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Évaluation de la sous-échelle de l’hyperactivité/inattention de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes

par Alice Charach, Elizabeth Lin et Teresa To

Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude

Résumé

Contexte

Des scores élevés sur la sous‑échelle de l’hyperactivité/inattention de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (échelle H/I de l’ELNEJ) ont servi à déterminer les cas graves d’inattention et d’hyperactivité symptomatiques du trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA). Toutefois, on n’a pas déterminé de seuil sur cette échelle qu’il est possible d’utiliser comme marqueur épidémiologique d’un trouble cliniquement significatif.

Données et méthodes

L’échelle H/I de l’ELNEJ est évaluée dans un sous‑échantillon de la population du cycle 1 de l’ELNEJ (n=10 498), pondéré pour représenter 2,36 millions d’enfants de 6 à 11 ans en 1994‑1995. La régression logistique a servi à mesurer l’association des scores de l’échelle et de trois critères possibles, avec correction pour tenir compte de l’âge, du sexe et de la situation socioéconomique : 1) utilisation actuelle de méthylphénidate, 2) trouble émotif diagnostiqué, et 3) dysfonctionnement. Des analyses de sensibilité ont permis de déterminer des scores de seuil où les faux positifs et les faux négatifs étaient le plus près d’être équivalents. Le critère privilégié produit l’aire la plus grande sous la courbe ROC (de l’anglais Receiver Operating Characteristic) et la spécificité la plus grande au seuil déterminé.

Résultats

L’utilisation actuelle de méthylphénidate et le trouble émotif diagnostiqué ont produit essentiellement des modèles identiques comportant des seuils de 14 ou plus et des courbes ROC se chevauchant presque. Des scores élevés sur l’échelle H/I de l’ELNEJ sont associés à l’utilisation actuelle de méthylphénidate et à un trouble émotif diagnostiqué.

Interprétation

L’échelle H/I déclarée par les parents dans le cadre de l’ELNEJ peut être utilisée dans les études de population comme un indicateur très spécifique de symptômes du THADA cliniquement significatifs.

Mots‑clés

Déficit de l’attention/trouble d’hyperactivité, épidémiologie, hyperactivité, inattention, Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes.

Résultats

L'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) est une étude prospective nationale parrainée par le gouvernement fédéral, qui est conçue pour mesurer le bien-être, la santé et le développement des enfants canadiens, de la naissance au début de l’âge adulte. L’enquête a commencé en 1994-1995, et la collecte des données est effectuée à des intervalles de deux ans depuis. Dans le cadre de l’entrevue, l’un des parents (habituellement la mère biologique) doit décrire le comportement de l’enfant au moyen de l’Échelle de comportement des enfants.[Texte intégral]

Auteurs

Alice Charach (1‑416‑813‑6600; alice.charach@sickkids.ca),Teresa To et Elizabeth Lin travaillent à la faculté de médecine de l’Université de Toronto, Toronto (Ontario).

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • La sous-échelle de l’hyperactivité/inattention déclarée par les parents dans le cadre de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes a été conçue pour identifier les enfants présentant des symptômes graves d’hyperactivité et d’inattention.
  • On n’a pas déterminé de score seuil sur l’échelle qui permet d’identifier les enfants susceptibles d’avoir un trouble cliniquement significatif.
  • Des études antérieures à partir de l’échelle n’ont pas produit de définition uniforme d’enfant affichant des niveaux élevés d’hyperactivité.

Ce qu’apporte l’étude

  • Les variables recueillies dans le cadre de l’ELNEJ qui représentent les préoccupations thérapeutiques des parents et des professionnels de la santé, à savoir l’utilisation de méthylphénidate et le diagnostic de trouble émotif, peuvent être utilisées comme critères pour évaluer l’échelle d’hyperactivité/inattention et établir un seuil permettant d’identifier les « cas » cliniques nécessitant une intervention.
  • Le seuil où le nombre de faux positifs et de faux négatifs est le plus près d’être équivalent constitue un marqueur très spécifique, mais pas très sensible, de la « constitution d’un cas » clinique.