Le Canada premier de la croissance du G7 malgré la COVID
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Diffusion : 2022-02-09
Le monde a considérablement changé entre la dernière fois que Statistique Canada a pris le pouls du pays en 2016 et le recensement qu'il a effectué au printemps 2021. Grâce aux Canadiens qui ont participé au recensement lors de la troisième vague de la pandémie, nous comprenons mieux où nous en sommes aujourd'hui alors que les Canadiens continuent de composer avec cette pandémie qui a changé nos vies.
Une chose n'a pas changé depuis cinq ans : le Canada demeure le pays ayant la croissance la plus rapide du G7. La majorité de cette croissance est attribuable à un plus grand nombre de personnes arrivant des quatre coins du monde pour commencer une nouvelle vie au pays. Le Canada comptait environ 1,8 million de personnes de plus en 2021 comparativement à cinq ans plus tôt. De ce nombre, quatre personnes sur cinq avaient immigré au Canada depuis 2016.
Bien que l'arrivée de la pandémie ait ralenti la croissance de la population, qui est passée d'un sommet record en 2019 (en hausse de 583 000 ou +1,6 %) à son plus bas taux de croissance en un siècle en 2020 (en hausse de 160 000 ou +0,4 %), le rythme de croissance démographique du Canada demeure le plus élevé du G7.
Pour la première fois dans le cadre du recensement depuis les années 1940, la population des Maritimes a augmenté à un rythme plus rapide que celle des provinces des Prairies, en raison de l'augmentation des niveaux d'immigration et de l'afflux de Canadiens arrivant d'autres régions du pays. Inversement, la population de la province voisine, Terre-Neuve-et-Labrador, a diminué (-1,8 %) de 2016 à 2021.
Le Yukon a connu la croissance démographique la plus rapide à l'échelle nationale (+12,1 %) de 2016 à 2021 et, parmi les provinces, c'est l'Île-du-Prince-Édouard qui a connu la plus forte croissance (+8,0 %).
Le Canada continue de s'urbaniser. Parmi les 36 991 981 personnes vivant au pays au printemps 2021, près de 27,3 millions de personnes, ce qui représente près de trois Canadiens sur quatre, vivaient dans l'un des 41 grands centres urbains du Canada.
Aujourd'hui, Statistique Canada diffuse les premiers résultats du Recensement de 2021, y compris le nombre de Canadiens dénombrés, la croissance de la population à l'échelle nationale et l'incidence de la pandémie sur la composition démographique du pays.
Au cours des prochains mois, Statistique Canada diffusera tous les résultats du Recensement de 2021, qui brosseront un portrait statistique exhaustif des collectivités canadiennes d'un océan à l'autre.
Veuillez consulter le calendrier de diffusion du Recensement de 2021 pour connaître les prochaines dates de diffusion des données et des analyses touchant différents thèmes tout au long de 2022.
Note relative à la version PDF de ce communiqué : En raison de difficultés en lien avec la mise en page, il est possible que des pages blanches apparaissent dans la version PDF de ce communiqué. Soyez assurés que le contenu n'est aucunement compromis. La version HTML offre un affichage optimal.
Faits saillants
La population du Canada a augmenté presque deux fois plus vite que celle des autres pays du G7 de 2016 à 2021.
Bien que la pandémie ait freiné la forte croissance démographique du Canada en 2020, cette croissance est néanmoins restée la plus rapide des pays du G7.
Le Canada compte près de 37 millions d'habitants, ce qui représente 1,8 million (+5,2 %) de plus qu'en 2016. La plus grande partie de l'augmentation s'est produite avant la pandémie, la population du Canada ayant augmenté d'un nombre record de 583 000 personnes (+1,6 %) en 2019.
L'immigration, et non la fécondité, a surtout stimulé la croissance démographique du Canada de 2016 à 2021 et est également la principale raison à l'origine du ralentissement depuis 2020 en raison des restrictions frontalières mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19.
La population des Maritimes a augmenté à un rythme plus rapide que celle des Prairies pour la première fois au recensement depuis les années 1940.
La population du Yukon (+12,1 %) a connu la croissance démographique la plus rapide à l'échelle nationale de 2016 à 2021, tandis que l'Île-du-Prince-Édouard (+8,0 %) et la Colombie-Britannique (+7,6 %) ont enregistré les taux de croissance les plus élevés parmi les provinces.
Terre-Neuve-et-Labrador (-1,8 %) a été la seule province à voir sa population diminuer de 2016 à 2021.
Le Canada continue de s'urbaniser. La population a augmenté dans les 41 grands centres urbains de 2016 à 2021 et une accélération de la croissance a été observée dans la plupart d'entre eux.
Le recensement a permis de dénombrer un peu plus de 6,6 millions de Canadiens (6 601 982 personnes) vivant dans une région rurale en mai 2021, en hausse de 0,4 % par rapport à cinq ans plus tôt, mais bien en deçà du rythme de croissance dans les régions urbaines (+6,3 %). Les immigrants sont beaucoup plus susceptibles de s'établir en milieu urbain qu'en milieu rural, ce qui explique en grande partie la différence dans la croissance.
En 2021, le Canada comptait 41 régions métropolitaines de recensement de plus de 100 000 habitants comparativement à 35 lors du recensement précédent. Les six nouveaux grands centres urbains sont Fredericton, Drummondville, Red Deer, Kamloops, Chilliwack et Nanaimo.
Des destinations de villégiature comme Squamish en Colombie-Britannique, Canmore en Alberta, ainsi que Wasaga Beach et Collingwood en Ontario comptent parmi les collectivités qui connaissent la croissance la plus rapide au Canada.
Au sein des grands centres urbains, les centres-villes ont connu une croissance plus rapide de 2016 à 2021 que celle constatée entre les deux recensements précédents (de 2011 à 2016).
La population du Canada croît presque deux fois plus vite que celle des autres pays du G7
La population du Canada a augmenté presque deux fois plus rapidement que celle des autres pays du G7 de 2016 à 2021, augmentant de 5,2 % depuis 2016 pour s'établir à un peu moins de 37 millions de personnes en 2021 (voir l'encadré Chiffres du recensement, estimations démographiques et études de couverture du recensement).
Bien que l'arrivée de la pandémie en 2020 ait freiné la croissance démographique rapide du Canada, celle-ci a continué d'être la plus rapide des pays du G7.
Bien que la pandémie ait ralenti les déplacements des personnes dans le monde entier, l'immigration a tout de même contribué à l'augmentation de 0,4 % de la population du Canada en 2020, soit le rythme de croissance le plus rapide du G7 pour des périodes similaires. À titre de comparaison, la population des États-Unis a augmenté de 0,1 % (lien en anglais seulement) du 1er juillet 2020 au 1er juillet 2021.
Comme la plupart des autres pays du G7, la croissance démographique du Canada de 2016 à 2021 était en grande partie attribuable à l'immigration, qui représentait près des quatre cinquièmes de l'augmentation de la population au cours de cette période, tandis qu'un cinquième était attribuable à l'accroissement naturel (c'est-à-dire le nombre de naissances moins le nombre de décès).
Le taux d'accroissement naturel a diminué, passant de 0,3 % en 2016 à 0,1 % en 2021, ce qui correspond au plus bas niveau jamais enregistré. Bien que le rythme d'accroissement naturel du Canada soit faible, on ne s'attend pas à ce qu'il devienne négatif (plus de décès que de naissances) au cours des 50 prochaines années, contrairement à la plupart des autres pays du G7. Les populations de l'Italie et du Japon sont déjà en baisse en raison d'un plus grand nombre de décès que de naissances et de faibles taux d'immigration.
Cependant, la pandémie a non seulement ralenti l'arrivée des immigrants d'autres pays, mais elle a aussi pu avoir des répercussions sur les taux de fécondité. Une étude récente laisse entendre qu'un cinquième des adultes canadiens âgés de moins de 50 ans désiraient avoir moins d'enfants comparativement à ce qu'ils prévoyaient auparavant ou ont décidé d'attendre avant d'avoir des enfants à cause de la pandémie . Avant la pandémie, la fécondité au Canada était en diminution depuis 2015 et avait atteint un creux record de 1,4 enfant par femme en 2020.
La croissance démographique du Canada s'est classée au septième rang du G20 de 2016 à 2021, derrière l'Arabie saoudite, l'Australie, l'Afrique du Sud, la Turquie, l'Indonésie et le Mexique, et au même rang que l'Inde.
Chiffres du recensement, estimations démographiques et études de couverture du recensement
Le nombre de Canadiens dénombrés au cours du Recensement de 2021 peut différer des estimations démographiques ou de la population modélisée selon l'horloge démographique pour une date semblable.
Le Recensement de la population dresse un portrait de la population à un moment précis dans le temps (le 11 mai 2021, pour ce recensement) et sa méthodologie constante permet des comparaisons historiques fiables avec les données des recensements précédents. Il est toutefois inévitable que certaines personnes n'aient pas été comptées ou aient été comptées plus d'une fois, pour diverses raisons.
La COVID-19 a présenté certains défis pour la réalisation du Recensement de la population de 2021, mais malgré ces défis, le taux de réponse de la collecte pour le pays dans son ensemble constitue un franc succès, ayant atteint 98,0 % grâce aux Canadiens qui ont rempli leur questionnaire du recensement en pleine troisième vague de la pandémie. D'autres défis uniques ont été affrontés dans les régions nordiques ou éloignées du pays, comme des restrictions relatives aux déplacements, des fermetures de frontières, des périodes de collecte plus courtes et décalées, des incendies de forêt et l'indisponibilité du personnel local. Assurer la santé et la sécurité des Canadiens et des employés de Statistique Canada en adaptant les opérations de collecte de l'organisme tout en préservant la qualité et la fiabilité des données du recensement était une priorité importante pour Statistique Canada.
Après chaque recensement, Statistique Canada mène des études sur le sous-dénombrement et le surdénombrement pour déterminer le nombre de personnes qui ont été omises ou dénombrées plus d'une fois et diffuse les résultats au cours de l'année suivant la première diffusion des chiffres du recensement. La différence entre le sous-dénombrement et le surdénombrement est appelée le sous-dénombrement net. Les résultats de ces études sont utilisés conjointement avec les chiffres du recensement pour produire des estimations démographiques qui tiennent compte du sous-dénombrement net.
Les estimations démographiques de Statistique Canada complètent les chiffres du recensement et sont disponibles pour le Canada, les provinces, les territoires et divers niveaux géographiques infraprovinciaux de façon plus fréquente (trimestrielle et annuelle). Entre autres choses, elles sont utilisées chaque année par le ministère des Finances Canada pour calculer les paiements de transfert du gouvernement fédéral aux provinces et aux territoires.
L'horloge démographique du Canada (modélisée en temps réel) est également fondée sur des données tirées des estimations démographiques.
L'immigration stimule la croissance démographique du Canada
La croissance de la population canadienne est en grande partie attribuable à l'immigration depuis les années 1990, les couples canadiens, comme ceux des autres pays du G7, ayant en moyenne moins d'enfants que jamais auparavant. Au Canada, l'immigration (nouveaux arrivants au Canada) a nettement dépassé l'émigration (personnes qui quittent le Canada), ce qui a entraîné un accroissement migratoire qui a alimenté la croissance démographique. Les cibles d'immigration pour les immigrants permanents et temporaires ont également augmenté depuis 2015.
La part de la croissance démographique attribuable à l'accroissement naturel a diminué au Canada en raison du vieillissement de la population et de la baisse de la fécondité.
Près des quatre cinquièmes de l'augmentation de 1,8 million de la population de 2016 à 2021 étaient attribuables aux nouveaux arrivants au Canada, que ce soit en tant qu'immigrants permanents ou temporaires.
L'immigration demeure le principal moteur de la croissance démographique dans presque toutes les provinces et tous les territoires. L'Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique ont enregistré les rythmes de croissance les plus rapides parmi les provinces, principalement en raison de l'immigration.
Une forte croissance démographique freinée par la pandémie
Le taux d'accroissement démographique du Canada de 5,2 % (ou +1 840 253 personnes) de 2016 à 2021 était plus élevé que celui du cycle de recensement précédent de 2011 à 2016 (+5,0 % ou +1 675 040 personnes). Toutefois, la plus grande partie de cette croissance a eu lieu de 2016 à 2019.
De 2016 à 2019, la population du Canada a augmenté à son rythme le plus rapide depuis la fin des années 1980, atteignant une augmentation annuelle record de plus de 583 000 personnes (ou +1,6 %) en 2019.
Toutefois, en 2020, la pandémie a presque stoppé la croissance démographique, principalement en raison des restrictions frontalières et de voyages mises en œuvre partout dans le monde pour ralentir la propagation de la COVID-19, ce qui a réduit considérablement le nombre d'immigrants permanents et temporaires arrivant au Canada. En fait, l'accroissement migratoire international en 2020 représentait moins du quart de ce qu'il était l'année précédente.
Le ralentissement marqué de la croissance de la population en 2020 était presque entièrement dû à la pause engendrée par la pandémie au chapitre de l'immigration. À la fin de 2021, le Canada dénombrait plus de 30 000 décès dus à la COVID-19, ce qui fait de cette maladie la troisième cause de mortalité au pays après le cancer et les maladies cardiaques. Malgré cela, les décès attribuables à la COVID-19 ont eu un effet limité sur le ralentissement de la croissance démographique au Canada. Par exemple, les nouvelles arrivées d'immigrants permanents ont diminué de près de la moitié : elles sont passées de 341 000 en 2019 à 185 000 en 2020, alors que le nombre de décès est passé de 285 000 à 307 000. Une grande partie de cette augmentation était attribuable à la COVID-19.
Par conséquent, la population du Canada a augmenté de 0,4 % du 1er janvier au 31 décembre 2020, soit le rythme de croissance le plus lent depuis la Première Guerre mondiale.
Depuis le milieu de 2021, les plus récentes estimations démographiques trimestrielles de Statistique Canada indiquent que la croissance démographique du Canada est revenue aux niveaux observés avant la pandémie.
En particulier, le nombre de nouveaux immigrants a fortement augmenté depuis avril 2021, une tendance qui se poursuit encore aujourd'hui. Le Programme des estimations démographiques de Statistique Canada permettra de déterminer si la population du Canada continuera de croître au cours des prochains mois. Statistique Canada présente également une horloge démographique, fondée sur un modèle, qui permet aux Canadiens de mieux comprendre les changements démographiques en temps réel.
La population des Maritimes augmente à un rythme plus rapide que celle des Prairies pour la première fois au recensement depuis les années 1940
La croissance démographique s'est accélérée à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse au cours des cinq dernières années comparativement au cycle de recensement précédent (de 2011 à 2016), tandis que la croissance démographique a ralenti au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta.
Par conséquent, la population des Maritimes (+4,7 %) a augmenté à un rythme plus rapide que celle des Prairies (+4,6 %), pour la première fois au recensement depuis les années 1940.
La croissance démographique s'est également accélérée dans les trois plus grandes provinces du Canada, soit l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique.
Les répercussions de la pandémie sur la croissance de la population ont été ressenties d'un océan à l'autre en raison de niveaux plus faibles d'immigration permanente et temporaire. La croissance a ralenti, mais est demeurée positive dans huit provinces et dans les trois territoires après le début de la pandémie. La population de Terre-Neuve-et-Labrador, déjà en baisse, a connu un autre recul en 2020, cette fois-ci de 0,7 %, tandis que la croissance démographique s'est arrêtée en Saskatchewan (-0,0 %).
La population des Maritimes a connu sa croissance la plus rapide depuis le début des années 1970
De 2016 à 2021, les populations du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse ont augmenté à leur rythme le plus rapide depuis le début des années 1970, et l'Île-du-Prince-Édouard, la province la moins peuplée du Canada, a affiché son taux d'accroissement démographique le plus élevé jamais enregistré.
Terre-Neuve-et-Labrador (-1,8 % pour s'établir à 510 550 personnes) a été la seule province où une diminution de la population a été observée de 2016 à 2021.
L'Île-du-Prince-Édouard a connu la plus forte croissance démographique parmi les provinces, sa population ayant augmenté de 8,0 % depuis 2016 pour atteindre 154 331 personnes en 2021.
La croissance démographique de la Nouvelle-Écosse (+5,0 % pour atteindre 969 383 personnes) a presque égalé la croissance du Canada dans son ensemble et fait suite à cinq recensements au cours desquels le taux de croissance de la province n'a jamais dépassé 1,0 %.
En 2021, le nombre de personnes vivant au Nouveau-Brunswick était 3,8 % plus élevé que cinq ans auparavant, atteignant 775 610 personnes, après avoir connu une baisse de 0,5 % de 2011 à 2016.
Deux importants facteurs expliquent l'augmentation de la croissance démographique dans les Maritimes.
Premièrement, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard ont accueilli un nombre record d'immigrants de 2016 à 2021, la grande majorité d'entre eux étant arrivés avant la pandémie. Bien qu'environ le tiers à la moitié des personnes qui immigrent dans les Maritimes déménagent dans une autre province dans les cinq ans suivant leur arrivée, les niveaux plus élevés d'immigration étaient tout de même principalement à l'origine du rebond de leur croissance démographique depuis 2016.
Deuxièmement, pour la première fois depuis la période intercensitaire de 1981 à 1986, davantage de personnes ont quitté d'autres régions du Canada pour s'établir dans les Maritimes (134 841 personnes) que l'inverse (98 086). L'afflux positif de personnes dans ces provinces en provenance d'ailleurs au Canada a commencé avant la pandémie, mais s'est intensifié par la suite. Ce changement peut être en partie lié à la possibilité accrue de travailler à domicile, combinée à des perturbations économiques plus importantes dans d'autres régions du Canada et aux coûts de logement moins élevés dans les Maritimes.
Sans ces accroissements migratoires international et interne, la population des trois provinces maritimes aurait probablement diminué puisque, comme Terre-Neuve-et-Labrador, elles ont toutes enregistré plus de décès que de naissances de 2016 à 2021.
La croissance démographique s'accélère en Ontario et au Québec
La population de l'Ontario (+5,8 % pour atteindre 14 223 942 personnes) a augmenté à un rythme plus rapide que celui de la population du Canada dans son ensemble de 2016 à 2021. Il s'agit de la première fois que cela se produit depuis le Recensement de 2006. Cette accélération de la croissance démographique par rapport aux périodes intercensitaires précédentes était en grande partie attribuable à des niveaux plus élevés d'immigration enregistrés avant la pandémie.
L'Ontario a accueilli près de deux fois plus d'immigrants permanents et temporaires de 2016 à 2021 par rapport au cycle de recensement quinquennal précédent.
La population du Québec a également augmenté plus rapidement (+4,1 % pour atteindre 8 501 833 personnes) de 2016 à 2021 par rapport au cycle de recensement précédent (+3,3 %). La majeure partie de la croissance était également attribuable à la migration internationale avant la pandémie. L'immigration permanente et temporaire a augmenté par rapport à la période de 2011 à 2016 : elle a représenté environ les quatre cinquièmes de la croissance démographique de 2016 à 2021.
Ouest canadien : la croissance démographique dépasse la moyenne nationale en Colombie-Britannique et ralentit dans les Prairies
Les résultats du Recensement de 2016 avaient révélé que l'Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan étaient les provinces ayant connu les plus fortes croissances démographiques au pays. Toutefois, cinq ans plus tard, ce n'est plus le cas.
Pour la première fois, lors du Recensement de 2021, la population de la Colombie-Britannique dépassait cinq millions de personnes (5 000 879 personnes). Cette province était la seule de l'Ouest canadien où la croissance démographique (+7,6 %) dépassait la moyenne nationale de 5,2 %.
La Colombie-Britannique était également la seule province de l'Ouest canadien à avoir accueilli de 2016 à 2021 davantage de personnes en provenance du reste du Canada que de personnes ayant migré vers une autre province. Les gains attribuables à la migration interprovinciale (+97 424 personnes) ont atteint leur plus haut niveau depuis la période de 1991 à 1996.
Les populations du Manitoba (+5,0 % pour atteindre 1 342 153 personnes), de la Saskatchewan (+3,1 % pour atteindre 1 132 505 personnes) et de l'Alberta (+4,8 % pour atteindre 4 262 635 personnes) ont toutes augmenté de 2016 à 2021, quoiqu'à un rythme plus faible par rapport à la période de 2011 à 2016, période durant laquelle elles avaient affiché les croissances les plus fortes parmi les provinces.
Après avoir été en tête des provinces au chapitre de la croissance démographique pendant cinq recensements consécutifs, l'Alberta s'est classée au sixième rang pour la période de 2016 à 2021, derrière l'Île-du-Prince-Édouard, la Colombie-Britannique, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse et le Manitoba.
Tout comme le Canada dans son ensemble, l'immigration a été le principal moteur de la croissance démographique dans l'Ouest canadien. Cependant, les niveaux de migration internationale ont peu changé dans l'ouest du Canada depuis la dernière période intercensitaire, contrairement à la plupart des autres provinces, où ils ont considérablement augmenté avant la pandémie. Cela explique en partie le fait que le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta ne soient plus les premiers parmi les provinces en matière de croissance démographique.
L'Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan ont également vu plus de personnes quitter la province vers d'autres régions du Canada plutôt que l'inverse, dans un contexte de baisse des prix du pétrole qui a commencé en 2014 et de chômage plus élevé, surtout en Alberta.
Pour l'Alberta, cela a marqué le premier recul de la migration interprovinciale au cours d'une période intercensitaire depuis celle de 1986 à 1991.
La croissance démographique demeure élevée au Yukon, mais elle ralentit au Nunavut et diminue dans les Territoires du Nord-Ouest
Alors que le Yukon (+12,1 % pour atteindre 40 232 personnes) s'est classé premier pour sa croissance démographique au pays, c'est le seul territoire qui a connu une croissance plus rapide que le Canada dans son ensemble.
Les premiers résultats du Recensement de 2021 montrent que la population du Nunavut (+2,5 % pour atteindre 36 858 personnes) a augmenté à un rythme plus lent que la moyenne nationale, tandis que la population des Territoires du Nord-Ouest a diminué (-1,7 % pour s'établir à 41 070 personnes).
Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest sont les seuls parmi les provinces et les territoires du Canada où la croissance démographique repose principalement sur l'accroissement naturel. Cela s'explique par le fait que ces deux territoires ont des taux de fécondité beaucoup plus élevés qu'ailleurs au Canada et sont donc constitués d'une population plus jeune.
Le poids démographique du Québec continue de diminuer
Le Québec, la deuxième province la plus peuplée du Canada (8,5 millions de personnes), a vu son poids démographique diminuer pour un 11e recensement consécutif. Ce poids est passé de 23,2 % en 2016 à 23,0 % en 2021, malgré une croissance démographique plus rapide par rapport à la période intercensitaire précédente (2011 à 2016).
Près de deux cinquièmes des 37 millions de Canadiens dénombrés vivaient en Ontario (38,5 %, ou 14,2 millions de personnes) en 2021, en hausse comparativement à 38,3 % en 2016.
Le poids démographique du Canada atlantique (2,4 millions de personnes) a diminué pour passer de 6,6 % en 2016 à 6,5 % en 2021.
En revanche, le poids démographique de l'Ouest canadien (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie-Britannique, lesquels représentent 11,7 millions de personnes) a augmenté pour passer de 31,6 % à 31,7 %.
Environ 0,3 % des Canadiens, soit 118 000 personnes, vivaient dans les trois territoires au moment du recensement.
Selon le scénario de croissance moyenne des plus récentes projections démographiques, la population du Canada pourrait atteindre 55,2 millions d'habitants d'ici la fin des années 2060.
Près de trois Canadiens sur quatre vivent dans l'un des 41 plus grands centres urbains du Canada
Depuis le Recensement de 2016, le Canada a continué de s'urbaniser puisque le taux d'accroissement démographique des centres urbains a été plus élevé que celui des autres régions.
En 2021, le Canada comptait 41 régions métropolitaines de recensement (RMR) de plus de 100 000 habitants comparativement à 35 lors du recensement précédent, une autre preuve de l'urbanisation croissante du Canada. Les six nouveaux grands centres urbains sont Fredericton, Drummondville, Red Deer, Kamloops, Chilliwack et Nanaimo. Près de 27,3 millions de personnes, soit près de trois Canadiens sur quatre, vivaient dans une RMR au moment du recensement.
Plus du tiers des Canadiens (13,1 millions de personnes) vivent dans les trois plus grandes RMR du pays — Toronto, Montréal et Vancouver.
Toronto (6 202 225 personnes) demeure la RMR la plus peuplée, suivie de Montréal (4 291 732) et de Vancouver (2 642 825).
Trois autres RMR comptaient plus d'un million d'habitants en 2021. Ottawa–Gatineau (1 488 307 personnes) a retrouvé la quatrième place après avoir perdu temporairement ce titre en 2016 au profit de Calgary (1 481 806), qui est revenue en cinquième place, mais demeure la RMR la plus peuplée de l'Alberta. Edmonton (1 418 118) est demeurée la sixième plus grande RMR du pays.
La croissance démographique s'accélère dans la plupart des grands centres urbains
La croissance démographique dans les grands centres urbains dépend beaucoup plus de l'immigration que dans d'autres régions du Canada, plus de 9 nouveaux immigrants permanents sur 10 s'installant dans une RMR. De 2016 à 2019, les niveaux records de migration internationale ont accéléré la croissance démographique dans la plupart des grandes régions métropolitaines du Canada.
En dehors de ces grands centres urbains, la croissance démographique a généralement été plus lente ou, dans certains cas, négative. Par conséquent, le Canada continue de s'urbaniser.
Par exemple, les populations de 22 des 27 RMR du Canada atlantique, du Québec et de l'Ontario ont augmenté plus rapidement de 2016 à 2021 que lors du cycle de recensement précédent (2011 à 2016). En Colombie-Britannique, la croissance démographique s'est accélérée dans chacune de ses sept RMR.
En revanche, les populations des sept RMR de l'Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan ont toutes augmenté plus lentement de 2016 à 2021 par rapport au cycle de recensement précédent.
Pour la première fois depuis plus de 25 ans, Calgary ne figure plus parmi les cinq RMR qui connaissent les croissances les plus rapides au pays.
De plus, pour la première fois en six recensements, aucune RMR au Canada n'a connu une diminution de la population de 2016 à 2021.
La population des deux plus grandes RMR du Canada — Toronto et Montréal — a augmenté au même rythme (+4,6 %) de 2016 à 2021. Le rythme de croissance a été plus lent par rapport au recensement précédent à Toronto (+6,2 % de 2011 à 2016) et légèrement plus rapide à Montréal (+4,2 % de 2011 à 2016).
Bien que les taux de croissance de Toronto et de Montréal soient inférieurs à la moyenne nationale de 5,2 % pour la période de 2016 à 2021, ces villes ont reçu un afflux record d'immigrants permanents ou temporaires de 2016 à 2019. Néanmoins, l'accroissement de la population dû à l'immigration a été partiellement contrebalancé par des pertes au profit des régions voisines (migration intraprovinciale).
La croissance démographique de la plupart des grands centres urbains canadiens a subi les effets des restrictions frontalières liées à la pandémie en 2020 et du ralentissement subséquent de l'immigration, selon les estimations démographiques annuelles.
Par exemple, le rythme de croissance dans la RMR de Toronto a ralenti pour passer de 1,4 % en 2019-2020 à 0,2 % en 2020-2021 en raison d'une plus faible immigration. C'est également la première fois dans un passé récent que la population de la RMR de Montréal a diminué au cours d'une année, en baisse de 0,6 % du 1er juillet 2020 au 1er juillet 2021. Les deux RMR ont enregistré des pertes de population records au profit d'autres régions de leur province respective en 2020-2021.
Inversement, Halifax et Kelowna ont été parmi les RMR qui ont connu les croissances démographiques les plus rapides à l'échelle nationale de 2016 à 2021 et depuis le début de la pandémie, une bonne partie de la croissance récente étant attribuable aux Canadiens arrivant d'ailleurs au Canada pour s'établir dans ces RMR. Plus particulièrement, Halifax a attiré beaucoup de migrants de l'Ontario de 2020 à 2021, peut-être en raison du fait qu'un plus grand nombre de Canadiens peuvent travailler à domicile et que les coûts de logement y sont moins élevés.
Pour obtenir des résultats plus détaillés sur la croissance démographique dans les plus grands centres urbains du Canada, particulièrement en ce qui concerne la croissance des centres-villes et l'étalement urbain, veuillez consulter le deuxième article du Quotidien publié aujourd'hui et intitulé « La croissance et l'étalement des grands centres urbains du Canada se poursuivent ».
Les régions métropolitaines de taille moyenne connaissent également une croissance plus rapide, particulièrement en Colombie-Britannique
Quatre des cinq RMR ayant connu les croissances les plus rapides au pays de 2016 à 2021 se trouvaient en Colombie-Britannique : Kelowna (+14,0 % pour atteindre 222 162 personnes), Chilliwack (+12,1 % pour atteindre 113 767), Nanaimo (+10,0 % pour atteindre 115 459) et Kamloops (+10,0 % pour atteindre 114 142). Une bonne partie de la croissance de ces quatre RMR en Colombie-Britannique s'explique par le fait qu'elles ont attiré des personnes venant d'ailleurs au Canada et d'ailleurs dans la province.
À l'inverse, à London, en Ontario (+10,0 % pour atteindre 543 551 personnes), la croissance de la population était principalement attribuable à l'immigration permanente et temporaire.
Un Canadien sur dix vit dans un centre urbain de petite taille
De plus en plus de Canadiens s'établissent dans des destinations de villégiature
En plus des 41 plus grandes régions métropolitaines du Canada, le pays compte 111 agglomérations de recensement (AR), qui sont de plus petites régions urbaines comptant entre 10 000 et 100 000 habitants. En 2021, 3,8 millions de personnes, soit 10,1 % des Canadiens, vivaient dans l'une de ces AR.
Squamish, en Colombie-Britannique (+21,8 % pour atteindre 24 232 personnes), est l'AR qui a connu la croissance la plus rapide de 2016 à 2021.
Parallèlement, 4 des 10 AR ayant les croissances les plus rapides se trouvaient en Ontario : Wasaga Beach (+20,3 % pour atteindre 24 862 personnes), Tillsonburg (+17,3 % pour atteindre 18 615), Collingwood (+13,8 % pour atteindre 24 811) et Woodstock (+13,6 % pour atteindre 46 705).
Plusieurs des centres urbains de petite taille sont connus comme des destinations touristiques ou des villes de villégiature. Plus précisément, quatre de ces destinations — Squamish (+21,8 % pour atteindre 24 232 personnes), Wasaga Beach (+20,3 % pour atteindre 24 862), Canmore (+14,3 % pour atteindre 15 990) et Collingwood (+13,8 % pour atteindre 24 811) — comptaient parmi les cinq AR affichant les plus fortes croissances au pays.
Ces destinations sont toutes caractérisées par leur proximité avec la nature et l'existence d'installations de plein air à proximité, comme des stations de ski, de grands parcs, des plages ou des plans d'eau navigables. Tout en étant près de la nature, ces petits centres urbains ne sont pas parmi les plus éloignés et se trouvent généralement à moins d'une heure de route d'un grand centre urbain, ce qui signifie qu'ils sont également proches des commodités offertes par les grands centres urbains.
Chacune de ces quatre AR de villégiature a attiré des migrants d'autres régions de la province où elle se trouve, un facteur qui explique la presque totalité de la croissance de la population de Wasaga Beach et de Collingwood. Leurs installations de plein air et leur emplacement idéal peuvent avoir attiré des personnes venant de plus grandes régions métropolitaines, comme de jeunes retraités ou des personnes pouvant travailler à domicile qui sont à la recherche d'une plus grande proximité avec la nature.
Dans l'ensemble, 27 des 111 AR ont vu leur population diminuer de 2016 à 2021. Campbellton, au Nouveau-Brunswick (-9,2 % pour s'établir à 13 330 personnes), a connu la plus importante baisse de la population parmi les AR de 2016 à 2021. Les AR ayant les plus fortes diminutions de la population étaient souvent situées dans des régions plus éloignées, comme Dawson Creek, en Colombie-Britannique (-5,4 % pour s'établir à 17 878 personnes), Thompson, au Manitoba (-4,7 % pour s'établir à 13 035), et Corner Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador (-3,9 % pour s'établir à 29 762). La plupart du temps, les AR dont la population diminue ont vu plus de personnes migrer ailleurs dans la province ou à l'extérieur de la province.
La population des régions rurales du Canada croît, mais à un rythme beaucoup plus lent que celle des régions urbaines
Bien qu'elle soit encore en hausse, la population rurale du Canada a augmenté plus lentement que celle des centres urbains.
Le recensement a dénombré un peu plus de 6,6 millions de Canadiens (6 601 982 personnes) vivant dans une région rurale en mai 2021, en hausse de 0,4 % par rapport à cinq ans plus tôt, mais bien en deçà du rythme de croissance des régions urbaines (+6,3 %).
Par conséquent, la proportion de Canadiens vivant dans les régions rurales a diminué pour un neuvième recensement consécutif : elle est passée de 18,7 % en 2016 à 17,8 % en 2021.
Pourquoi les populations rurales augmentent-elles plus lentement que les populations des régions urbaines?
Les immigrants sont beaucoup plus susceptibles de s'établir en milieu urbain qu'en milieu rural. De plus, de nombreuses régions rurales perdent souvent des personnes qui partent pour s'établir dans des centres urbains. Les Canadiens qui vivent dans des régions rurales sont également plus âgés en moyenne que ceux qui vivent dans des centres urbains; le nombre de décès a d'ailleurs dépassé le nombre de naissances dans les régions rurales de six provinces de 2016 à 2021. La prochaine diffusion du Recensement de 2021, le 27 avril 2022, permettra de mieux comprendre les populations les plus jeunes et les plus âgées du Canada.
L'écart entre la croissance des régions rurales et des régions urbaines aurait pu être plus prononcé s'il n'y avait pas eu de pandémie.
La baisse de l'immigration causée par les restrictions frontalières a eu des répercussions beaucoup plus importantes sur la croissance de la population dans les grands centres urbains que dans les régions rurales. Étant donné qu'un plus grand nombre de Canadiens peuvent maintenant travailler à domicile à cause de la pandémie, la population de certaines régions rurales a augmenté alors qu'un plus grand nombre de personnes ont quitté les centres urbains, en particulier au Québec et en Ontario.
La population rurale a augmenté dans cinq provinces de 2016 à 2021, et a diminué à Terre-Neuve-et-Labrador (comme c'était le cas pour la population de la province dans son ensemble), au Nouveau-Brunswick ainsi qu'au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta.
Apprenez-en davantage sur la croissance des villes canadiennes
Le recensement permet d'obtenir des données très désagrégées à l'échelle du Canada et de grande qualité pour les petites régions dans l'ensemble du pays. Des analyses complémentaires de la croissance récente de la population dans les municipalités canadiennes et dans les centres-villes des plus grands centres urbains du pays sont également diffusées aujourd'hui dans l'article « Les municipalités canadiennes avec les croissances et les décroissances les plus rapides de 2016 à 2021 ».
Le Yukon et l'Île-du-Prince-Édouard affichent les plus importants taux de croissance au chapitre des logements privés occupés par des résidents habituels
On a dénombré un peu moins de 15 millions de logements privés occupés par des résidents habituels en 2021, ce qui représente une hausse de 6,4 % par rapport à 2016 et un rythme de croissance plus rapide par rapport au cycle de recensement précédent (+5,6 % de 2011 à 2016). Le nombre de logements a augmenté dans chaque province et territoire.
Le Yukon (+12,9 %) a connu la hausse la plus rapide du nombre de logements privés, ce qui est conforme à sa croissance démographique, qui était également la plus élevée au Canada. L'Île-du-Prince-Édouard (+8,6 %) était en tête des provinces pour ce qui est des nouveaux logements privés, suivie de la Colombie-Britannique (+8,5 %) et de l'Alberta (+6,9 %).
Le Nunavut (+1,1 %), les Territoires du Nord-Ouest (+1,5 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (+2,1 %) ont enregistré les plus faibles augmentations au chapitre des logements privés, ce qui coïncide avec une baisse de la population ou une faible croissance démographique dans ces régions.
Regard vers l'avenir : raconter l'histoire des Canadiens
Les données du Recensement de 2021 qui seront diffusées au cours des prochains mois raconteront de nombreuses histoires fascinantes à propos des Canadiens et brosseront le portrait du pays dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Cette première diffusion montre où et dans quelle mesure la population canadienne a augmenté de 2016 à 2021, et elle révèle que cette croissance est principalement attribuable à des niveaux records d'immigration avant la pandémie. La prochaine diffusion, le 27 avril 2022, portera sur le rythme du vieillissement de la population et présentera les collectivités ayant les populations les plus âgées et les plus jeunes du Canada. De plus, pour la première fois, Statistique Canada diffusera des renseignements du recensement sur la diversité de genre au Canada. D'autres diffusions examineront aussi la situation des jeunes adultes pour connaître l'incidence que la pandémie a pu avoir sur eux, et bien d'autres sujets. Les gouvernements, les entreprises, les collectivités et les Canadiens comptent sur les données du recensement pour prendre des décisions éclairées dans des domaines comme les politiques en matière d'immigration, le développement économique, les programmes sociaux, l'urbanisme, le bien-être communautaire et pour choisir où vivre.
Note aux lecteurs
Les Canadiens et Canadiennes sont invités à télécharger l'application StatsCAN pour visualiser les résultats du rencensement.
Définitions, concepts et géographie
Les taux d'accroissement démographique présentés dans ce document sont calculés en faisant la différence dans la taille de la population entre deux dates (entre deux recensements, par exemple), divisée par la population de la première date. Ils sont exprimés sous forme de variation en pourcentage.
Toutes les données et tous les résultats présentés dans ce document reposent sur les limites géographiques de 2021.
Selon les limites géographiques du Recensement de 2021, le Canada compte 41 régions métropolitaines de recensement (RMR) et 111 agglomérations de recensement (AR). Les lecteurs peuvent consulter les cartes de référence pour les RMR et les AR.
Les six nouvelles RMR sont Fredericton (Nouveau-Brunswick), Drummondville (Québec), Red Deer (Alberta), Kamloops (Colombie-Britannique), Chilliwack (Colombie-Britannique) et Nanaimo (Colombie-Britannique).
En outre, la RMR d'Ottawa–Gatineau a été agrandie pour inclure les AR d'Arnprior et de Carleton Place. De même, la RMR de Windsor a été agrandie pour inclure l'AR de Leamington.
Deux AR classées comme telles dans le cadre du Recensement de 2016 ont cessé d'être des AR en 2021 : Bay Roberts (Terre-Neuve-et-Labrador) et Cold Lake (Alberta).
Cinq nouvelles AR ont été créées depuis le Recensement de 2016 : Sainte-Agathe-des-Monts (Québec), Amos (Québec), Essa (Ontario), Trail (Colombie-Britannique) et Ladysmith (Colombie-Britannique).
Pour les définitions détaillées des RMR et des AR, veuillez consulter le Dictionnaire du recensement.
Produits et diffusions du Recensement de la population de 2021
Aujourd'hui, Statistique Canada diffuse les premiers résultats du Recensement de la population de 2021. Ces résultats portent sur la croissance de la population et des logements de 2016 à 2021, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires, ainsi que pour divers échelons géographiques infraprovinciaux.
Plusieurs produits du Recensement de 2021 sont également accessibles à partir d'aujourd'hui sur le module Web du Programme du Recensement de 2021. Ce module Web a été conçu pour donner un accès facile et sans frais aux données du recensement.
Les produits analytiques comprennent deux articles dans Le Quotidien et deux articles de la série Recensement en bref.
Les produits de données comprennent les chiffres de population et des logements pour de nombreuses régions géographiques normalisées, et sont accessibles au moyen du Profil du recensement et des Faits saillants en tableaux.
La série Perspective géographique présente des données et des faits saillants sur les principaux thèmes abordés dans cet article du Quotidien et dans les articles de la série Recensement en bref, et ce, pour divers niveaux géographiques. De plus, une nouvelle visualisation des données, Classement des 10 municipalités les plus peuplées, de 1901 à 2021, est maintenant offerte.
Les produits de référence sont conçus pour aider les utilisateurs à tirer le maximum des données du recensement. Ils comprennent le Guide du Recensement de la population, 2021, le Dictionnaire, Recensement de la population, 2021 et les questionnaires du Recensement de la population de 2021. Le Dictionnaire et le Guide sont mis à jour en fonction des nouveaux renseignements tout au long du cycle de diffusion.
Les produits et services géographiques liés au Programme du Recensement de 2021 se trouvent sous Géographie. Cela comprend GéoRecherche, un outil de cartographie interactif, et des cartes thématiques, qui montrent des données pour diverses régions géographiques normalisées, ainsi que Perspective géographique et le Visualiseur de données du Programme du recensement, qui sont des outils de visualisation des données.
Au cours des prochains mois, Statistique Canada continuera à diffuser les résultats du Recensement de la population de 2021, et présentera un portait encore plus complet de la population canadienne. Veuillez consulter le calendrier de diffusion du Recensement de 2021 pour connaître les dates de diffusion des données et des analyses touchant différents thèmes tout au long de 2022.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).
- Date de modification :