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    Série de documents de travail de la recherche sur la santé

    Possibilité d’ajouter des données sur le traitement au Registre canadien du cancer au moyen du couplage d’enregistrements

    Conclusions

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    Il est possible d’ajouter des données sur le traitement au RCC par l’entremise du couplage des données à celles de la BDCP et du SNISA, compte tenu des limites soulignées. Dans les quatre provinces étudiées, des pourcentages élevés non biaisés de tumeurs cancéreuses du sein chez la femme, du côlon et du rectum et de la prostate étaient admissibles au couplage direct ou indirect avec les données de la BDCP et du SNISA. Les taux de couplage avec les données sur les hospitalisations variaient selon le type de cancer, mais étaient généralement supérieurs aux taux de couplage acceptables. Les taux de couplage entre les tumeurs et les hospitalisations étaient systématiquement élevés pour le cancer du sein chez la femme et le cancer colorectal; les taux étaient inférieurs pour le cancer de la prostate. La possibilité de coupler les tumeurs aux traitements dépendait du type de traitement. Les résultats, qui reflètent le degré d’uniformisation des systèmes de collecte de données à l’échelle nationale, montrent que les données sur les interventions chirurgicales sont systématiquement les plus faciles à obtenir par couplage.

    Les traitements non chirurgicaux, comme la radiothérapie, la pharmacothérapie systémique et les interventions de diagnostic (même chirurgicales), sont considérablement sous-déclarés si on ne tient compte que du couplage à la BDCP et au SNISA; les résultats sont un peu plus inclusifs si les données sont couplées à celles de la BDCP à l’échelle nationale au moyen des NAM, et si le couplage comprend le SNISA.

    Les couplages réalisés dans le cadre de la présente étude ont permis d’obtenir de nouveaux renseignements sur les traitements et de valider les méthodes qui augmentent la capacité d’analyse du RCC. Ces méthodes peuvent être utilisées pour obtenir des données sur les traitements par intervention chirurgicale afin de les intégrer au RCC. Les intervenants provinciaux, territoriaux et fédéraux pourraient se servir de ces données sur les traitements pour étudier les résultats et les temps d’attente, assurer une surveillance, faire le suivi du rendement du système et planifier les ressources.

    Les prochaines étapes pourraient comprendre l’amélioration de l’exhaustivité des données sur les traitements saisies au moyen d’un couplage avec les données du SNISA d’autres provinces.

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