre, ce qui a ramené le taux directeur à 4,25 %. Étant donné le moment de l'annonce de la baisse de juin et le caractère progressif des taux d'intérêt, cela n'a pas eu une grande incidence sur les emprunts au deuxième trimestre. Les emprunts des ménages sur le marché du crédit ont légèrement diminué, et ce, malgré une légère hausse des emprunts hypothécaires des ménages. Selon les données de l'Enquête sur les attentes des consommateurs au Canada, les consommateurs s'attendaient à ce que l'inflation pour les services persiste et ils estimaient que leur situation s'était détériorée plus à cause de la forte inflation qu'à cause des récentes augmentations de taux d'intérêt. Les attentes des consommateurs en matière d'inflation et de taux d'intérêt ont conduit une majorité d'entre eux à prévoir une réduction de leurs dépenses futures en réponse à ces défis financiers.
Bon nombre de principaux marchés boursiers étrangers ont affiché une augmentation au deuxième trimestre, tandis que les marchés bousiers canadiens ont enregistré une diminution. La valeur des obligations canadiennes a légèrement progressé, le rendement des obligations à court terme ayant reculé et celui des obligations à long terme ayant progressé à la suite de la baisse de taux en juin. La valeur des biens immobiliers résidentiels était pratiquement inchangée, étant donné que l'activité immobilière a diminué sur une base désaisonnalisée. L'activité d'emprunt de l'administration publique fédérale sur le marché du crédit a considérablement ralenti après avoir été forte au premier trimestre. La position d'actif net étranger du Canada a continué de progresser au deuxième trimestre, principalement en raison de la divergence observée entre le rendement des marchés boursiers canadiens et celui des marchés boursiers étrangers.
Dans un marché du logement du printemps faible, la valeur des biens immobiliers résidentiels diminue légèrement
La valeur des biens immobiliers résidentiels, l'une des composantes principales du patrimoine des ménages, a représenté près de 43 % de la valeur des actifs totaux des ménages au deuxième trimestre. Toutefois, même si l'activité de vente immobilière (c.-à-d. le nombre de maisons existantes vendues) au deuxième trimestre (+40,3 %) a été nettement supérieure à celle observée au premier trimestre, il s'agissait du deuxième trimestre le plus faible au chapitre des ventes immobilières en quatre ans. En conséquence, la valeur des biens immobiliers résidentiels des ménages a enregistré une légère diminution de 0,1 % au deuxième trimestre, soit le troisième recul en quatre trimestres. Comparativement au deuxième trimestre de 2023, les ventes au deuxième trimestre de 2024 ont reculé de 4,7 % sous l'effet de la baisse des prix des transactions de revente (-2,4 %) et de leur nombre (-2,3 %). D'une année à l'autre, la valeur des biens immobiliers résidentiels a diminué de 0,3 %. De même, selon l'Indice des prix des logements neufs de Statistique Canada, les prix des logements neufs au Canada ont baissé de 0,2 % depuis le deuxième trimestre de 2023.
L'activité d'emprunt des ménages sur le marché du crédit ralentit sur une base désaisonnalisée
Au deuxième trimestre de 2024, le rythme des emprunts des ménages sur le marché du crédit (en données désaisonnalisées) a légèrement ralenti pour s'établir à 25,1 milliards de dollars. Il s'agit néanmoins du quatrième trimestre consécutif de demande de fonds élevée. La diminution des emprunts est attribuable à la baisse du crédit à la consommation, qui a reculé pour passer de 7,8 milliards de dollars au premier trimestre à 4,0 milliards de dollars au deuxième trimestre. Les emprunts hypothécaires ont atteint 18,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, en légère hausse par rapport au premier trimestre (17,3 milliards de dollars).
Comparativement au premier trimestre, le stock désaisonnalisé de la dette des ménages sur le marché du crédit (crédit à la consommation et prêts hypothécaires et non hypothécaires) s'est accru de 0,8 % au deuxième trimestre pour s'élever à 2 966,5 milliards de dollars. Au deuxième trimestre, les ménages avaient un niveau d'endettement moyen de 176 525 $, la dette hypothécaire (2 201,1 milliards de dollars) représentant près des trois quarts de l'encours total de la dette.
Au deuxième trimestre, la dette des ménages sur le marché du crédit en proportion du revenu disponible des ménages a reculé pour un cinquième trimestre consécutif pour s'établir à 175,5 %. Autrement dit, il y avait 1,76 $ de dette sur le marché du crédit pour chaque dollar de revenu disponible des ménages. Depuis le premier trimestre de 2023, la dette totale sur le marché du crédit a progressé de 4,3 %, tandis que le revenu disponible des ménages a augmenté de 8,5 %; cette croissance du revenu excédentaire par rapport à l'augmentation de la dette a mené à une réduction de sept points de pourcentage du ratio de la dette au revenu au cours de la même période.
Le ratio du service de la dette des ménages augmente sur une base désaisonnalisée
Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond au total des paiements obligatoires du capital et des intérêts sur la dette sur le marché du crédit en proportion du revenu disponible des ménages, s'est accru pour passer de 14,89 % à la fin du premier trimestre de 2024 à 14,97 % à la fin du deuxième trimestre, les paiements de remboursement de la dette (+2,3 %) ayant augmenté plus rapidement que le revenu disponible (+1,8 %). Parallèlement, le ratio du service des dettes hypothécaires seulement a atteint un niveau record, passant de 8,07 % au premier trimestre à 8,18 % au deuxième trimestre, alors que la Banque du Canada a annoncé la première réduction du taux directeur depuis 2020.
Les emprunts de l'administration publique fédérale diminuent à la suite d'événements exceptionnels
La demande de fonds de l'administration publique fédérale a diminué pour passer de 47,9 milliards de dollars au premier trimestre de 2024 à 8,9 milliards de dollars au deuxième trimestre. Une part importante des emprunts enregistrés au premier trimestre était associée à un paiement unique conséquent versé dans le cadre de l'accord de règlement final relatif aux Services à l'enfance et à la famille des Premières Nations, alors que les emprunts sous la forme d'obligations et de bons du Trésor ont augmenté. La baisse des emprunts observée au deuxième trimestre est attribuable à 6,3 milliards de dollars de rachats nets d'obligations fédérales, après 31,3 milliards de dollars d'émissions nettes au premier trimestre. Au deuxième trimestre, l'administration publique fédérale a enregistré 15,2 milliards de dollars d'émissions nettes de bons du Trésor, un rythme semblable à celui affiché au premier trimestre (+15,3 milliards de dollars).
La Banque du Canada a poursuivi sa politique de sa politique de resserrement quantitatif, ce qui lui a permis de ne pas remplacer pour 30,6 milliards de dollars d'obligations de l'administration publique fédérale arrivant à échéance au deuxième trimestre.
Les passifs financiers nets de l'administration publique fédérale en proportion du produit intérieur brut (PIB) étaient stables (32,8 %), tandis que les passifs financiers nets des autres ordres de gouvernement ont reculé pour passer de 17,1 % au premier trimestre à 16,3 % au deuxième trimestre.
La demande de fonds des sociétés privées non financières se redresse
La demande de fonds des sociétés privées non financières s'est redressée au deuxième trimestre pour s'élever à 20,1 milliards de dollars. La hausse observée est principalement attribuable aux émissions d'obligations (+18,7 milliards de dollars) et aux emprunts hypothécaires (+7,9 milliards de dollars) qui se sont poursuivis. Elle s'explique aussi par la reprise des emprunts sous forme de prêts non hypothécaires (+1,5 milliard de dollars) qui fait suite à la date limite relative aux remboursements de prêts du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) qui ont été enregistrés au premier trimestre et qui ont contribué à la diminution des passifs liés aux prêts non hypothécaires (-21,5 milliards de dollars).
Les rachats d'actions cotées en bourse (-10,7 milliards de dollars) se sont poursuivis pour un 10e trimestre consécutif, dans le contexte d'une vague d'investissements directs étrangers au Canada, où l'on a vu plusieurs entreprises cotées en bourse à l'échelon national être radiées après avoir été acquises par des non-résidents au deuxième trimestre.
Après deux trimestres consécutifs de désendettement, le ratio d'endettement (valeur marchande) des sociétés privées non financières en proportion du PIB a légèrement augmenté au deuxième trimestre, la croissance des passifs ayant dépassé celle du PIB. Le coût d'intérêt effectif des sociétés privées non financières sur les dettes portant intérêt a atteint 4,00 % (au taux annuel) au deuxième trimestre. Il s'agit du taux effectif le plus élevé sur la dette portant intérêt depuis la fin de 2013.
La valeur nette nationale continue de progresser
La valeur nette nationale, soit la somme du patrimoine national et de la position d'actif net étranger du Canada, a augmenté de 1,6 % au deuxième trimestre de 2024 pour atteindre 19 353,7 milliards de dollars, le patrimoine national (+212,5 milliards de dollars) et le bilan des investissements internationaux (+88,6 milliards de dollars) ayant progressé. La valeur totale des actifs non financiers au Canada, aussi appelée patrimoine national, s'est accrue de 1,2 % au deuxième trimestre pour s'élever à 17 291,3 milliards de dollars, principalement sous l'effet d'une hausse de la valeur des ressources naturelles. Bien que la valeur des terres ait été pratiquement inchangée, celle des autres ressources naturelles, qui comprennent principalement les réserves d'énergie et de minerais ainsi que le bois d'oeuvre, a augmenté de 9,8 %.
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Note aux lecteurs
Révisions
Cette publication des données pour le deuxième trimestre de 2024 des comptes du bilan national et des flux financiers comprend les estimations du premier trimestre de 2024 qui ont été mises à jour. Ces données intègrent de nouvelles données ainsi que des données sur les tendances saisonnières qui ont été mises à jour.
Des améliorations aux données des comptes du bilan national et des flux financiers, telles que l'élaboration de renseignements détaillés sur les contreparties par secteur, seront incorporées de façon continue. Pour faciliter cette initiative ainsi que d'autres initiatives, il est nécessaire de prolonger la période de la révision annuelle (normalement les trois années précédentes) au moment de la diffusion des données du troisième trimestre. Ainsi, lors de la diffusion des comptes financiers et du patrimoine du troisième trimestre, les données qui pourraient être mises à jour rétrospectivement jusqu'à 1990 pour assurer une série chronologique continue.
Des renseignements détaillés sur les révisions publiées au troisième trimestre de 2023 figurent dans « Une vue d'ensemble des révisions apportées aux comptes financiers et du patrimoine, 1990 à 2023 ».
Général
À moins d'indication contraire, les taux de croissance représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du premier trimestre au deuxième trimestre de 2024.
À moins d'avis contraire, les données figurant dans la présente diffusion sont désaisonnalisées.
Mesures de soutien prises par les gouvernements
Des renseignements concernant certaines des mesures de soutien plus significatives du gouvernement fédéral liées à la pandémie de COVID-19 figurent maintenant dans le tableau 36-10-0687 : Mesures de soutien liées à la COVID-19 du gouvernement fédéral dans le Système des comptes macroéconomiques, trimestriels.
Comptes financiers et du patrimoine sur une base de qui à qui : certains instruments financiers
Le produit de visualisation des données « Comptes financiers sur une base de qui à qui, certains instruments financiers » a été mis à jour en fonction des données du premier trimestre au deuxième trimestre de 2024.
Prise en compte des ententes de règlement avec les Premières Nations
Au cours du premier trimestre de 2024, le gouvernement du Canada a présenté l'entente de règlement définitive sur l'indemnisation et l'entente de principe pour la réforme à long terme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations et du principe de Jordan. Au moment de la présente diffusion, les comptes du bilan national et des flux financiers ont été mis à jour pour tenir compte de la création initiale d'une fiducie au premier trimestre, à partir de laquelle les paiements seront versés aux ménages au fil du traitement des demandes de règlement. Le paiement initial a été enregistré comme un transfert de capital de l'administration publique fédérale au secteur des sociétés financières, les fonds de règlement étant détenus en fiducie. Ces fonds seront versés aux demandeurs au cours des trimestres subséquents et les paiements seront présentés comme des transferts courants des sociétés financières aux ménages, en tenant compte des effets correspondants sur le revenu disponible, l'épargne et le patrimoine des ménages.
Prochaine diffusion
Les données du troisième trimestre sur les comptes du bilan national et des flux financiers seront diffusées le 12 décembre.
Aperçu des comptes financiers et du patrimoine
La présente diffusion des données des comptes financiers et du patrimoine regroupe les comptes du bilan national (CBN), les comptes des flux financiers (CFF) et les comptes des autres changements d'actifs.
Les CBN sont composés des bilans de tous les secteurs et sous-secteurs de l'économie. Les principaux secteurs sont les ménages, les institutions sans but lucratif au service des ménages, les sociétés financières, les sociétés non financières, les administrations publiques et les non-résidents. Les CBN englobent tous les actifs non financiers nationaux et toutes les créances d'actifs et de passifs financiers non réglées de tous les secteurs. Afin de permettre une meilleure interprétation des données des flux financiers, certaines séries sur les emprunts des ménages sont offertes sur une base désaisonnalisée (tableau 38-10-0238-01). Toutes les autres données ne sont pas désaisonnalisées. Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.
Les CFF permettent de mesurer les prêts et les emprunts nets par secteur en examinant les opérations financières dans l'économie. Ils fournissent une mesure de l'investissement financier net, qui correspond à la différence entre les opérations en actifs financiers et en passifs financiers (par exemple, les achats nets de titres moins les émissions nettes de titres). Les CFF fournissent également le lien entre les activités financières et non financières dans l'économie, lequel associe les estimations de l'épargne et l'acquisition de capital non financier (p. ex. l'investissement en logements neufs) aux opérations financières sous-jacentes.
Alors que les CFF enregistrent des changements dans les actifs et les passifs financiers entre l'ouverture et la fermeture du bilan associé aux transactions lors de la période de comptabilisation, la valeur des actifs et des passifs détenus par une institution peut aussi changer pour d'autres raisons. Ces autres types de changements, qu'on appelle les autres flux économiques, sont comptabilisés dans le compte des autres changements d'actifs.
Ce compte comporte deux composantes principales. La première composante principale est le compte des autres changements de volume d'actifs. Ce compte comprend les changements dans les actifs et les passifs non financiers et financiers liés à l'apparition et à la disparition économique d'actifs, les effets d'événements externes comme les guerres ou les catastrophes sur la valeur des actifs ainsi que les changements de classification et de structure des actifs. La deuxième composante principale est le compte de réévaluation, qui présente l'accumulation de gains et de pertes liés à la possession d'actifs ou de passifs non financiers et financiers revenant aux propriétaires pendant la période de comptabilisation et découlant des changements dans les évaluations aux prix du marché.
Actuellement, seul l'agrégat des autres changements d'actifs est accessible dans le Système canadien des comptes macroéconomiques; aucun renseignement sur les différentes composantes n'est accessible.
Les définitions relatives aux indicateurs financiers sont présentées dans « Indicateurs financiers des Comptes du bilan national » et dans le Glossaire du Système canadien des comptes macroéconomiques.
Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages
Les CBN pour le secteur des ménages sont répartis entre un certain nombre de dimensions socioéconomiques dans le cadre des comptes économiques répartis pour le secteur des ménages. Des données sur le patrimoine et ses composantes selon le quintile de revenu, le groupe d'âge, la génération et la région peuvent être consultées dans les tableaux 36-10-0585-01, 36-10-0586-01, 36-10-0589-01 et 36-10-0590-01.
Il est possible d'en apprendre davantage sur la méthodologie utilisée pour les estimations sur le patrimoine des comptes économiques répartis pour le secteur des ménages en consultant l'article intitulé « Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, estimations des répartitions des actifs, des passifs et de la valeur nette, 2010 à 2023 : rapport technique sur la méthodologie et la qualité ».
Produits
Le document « Une vue d'ensemble des révisions apportées aux comptes financiers et du patrimoine, 1990 à 2023 », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (), est accessible. 13-605-X
Il est possible de consulter le produit de visualisation de données intitulé « Comptes financiers sur une base de qui à qui, certains instruments financiers », qui fait partie de la série Statistique Canada — Produits de visualisation des données (). 71-607-X
Comme complément à cette diffusion, vous pouvez également consulter le produit de visualisation de données intitulé « Comptes économiques répartis pour le secteur des ménages, patrimoine : outil interactif », qui fait partie de la série Statistique Canada — Produits de visualisation des données (). 71-607-X
Comme complément à cette diffusion, vous pouvez également consulter le produit de visualisation de données intitulé « Statistiques sur les titres financiers », qui fait partie de la série Statistique Canada — Produits de visualisation des données (). 71-607-X
Le portail Statistiques des comptes économiques, accessible sous l'onglet Sujets du site Web de Statistique Canada, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leurs structures.
Il est également possible de consulter le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (). 13-606-G
Il est également possible de consulter le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (). 13-607-X
Il est également possible de consulter le produit Canada : Données économiques et financières - norme spéciale de diffusion des données plus du Fonds monétaire international (), « 13-608-XComptes des autres sociétés financières » aussi connu sous le nom « Actifs et passifs des autres sociétés financières par secteur, valeur marchande, trimestrielle » (tableau 36-10-0668-01).
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